^ AUTHOES' NAMES. «odescard. Maistre (H. de) Orbigny (d') Salvandy. Grandville. Malebranche. Ostervald. Sand (Georges.) G-uérin (Léon) Ctuizot. Malherbe. Pascal (Bl.) Sandeau. Marg. de Valois. Periers. Sarrazin. Guizot (Mme.) Marivaux. Perrault. Scarron. HofFman. Marmier (X.) Pitre Chevalier. Scribe. Hoiissaye. Marmonlîll. Planche. Segur (le cte. de) Hugo. ^ Massillon.- Pougoulat. Sénancour (de) Jauin (Jules) Masson^M.) Poussin. Sévigné (Mme.) Karr. Maury. Prévost (l'abbé) Soulié. Klee. Mennechet. Eabelais. Sou2a (Mme. de) KJrudner (de) Menneyal (de) Eabion. Souvestre. , La Bruyère. Mérimée. Eacine. Staël (Mme. de) Lacépède. Michaud. Eagon. Sue. La Fayette. Michelant. Eegnard. Tastu (Mme. A ) La Fontaine. Michelet. Eemusat (de) Theopraste. La Harpe. Mignet. Mifleville. Eenault (Fabbé) Thierry. Lajolais (Mlle.) Lamartine (de) Eenouvier. Thiers. ■ Millevoye. Eetz (le card. de) Toppfer. Lamermais (de) Molière. Eeybaud (L.) TQcquevjlle (de) La Eochefocauld. Montaigne. Eichard. Valentin. Las Cases. Montholon. Eobinet. Valmore. Lavalette. . Montesquieu. Eoland (Mme.) Velpeau. Lavallée. Moreau. Eoret. Vernet. Lebas. Murger (H.) Eoussel. VeuiUot. Ledru-Eollin. Musset (de) Eousseau. Viennet. Le Gai. Nicole. Sacy (de) Vigny (A. de) Villehardouin. Leroux de Lincy. Nodier. Saint-Hilaire. Le Sage. Norvins (de) Saint Pierre (de) Vinet. Lurine. Odolant-Desnos, Sainte-Beuve. Vitet. Magin. Old-Nick. Saintine. Voltaire. Mago. O'Meara. Saisset. Walsh. Mahomet. FEENCH TRANSLATIONS. Abaillard. César. Klopstock. Eobertson. ^schine. Ciceron. Kohlrausch. Eollin. Eschyle. Clarke (S.) Leibnitz. Schiller. ^sop. Confucius. Liebig. Schmidt. Alfieri. Dante. Lingard. Locke. Shakespeare. Anacréon. Démosthène. Sophocle. Arioste. Diogène. Lope de Yega. Spinoza. Aristophane. Erasme. Lucien. Stewart. Aristote. Euripide. Machiavel. Sterne. Augustin. Franklin. Mac-Culloch. Swift. Bacon. Goethe. Manzoni. Tacite. Blair. Goldsmith. Marc Aurèle. Tasse (le) Boccace. Héloise. Milton. Thucydide. Burns. Hérodote. Ott. Virgile. Byron. Herschel. Ovide. Walter-Scott. Calderen. Hippocrate. Pellico. Wyss. Camoens. Homère. Pétrarque. Xenophon. Casti. Horace. Platon. Zschokke. Cellini. Johnson. Polybe. Zimmerman. Cervantes. Kempis (Th. à) Plutarque, EDUCATION, STTTDT OF THE FKENCH LANGÏJAGE, MATHEMATIC8, THE SCIENCES, GEOGEAPHT, &C. Addicks. Barbaroux. Bélézé. Berquin. JEsop. Barbauld. Bellenger. Berteau. Balbi. 1 Barberet. Bérard. Bescherelle. 2 (OonUmied at fhe end ofthe tooh.) VALUABLE TEÏT-BOOKS PTTBLISHED BY ROE LOCKWOOD AND SON, No. 411 BEOADWAT, NEW TOEK. ENGLISH. OLMSTED'S CHEMISTRY. A New Edition. 12mo $1 00 AMERICAN Popular lessons. By Eliza Robbins 31 INTRODU.CTION to " " " 25 SEQUEL to " " " 50 PRIMARY Dictionary. " " 81 GRECIAN History. " " 75 MILLS' Blair's Rhetoric. New Edition, Enlarged 1 00 GRISCOM'S First Lessons in Human Physiology 42 BALDWIN'S Table Book and Primary Arithmetic 10 CLARKE'S Eléments of Astronomy 21 FRENCK MANESCA'S Oral System of TeacMng French 8 00 " Philological Recorder. Adapted to Manesca's Oral System . . 75 ROBERTSONIAN System of Teaching French. 12mo . (In press.) 125 MEADOWS' Frencb and Englisb Pronouncing Dictionary. l6mo — 1 25 NOËL et CHAPSAL. Grammaire Française. AN EXACT EEPEINT OF THE LAST PAEIS EDITION. 12mo 1 00 Corrige. (Key.) do. 12mo 1 00 Abrège de la Grammaire Française. AN EXACT EEPEINT OF THE LAST PAEIS EDITION. 12mo 75 Littérature Française. Sélections of French Literature l 25 LE SIEGE DE LA ROCHELLE. Par Mme. de Genlis. l2mo l 00 LE VICAIRE DE WAHEFIELD. Par Goldsmith. l2mo 75 RACINE'S Select Pièces. iSmo 63 MOLIERE'S Select Pièces. iSmo 63 PAUL et VIRGINIE. Par B. St. Pierre. i2mo 50 "With a Vocabulary, Interlinear Translation, and Pronunciatlon. 12mo 63 ELISABETH; ou, Les Exiles de Sibérie. Par Mme. Cottin. l2mo... 50 With a Vocabulary, Interlinear Translation, and Pronunciatiou 63 FABLES DE LA FONTAINE. 100 Illustrations 63 ATALA, RENE. Par Chateaubriand. l2mo 50 MABntE'S Conversational Phrases, classified; or, Frencli Synonyms 45 Continued at the end of this 'Volum&, lE MAITRE B'ISPAfiNOl, NOUVELLE METHODE POUR AFPEENDRE A LIRE, ECRIRE, ET PARLER \iK LANGUE ESPAGNOLE, D'APEÈS LE SYSTÈME D'OLLENDOEFF. AVEC DN SUPPLEMENT^ CONTENANT LES REGLES GRAMMATICALES, LES PARADIG- MES DES VERBES RÉGULIERS, IRRÉGULIERS, AUXILIAIRES, RÉFLÉCHIS ET IMPERSONNELS. FRANCISCO JAYIER YINGUT, PROFESSEUR DE LA LANGUE ESPAGNOLE A l'uNIVERSITÉ DE NEW-YORK, AUTEUR DE "EL MAESTRO DE INGLÉS," ET "EL MAESTRO DE FRANGES," ETC.. NEW-YORK, ROELOCKWOOD&SO LIBRAIRIE AMERICAINE ET ETRANGERE, BROADWAY No. 411. /]ntered according to tîie Act of Congress , in the year 1854. BY FRAîs^ CISCO JAYIER YINGUT. fn the Clerk's Office of tlie District Court of tbe United States, for the Southern District of New York. Nous publions séparément, dans un petit volume , une Clef des Thèmes que contient cette Méthode. / l/^ PREFACE, W La Méthode supérieure d'Olleudorfif pour enseigner les langues est tellement reconnue, et le mérite inappréciable de sa grammaire Allemande, si généralement et rapidement répandue dans les Etats-Unis ainsi qu'en Europe, qu'il serait hors de propos et inutile de faire valoir d'autres rai- sons pour présenter au public une édition espagnole. Le plan poursuivi dans les leçons suivantes, est essentiellement le même que" celui qui est développé dans la méthode Allemande. L'écolier commence par les élé- mens les plus simples de la langue, chaque pas est facile, il retient tout ce qu'il t oprend, et tout ce qu'il retient est d'une valeur réelle. Les d»S&c'-ltes- se présentent l'une après l'autre, entièrement analysées et '■- à bout par les répétitions. Il n'est guère possible d'étudier idèlement sans se rendre à même de pouvoir exprimer les idio- 7t les constructions grammaticales. Le texte d'Ollendorâ est dont.j dans la présente édition sans être abrîgé. En le préparant pour la presse, il a subi un nouvel examen, et dans plusieurs passages on a essayé de donner en peu de mots, et avec beaucoup de clarté, les règles de la grammaire. Il est inutile, peut-être, de faire remarquer que les phrases françaises données dans les thèmes, ne sont pas toujours bonnes à servir de mo- dèles. Elles sont choisies pour être appliquées à un objet particulier, c'est-à-dire, pour développer les singularités (où difficultés) de la langue IV. espagnole; pour prévenir la nécessité de consulter d'autre ouvrage; et pour y mettre tout à la portée des écoliers qui consultent cette gram- maire espagnole. On y a ajouté un supplément contenant, les Conju- gaisons complètes des verbes Auxiliaires, Eéguliers, Réfléchis et Imper- sonnels, et les Paradigmes des verbes Irréguliers. Cette récapitulation de ce que l'écolier à déjà appris par morceaux détachés, sera d'une grande utilité pour le rendre familier avec les par- ties les plus difi&ciles de la grammaire espagnole. Quoique la méthode d'Ollendorff ait été écrite pour ceux qui enseignent, et qu'elle soit mieux adoptée pour leur objet qu'aucune autre, on peut néanmoins, s'en servir très avantageusement pour s'instruire soi-même. Ceux qui ont acquis d'un maître quelque connaissance des sons espagnols, peuvent, avec l'aide de la clef, non seulement se perfectionner en la lisant^ et en l'écrivant, mais réussir même, à la parler avec facilité. Univ£rsité de New-York, le 15. Juny 1854. LE MAIÏEE D'ESPACTOL DES LETTRES ET DE LA PRONONCIATION. L'alphabet espagnol a 27 lettres qui toutes sont du genre féminin; en voici l'ordre, la figure et le nom : A, B, 0, CH, D, E, F, G, H, I, J, L, LL, M, N, a, bé, ce ché, dé, é, efé, gé, aché, i, jota, élé, eillé, émé, éné fi, O, P. Q, R, S, T, U, Y, X, Y, Z. gné, 0, pé, cou, erré, essé, té, ou, vé, équis, igriega, zêta. Les lettres se divisent en voyelles et en consonnes. Les voyelles sont a, e, i, o, u, et rarement y : ces voyelles peignent lés sons. Toutes les autres lettres sont consonnes, c'est-â-dire, n'ayant un son qu'à l'aide des voyelles auxquelles elles son réunies. En espagnol toutes les lettres se prononcent , même dans les diph- tongues et triphtongues; à bien peu d'exceptions près, cette belle langue se prononce comme elle s'écrit; je me bornerai donc à donner quelques explications sur les lettres qui ont une prononciation différente de celle qu'elles ont en français. Ca, comme en français le son du Q devant les voyelles a, o, u : caco, cuculla ; mais devant e, et i , G se prononce comme Ç français adouci : cecina. CH se prononce, dit-on, comme tch en français ; ce- pendant ce n'est pas absolument exact, car en faisant sentir le t on altè- VI GRAMMAIRE ESPAGNOLE. re le son véritable : ,chicha chinchon, chuchero, etc. Autrefois on écri- vait christiamsmo, chimica, chimera, etc. que l'on prononçait comme on écrit actuellement cristianismo, quimica, quimera etc. E se prononce toujours presque comme l'é fermé en français; je dis presque, car cette prononciation doit se rapprocher légèrement de celle de Ve ou%'ert : emerjente, emperejilarse, etc. G devant les voyelles a, o, u, et devant les consonnes sans excep- tion a le même son qu'on lui donne en français devant ces voyelles et devant l et r ou à la fin des mots : gangrenoso, gorgoritear, gnomon, enigma, agnicion. Devant l'e et l'z il se prononce comme \ej espagnol: gengihre, gingidio, ingenio. Les auteurs modernes en Espagne écri- vent généralmentye,^?', et, non ge, gi. H : on n'aspire pas cette lettre en espagnol : cependant l'académie de Madrid fait remarquer une très légère asoiration dans les diphton- gues A. «e, et A ae: hiedra, hierro, hueco, huello. I conserve toujours sa prononciation naturelle, même devant M et N ; iniprimir, impénétrable) indicativo , indûcU, se prononcent comme si l'm et Vn étaient suivis d'une voyelle , exemple : inimUahle, ininteli- gible. J a toujours le son guttural que l'on obtient en retirant la langue au fond du palais, comme pour prononcer le k, à la différence qu'il faut laisser couler le j lentement et bien serré entre la langue et le palais sans effort, avec beaucoup de douceur : ja,je,ji,jo,ju,jalja, Jésus, jur- giiia, juventud. LL, toujours mouillé en espagnol, se prononce toujours comme en français dans famille, îlavecilla, llegar, lloro, lluvia. 'm, N, n'ont jamais en espagnol le son nasal qu'on leur donne en français à la fin des syllabes, mais ils conservent toujours leur son natu- rel \ mimnoii, rinimlo {mounedo), motin, mansion, mellon, mimiambo, rmngo, d/givclàd. N, a toujours le son que les français donnent à gn dans les mots di>yiit\ agneau, etc. senor, anadir, E.spana, ano. 11. à fiuelquei exceptions près que je fcïai connaître, se prononce avec bi;.i.eoup de douceur quand il est simple aradura, pero, ■p^ira-, mais (mund cotte lettre est double, la prononciation en devient très rude sans GRAMMAIRE ESPAGNOLE. Vil toutefois faire entendre deux rr : error, terror, horrible, comme en fran- çais erreur, terreur, horrible. L'r simple a aussi cette prononciation rude dans les cas suivants : J . "^ au commencement des mots; 2. "^ après l,n, s; 3.'^ au commencement de la seconde partie des mots composés de deux noms ou à l'aide des prépositions ab, contra, entre, ex, ob, pre, pro, sobre, sub; ainsi roto, alrededores, honra, virey, abrogacion, contra- roda, entrerenglonar, obrepcion, prerogativa, prorumpir, sobreroas, sub- rogac/on, se prononcent comme si on écrivait, rroto, alrrededores, honrra vrrrey, abrrogacion, contrarroda, entrerrenglonar , obrrepcion, prerroga- tiva, prorrumpir, sobrerroas, subrrogacion, sans toutefois faire entendre deux rr ; et même après ab, ob, Vr devient doux quand il se lie avec le b pour ne former qu'une syllabe : abrigo, obrero, etc. S ne se double jamais en espagnol et se prononce toujours comme le ss français devant e ci i ; sasafras, sesion, sisas, sosegar, sus. Le 5 fi- nal se prononce très doux. T se prononce toujours en espagnol comme il se prononce en fran- çais dans les mots pitié, tirer. U se prononce comme ov en français; mais ainsi qu'en français, cette lettre ne se prononce pas dans les quatre syllabes gue, gui, que, qui : guerra, seguir, duque, quiero, excepté lorsqu'il est marqué du tré- ma comme dans argûir, agiiero, question (on écrit actuellement cues- tion) qui se prononcent comme si on écrivait argouir, agoucro, qoues- tion. Y: cette lettre doit se prononcer comme en français, cependant presque tous les Espagnols la confondent avec le b. X a la valeur de es, mais il a la prononciation du jota dans l'ancienne orthographe, 1. ^ au commencement des mots xergo, xilguero, etc. qui s'écrivent à présent /e?-go, jilguero, etc. 2. ^ à la fin des mots : carcax, etc. 3. ^ après une consonne : mxerir, etc. qui s'écrit actuelJement iiijer/r, etc. 4.^ lorsque cette lettre se trouve placée entre deux voyelles sans que la seconde soit marcjuéc d'un accent circonflexe : ba?ceza, exér- cito, etc. l'on écrit actuellement bajcza, ejéraîo, etc.— Cette lettre ne se prononce pas à la fin du mot relax. Y au commencement et au niilieu d'une syllabe et suivi d'une voyelle, devient consonne et se prononce comme en frnnçais dans le mot Vni GRAMMAIRE ESPAGNOLE. payer . ya, yo, yerno. ayunar, etc.; c'est a la fia des mots qu'elle pour- rait devenir voyelle: ex. ay, hoy, doy. Dans tous les autres cas Vy est voyelle et se prononce comme Vi, ce qui a porté beaucoup d'écrivains modernes à substituer Vi à Vy voyelle; mais en conservant Vy alors qu'il est considéré comme consonne et que la prononciation en est mouillée. Z. Sans aucune exception, cette lettre se prononce comme le c de- vant e et ?', mais en adoucissant cette prononciation de manière à la rap- procher de celle que donnent au ch français les personnes qui ont dans l'organe de la langue la difficulté désignée vulgairement par l'expression ?r. Les autres lettres ce prononcent en espagnol comme en français. REMAEQUE. A la fin de quelques mots étrangers ch se prononce comme le k; baruch, marasch. La lettre "W est conservée dans quelques noms propres; devant une voyelle on la prononce comme Y ; devant une consonne ou à la fin d'un mot ou la prononce comme Vu espagnol. Les espagnols n'emploient que l'accent aigu et le tréma. L'accent ne se place que sur les voyelles a, é, i, ô, û ; le tréma ne se place que sur Vil dans les syllabes gue, gui, que, qui, alors que Vu doit se prononcer ou. L'accent rend longue la syllabe sur laquelle il est placé. On ap- pelle longue la syllabe sur laquelle on appuie le plus dans la prononcia- tion d'un mot. Un mot ne peut avoir qu'une syllabe longue , mais chaque mot en a une, à l'exception de quelques monosyllabes sur les quels on n'appuie pas ; tels sont les articles el, la, to, los, las ; les pro- noms possessifs mi, tu, su, mis^ tus, sus ; les pronoms personnels lors- qu'il sont régime sans préposition, me, te, se, le, la, lo, nos, os, les. los, las\ les prépositions a, con, de, en, vor, svn, tras; los conjonctions j^ue.ç, si, que, é, y, ô, û, ya, (soit) ; et les adverbes cuan, mas mal, muy, no, si, tan, ya^ GRAMMAIRE ESPAGNOLE. I* (déjà) , lorsque ces adverbes sont suivis des mots auxquels ils se rap- portent. Les mots qui ont l'accent sur la dernière syllabe s'appellent en es- pagnol agwdos ; ceux qui l'ont sur la pénultième s'appellent graves', ceux qui l'ont sur l'antépénultième s'appellen esdrûjulos. Acâ, acullâ, tahali, etc. sont agudos ;—apôstoî, epidérmis, escudero, etc. sont gror ^,gs ; — âguila, épodo, îdolo, etc. sont esdrûjulos. Tous les mots n'étant pas accentués, il est indispensable de poser les règles d'après lesquelles on connaît la syllabe longue. On remarquera que dans les mots espagnols composés de plusieurs syllabes la longue est le plus souvent la pénultième. 1.^ Les mots non accentués terminés par une seule voyelle ont la pénultième syllabe longue : abadesa. aîarife, dichoso, escudero, sazona- do, peligro, etc. 2.*^ Les mots non accentués terminés par deux voyelles ont pour syllabe longue la première de ces deux voyelles si c'est un a, un e ou un 0 : provée, recâe, alôe. Mais si la première des deux voyelles finales est un i ou un w , on appuie sur la syllabe qui les précède : miséria, conti- nua, disturbio, eto. à l'exception de tous les temps des verbes en ia, dont cet i est toujours long : ténia, partian, amaria, amarian. 3.'^ Les mots nom accentués qui finissent par une consonne ont la dernière syllabe longue : razôn, sutil, jamâs, segûn. Sont exceptés : ântes, entônces, léjos, ménos, miéntras, tous les noms de famille en es, ou ez, et les pluriels qui tous se prononcent comme leurs singuliers res- pectifs, si ce n'est caràcter, qui au pluriel se prononce caractères. 4. *=■ Dans les verbes, lorsqu'il n'y a pas de syllabe accentuée on ap- puie toujours sur la voyelle ou syllabe pénaltième ' soit que le mot se termine par une ou deux voyelles, soit qu'il finisse par une consonne. En recherchant les causes premières de la prononciation adoptée pour chaque mot d'une langue, on ne peut douter que la nature et le sens du mot n'aient indiqué la manière de le prononcer. En effet, si le mot représentait une idée, ou un objet matériel élevé, supérieur, le son de la voix mis en rapport en quelque sorte avec cette idée ou cefc objet, étaii tiré du haut du palais; si au contraire le mot à prononcer représentait ue idée ou un objet bas, inférieur, abject, le son de la voix venait du bas de la bouche. Dans le mot magnanimo, par example, GRAMMAIRE ESPAGNOLE. n'est-il pas évident que pour le pronoucer, le son en sortant de la bouche a frappe le haut du palais ? et qu'au contraire le mot profundismio a frappé le bas de la bouche en s'échappant avec quelque difficulté. DES DIPHTONGUES ET DES TEIPHTONGUES. Il y a en espagnol vingt-cinq diphtongues : avant de les designer je ferai remarquer que la lettre h placée entre deux voyelles n est pas un obstacle à leur formation : lE, cieîo. II, impiisimo. 10, precio. lu, ciudad. OA, coartado. CE, héroe, coheredero. CI, oy, sois, voy. 00, coordinar, cohunesto. ou, couto. UA, fragua. UE, dueno. uu, duunvir. UAi, UAY, santiguais, etc. UEi, UEY, averigûeis, buey. : Ces combinaisons de voyelles ne font pas toujours des diphtongues, mais souvent elles forment deux syllabes comnae dans raiz, maiz, lei, rei, veia, brio, efectua. La dernière voyelle d'un mot forme souvent diphtongue avec la première voyelle du mot suivant, comme dans su almUf tu hermosura, tu a ut or, viene a orar. Dans tous les cas on prononce toutes les lettres , mais par une seule émission de voix lorsque'lles forment diphtongues, et par deux lorsqu'elles forment deux syllabes. AA, Contraamura. AE, raedores, ahebrado. AI, A Y dabais, hay. AO, ahorremos. AU, pausa, sahumando. EA, Uneas, bôreas. EE, reelejido, véhémente El, EY, veis, ley. EO, virjîneo. EU, deuda, Europa. AE, gracia, aprecian. UI,UY, ruido, muy. uo, arduo. II y a quatre triphton^ lAI, preciais. TEI, vacieis. GRAMMAIRE ESPAGNOLE PEF.MTF.RE - LEÇON. Leccion primera. (1) ARTICLE DÉFINI. ARTÎCULO DEFINIDO» Singulier masculin. Singular masculino. Nominatif, Le. (2) Nominative, El. Génitif, Du. Genitivo, Del. Datif et accusatif, Dativo y Acucativo, Au. Al ô para el. Avez-vous? , ïTieneY,? Oui, Monsieur, j'aî. Si, Seiior, tengo. Le, El. Le chapeau, El sombrero. Avez-vous le chapeau? ^Tiene "V. el sombrer Oui, Monsieur, j'ai le cha- Si, Seiior, tengo el s( peau. Le pain. El pan. Le balai. La escoba. Le savon. El jabon. Le sucre. El azûcar. Le papier. El papel. GRAMMAIRE ESPAGAOLÎÎ. Mon chapeau. Votre pain. Avez- vous mon chapeau? Oui, Monsieur, j'ai votre chapeau. Avez-vous votre J'ai mon pain. Mi sombrero. Su pan de Y. ^Tiene Y. mi sombrero? Si, Senor, tengo el sombrero de Yd. ^Tiene Y su pan? Tengo mi pan. QUEL? Quel chapeau avez-vous? J'ai mon chapeau. Que] pain avez-vous? J'ai votre pain. iquû ù cuIl? ^Qué 6 cuâl sombrero tiene Y? Teugo mi sombrero. ^Cuâl pan tiene Y? Teogo su pan de Y. Avez-vous le pain? — Oui, Monsieur, j'ai le pain. — Avez-vous votre pain? — J'ai mon pain. — Avez-vous le balai?— J'ai le balai. — Avez-vous mon balai? — J'ai votre balai.— Avez-vous le savon? — J'ai le savon. Avez-vous votre savon? — J'ai mon savon. — Quel savon avez-vous? — > J'ai votre savon. — -Avez-vous votre sucre?— J'ai mon sucre.— Quel su- cre avez-vous? — J'ai votre sucre.- — Quel papier avez-vous? — J'ai mon papier. — Avez-vous mon papier? — J'ai votre papier. — Quel pain avt^= vous? — J'ai mon pain. — Quel balai avez-vous? — J'ai votre balai. (1) Chaque leçon renferme trois opérations; le maître pre- mièrement parcourt les thèmes des plus attentifs de ses écoliers, leur fesant les questions continuées dans les thèmes imprimées, alors il leur dicte une autre leçon; ensuite leur fait de nouvelles questions sur toutes les leçons précédentes. Le maître peut par- tager la leçon en deux ou trois parties, ou même de deux n'en faire qu'une, selon l'inteUigence de ses écoliers. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 3 (2) 11 y a six cas dans la langue Espagnole: 1. Nominatif. 2. Gé- nitif. 3. Datif. 4. Accusatif. 5. Vocatif. G. Ablatif. Propre- ment parlant il n'y a que trois cas dans les langues modernes: 1. Nominatif. 2. Possessif 3. Objectif, Parceque toutes les langues modernes n'ayant point de différence de terminaison il n'y a point de déclinaison do noms, mais conformément au Latin dont la langue espagnole est principalement dérivée, et afin de nous sou- mettre aux régies adoptée par l'Académie Royale d'Espagne nous parlerons des six cas, en prenant la préposition de laquelle ils sont précédés comme les luminaires des noms qui seuls forment leurs declinuison. Dans les langues latine, grecque et allemande, les noms ont leur terminaisons selon le cas dans lequel ils sont empk»yés, et il n'est point nécessaire de les désigner par aucune prépositon. 1. Le Nominatif est la terminaison d'un nom qui le désigne comme sujet de la sentence. Exemple: el hombre escribs , l'homme écrit, hombre^ est le sujet. 2. Le Génitif est ce cas qui indique qu'un objet a rapport à un autre objet exprimé dans la même sentence comme possesseur ou une chose que l'on possède, comme un objet primitif ou comme un objet qui en dérive comme el padre de Pedro , (le père de Pierre), el oro del Brazil, l'or du Brézil: la luz de la ciencia, la lumière de la science; donc que c'est un cas possessif. 3. Le Dutif est ce cas qui représente un objet auquelle un autre objet, exprimé dans la même sentence est donné ou attri- bué. Exemple, escribo â Juan, j'écris à Jean; libros para Pedro, des livrëïJDOur Pierre, etc. ; donc que c'est un cas à l'objectif. 4. L'Accusatif est ce cas qui est le sujet de la signification ou de l'action du verbe ou de la sentence. Exemple: tu escribes car- fas. tu écrits des lettres; air la verdad, entendre la vérité; donc qu'il est également à l'objectif. 5. Le Vocatif désigne la personne à laquelle nous parlons d'une manière directe, par exemple: quand nous disons Juan esck- chame. Jean écoutez moi. Jean étant le sujet du verbe que nous désirons qualifier; (dans ce cas comme dans tout autre), le vocatif est à l'objectif, 6. L'Ablatif est ce cas qui admets toutes les prépositions qui ne peuvent précéder d'autre cas dans la langue espagnole selon l'an- cienne routine des écoles; mais si vous considérez qu'en espagnol la préposition qui précède un cas provient toujours de la signifi- cation du verbe dont le nom ou pronom est le sujet,^ nous n'Iiési- teron pas de qualifier l'ablatif comme un cas possessif, puisque nous disons correctement viene de Madrid, il vient de Madrid; va con su hermano, il va avec son frère. Les cas se distinguent en espagnole suivant les prépositions qui les précédent: Le Nominatif 4 GRAMMAIRE ESPAGXOLK. D'est jamais précédé d'aucune préposition. Le génitif au contraire est toujours précédé de la préposition de (de). L'ablatif par la préposition d (à) ou para (pour) ou por (par) : L'accusatif par les mêmes prépositions qui précèdent le datif. Le vocatif n'est jamais précédé d'aucune préposition, et l'ablatif admet toutes les préposi- tions provenant de la signification du verbe et qui peuvent précéder un génitif ou un datif. (3) C'est peut être par un abus dans la civilization, ou l'urbanité que l'usage de la seconde personne du phu-iel vous a été introduite au lieu de la seconde personne du singulier, en es- pagnol cepeudent ou va plus loin et l'on se sert de usted pour le singulier, et ustedes pour le pluriel. Il a rapport â vuestra Merced (votre serviteur) et vuestras Mercedes (vos serviteurs.) En écrivant ces titres il faut les abréger ainsi: Vd: Vm. pour its ted: Senor, cômo lo pasa Vd? Monsieur, comment vous portez-vous?) Senores, Vds. usan demasiadas ceremonias (Messieurs, vous faites trop de cérémonies.) Il est à peine nécessaire d'observer qu'en conju- gant le verbe selon le uded et ustedes que la seconde et la troisième personne sont toujours les mêmes. Yous avez, Usted tiene. Il a (é^. tiene); vous avez (Ustedes tienen). Ils ont (Ellos tienen). ADDITION A LA PREMIÈKE LEÇON. # Bon jour; Monsiem-. Buenos dias, Senor 6 Caballero. Messieurs. Senores û Caballeros. Bon soir, Madame, ou Mesdames. Buenas tardes, mi Senora ô mis Senoras. Bonsoir, ou bonne nuit mademoi- Buenas noches Senorita û Seno- selle, ou mesdemoiselles. ritas . Comment vous portez-vous? ^Cômo lo pasa Y? Comment ça va t-il? ^Como esta Y.? Très bien, et vous? Muy bien, ^y Y.? Parfaitement bien, à votre service. Sin novedad, para servir a Y. f Je suis charmé [ô bien aise) Me alegro mucho de ver a Y de vous voir. Adieu. Adios. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. f Au revoir. Jusqu'à {j à) demain. Jusqu'à {ù à) après demain. I Je serai charmé Je vous voir. Merci. f Je vous remercie beaucoup. Monsieur, ce Monsieur est mou ami. Monsieur Mora a été aujourd'hui chez moi. Messieurs , j'ai parlé aux Mes- sieurs que vous avez vu. Madame, j'ai vu la Dame qui était ici hier au S3ir. Mesdames, je suis à vos ordres; j'aime à servir les Dames. Une Dame. Beaucoup de Dames. Mademoiselle , je suis vôtre très humble serviteur; auriez-vous la bouté de me dire, si cette Damoiselle est votre sœur? Mesdemoiselles , j'ai_ l'honneur de vous saluer, êtes vous les Demoiselles qui se promenaient ce matin dans le jardin ? Ce livre appartient à la Demoi- selle la plus aimable que j'ai jamais vue. Une olie Demoiselle. Beaucoup de Demoiselles. Plusieurs Demoiselles Hasta otra vista. Hasta manana. Hasta pasado manana. Me alegraré mucho de ver a V. Gracias. Muchas ô muchisimas gracias, Seiîor, aquel Caballero es mi amigo. El Senor Mora ha est ado boy en mi casa. Senores, he hablado a los Caba- lieras que Yds han visto. Senora, lie visto â la Senora que estuvo aqui anoche. Senor as, estoy â la disposicion de Vds. ; me gusta servir â las Senoras. Una Senora. Muchas Senoras A los pies de Y., Senorita; i ten- dria Y. la boudad de decirme si aquella Senorita es su hermana? A los pies de Yds. Senor itas, i soc Yds. las Senoritas que estaban paseândose esta manana por el jardin ? Este libro pertenece â la Senorita mas amable que jamas he visto. Una linda Senorita. Muchas Senoritas. Yarias Senoritas. C4RAMMAIIIB ESPAGNOLE. Cette Demoiselle-ci. Esta Sefiorita. Cette Bemoiselle-lh. Esa ô aquella Senorita. Comment vous portez-yous, Monsieur? — Comment vous portez- vous, Messieurs? — Très bien, et vous? — Parfaitement bien, à votre service. — Bon jour, Madame.— Je suis charmé de vous voir, Monsieur. Bon soir, Madeaioisella. — Boa soir , Monsieur. — Au revoir. — Adieu. A demain. — A après, demain. — Je serai charmé de vous voir. — Je vous remercie beaucoup. — Mademoiselle, qui est ce Monsieur-là? — Mesdam- mes, je suis votre très humble serviteur. — Auriez-vous la bonté de me dire si vous êtes les dames qui se promenaient hier au soir dans le jardin? — Bon soir, Mademoiselle, comment ça va t-il? — Très bien, Monsieur, et comment vous portez- vous? — Parfaitement bien, à votre service. — Madame, cette dame est-elle votre sœur? — Mesdemoi- selles, le Monsieur qui était ici hier au soir, a été ce matin chez moi. — Mesdames, j'ai parlé aux dames que vous avez vues. — Mesdames, je suis à vos ordres; j'aime à servir les dames. — Merci, Monsieur, îe vous remercie beaucoup. SECONDE LEÇON Leccion Segunda. Avez-vous mon chapeau? ^Tiene "Vd. mi sombrero" Oui, Monsieur, îq. l'ai. Si, Senor, lo tengo GRAMMAIRE ESPAGNOLE. Bon. Bueno. Mauvais. Malo. Joli. Lindo, bonito. Beau Hermoso, bello. Yilain. Feo. Yieux. Y iejo. Le drap. El paiio. Le sel. La sal. Le soulier. El zapato. Le bois. La madera, la lena,el bosque. Le bas. La média. Le fil. El bilo. Le chien. El perro. Le clieval. El caballo. Avez vous le joli cliien? ^Tieue Vd. el perro bonito? NE. — PAS. Je n'ai pas. Je n'ai pas le pain. Non, Monsieur. • Avez-vous mon vieux cliapeau?(l) Non, Monsieur, je ne l'ai pas. Quel papier avez-vous? J 'ai le bon papier. (2) No tengo. No tengo el pan. No, Senor. ^Tiene Yd. mi sombrero viejo? No, Senor, no lo tengo. ^Cuàl papel ticne Yd? Tengo el papel bueno. (1) En espagnol l'adjectif est généralement placé après le substantif, cependant les Espagnols comme les Français consultent le goût et l'harmoiiie dans le dialogue: hermoso, lindo, bueno etc., et tous ces adjectifs qui dénotent l'excellence ou la supériorité de quelque chose, sont placés devant le substantif. (2) En espagnol quand les adjectifs suivants précèdent un nom masculin singulier, ils changent de terminaisons pour l'euphonie: dans Bueno, Malo, Uno, Alguno, Ninguno, Primera, Tercero, Postrero, on suprime Va final. (Rappelez vous que ce changement n'a lieu que lorsque l'adjetif est placé devant le nom masculin singulier ) GKAMMAIEE ESPAGNOLE. Quel chien avez vous? J'ai mon beau chien. ^Cuâl perro tiene Yd? Tengo mi hermoso perro. DE Le bas de fil. Le chapeau de papier. Le fusil. Le cuir. Le fusil de bois. Le soulier de cuir. Quel fusil avez-vous? J'ai le fusil de bois. Quel bas avez vous? J'ai mon bas de fil. Avez-vous mon soulier de cuir? Non, Monsieur, je ne l'ai pas. DE. La média de hilo. El sombrero de papel El fusil. El cuero. El fusil de madera. El zapato de cuero. ^Cuàl fusil tiene Yd? Tengo el fusil de madera. ^Cuâl média tiene Td? Tengo mi média de hilo. ^Tiene Yd. mi zapato de cuero? No, Senor, no lo tengo. 3. Avez-vous mon beau cheval? — Oui, Monsieur, je l'ai. — Avez-vous mon vieux soulier? — Non, Monsieur, je ne l'ai pac. — Quel chien avez vous? — J'ai votre joli chien. — Avez-vous mon mauvais papier? — Non, Monsieur , je ne l'ai pas. — Avez-vous le bon drap? — Oui, Monsieur, je l'ai. — Avez-vous mon vilain fusil. — vNon, Monsieur, je ne l'ai pas. — Quel fusil avez-vous? — J'ai votre beau fusil. — Quel bas avez-vous? — J'ai le bas de fil. — Avez-vous mon bas de fil? — Je n'ai pus votre bas de fil. — Quel fusil avez vous? — J'ai le fusil de bois. — Avez-vous mon fusil de bois? — Non, Monsieur, je ne l'ai pas. — Avez-vous le vieux pain? — Je n'ai pas le vieux pain. — Quel soulier avez-vous? — J'ai mon beau soulier de cuir. — Quel savon avez-vous? — J'ai mon vieux savon. — Quel sucre avez-vous?— ^ J'ai votre bon sucre. — Quel sel avez-vous? — J'ai le mauvais sel. — Quel chapeau avez-vous? — J'ai mon mauvais chapeau de cuir. — Avez-vous mon vilain fusil de bois? — Non, Monsieur, je ne l'ai pas. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. ADDITION A LA SECONDE LEÇON. Voulez - vous avoir la bonté de me donner votre nom? S'il vous plaît. Avec beaucoup de plaisir. fJe vous suis bien obligé. Il n'y a pas de quoi. fMademoiselle, j'ai l'honneur de vous saluer. ^Quiére Yd. favorecerme con nombre? Si Yd. gusta. Cou mucho gusto. Quedo à Vd. muy agradecido. No hay de que. Â los pies de Yd., Senorita. su Bon jour, Monsieur. — Comment vous portez-vous? — Très bien, Monsieur; et vous? — Fort bien, à votre service. — Youlez-vous avoir la bonté de me donner votre nom? — Oui, Monsieur, avec beaucoup de plaisir. — Je vous remercie beaucoup, Monsieur. — Pas du tout. — Made- moiselle, j'ai rbonneur de vous saluer, — Jusqu'à demain ou après de- main.— Au revoir, Monsieur. TROISIÈME LEÇON.— Leccion ter. QUELQUE CHOSE. Avez-vous quelque chose? J'ai quelque chose. Je u'ai rien. Le vin. Mon argent. L'or Le cordon. ALGUNA COSA, ALGO. ^Tiene Yd. alguna cosa? Tengo alguna cosa. NADA. No tengo nada. El vino. Mi dinero 6 plata. El oro. El cordon. 10 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. Le ruban. Le cordon d'or. Le bouton. Le café. Le fromage. L'habit. Mou habit. Le chandelier d'or. Avez-vous faim? J'ai faim. Je n'ai pas faira. Avez-vous soif? J'ai soif. Avez-vous sommeil? J'ai sommeil. Je n'ai pas sommeil. QUELQUE CHOSE DE BON. Avez-vous quelque chose da bon? RIEN DE MAUVAIS. Je n'ai rien de mauvais. Avez-vous quelque chose de joli? Je n'ai rien de joli. QUE? (quoi?) Qu'avez-vous? Qu'avez-vous de bon? J'ai le bon café. La cinta. El cordon de oro. El boton. El café. El queso. La casaca. Mi casaca. EPcandelero de oro. ^Tiene Yd. hambre? Tengo hambre.- Ko tengo hambre. îTiene Td. sed? Tengo sed. ^Tiene Vd. sueno? Tengo sueno. No tengo sueno. ALGO DE BUENO. ^Tiene Yd. algo de bueno? NADA DE MALO. No tengo nada de raalo. ^Tiene Yd. alguna cosa linda? No tengo nada lindo. ÎQUE? ^Qué tiene Yd.? ^Qué tiene Yd. de bueno? Tengo el café bueno. Avez-vous le bon vin? — Je l'ai. — Avez-vous l'or? — Je ne l'ai pas. Avez-vous l'argent? — Je l'ai. — Avez-vous le ruban d'or? — Non, Mon- GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 11 BÏeur, je ne l'ai pas. — Avez-vous votre chandelier d'argent? — Oui, Mon- sieur, je l'ai. — Qu'avez vous? — J'ai le bon fromage. — J'ai mon habit de drap. — Avez-vous mon bouton d'argent? — Je ne l'ai pas. — Quel bou- ton avez-vous? — J'ai votre bon bouton d'or. — Quel cordon avez-vous? — Jai le cordon d'or, — Avez-vous quelque chose? — J'ai quelque chose. — Qu'avez-vous? — J'ai le boa pain. — J'ai le bon sucre. — Avez-vous quel- que chose de bon? — Je n'ai rien de bon. — Avez-vous quelque chose de beau? — Je n'ai rien de beau. J'ai quelque chose de vilain. — Qu'avez vous de vilain? — J'ai le vilain chien. — Avez-vous quelque chose de jo;i? Je n'ai rien de joli. — J'ai quelque chose de vieux. — Qu'avez-vous de vieux? — J'ai le vieux fromage. — Avez-vous faim? — J'ai faim. — Avez- vous soif? — Je n'ai pas soif. — Avez-vous sommeil? — Je n'ai pas sommeil. — Qu'avez-vous de beau? — J'ai votre beau chien. — Qu'avez-vous de mau- vais?— Je n'ai rien de mauvais. — Quel papier avez-vous? — J'ai votre bon papier. — Avez-vous le beau cheval? — Oui, Monsieur, je l'ai. — Quel sou- lier avez-vous? — J'ai mou vieux soulier de cuir. — Quel bas avez-vous? — J'ai votre beau bas de fil. ADDITION A LA TROISIÈME LEÇON. Entrez. fDonnez-vous la peine d'entrer. fYoulez-vous vous assoir? Excusez - moi un moment, t Yous devenez rare comme beaux jours. Je suis très occupé. Je suis toujours occupé. les Adelaute. Entre Yd. Sirvase Yd. pasar adelante. ^Quiére Yd. sentarse? Dispénseme Yd. un momento. Nohayquien vea a Yd, ô dicho- sos los ojos que ven â Y. Estoy muy ocupado. Estoy siempre ocupado. Mademoiselle, j'ai l'honneur de vous saluer. — Comment vous portez- vous, Monsieur?— Fort bien, à votre service.— Yous devenez rare comme ê <- 12 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. les beaux jours {ou II y a bien long temps que je n"ai eu le plaisir de vous voir).- — Youlez-vous entrer? — Oui, Mademoiselle, avec beaucoup do plaisir. — Donïiez-vous la peine de vous asseoir, et excusez-moi un moment. — Comment se porte votre ami? — Très-bien, je vous remercie. — Est-il aussi occupé que vous?— Pas du tout. — Il est toujours avec des dames. QUATEIEME LEÇON.— iecaon cuarta. CE. Ce livre. Du chien. Du tailleur. Du boulanger Du voisin. CELUI. Celui du voisin. Celui du boulanger. Celui du cliien. Ou. Avez- vous mon livre ou celui du voisin? J'ai celui du voisin. Avez- vous mon pain ou celui du boulanger? J'ai le vôtre. Je n'ai pas celui du boulanger. Le mien. Nominatif Du mien Possessif. AQUEL. Aquel libro. DEL. Del perro. Del sastre. Del panadei'O. Del vecino. El del vecino. El del panadero. El del perro. O. ;Tiene Yd. mi libro ô el del ve- cino? Tengo el del vecino. ^Tiene Vd. mi pan ô el del pana- dero? Tengo el de Yd. No tengo el del panadero. El mio. Del mio. S GRAMMAIRÏS ESPAGNOLE. 13 Le vôtre Nominatif Du vôtre. Gemtif. Avez- vous chaud? J'ai chaud. Je n'ai pas chaud. Avez-vous froid? Je n'ai pas froid. Avez-vous peur? J'ai peur. Je n'ai pas peur. L'homme L'ami. Celui de l'homme. De l'ami. Celui de l'ami. Le bâton. Le dé. Le charbon. Mou frère. Celui de mon frère. Celui de votre ami. Youlez-vous? Je veux. Nous voulons. Je ne veux pas. Yeut-il? JEl suyo {ou el de Yd,) (1) Del suyo [ou el de Vd.) îTiene Yd. calor? Tengo calor. No tengo calor, ^Tiene Yd. frio? No tengo frio. ^Tiene Yd. miedo. Tengo miedo. No tengo miedo. El hombre. El amigo. El del hombre. Del amigo. El del amigo. El baston. El dedal. El carbon. Mi hermano. El de mi hermano. El del amigo de Yd. J iQuiére Yd.? \ îQuiéren Yds.? Quiero. Queréraos. No quiero, ^Quiére él? (1) El suyo est le pronom dont on se sert en bonne société à la place , de el vuestro quoique le premier soit défectueux , puis- qu'il signifie aussi le vôtre, le sien, la sienne, le leur, la leur; quand on a le moindre doute concernant la personne dont nous parlons, on emploie el de usted au lieu de el suyo. La même observation peut so faire à l'égard du pronom su qui signifie son, sa. 1-4 grammaîre espagnole. Youlez-vous ce livre? — Xon, Monsieur, je ne le veux pas. — Quel livre voalez-vou.s? — Je veux celui du voisin.— A vez-vous luon bâton ou celui de mon ami? — J'ai celui de votre ami. — Avez-vous mon pain ou celai du bou^,anger?— Je n'ai pas le vôtre; j'ai celui du bou- langer.— Avez-vous le cheval du voisin? — Non, Monsieur, je ne l'ai pas. — Quel cheval avez-vous? — J'ai celui du boulanger. — Avez - vous votre dé ou celui du tailleur? — J'ai le mien. — Avez-vous le joli cordon d'or de mon chien?- — Je ne l'ai pas.— Quel cordon avez-vous? —J'ai mon cordon d'argent— Avez-vous mon bouton d'or ou ce- lui du tailleur?-— Je n'ai pas le vôtre; j'ai celui du tailleur. — Avez- Vous l'habit de mon frère ou le vôtre? — J'ai celui de votre frère. — Quel café avez-vous? — J'ai celui du voisin. — Avez-vous votre chien ou celui de l'homme? — J'ai celui de l'homme. — Avez - vous l'argent de votre ami? — Je ne l'ai pas. — Avez-vous froid? — J'ai froid. — Avez-vous peur? — Je n'ai pas peur. — Avez-vous chaud? — Je n'ai pas chaud.— Avez - vous sommeil? — Je n'ai pas sommeil; j'ai faim. — Avez - voas soif? — Je n'ai pas soif. Avez-vous mon habit ou celui du taiiieur? — J'ai celui du tailleur. —Avez-vous mon chandelier d'or ou celui du voisin? — J'ai le vôtre. — xA.vez-vous votre papier ou le mien? — J'ai le mien. — Avez - vous votre fromage ou celui du boulanger? — J'ai le mien. — Quel drap avez-vous? — J'ai celui du tailleur. — Quel bas avez-vous? — J'ai le mien. — Avez- vous le vieux bois de mon frère? — Je ne l'ai pas. — Quel savon avez-vous? — J'ai le bon savon de mon frère. — Avez-vous mon fusil de bois ou celui de mon frère? — J'ai le vôtre. — Quel soulier avez-vous? — J'ai le soulier de cuir de mon ami. — Avez-vous votre bas de fil ou le mien? — Je n'ai pas le vôtre; j'ai le mien. — Qu'avez- vous? — Je n'ai rien. — Avez-vous quelque chose de bon? — Je n'ai rien de bon. — Avez-vnus quelque chose de mauvais? — Je n'ai rien de mauvais. — Qu'avez-vous de joli? — J'ai le joli chien de mon ami. GEAMMAIRÉ ESPAGNOLE. lÔ Avez-vous mon bsau ou mon vilain bâton? — J'ai votre vilain bâ- ton.— Avez-vous faim ou soif? ADDITION A LA QUATRIÈME LEÇON. Que nous dites-vous de nouveau? Rien de particulier. Qu'est-ce que cela? Etes-vous pressé? Je ne suis pas pressé. Etes-vous prêt? Je suis prêt. fJe suis bien aise de vous voir. ^Qué nos dice Yd. de nuevo? Nada particular. ^Qué es eso? ^Estâ Yd. de priesa? No estoy de priesa. ^Estâ Yd. listo? Estoy listo. Me alegro mucho de ver a Yd. 9. Entrez. — Bonoir. — Comment vous portez-vous? — Je suis charmé de vous voir. — Yous devenez rare comme les beaux jours.— Donnez- vous la peine de vous asseoir. — Qu'y a-t-il de nouveau? — Rien. — ■ Etes-vous prêt? — Pas encore.— Excusez-moi un moment, s'il vous plait. — Certainement, avec beaucoup de plaisir. — Etes-vous pressé?— Non, Monsieur, je ne suis pas pressé. — Je serais à vos ordres dans un moment. CINQUIÈME LEÇON.— Xecczon quinta. Le marchand. Du cordonnier. Le garçon. Le crayon. Le chocolat. El comerciante. Del zapatero. El muchacho. El lâpiz. El chocolaté. 16 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. Avez-vous le bâton du marchand, ou le vôtre? 'iene Yd. el baston del corner ciante ô el de Y? NE NI. NI. Je n'ai ni le bâton du marchand, ni le mien. Avez-vous faim ou soif? Je n'ai ni faim ni soif. Avez-vous chaud ou froid? Je n'ai ni chaud ni froid. Avez-vous le vin ou le pain? Je n'ai ni le vin ni le pain. Je n'ai ni le vôtre ni le mien. Je n'ai ni mon fil ni celui du tailleur. NO NI. NI. No tengo ni el baston del corner ciante ni el mio. ^Tiene Yd. hambre ô sed? No tengo ni hambre ni sed. ^Tiene Yd. calor ô frio? No tengo ni calor ni frio. ^Tiene Yd. el vino ô el pan? No tengo ni el vino ni el pan. No tengo ni el de Y. ni el mio. No tengo ni mi hilo, ni el del sastre. Le bouchon. Le tire-bouchon. Le parapluie. Le miel. Le coton. Le Français. Du charpentier. Le marteau. Le fer. Ije clou. Le clou de fer. El corcho. El sacacorchos. El paraguas. La miel. El algodon. El Frances. Del caipintero. El martillo. El hierro ô fierro. El clavo. El clavo de hierro. Qu'avez-vous? NE — KIEN. Je n'ai rien. ^Qué tiene Y NO NADA. No tengo nada. GRAMMAIEE ESPAGNOLE. 17 Avez-vous quelque chose? Je n'ai rien. ^Tiene Vd. alguna cosa ô algo? No tcDffo nada. 10. Je n'ai ni faim ni soif. — Avez-vous mon soulier ou celui du cor- donnier?— Je n'ai ni le vôtre ni celui du cordonnier. — Avez-vous votre crayon ou celui du garçon? — Je n'ai ni le mien ni celui du garçon. — Quel crayon avez-vous? — J'ai celui du marchand. — Avez- vous mon chocolat ou celui du marchand? — Je n'ai ni le vôtre ni celui du marchand; j'ai le mien. — Avez-vous le miel ou le vin? — Je n'ai ni le miel ni le vin. — Avez - vous votre dé ou celui du tailleur? — Je n'ai ni le mien ni celui du tailleur. — Avez-vous votre tire-bouchon ou le mien? — Je n'ai ni le vôtre ni le mien; j'ai ce- lui du marchand. — Quel bouchon avéz-vous? — J'ai celui du voisin. — Avez-vou,-î le clou de fer ou le clou d"argent?' — Je n'ai ni le clou de fer ni le clou d'argent; j'ai le clou d'or. — Avez-vous chaud ou froid? — Je n'ai ni chaud ni froid; j'ai sommeil. — Avez-vous peur? — Je n'ai pas peur. — Avez-vous mon marteau ou celui du charpen- tier?— Je n'ai ni le vôtre ni celui du charpentier. — Quel clou avez- vous? — J'ai le clou de fer. — Quel marteau avez-vous? — J'ai le mar- teau de bois du charpentier. — Avez-vous quelque chose? — J'ai quel- que chose. — Qu'avez-vous? — J'ai quelque chose de beau. — Qu'avez- vous de beau? — J'ai le beau parapluie du Français. — Avez-vous le bas de coton ou le bas de fil? — Je n'ai ni le bas de coton ni le bas de fil. 11, Avez - vous mon fusil ou le vôtre? — Je n'ai ni le vôtre ni le nnen. — Quel fusil avez-vous? — J'ai celui de mon ami. — Avez-vous mon ruban de coton ou celui de mon frère? — Je n'ai ni le vôtre ni celui de votre frère. — Quel cordon avez-vous? — J'ai le cordon de 18 GEAMMAIRE ESPAGNOLE. fil de mon voisin. — Avez -vous le livre du Français ou celui du marchand. — Je n'ai ni celui du Français ni celui àa marchand. — Quel livre avez- vous?- — J'ai le mien. — Qu'avez- vous? — Rien. — Avez-vous quelqu-^ chose? — Je n'ai rien. — Avez-vons froid?— Je n'ai pas froid; j'ai cbaud. — Avez-vous le drap ou le coton? — Je n'ai ni le drap ni le coton. — Avez - vous quelque chose de bon ou de mauvais? — Je n'ai rien de boa ni de mauvais. — Qu'avez-vous? — Je n'ai rien ADDITION A LA CINQUIÈME LEÇON. Teneur de livres. Caissier. |A la hâte. ■[Ne vous donnez pa-^ la peiné, oi ne vous dérangez pas. •fPas du tout. f Je suis fâché de vous déranger, f Point du tout. Quand aurai-je le plaisir de vous revoir? Tenedor de libres Cajero. De priesa. No se moleste Yd. No es molestia. Biento molestar â Vd. De ningun modo. ^Cuando volveré â tener el placer de ver â Yd.? 12. Je suis fâché de vous déranger pour un moment. — Pas du tout. — Je suis charmé {û bien aise) de vous voir. — Comraentvous êtes- vous porté? — Très-bien , à votre service. — Quand aurai-je le plaisir de vous voir? — Merci, Monsieur; peut-être demain j'aurai moi-même ce plaisir. — Je serai charmé de vous voir. — Est - ce que votre te- neur de livres est occupé? — Est-ce que votre caissier est pressé pour l'argent? — Pas du tout. Le biscuit. Du capitaine. Du cuisinier. GEAMMAISE ESPAGNOLE. SIXIÈME LEÇON.— Lecabu sesia. El bizcocho. Del capitan. Del cocinero. 19 Ai-je? Yoas avez. Vous n'avez pas. Ai-je faim? Yous avez faim. Vous n'avez pas faim. Ai-je peur? Vous avez peur. Vous n'avez pas peur. Ai-je honte? Vous n'avez pas honte. Avez -vous honte? J'ai honte. fAi-je tort? fVous avez tort. fVous n'avez pas tort. Ai-je raison? ^Tengo yo? V(l. tiene. Vd. uo tiene. ^Tengo yo hambre? Vd. tiene hambre. Vd. no tiene hambre. ^Tengo yo miedo. Vd. tiene miedo. Vd. no tiene miedo. ^Tengo yo vergûenza? Vd. no tiene vergiienza. ^Tiene Vd. vergûenza? Tengo vergûenza. ^Estoy errado? Vd. esta errado. Vd. no esta errado. ^Tengo yo razon?(^) * Comme on a dû l'observer depuis la première leçon, en es- pagnol le pronom personel de la première personne du singulier et du pluriel est supprimée, ce qui se fait pour la brièveté et l'harmo- nie, puisq'en supprimant le pronom, il ne peut y avoir de doute quant à la personne du verbe; car il diffière de la seconde et de la troisième personne. — Ce n'est pas le cas cependant dans tous les temps , mais sultment à l'indicatif présent , le prétérit défini, et le futur, on ne l'emploie dans les temps que quand on s'exprime d'une manière énergique, comme — Tengo yo (Ai-je) ou dans un degré de comparaison: Yo soy pobre y él es rico, es verdad-, pero sin em- bargo, él no es mas honrado que yo. Je suis pauvre , et il est riche, c'est vrai, mais cependant il n'es pas plus honnête que moi. 20 GRAMMAIRE ESPAGNOSE. Vous avez raison. Tous n'avez pas raison. Ai-je le clou? ^ Vous l'avez. Tous ne l'avez pas. Ai-je quelque chose de bon? "Vous n'avez rien de bon. Tous n'avez rien de bon mauvais. Qu 'ai-je? Ai-je le marteau du charpeutier? Vous ne l'avez pas. L'avez-vous? Je l'ai. Je ne l'ai pas. L'ai-je? Le beurre. Le mouton. Le couteau. Vd. tiene razon. Yd. no tiene razon. ^Tengo yo el clavo? Yd. io tiene. Yd. no lo tiene. ^Teugo yo algo de bueno? Yd. no tiene nada de bueno. de Yd. no tiene nada de bueuo ni de malo. îQué ter.go yo? ^Tengo yo el martillo del carpin- tero? Yd. no lo tiene. ^Lo tiene Yd.? Lo tengo. No lo tengo. ^Lo tengo yo? La manteca (mantequilla) . El carnero. El cuchillo. LEQUEL? Celui du capitaine. Celui du cuisinier. Ai-je raison ou tort? Tous n'avez ni raison ni tort. Yous n'avez ni faim ni soif. Yous n'avez ni peur ni honte. Ai-je votre beurre ou le mien? Yous n'avez ni le vôtre ni le mien? El del capitan. El del cocinero. ^Tengo yo razon 6 estoy errado. Yd. no tiene razon ni esta errado. Yd. no tiene ni hambre ni sed. Yd. no tiene ni miedo ni ver- gùenza. ^Tengo yo su mantequilla ô la mia? Yd. no tiene ni la de Yd. ni la mia: GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 21 13. Je n'ai ni le chien du boulanger ni celui de mon ami. — -Avez- vous honte? — Je n'ai pas honte. — Avez - vous peur ou honte? — Je n'ai ni peur ni honte. — Avez-vous mon couteau? — Lequel? — Le beau. — Avez-vous mon beurre ou celui du cuisinier? — Je n'ai ni le vôtre ni celui du cuisinier. — Lequel avez-vous? — J'ai celui du capitaine. — Ai-je votre biscuit? — Yous ne i'avez pas. — Ai-je faim ou soif? — Yous n'avez ni faim ni soif. — Ai-je chaud ou froid? — Yous n'avez ni chaud ni froid. — Ai-je peur? — Yous n'avez pas peur. — Yous n'avez ni peur ni honte. — Ai-je quelque chose de bon? — Yous n'avez rien de bon. — Qu'ai-je? — Yous n'avez rien. — Quel crayon ai-je? — Yous avez celui du Français. — Ai-je votre dé ou celui du tailleur? — Yous n'avez ni le mien ni celui du tailleur. — Lequel ai-je? — Yous avez celui de votre ami. — Quel parapluie ai-je? — Yous avez le mien. —Ai -je le bon pain du boulanger? — Yous ne l'avez pas. — Quel miel ai-je? — Yous avez le vôtre. — Avez vous mon fusil de fer? — Je ne l'ai pas. — L'ai-je? — Yous l'avez. — Ai-je votre mouton ou celui du cuisinier? — Yous n'avez ni le mien ni celui du cuisinier. — Ai-je votre couteau? — Yous ne Pavez pas. — L'avez vous? — Je l'ai. — Quel bis- cuit ai-je? — Yous avez celui du capitaine. — Quel drap ai-je? — Yous avez celui du marchand, — Avez vous mon café ou celui de mon garçon? — J'ai celui de votre bon garçon. — Avez-vous votre bouchon ou le mien? — Je n'ai ni le vôtre ni le mien. — Qu'avez-vous? — J'ai le bon chandelier de mon frère. 14. Ai-je raison? — Yous avez raison. — Ai-je tort? — ^Yous n'avez pas tort. — Ai-je raison ou tort? — ^Yous n'avez ni raison ni tort; vous avez peur. — Yous n'avez pas sommeil. — Yous n'avez ni chaud ni froid. — Ai-je le bon café ou le bon sucre? — Yous n'avez ni îe bon café ni le bon sucre. — Ai-je quelque chose de bon ou de mauvais? *~Yous n'avez rien de bon ni de mauvais. — Qu'ai-je? — Yous n'avez rien.-^Qu'ai-je de joli? — Yous avez le joli chien de mon 22 GEAMMAIRE ESPAGNOLE. ami. — Quel beurre ai-je? — Yous avez celui de votre cuisinier. — Ai-je votre tire-bouchon ou celui du niarcliand? — Yous n'avez ni le mien ni celui du marchand, — Quel chocolat avez -vous? — J'ai celui du Français. — Quel soulier avez vous? — J'ai le soulier de cuir du cor- donnier. Lequel ai-je? — Yous avez celui du vieux boulanger. — Le- quel avez-vous? — J'ai celui de mon vieux voisin. — Qu'avez-vous? — J'ai peur. ADDITION A LA SIXIÈME LEÇaN. Dimanche. Lundi. Mardi. Mercredi. Jeudi. Yendredi. Samedi. Dimanche. Lundi prochain. Quel jour de la semaine est-ce au- jourd'hui? Domingo. Lunes. Martes, Miércoles. Juéves. Yiérnes. Sâbado. El domingo. El lunes prôximo. ^Qué dia de la semana es hoy? 15. Quand aurai-je le plaisir de vous revoir? — Lundi prochain, ou peut-être avant. — Je serai charmé de vous voir. — Merci. — Quel jour de la semaine est-ce (ô avons-nous)? — Aujourd'hui c'est Mardi. — Aujourd'hui c'est Mercredi. — Aujourd'hui c'est Jeudi. — Aujourd'hui c'est Yendredi. — Aujourd'hui c'est Samedi. — Lundi. — Mardi.— Mercre- di.— Jeudi.— Yendredi. — Samedi.— Dimanche.— Lundi prochain. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. SEPTIÈME LEÇON.— Leccion sétima. 23 QUI? ^QUIÊN? Quia? îQuién tiene? Qui a le crayon? ^Quién tiene el lâpiz? L'homme a le crayon. El hombre tiene el lâpiz. L'homme n'a pas le crayon. El hombre no tiene el lâpiz. Qui l'a? ^Quién lo tiene? Le garçon l'a. El muchacho lo tiene. Le garçon ne l'a pas. El muchacho no lo tiene. Le poulet. El polio. Le coffre. El baul. Le sac. El saco. Le gilet. El chaleco. Le vaisseau, le bâtiment. El buque. Le jeune homme. El jôven.. IL. EL. Obs. a — .11 faut toujours que le pronom él, soit marqué d'un accent, pour le distinguer de l'article el. Il a. Él tiene. I a le coffre. Él tiene el baul. A n'a pas le coffre. Él no tiene el baul. II l'a. Él lo tiene. Il ne l'a pas. Él no lo tiene. A-t-il? A-t-il le couteau? L'homme a-t-il? L'ami a-t-il? 'homme a t-il faim? Il a faim. îTiene él? ^Tiene él el cuchillo? îTiene el hombre? ^Tiene el amigo? îTiene hambre el hombre? Él tiene hambre. 24 GÊAMMAIRK fiSPACSNOLË. Il n'a ni faim ni soif. Votre frère a-t-il chaud ou froid? L'homme a-t-il peur ou honte? L'homme a-t-il raison ou tort? Le garçon a-t-il -le marteau du charpentier? 11 l'a. Le boulanger l'-a-til? Mon ami qu'a-t-il? Le riz. Le paysan. T^e domestique. El no tiene ni hambre ni sed; ^Tiene su hermano de Y. calor ô frio? ^Tiene el horabre miedo ô- ver- gûenza? Tiene el hombre razon ô esta er- rado? ^Tiene el muchacho el martillo del carpintero? El lo tiene. ^Lo tiene el pauadero? ^Qué tiene mi amigo? El arroz. El campesino, el paisano< El criado. Son soulier. Su zapato. Son chien, Su perro. Le balai. La escoba. L'oiseau. El pâjaro. Son pied. Su pié. Son œil. Su ojo. Son argent. Su dinero. Le. sien. El suyo. Le domestique a-t-il son coffre ou îTiene el criado su baul ô el mie? le mien? Il a le sien. El tiene el suyo. quelqu'un. Quelqu'un a-t-il mon livre? Quelqu'un l'a. Qui a mon bâton? ALGUIEN — ALGUNO. ^Tiene âlguien mi libro? Alguien lo tiene. ^Quién tiene mi baston? GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 25 PERSONNE NE. Personne n'a votre bâton. Personne ne l'a. NADIE — NINGUNO. Nadie tiene su baston deYd. Nadie lo tiene. 16. Qui a mon coffre? — Le garçon l'a. — A-t-il soif ou faim? — Il n'a ni soif ni faim. — Dhomme a-t-il le poulet? — II l'a. — Qui a mon gi- let?— Le jeune homme l'a. — Le jeune homme a-t-il mon vaisseau? — Le jeune homme ne l'a pas. — Qui l'a? — Le capitaine l'a. — L'adoles- cent qu'a-t-il? — Il a le beau poulet. — A-t-il le couteau? — Il ne l'a pas.— A-t-il peur? — ^11 n'a pas peur. — A-t-il peur ou honte? — Il n'a ni peur ni honte. — A-t-il raison ou tort? — Il n'a ni raison ni tort. A-t-il chaud ou froid? — Il n'a ni chaud ni froid. — Qui a le riz du paysan? — Mon domestique l'a. — Votre domestique a-t-il mon balai ou le sien? — Il n'a ni le vôtre ni le sien. — Quel balai a-t-il? — Il a celui de son voisin. — Qui a mon vieux soulier? — Yotre cordonnier l'a. — Yotre ami qu'a-t-il? — Il a son bon argent. — A-t-il mon or? — 11 ne l'a pas. — Qui l'a? — Le boulanger l'a. — Yotre boulanger a-t-il mon oiseau ou le sien? — Il a le sien. — Qui a le mien? — Le char- pentier l'a. — Qui a froid? — Personne n'a froi(]. — Quelqu'un a-t-il chaud? — Personne n'a chaud. — Quelqu'un a-t-il mon poulet? — Personne ne l'a. — Yotre domestique a-t-il votre gilet ou le mien? — Il n'a ni le vôtre ni le mien. — Lequel a-t-il? — Il a le sien. 17. Quelqu'un a-t-il mon fusil? — Personne ne l'a. — L'adolescent a-t-il mon livre? — Il ne l'a pas. — Qu'a-t-il? — Il n'a rien. — A-t-il le mar- teau ou le clou? — Il n'a ni le marteau ni le clou. — A-t-il mon pa- rapluie ou mon bâton? — Il n'a ni votre parapluie ni votre bâton. — A-t-il mon café ou mon sucre? — Il n'a ni votre café ni votre sucre; il a votre miel.— Le garçon a-t-il le biscuit de mon frère ou 26 GRAMMAIBE ÊSPAaNOLE. celui du Français. — ^H n'a ni celui de votre frère ni celui da Français; il a le sien. — Ai-je votre sac ou celui de votre ami? — Vous n'avez ni le mien ni celui de mon ami; vous avez le vôtre. Qui a le sac du pajsan? — Le bon boulanger l'a. — Qui a peur?— Le garçon du tailleur a peur. — A-t-il sommeil? — Il n'a pas som- meil.— A-t-il froid ou faim? — Il n'a ni froid ni faim. — Qu'a-t-il? — Rien. — Le paysan a-t-il mon argent? — H ne l'a pas. — Le capitaine l'a-t-il? — Il ne l'a pas. — Qui l'a? — Personne ne l'a. — ^Yotre voisin a-t-il quelque chose de bon? — ^11 n'a rien de bon. — Qu'a-t-il de vi- lain?— Il n'a rien de vilain. — ^A-t-il quelque chose? — 11 n'a rien. 18. Le marchand a-t-il mon drap ou le sien? — Il n'a ni le vôtre ni le sien. — Quel drap a-t-il? — Il a celui de mon frère. — Quel tailleur a-t-il? — Il a le sien. — ^Yotre frère a-t-il son vin ou celui du voisin? — Il n'a ni le sien ni celui du voisin. — Quel vin a-t-il? — Il a le sien. — Quelqu'un a-t-il mon cordon d'or? — Personne ne l'a. Qui a mon cordon d'argent? — Votre bon garçon Ta. — A-t-il mon cheval de papier ou mon cheval de bois? — 11 n'a ni votre cheval de papier ni votre cheval de bois; il a le cheval de cuir de son ami. — Quelqu'un a-t-il tort?^ — Personne n'a tort. — Qui a le bon chocolat du Français? — Le marchand l'a. — L'a-t-il? — Oui, Monsieur, il l'a.— Avez-vous peur ou honte? — Je n'ai ni peur ni honte. — Votre cuisinier a-t-il son mouton? — Il l'a. — Avez-vous mon pain ou mon fromage? — Je n'ai ni votre pain ni votre fromage? — Ai-je votre sel ou votre beurre? — ^Vous n'avez ni mon sel ni mon beurre. Qu'ai-je? — Vous avez votre mouton. — Quelqu'un a-t-il mon boutoa d'or? — Personne ne l'a. ADDITION A LA SEPTIÈME LEÇON. Qui est là? îQuién esta ahi? Qui est-ce? ^Quién es? GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 21 Comment-ça va-t-il? Je suis un peu indisposé. Le bateau à vapeur est-il arrivé? fil vient d'arriver. Il nous apporte de mauvaises nou- velles, f J'en suis bien fâché. fJ'en suis bien aise, ô très content. ^Cômo esta Yd,? Estoy algo indispuesto. ^Ha llegado el vapor? Acaba de llegar. Trae malas noticias, Lo siento mucho. Me alegro mucho. 19. Qui est-ce? — Qui est-là? — Entrez. — Comment vous portez-vous? — Je suis un peu indisposé aujourd'hui; et vous, comment ça va- t-il? — Très bien, merci. — Asseyez-vous. — Qu'y a-t-il de nouveau? — On dit que le bateau à vapeur vient d'arriver. — Quelles nouvelles nous apporte-t-il? — Od dit qu'il nous apporte de mauvaises nou- velles.— J'en suis fâché. — On dit qu'il nous apporte de bonnes nouvelles. — J'en suis très content, 6 bien aise. HUITIÈME LEÇON.— Xecc/on odam. Le matelot. Son arbre. Son miroir. Son porte-feuille. Son matelas. Le pistolet. L'étranger. Le jardin. Son gant. Ce bœuf. El marinero. Su ârbol. Su espejo. Su cartera. Su colchon. La pistola. El estranjero, el forastero. El jardin. Su guante. Este 6 aquel buey. 8 GRAMMAIKE ESPAGNOLE. Ce foin. Este 6 aquel heno. Cet ami. Este 6 aquel amigo. Cet homme. Este 6 aquel hombre Cet âne. Este 6 aquel asno. Ce livre-ci. Este libro. Ce livre-là. Aquel libre. Obs. A. Este désigne l'objet près de la personne qui parle. JPse l'ob- jet éloigné de la personne qui parle, et près de la personne à qui l'on parle; mais Aqiiel désigne l'objet éloigné de la personne qui parle, et de celle à qui l'on parle. Youlez-vous ce livre-ci ou celui-là. '^Quiére Yd. este libro ô aquel? Je veux celui-ci, je ne veux pas Quiero este, no quiero aquel. celui-là. CELUI-CI, CELUI-LA. Yeux-je celui-ci ou celui-là? Yous voulez celui-ci, vous ne vou«- lez pas celui-là. L'homme veut -il ce chapeau-ci ou celui-là? ESTE, AQUEL. ;,Quiéro yo este o aquel? Yd. quiere este, Yd. no quiere aquel. ^Quiere el hombre este sombrero ô aquel? MAIS. PERO, MAS, SINO. n ne veut pas celui-ci, mais il veut El no quiere este, sino aquel. celui-là. H veut celui-ci, mais" il ne veut pas ce- lui-là. Il veut celui-ci, mais non celui-là. El quiere este, pero no aquel. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 29 Le billet. Le grenier. Le grain. El billete (la esquela). La guardilla, el granero. Obs. B. Mais, (pero, sino). — La conjonction mais , n'étant pas précédée d'un négatif, est exprimée par -pero ou mas, après le né- gatif il se change en sino. (*) Youlez-vous ce billet-ci ou celui-là? Je ne veux pas celui-ci, mais celui-là. Je veux celui-ci, mais non celui-là. Le voisin veut- il ce miroir-ci ou ce- lui-là? Il veut celui-ci, mais il ne veut pas celui-là. Le fer à cheval. ^Quiére Vd. este billete ô aquel? No quiero este, sino aquel. Quiero este, pero no aquel. ^Quiére el vecino este espejo ô aquel? El quiere ésle, pero no aquel. La herradura del caballo. QUE. Youlez-vous le billet que mon fi-ère a? Je neveux pas le billet que votre frère a. Youlez-vous le cheval que j'ai? Je veux le cheval que vous avez. QUE (pronombre relativo.) ^Quiére Y. el billete que tiene mi hermano? No quiero el billete que tiene su hermano de Yd. ^Quiére Yd. el caballo que tengo? Quiero el caballo que Yd. tiene CELUI QUE. EL QUE. Je ne veux pas celui que vous avez. No quiero el que Yd. tiene. (*) Observez que quoique sino soit employé après le négatif, pero ou mas s'emploie toujours quand le verbe est répété: Exemple: Ils ne partirent pas lundi, mais ils s'en allèrent mardi. Ellos no fué- ron el lunes, pero ou mas fuéron el martes. 30 GRAMMAIRE ESPAaNOLE. Je ne veux pas celui qu'il a. No quiero el que él tiene. Yeux-je le gant que vous avez? ^Quiéro yo el guante que Yd. tiene? Yous ne voulez pas celui que j'ai. Yd. no quiere el que yo tengo. 20. Quel foin l'étranger a-t-il? — H a celui du paysan. — Le matelot a-t-il mon miroir? — Il ne l'a pas. — Youlez-vous ce pistolet-ci ou ce- lui-là?— Je veux celui-ci. — Avez-vous le foin de mpn jardin ou ce- lui du vôtre? — Je n'ai ni celui de votre jardin ni celui du mien, mais j'ai celui de l'étranger. — Quel gant avez-vous? — J'ai celui du matelot. — Avez-vous son matelas?- Je l'ai. — Quel porte-feuille le ma- telot a-t-il? — Il a le sien. — Qui a mon billet? — Cet homme Ta. — Qui veut ce pistolet? — ^Yotre ami le veut.— Avez-vous le grain de votre grenier ou celui du mien? — Je n'ai ni celui de votre grenier ni celui du mien, mais j'ai celui de mon marchand. — Qui a mon gant? — Ce domestique l'a. — Yotre domestique qu'a-t-il? — Il a le foin du cheval. — A-t-il le livre de cet homme-là? — H n'a pas le livre de cet homme-là, mais il a celui de cet garçon-ci. — Le pay- san veut-il ce bœuf-ci ou celui-là? — E ne veut ni celui-ci ni ce- lui-là , mais il veut celui qu'a son garçon. — Cet âne a-t-il son foin ou celui du cheval? — H n'a ni le sien ni celui du cheval. — Quel cheval le paysan veut-il? — Il veut celui de votre voisin.— Ai- je votre billet ou le sien? — ^Yous n'avez ni le mien ni le sien, mais vous avez celui de votre ami.— Avez-vous le foin de ce cheval- ci? — Je n'ai pas son foin, mais son fer. — ^Yotre frère a-t-il mon billet ou le sien? — Il n'a ni le vôtre ni le sien, mais il a celui du matelot. — ^L'étranger a-t-il mon oiseau ou le sien? — Il a celui du capitaine. — ^Avez-vous faim ou soif? — Je n'ai ni faim ni soif, mais j'ai sommeil. 2L Le matelot veut-il cet oiseau-ci ou celui-là? — H ne veut pas : GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 31 celui-ci, mais celui-là. — Votre domestique veut-il ce balai-ei ou ce- lui-là?— Il veut celui-ci, mais non celui-là. — Votre cuisinier veut-il, ce poulet-ci ou celui-là? — 11 ne veut ni celui-ci ni celui-là, mais il veut celui de son voisin. — Ai-je raison ou tort? — Vous n'avez ni raison ni tort, mais votre bon garçon a tort. — Qu'ai-je? — Vous n'avez rien de bon, mais vous avez quelque chose de mauvais. — Voulez- vous le coflre que j'ai? — Je ne veux pas celui que vous avez. — Quel cheval voulez-vous? — Je veux celui qu'a votre frère. — Voulez- vous l'âne qu'a mon ami? — Je ne veux pas celui qu'il a, mais je veux celui que vous avez. — Votre ami veut-il le miroir que vous avez ou celui que j'ai? — 11 ne veut pas celui que j'ai, 'ni celui que vous . avez, mais il veut le sien. 22. Quel sac le paysan veut-il? — 11 veut celui qu'a son garçon. — Ai-je votre chandelier d'or ou votre chandelier d'argent? — Vous n'avez ni mon chandelier d'or ni mon chandelier d'argent, mais vous avez mon chandelier de fer.- — Avez-vous mon gilet ou celui du tailleur] — Je n'ai ni le vôtre ni celui du tailleur? — Lequel avez- vous? — J'ai celui de mon ami. — Avez-vous froid ou chaud? — Je n'ai ni fioid ni chaud, mais j'ai soif. — Votre ami a-t-il peur ou honte? — 11 n'a ni peur ni honte, mais il a sommeil. — Qui a tort? — Votre ami a tort — Quelqu'un a-t-il mon parapluie? — Personne ne l'a. — Quelqu'un a-t-il honte? — Personne n'a honte; mais mon ami a faim. — Le capitaine veut-il le vaisseau que vous avez ou celui que j'ai. — 11 ne veut ni celui que vous avez ni celui que j'ai. — Lequel veut-il? — 11 veut celui de son ami. — A-t-il raison ou tort.? — ^11 n'a ni raison ni tort. — Le Français a-t-il quelque chose de bon ou de mauvais? — 11 n'a rien de bon ni de mauvais, mais il a quelque chose de joli. — Qu'a-t-il de joli? — 11 a le joli poulet. — A-t-il le bon biscuit? — Il ne l'a pas, mais son voisin l'a. 32 GRAMMAIEE ESPAGNOLE. ADDITION A LA HUITIÈME LEÇON. Qu'est-ce? îQué es eso? Prenez-garde! jCuidado! Aux soins de . . . Al cuidado de . . . La poste. La estafeta de correos. la malle ù la poste. El correo. 23. Est-ce que la poste est arrivée? — Elle n'est pas encore arrivée. — Qu'est-ce? — La poste vient d'arriver. — J'en suis content. — ^Y a-t-il quelque chose de nouveau? — Quelles nouvelles nous apporte-t-elle? — Aucune. — Étes-vous très occupé aujourd'hui? — Un peu, — Quel jour de la semaine est-ce 6 sommes-nous? — C'est Lundi. — A quelle heure la malle du Nord arrive-t-elle? — Je n'en sais rien 6 je ne sais pas; la malle du Sud arrive à onze heures. — Quelle est l'a- dresse de cette lettre? — Monsieur N N , aux soins de M. A B , (ô bien) Monsieur A B , pour remettre à M. N N . — N'êtes-vous pas occupé? — Pas du tout. — Prenez-garde: la poste part à dix heures.— Je le sais. — Tout est prêt. NEUVIÈME LEÇON.— Xec«bn nona. DÉCLINAISON DE l'aRTICLE DÉFINI, MASCULIN PLUKIEL. Les. Nominatif, Los, las. Des. Génitif, De los, de las. FOEMATION DU PLUEIEL. Règle. — Tous les noms terminés par une voyelle n'ayant pas GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 33 Vi marquée d'un accent, forme le pluriel en ajoutant un s au sin- gulier. Cette règle aussi bien que la suivante , ne s'applique pas seulement aux noms, mais à l'article, aux adjectifs et â bien des personnes. Exemples : Le livre. Les livres. Le bon livre. Les bons livres. Du livre. ' Des livres. Le sofa. Les sofas. Le pied. Les El libro. Los libres. El buen libro. Los buenos libres. Del libro. De los libres, El sofa. Los sofas. El pié Los pies. Deuxième Règle. — Quand le nom est termine par y {Vi étant marquée d'un accent), ou par une. consonne, on forme le pluriel en ajoutant es au singulier. Exemples: Le bœuf. El buey. Les bœufs Los bueyes. La giroflée. El alell* Les giroflées. Los alelîes. L'espagQol. El espanol. Les espagnols. Los espanoles. Les bâtons. Les bons bâtons. Des bâtons. Les voisins. Les bons voisins. Les bons amis. Des amis. Des voisins. Los bastones. Los buenos bastones. De los bastones. Los vecinos. Los buenos vecinos. Los amigos. Los buenos amigos. De los amigos. De los vecinos. 34 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. Les bas. Les bois. Les Français, L'Anglais, les Anglais. Le nez, les nez. Le religieux, les religieux. Les chapeaux. Les oiseaux. Le lieu, les lieux. Le feu, les feux. Le bijou, les bijoux. Les chevaux. Le travail, les travaux. Les bâtimens. Les gants. Las médias. Las maderas. Los franceses. El inglés, los ingleses. La nariz, las narizes. El relijioso, los relijiosos. Los sombreros. Los pâjaros. El paraje, los parajes. El fuego, los fuegos. La joya, las joyas. Los caballos. El trabajo, los trabaj( Los buques. Los guantes. Mes livres. Mis libros. Vos livres. Yuestros libros. Avez-vous mes petits couteaux? Je n'ai pas vos petits couteaux, mais j'ai vos grands couteaux. Troisième règle. — Si la dernière consonee est un s précédé d'une voyelle, est que l'emphase de la voix ne tombe pas sur la dernière syllabe, aucun changement n'a lieu pour former le pluriel. Exemples: ^Tiene Y. mis cuchillitos? No tengo sus cuchillitos de Y., pero tengo sus cuchillones. Le lundi, Le mardi. Le mercredi, Le jeudi. Le vendredi. Le parapluie. Les lundis Les mardis. Les mercredis. Les jeudis. Les vendredis. El lunes, El martes, El miércoles, El juévès, El viérnes. liOs lunes. Los martes. Los miércoles. Los juéves. Los viernes. Les parapluies. El paraguas, Los paraguas». GRAMMAIBE ESPAGNOLE, 35 On sert aussi de la même régie pour les noms composés de verbes et de substantife. — Exemples: Le canif, Les canifs. El cortaplumas, Los cortaplumas. Le paratonnerre, Les paratonnerres. El para-rayo, Los para-rayos. Singulier, Singuîar. Mon. Mi. Ton. Tu. Son. Su. Notre. Nuestro. Yotre. Yuestro. Leur. Su. (1) Pluriel Plural. Mes. Mis. Tes. Tus. Ses. Sus. Nos. Nuestros. Vos. Vuestros. Leurs. Sus. . Ses livres. Sus libres. Notre livre, nos livres. Nuestro libro, nuestros libros. Leur livre, leurs livres. Su libro, sus libros. Quels livres? ^Cuâles libros? Lesquels? iCuâles? Ces livres. Estes ô aquellos libros. L'œil, les yeux. El ojo, los ojos. Les ciseaux. Las tijeras. Quels chevaux avez-vous? ^Cuâles caballos tiene Yd.? (1) Yoyez l'observation, Quatrième Leçon. 36 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. J'ai les beaux chevaux de vos bons voisins. Ai-je ses petits gants? Yous n'avez pas ses petits gants, mais vous avez ses grands cha- peaux. Quels gants ai-je? Vous avez les jolis gants de vos frères. Avez-vous les grands marteaux des charpentiers? Je n'ai pas leurs grands marteaux, mais j'ai leurs grands clous. Yotre frère a-t-il mes fusils de bois? II n'a pas vos fusils de bois. Lesquels a-t-il? Avez-vous les beaux parapluies des Français? Je n'ai pas leurs beaux parapluies, mais j'ai leurs beaux bâtons. Tengolos hermosos caballos de sus buenos vecinos de Y. ^Tengo sus guantecitos (de él 6 ella)? Yd. no tiene sus guantecitos, pero Yd. tiene sus sombrerones. ^Cuâles guantes tengo yo? Yd. tiene los bonitos guantes de sus hermanos de Yd. ^TieneYd.los martillones de los carpinteros? No tengo sus martillones, sino sus clavones [6 clavos grandes). ^Tiene su hermano de Y. mis fusiles de madera? Él no tiene los fusiles de madera de Y. ^Cuâles tiene él? ^Tiene Yd. los hermosos paraguas de los franceses? No tengo sus hermosos paraguas, pero tengo sus hermosos bas- tones. Les bœufs. Les ânes. De mes jardins. De vos bois. Avez-vous vu les arbres de mes jardins? Je n'ai pas vu les arbres de vos jardins. Los bueyes. Los asnos 6 burros. De mis jardines. De sus maderas, lena 6 bosques de Y. ^Ha visto Yd. los àrboles de mis jardines? No he visto los ârboIes de sua jardines de Yd. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 37 De mes jolis jardins. De mes beaux chevaux. Avez-vous mes souliers de cuir? Je n'ai pas vos souliers de cuir, mais j'ai vos liabits de drap. Le pain, les pains. De mis bouitos jardines. De mis hermosos caballos. ^Tiene Yd. mis zapatos de cuero? No tengo sus zapatos de cuero de Y., pero tengo sus casacas de pano. El pan, los panes. Obs. 0. — En espagnol il y a de certains noms qui, lorsqu'ils sont employés au pluriel comprenent les individus des deux sexes: Exemple. — Hijos, fils et fille. — Padres, père et mère. — Herraanos, frère et sœur. — Tios, uncle et tante. — Sobrinos, neveu et nièce. — Nietos, petit-fils et petite-fille — Abuelos, grand-père et grande-mère, et ainsi de suite pour tous les autres parents. — On emploie de la même manière tous les titres héréditaires ou dignités depuis Baron et Comte jusqu'au Roi et Empereur. Exemple: Los Duques de Montpensier , désigne le Duc et la Duchesse de ce titre. — Il faut se rappeler que cette règle ne s'applique pas aux noms ou titres dé- rivés des offices publics, comme Président, Sénateur, Juge, parce- qu'on ne les emploie que pour désigner les personnes qui ont quel- qu'cmploi au service du gouvernement, et non leur femmes, qu'on appelle ainsi: La Presidenta oa la mujer del Présidente; Madam- me la Présidmte, ou la femme du Président. 24. Avez-vous les gants? — Oui, Monsieur, j'ai les gants. — Avez- vous mes gants? — Non, Monsieur, je n'ai pas vos gants. — Ai-je vos miroirs? — ^Yous avez mes miroirs. — Ai-je vos jolis porte-feuilles? — Yous n'avez pas mes jolis porte-feuilles. — Quels porte-feuilles ai- je? — Yous avez les jolis porte-feuilles de vos amis.— L'étranger a-t-il nos bons pistolets? — Il n'a pas nos bons pistolets, mais il a nos bons vaisseaux. — Qui a nos beaux cheveaux? — Personne n'a vol 38 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. beaux chevaux, mais quelqu'un a vos beaux bœufs. — Yotre voisin a-t-il vu les arbres de vos jardins? — Il n'a pas vu les arbres de mes jardins, mais il a vu vos beaux bijoux. — Avez-vous le foin des chevaux? — Je n'ai pas leur foin, mais leurs fers. — Votre tailleur a-t-il mes beaux boutons d'or? — Il n'a pas vos beaux boutons d'or, mais vos beaux fils d'or. — Le matelot qu 'a-t-il? — Il a ses beaux vaisseaux. — A-t-il mes bâtons ou mes fusils? — Il n'a ni vos bâtons ni vos fusils. — Qui a les bons gilets du tailleur? — Personne n'a ses gilets, mais quelqu'un a ses boutons d'or. — Le garçon du Français a-t-il mes bons parapluies? — Il n'a pas vos bons parapluies, mais vos bons ciseaux. — Le cordonnier a-t-il mes souliers de cuir? — Il a vos souliers de cuir. — Le capitaine qu'a-til? — Il a ses bons ma- telots. 25. Quels matelas le matelot a-t-il? — Il a les bons matelas de son capitaine. — Quels jardins le Français a-t-il vus? — Il a vu les jardins des Anglais. — Quels domestiques l'Anglais a-t-il? — Il a les domes- tiques des Français.— Votre garçon qu'a-til? — Il a ses jolis oiseaux, — Le marchand qu'a-t-il? — Il a nos jolis coffres. — Le boulanger qu'a-t-il? — Il a nos beaux ânes. — A-t-il nos clous ou nos marteaux? — Il n'a ni nos clous ni nos marteaux, mais il a nos bons pains. — Le charpentier a-t-il ses marteaux de fer? — Il n'a pas ses mar- teaux de fer, mais ses clous de fer. — Quels biscuits le boulanger a-t-il? — II a les biscuits de ses amis. — Notre ami a-t-il nos beaux crayons? — Il n'a pas nos beaux crayons. — Lesquels a-t-il? — Il a les petits crayons de ses marchands. — Quels balais votre domestique a-tril? — Il a les balais de son bon marchand. — Votre ami a-t-il les petits couteaux de nos marchands? — Il n'a pas leurs petits couteaux, mais leurs chandeliers d'or. — Voulez-vous ces bijoux? — Je ne veux pas ces bijoux, mais ces couteaux d'argent. — L'homme veut-il ce billet-ci ou celui-là? — Il ne veut ni celui-ci ni celui-là. A-t-il votre livre ou celui de votre ami? — Il n'a ni le mien ni ce- lui de mon ami, il a le sien. — Votre frère veut-il le vin que j'ai GRAMMAIKE ESPAGNOLE. 39 OU celui que voua avez? — Il ne veut ni celui que vous avez, ni celui que j'ai. — Quel vin veut-il? — Il veut celui des marchands. — Vou- lez-vous le sac qu'a mon domestique? — Je ne veux pas le sac que votre domestique a? — Voulez- vous le poulet que mon cuisinier a, ou celui que le paysan a? — Je ne veux ni celui que votre cuisi- nier a, ni celui que le paysan a. — Le paysan a-t-il froid ou chaud? — Il n'a ni froid ni chaud. ADDITION A LA NEUVIÈME LEÇON. Irez- vous au concert? ^Irâ V. al concierto? Je crois que oui (ô si). Creo que si. Certainement. Seguramente. De toute manière. De todos raodos. Pas du tout. De ningun modo. Sous aucun prétexte. Por ningun motivo. Autrement. De otro modo. J'irais. Iria. 26. Irez-vous au concert? — Je crois que non. — Je suis très occupé. — Le bateau à vapeur pour l'Europe part aujourd'hui , autrement j'irais à l'opéra, mais, pas au concert. — Irez-vous demain? — Je crois ô pense que oui; et vous? — Certainement ; de toute manière. — Je vous accompagnerai , si cela vous fait plaisir. — Avec beaucoup de plaisir. — Je serai enchanté d'aller avec vous. — Merci. — Qu'y a-t-il de nouveau? — Kien, — Comment se porte Monsieur votre père? — Très bien ; je vous remercie. — Présentez-lui mes respects. — Je le ferai avec beaucoup de plaisir. 40 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. DIXIÈME LEÇON.— iecczon décima. CEUX, LOS. Avez-vous mes livres ou ceux de ^Tiene Yd. mis libres o los del l'homme? hombre? Je n'ai pas les vôtres, j ai ceux de No tengo los de Yà. tengo los l'homme. del hombre. CEUX QUE, Youlez-vous les livres que j'ai? Je voux ceux que vous avez. L'Anglais veut-il les couteaux que vous avez, ou ceux que j'ai? Il ne veut ni ceux que vous avez, ni celui que j'ai. Quels couteaux veut-il? Il veut les siens. Singulier. Le mien. Le tien. Le sien. Le nôtre. Le vôtre. Le leur. Pluriel. Les miens. Les tiens. Les siens. Les nôtres. Les vôtres. Les leurs. LOS QUE. ^Quiére Yd. los libros que yo ten- go? Quiero los que Yd. tiene. ^Quiére el iuglés los cuchillos que Yd. tiene, ô los que yo tengo? El no quiere ni los que Yd. tiene, ni los que yo tengo. ^Cuâles cuchillos quiere él? El quiere los suyos. Siiigular. El mio. El tuyo. El suyo. El nuestro. El vuestro. El suyo. Plural Los mios, Los tuyos. Los suyos. Los nuestros. Los vuestros. Los suyos. a&AMMAIBE ESPAGNOLE. 41 Ces livres-ci. Ces livres-là. Estos libres. Aquellos libres. Voulez-vous ces livres-ci ou ceux là? ^Quiére Yd. estos libres ô aque- llos? Je ne veux ni ceux-ci ni ceux-là. No quiero ni éstos ni aquellos< Ceux-ci, {Plur. de celui-ci. Ceux^a, [Plur. de celui-là) Estos, (Plur. de este). Aquellas, (Plur. de aquel.) Voulez-vous ceux-ci ou ceux-là? ^Quiéren Yds. éstos ô aquellos? Nous voulons ceux-ci; nous ne vou- Nosotros quereraos estos; no que- Ions pas ceux-là. remos aquellos. Ai-je les miroirs des Français ou ^Tengo yo los espejos de los fran- ceux des Anglais? ceses ô los de los ingleses? Vous n'avez ni ceux-ci ni ceux-là. Vd. no tiene ni éstos ni aquellos. L'homme veut-il ces bijoux-ci ou ^Quiére el hombre estas joyas ô ceux-là? aquellas? Il veut ceux-ci, mais il ne veut pas El quiere estas, pero no aquellas. ceux-là. 4vez-vous vos fusils ou les miens? ^Tiene Yd. sus fusiles 6 los mios? Te n'ai ni les vôtres ni les miens, No tengo ni los de Y. ni los mios mais j'ai ceux de nos bons amis. sino los de nuestros buenos amiffos. •27. Youlez- vous ces billets-ci ou ceux-là? — Je ne veux ni ceux-ci ni ;eux-là. — Avez-vous les chevaux des Français ou ceux des Anglais? —J'ai ceux des Anglais, mais je n'ai pas ceux des Français. — Quels bœufs avez-vous? — J'ai ceux des étrangers. — Youlez-vous les coffres que j'ai?^ — Je ne veux pas ceux que vous avez , mais ceux que votre frère a. — Yotre frère a-t-il vos biscuits ou les miens? — 42 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 11 n'a ni les vôtres ni les miens. — Quels biscuits a-t-il? — Il a les siens. — Quels chevaux votre ami veut-il?— Il veut ceux que j'ai. Yotre ami a-t-il mes livres ou les siens? — Il n'a ni les vôtres ni les siens; mais il a ceux du capitaine. — Ai-je vos gilets ou ceux des tailleurs? — Yous n'avez ni ceux-ci ni ceux-là. — Ai-je nos ânes? — Yous n'avez pas les nôtres, mais ceux de nos voisins.-— Avez- vous les oiseaux des matelots?— Je n'ai pas leurs oiseaux, mais leurs bâtons. — -Quels bijoux votre garçon a-t-il? — Il a les miens.-— Aije mes souliers ou ceux des cordonniers?— Yous n'avez pas les vôtres, mais les leurs. 28. Quel papier l'homme a-t-il? — II a le nôtre. — A-t-il notre café? — H ne Ta pas. — Avez-vous nos habits ou ceux des étrangers? — Je n'ai pas les vôtres, mais les leurs. — Yotre charpentier a-t-il nos marteaux ou ceux de nos amis? — Il n'a ni les nôtres ni ceux de nos amis. — Quels clous a-t-il? — Il a ses bons clou de fer. — Quelqu'un a-t-il les vaisseaux des Anglais? — Personne n'a ceux des Anglais, mais quelqu'un a ceux des Erançais.— Qui a les poulets du cuisinier? — Personne n'a ses poulets, mais quelqu'un a son beurre.— Qui a son fromage? — Son garçon l'a. — Qui a mon vieux fusil? — Le matelot l'a.— Ai-je le sac de ce paysan là? — Yous n'avez pas son sac, mais son grain. — Quels fusils l'Anglais a-t-il?— Il a ceux que vous avez. — Quels parapluies le Français veut-il? — Il veut ceux que son ami a. — ^Yeut-il nos livres? — Il ne veut pas les nô- tres, mais ceux que son voisin a. — Le garçon du marchand a-t-il faim?— Il n'a pas faim, mais soif. — ^Yotré ami a-t-il froid ou chaud? —Il n'a ni froid ni chaud. — A-t-il peur? — Il n'a pas peur, mais honte. — Le jeune homme a-t-il les balais de nos domestiques? — II n'a pas leurs balais; mais leurs savon. — Quels crayons a-t-il? — Il a ceux des marchands. — Avez-vous quelque chose de bon ou de mau- vais?— Je n'ai rien de bon ni de mauvais, mais j'ai quelque chose de beau. — Qu'avez- vous de beau? — J'ai le beau bœuf de notre cuisi- nier.— N'âvez-vous pas leur beau mouton? — Non, Monsieur, je ne l'ai pas. GftAMMAlKE ESPAGNOLE. 43 ADDITION A LA DIXIÈMli LEÇON, Fait-il froid? Il fait froid. Fait-il chaud? Il fait très chaud. Il fait beau temps. 11 fait beau temps aujourd'hui. Demain matin. Peut-être. ^Hace frio? Hace frio. ^Hace calor? Hace mucho calor? Hace bello tiempo. Hace un bello dia hoy. Manaua por la manana. Tal vez. Quizâ. 29. Fait-il froid?— Il ne fait pas chaud.— Il fait froid.—Il fait très froid. — Fait-il chaud? — Il ne fait pas très chaud. — Il ne fait ni froid ni chaud. — Il ne fait pas froid; il fait chaud. — Il fait beau temps. — Quel beau jour il faitl — Quand aurai-je le plaisir de voua revoir? — Peut-être demain matin. — Je serai charmé de vous voir. — ■ Comment se porte Monsieur votre fils? — H se porte beaucoup mieux. — J'en suis enchanté ô charmé. — Il ne se porte pas bien.— J'en suis très fâché. ONZIÈME LEÇON.—- ieccion undécima. Le peigne. ! Le verre. Avez-vous mes petits peignes? Je les ai. LSS A-tril mes bons verres? Il les a. Le3 ai-je? £1 peine. El vidrio, el vaso. ^Tiene Yd. mis peinecitos? Los tengo. LOS. Tiene él mis hermosos vasos? El los tiene. ^Los tengo yo? 44 Vous ne les avez L'homme a-t-il lets? H ne les a pas. Le garçon les a-t-il? Les hommes les ont. Les hommes les ont-ils? Bs les ont. Ils ne les ont pas. Qui les a? Les Allemands. Les Turcs. Les Allemands les ont. Les Italiens. Les Espagnols. pas. mes beaux pisto GRAMMAIRE ESPAGNOLE. Yd. no los tiene. ^Tiene el hombre mis hermosas pistolas? El no las tiene. ^Las tiene el muchacho? Los hombres las tienen. ^Las tienen los hombres? Du, Des Singulier et pluriel. du, de, a du du, des. de. a des. des. Du vin. Du pain. Du beurre. Du lait. Des livres. Des boutons. Des couteaux. Des hommes. Ellos las tienen. EUos no las ti«nen. ^Quién las tiene? Los alemanes. Los turcos. Los alemanes tienen Los italianos. Los espanoles. las. Algun-os, Alguna-s. Singuïar y plural. Nom. algun-os, Alguna-s. /en. de algun, etc. Dat. a algun, etc. Acus. algun, etc. Vino. Pan. Mantequilla. Lèche. Libres. Botones. Cuchillos, Hombres. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 45 De l'argent Dinero. De l'or. Oro. Des amis. Amigos. Avez-vous da vio? ^Tiene Yd. vino? J'ai du vin. Tengo vino. Cet homme a-t-il du drap? ^Tiene pano este hombre? Il a du drap. Tiene pano. A-t-il des livres? ^Tiene libros? Il a des livres. Tiene libros. J'ai de l'argent. Tengo dinero. NE-PAS DE. NO. Je n'ai pas de vin. No tengo vino. Il n'a pas d'argent El no tiene dinero. Vous n'avez pas de livres. Yd. no tiene libros. de. Nom. algun-os, alguna-£ de. Jen. de algun, etc. a de. Bat. a algun, etc. de. Acus.. algun, etc. De bon vin. Buen vino. De mauvais fromage. Queso malo. D'excellent vin. Escelente vino. D'excellent café Escelente café. De bons livres. Buenos libros. De jolis verres. Bonitos vasos. Du vin vieux. Yino anejo. Avez-vous de bon beurre? Je n'ai pas de bon beurre, mais j'ai d'excellent fromage. ^Tiene Yd. buena mantequilla? No tengo buena mantequilla sino escelente queso. 46 GEAMMAIEE ESPAGNOLS. Cet homme a-t-il de bon livres? ^Tieue este hombre buenos îi- bros? Il n'a pas de bon livres. No tiene bueiios libros. Le marchand a-t-il de jolis gante? ^Tiene el comerciaute bonitoa guautes? Il n'a pas de jolis gants, mais il a de No tiene bonitos guantes, siuo bo- jolis bijoux. nitas joyas. Le boulanger qu'a-t-il? Il a d'excellent pain. Le peintre. Le tableau. Du charbon. Que tiene el panadero? Tiene escelente pan. El pintor. El cuadro. Carbon. 30. Avez-vous mes beaux verres? — Je les ai. — -Avez-vous les beaus chevaux des Anglais? — Je ne les ai pas. — Quels bâtons avez-vous? — J'ai ceux des étrangers. — Qui a mes petits peignes? — Mes gar- çons les ont. — Quels couteaux avez-vous? — J'ai ceux de vos amis. — Ai-je vos bons fusils? — A^ous ne les avez pas, rauis vos amis les ont. — Avez-vous mes jolis pistolets, ou ceux de mes frères? — Je n'ai ni les vôtres, ni ceux de vos frères, mais les miens. — Quels vaisseaux les Allemands ont-ils?— Les Allemands n'ont pas de vaisseaux. — Les matelots ont-ils nos beaux matelas? — Il ne les ont pas. — Les cuisi- niers, les ont-ils? — Ils les ont. — Le capitaine a-t-il vos jolis livres? — Il ne les' a pas. — Les ai-je? — -Vous les avez.— Vous ne h-s avez pa.s. — • L'Italien les a-t-il? — Il les a. — Les Turcs ont-ils nos beaux fusils? — Us ne les ont pas. — -Les Espagnols les ont-ils? — Ils les ont. — L'Alle- mand a-t-il les jolis parapluies des Espagnols? — Il les a, — Les a-t-il? Oui, Monsieur, il les a. — L'italien a-t-il nos jolis gants? — Il ne les a pas.— Qui les a? — Le Turc les a. — Le tailleur a-t-il nos gilets ou ceux de nos amis? — Il n'a ni ceux-ci ni ceux-là. — Quels hab'ts a-t-il? Il a ceux qu'ont les Turcs.— Quels chiens avez-vous?— J'ai ceux de mes voisins. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 47 31. Avez-vous du bois? — J'ai du bois.^ — Yotre frère a-t-il du savon? — Il n'a pas de savoû. — Ai-je du mouton? — Vous n'avez pas de mouton, mais vous avez du bœuf. — Yos amis ont-ils de l'argent? — • Ils ont de l'argent. — Ont-ils du lait? — Ils n'ont pas de lait, mais ils ont d'excellent beurre. — Ai-je du bois? — Yous n'avez pas de bois, mais vous avez du charbon. — Le marchand a-t-il du drap? — Il n'a pas de drap, mais de jolis bas.— Les Anglais ont-ils de l'argent? — Ils n'ont pas d'argent, mais ils ont d'excellent fer.— Avez-vous de bon café? — Je n'ai pas de bon café, mais d'excellent vin. — Le marchand a-t-il de bons livres? — Il a de bons livres. — Le jeune homme a-t-il du lait. — Il n'a pas de lait, mais d'excellent chocolat. — Les Français ont-ils de bons gants?— Ils ont d'excellents gants. — Ont-ils de bons oiseaux? — Il n'ont pas d'oiseaux, mais ils ont de jolis bijoux. — Qui a les beaux ciseaux des Anglais? — Leurs amis les ont. — Qui a les bons biscuits des boulangers?- — Lçs matelots de nos capitaines les ont. — Ont-ils nos porte-feuilles? — Oui, Monsieur, ils les ont. — Les Italiens qu'ont-ils? — Es ont de beaux tableaux. — Les Espagnols qu'ont-ils? — Ils ont de beaux ânes. — Les Allemands qu'ont-ils?— Ils ont d'excellent grain. 32. Avez-vous des amis? — J'ai des amis.— Yos amis ont-ils du char- bon? — Ils ont du charbon. — Les cordonniers ont-ils de bons souliers? — Ils n'ont pas de bons souliers, mais d'excellent cuir. — Les tailleurs ont-ils de bons gilets? — Ils n'ont pas de bons gilets, mais d'excellent drap. — Le peintre a-t-il des parapluies? — Il n'a pas de parapluies, mais il a de beaux tableaux. — A-t-il les tableaux des Français ou ceux des Italiens? — Il n'a ni ceux-ci ni ceux-là. — Lesquels a-t-il? — Il a ceux de ses bons amis. — Les Eusses ont-ils quelque chose de bon? — ^IIs ont quelque chose de bon. — Qu'ont-ils de bon? — Ils ont de bons bœufs. — Quelqu'un a-t-il mes petits peignes? — Personne ne les a. — Qui a les beaux poulets des paysans — Yos cuisiniers les ont. 48 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. —Les boulangers qu'ont ils? — Ils ont d'excellents pain.— "Vos amis ont-ils du vin vieux? — Ils n'ont pas de vin vieux, mais de bon lait. — Quelq'un a4-il vos chandeliers d'or?^^Personne ne les a. . ADDITION A LA LEÇON ONZIÈME. ■ tîe viens prendre congé de vous, ô Yengo â despedirme de Yd. I vous dire adieu. I Je pars pour la Havane. Parto para la Habana. i Quand partez-vous? ^Cuândo parte Yd.? Peut-être cet après midi. Quizâ esta tarde. Kst-ce que la ville ne vous plaît pas? ^No le gusta â Yd. la ciudad? [ Les gens me plaisent beaucoup, La jente me gusta muclio; pero el mais le climat ne me convient pas. clima no me sieuta. I \ 33. Qui est-là? — -Qui est-ce? — Entrez. — Je suis bien aise de vous voir. — Comment vous portez-vous?— Pas très bien; je suis un peu indisposé aujourd'hui. — J'en suis bien fâché. — Et vous, comment vous portez-vous?'-— Très bien.— Je suis charmé de vous voir bien portant, ô en bonne santé. — Merci. — Qu'y a-t-il de nouveau? — Eien, excepté que je viens prendre congé de vous et vous dire adieu, car je pars pour la Havane. — Je suis très fâché de l'apprendre. — Quand partez- vous? — Peut-être cet après-midi.— Est-ce que la ville ne vous plaît pas? — Les gens me plaisent beaucoup, mais le climat ne me convient pas. — Pensez-vous revenir? — Je compte revenir après l'hiver. — Je vous reverrai avec le plus grand plaisir. GRAMMAIEE ESPAGNOLE. DOUZIÈME LEÇON.— Xécczon duodécima. 49 Avez-vous cl.i viu? J'en ai. Avez-vous du pain? Je n'en ai pas. Avez-vous de bon vin? J'en ai de Lon. Ai-je de bon drap? Yous n'en avez pas de bon. Le marchand a-t-il du sucre? 11 a du sucre. Il en a. Il n'eu a pas. A-t-il de bon sucre? Il en a de bon. Il n'en a pas de bon. Ai-je du sel? Yous avez du sel. Yous n'avez pas de sel. Yous en avez. Yous n'en avez pas. Avez-vous des souliers? J'ai des souliers. Je n'ai pas des souliers. J'en ai. Je n'en ai pas. L'homme a-t-il de bons chevaux? Il en a de bons. Il n'en a pas de bons. A-t-il de jolis couteaux? Il en a de jolis. Il n'en a pas de jolis. A-t-il de l'argent? Il en a. Il n'eu a pas. ^Tiene Yd. vino? Tengo. ^Tieue Yd. pan? No tengo. ^Tiene Yd. buen vino? Tengo bueno. ^Tengo patio bueno? Yd. no tiene bueno. ^Tiene azCicar el comerciante Tiene azCicar. Tiene. No tiene. ^Tiene azucar bueno? Tiene bueno. No tiene bueno. ^Tengo sal? Yd. tiene sal. Yd. no tiene sal. Yd. tiene. Yd. no tiene. Tiene Yd. zapatos? Tengo zapatos. No tengo zapatos. Teago. No tengo. ^Tiene buenos caballos el hombre? Tiene bueuos. No tiene buenos. ^Tieue cuchillos bonitos? Tiene bonitos. No tiene bonitos. ^Tiene dinero? Tiene. No tiene. 50 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. Xosamis ont-ils de bon beurre? lis eu ont de bon. Ils n'en ont pas de bon. ^Tiénen raantequilla buena nues- tros amigos? Tienen buena. No tienen buena. Avez-Yous de bons ou de mauvais ^Tiene Yd. buenos libros ô malos? livres? J'en ai de bons. Tengo buenos. Avez-vous de bon ou de mauvais ^Tiene Yd. buen papel ô malo? papier? J'en ai de bon. Tengo bueno. Qui a de mauvais vin? iQuien aiene vino malo? Notre marchand en a. Nuestro comerciante tiene. Quel pain le boulanger a-t-il? H en a de bon. Quels souliers le cordonnier a-t-il? Il en a de bons. Le chapelier. Le menusier. ^Qué pan tiene el panadero? Tiene bueno. ^Qué zapatos tiene el zapatero? Tiene buenos. El sombrero. El ensamblador. Un Un (devant un nom masculin. Uno (seul, ou sans être devant un nom masculin. Nom. et Ace. un un Gen. et Abl. d'un de un Dat. à un a uu Un cheval. Un caballo. Avez-vous un cheval? ^Tiene un caballo? J'ai un livre. Tengo un libro. Avez-vous un verre ? ^Tiene Yd. un vaso ? Je n'ai pas de verre. No tengo vaso. .T'en ai un. Tengo uno. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 51 Avez-vous un bon cheval ? J' ai un bon cheval. J' en ai un bon. J' en ai deux bons- J' ai deux bons chevaux. J' en ai trois bons. Ai-je un fusil ? Vous avez un fusil. Vous eu avez un. Vous en avez un bon. Vous en avez deux bons. Votre frère a-t-il un ami ? li a un ami. Il en a un. Il en a un bon. Il en a deux bons. Il en a trois bons. Quatre. Cinq. Votre ami a-t-il un joli couteau? Il en a un. Il n'en a pas. II en a deux. II «in a trois. Il en a quatre. Avez-vous cinq bons chevaux? J' en ai six. J' en ai six bons et sept mauvais. Qui a un beau parapluie? Le marchand en a un. Tiene Vd. un buen caballo? Tengo un buen caballo. Tcngo uno bueno. Tengo dos buenos. Tengo dos caballos buenos. Tengo très buenos, l Tengo un fusil ? Vd. tiene un fusil. Vd, tiene uno. Vd. tiene uno bueno. Vd. tiene dos buenos. ^Tiene un amigo su herniano de Vï Tiene un amigo. Tiene uno, Tiene uno bueno. Tiene dos buenos. Tiene très buenos, Cuatro. Cinco, ^Tiene su amigo de Vd. un cuchillo bonito ? Tiene uno. No tiene. Tiene dos. Tiene très. Tiene cuatro, l Tiene Vd. cinco caballos buenos ? Tengo seis. Tengo seis buenos y siete malos. l Qaién tiene un buen paraguas ? El comerciante tiene uno. 34. Avez-vous du sel? — ^J'en ai — Avez-vous du café? — Je n'en ai pas. — Àvez-voi]5 de bon vin? — ^J'en ai de bon. — Avez-vous de bon 52 OKA3IAIIIE ESPAGNOLE. drap? — Je n'ai pas de bon drap, mais j'ai de bon papier. — ^i-je de bon sucre? — Tous n'en avez pas de bon. — L'homme a-t-il de bon miel? — Il en a. — A-t-il de boa fromage? — Il n'en a pas. — L'Américain a-t-il de l'argent? — II en a. — Les Français ont-ils du fromage? — lia n'en ont pas, — ^Les Anglais ont-ils de bon lait? — Ils n'ont pas de boa lait, mais ils ont d'excellent beurre. — Qui a de bon savon? — Le marchand en a. — Qui a de bon pain? — Le bou- langer en a. — L'étranger a-t-il du bois? — Il en a. — A-t-il du char- bon?— Il n'en a pas. — Quel riz avez-vous? — J'en ai de bon. — Quel foin le cheval a-t-il? — Il en a de bon. — Quel cuir le cordonnier a-t-il? — Il en a d'excellent. — Avez-vous des bijoux? — Je n'en ai pas, — Qui a .des bijoux? — Le marchand en a. — Ai-je des souliers? — '■ Tous en avez. — Ai-je des chapeaux? — Tous n'avez pas de cha- peaux.— Yotre ami a-t-il de jolis couteaux? — Il en a de jolis, — A-t-il de bons boeufs? — Il n'en a pas de bous. — Les Italiens ont- ils de beaux chapeaux? — Ils n'en ont pas de beaux. — Qui a de beaux — Les Français en ont. 36. Jbe capitaine a-t-il de bons matelots? — ^11 en a de bons. — Les matelots ont-ils de bous matelas? — Ils n'en ont pas de bons,. ■ — Qui a de bons biscuits? — Le boulanger de notre Yoisin en a.^^ A-t-il du pain? — Il n'en a pas. — Qui a de beaux rubans? — Les Espagnols en ont. — Qui a d'excellents clous de fer? — Le charpentier en a. — A-t-il des marteaux? — Il en a. — Quels marteaux a-t-il? — Il en a de fer. — Yotre frère qu'a-t-il? — ^11 n'a rien.— A-t-il froid? — Il n'a ni fi'oid ni chaud.— A-t-il peur?— Il n'a pas peur.— A-t-il tonte? — Il n'a pas honte. — Qu'a-t-il? — Il a faim. — Qui a de beaux gants? — J'en ai. — Qui a de beaux tableaux? — Les Italiens en ont. — Les peintres ont-ils de beaux jardins?— Ils en ont de beaux. — Le chapelier a-t-il de bons ou de mauvais chapeaux? — Il en a de bons. — ^Le menuisier a-t-il de bon ou de mauvais bois? — Il en a de bon. — Qui a de jolis porte-feuilles? — Les garçons de nos marchands en ont.— Ont-ils dés oiseaux? — ^Ils n'en ont pas. — Avez- vous du chocolat?— Je n'en ai pas.— Qui en a?— Mon domestique ■m GRAMMAIRK ESPAGNOLE. 53 en a. — Yotre domestique a-t-il des balais? — 11 n'en a pas. — Qui eu a? — Les domestiques .de mon voisin en ont. 37, Avez-vous un crayon? — J'en ai un. — Yotre garçon a-t-il un bon li\Te? — Il en a un bon. — L'Allemand a-t-il un bon vaisseau? — Il n'en a* pas. — Votre tailleur a-t-il un bon habit? — Il en a un bon. — Il en a deux bons. — Il eu a trois bons. — Qui a de beaux souliers? — Notre cordonnier en a. — Le capitaine a-t-il un beau chien? — Il en a deux. — Yos amis ont-ils deux beaux chevaux? — ■ Ils en ont quatre. — Le jeune homme a-t-il un bon ou un mauvais pistolet? — Il n'en a pas de bon. — Il en a un mauvais. — Avez-vous un bouchon? — Je n'en ai pas. — Yotre ami a-t-il iin bon tire-bou- chon?— Il en a deux. — Ai-je un ami? — Yous en avez un bon. — Yous avez deux bons amis. — Yous en avez trois bons. — Yotre frère en a quatre bons. — Le charpentier a-t-il un clou de fer? — Il îi six clous de fer. — Il en a six bons et sept mauvais. — Qui a de bon bœuf? — Notre cuisinier en a. — Qui a cinq bons chevaux? — Notre voisin en a six. — Le paysan a-t-il du grain? — Il en a, — A-t-il des fusils? — Il n'en a pas. — Qui a -de bons amis? — Les Turcs en ont. — Ont-ils de l'argent? — Ils n'en ont pas. — Qui a leur argent? — Leurs amis l'ont. — Leurs amis ont-ils soif? — Ils n'ont pas soif, mais faim. — Yotre domestique a-t-il un bon balai? — Il en a un. — Avez-vous un bon domestique? — J'en ai un bon. — Qui a un bon coffre? — Mon frère en a un. — A-t-il un coffre de cuir ou un coffre de bois? — Il en a un de bois. ADDITION A LA DOUZIEME LEÇON. Je vous souhaite bon succès. Deseo â Yd. buen éxito. Un honnête homme 6 un homme de Un hombre honrado [ô de bien.) bien. Je ne sais pas s'il est marié ou gar- No se si es casado ô soltero. çon. Ô4 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. Est-ce Mr. N. à qui j'ai l'honneur de ^Es al Seiior de N. a quien ten- parler. go el honor de hablar ? fC'est moi, Monsieur, qu' y a-t-il pour Un servidor de Vd votre service? 37. Est-ce que votre ami est marié ou garçon? — Il est marié.-— Je ne sais pas s'il est marié ou garçon. — Je sais que c'est un honnête homme. — Est-ce à Mr. N. à qui j'ai l'honneur de parler? — C'est moi, Monsieur, qu'y a-t-il pour votre service? — Je vous sou- haite bon succès dans votre entreprise. — Merci, Monsieur. TREIZIÈME JjEÇOI^ .—Leccionn décima tercia. COMBIEN DE Combien de pain? Combien d'argent? Combien de couteaux? Combien d'hommes? Combien d'amis? NE-QUE Je n'ai qu'un ami. Je n'en ai qu'un. Je n'ai qu'un bon fusil. Je n'en ai qu'un bon. Yous n'en avez qu'un bon. Combien de chevaux votre frère a-t-il? Il n'en a qu'un. Il n'en a que deux bons. ^CUANTO? CUANTOS? ^Cuânto pan? ^Cuânto dinero? ^Cuântos cuchillos? ^Cuântos hombres? ^Cuàntos amigos? NO-SINO. NO MAS QUE. No tengo mas que un amigo. No tengo sino uno. No tengo sino un buen fusil. No tengo mas que uno bueno. Yd. no tiene sino uno bueno. ^Cuântos caballos tiene su herma- no de Yd? No tiene mas que uno. No tiene mas que dos buenos. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 55 BEAUCOUP DE Beaucoup de pain. Beaucoup de bon pain. Beaucoup ^'hommes. Avez-vous beaucoup (^'argent? J'en ai beaucoup. Avez-vous beaucoup de bon vin? J'en ai beaucoup. Yous av€Z trop de vin. Ils ont trop de livres. MUCHO, MUCHOS MU CHISIMO, MU- CHISIMOS. Mucho pan. Mucho pan bueno. Muchos bombres. ^Tiene Yd. mucho dinero? Tengo mucho. ^Tiece Yd. mucho vino bueno? DEMASIADO, DEMASIADOS. Yd. tiene demasiado vino. Ellos tienen demasiados libros. ASSEZ DE. Assez fZ'argent. Assez de couteaux. BASTANTE. BASTANTES. Bastante dinero. Bastantes cuchillos. PEU DE UN PEU DE Un peu de drap. Un pjsu de sel. poco, POCOS. UN POCO DE. Un poco de pano. Un poco de sal. NE GUERE (pas BEAUCOUP de) NO — SINO (oMAS QUe) UN POCO, (nomucho ô MUCHOS.) Je n'ai guère d'argent. No tengo mas que un poco de di- nero. DU CŒUR, \à\x courage.) Yous n'avez guère de cœur. CORAJE, VALOR. Yd. no tiene mucho coraje. 56 GRAMMAIEE ESPAGiVOLE. No tenemos muchos amigos. Avons-nous? Nous avons. Nous n'avoDS pas. Du poivre. Du vinaigre. Avons-nous du vinaigre? Nous en avons. Nous n'en avons pas. Avez - vous beauconp (Z'argeut? Je n'en ai guère. Yous n'en avez guère. Il n'en a guère. Nous n'en avons guère. A.vez-vous assez de vin? Je n'en ai guère, mais assez. Huit. Neuf. Dix. Et. ^Tenemos nosotros? Nosotros tenemos. Nosotros no tenemos. Pimienta. Yinagre. ^Tenemos vînagre? Nosotros tenemos. Nosotros no tenemos. ^Tiene Vd. muclio dinero? No tengo muclio. Yd. no tiene mucho, El no tiene mucho. Nosotros no tenemos mucho. ^Tiene Yd. bastante vino? No tengo mucho, pero tengo b tante. Ocho. Nueve. Diez. r. 38. Combien d'amis avez-vous? — J'ai deux bons ' amis. — Avez-vous huit bons coffres? — J'en ai neuf. — Yotre domestique a-t-il trois ba- lais?— 11 n'en a qu'un bon. — Le capitaine a-t-il deux bons vais- seaux?— Il n'en a qu'un. — Combien de marteaux le charpentier GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 57 a-t-il? — Il n'en a que deux bons. — Combien de souliers le cordon- nier a-t-il? — Il en a dix. — Le jeune homme a-t-il neuf bons livres? — Il n'en a que cinq. — Combien de fusils votre frère a-t-il? — Il n'en a que quatre. — Avez-vous beaucoup de pain? — J'en ai beau- coup.— Les Espagnols ont-ils beaucoup d'argent? — Ils n'en ont guère. — Yotre voisin a-t-il beaucoup de café? — 11 n'en a- qu'un peu. — L'étranger a-t-il beaucoup de grain? — Il en a beaucoup. — L'Amé- ricain qu'a-t-il? — Il a beaucoup de sucre. — Le Eusse qu'a-t-il? — Il a beancoup de sel. — Le paysan a-t-il beaucoup de riz? — Il n'en a pas. — A-t-il beaucoup de fromage? — Il n'en a guère. — Qu'avons- nous? — Nous avons beaucoup de pain, beaucoup de vin et beau- coup de livres. — Avons-nous beaucoup d'argent? — Nous n'en avons guère, mais nous en avons assez. — Avez-vous beaucoup de frères? — Je n'en ai qu'un. — Les Français ont-ils beaucoup d'amis? — Ils n'en ont guère.— -Notre voisin a-t-il beaucoup de foin? — Il en a assez. — L'Italien a-t-il beaucoup de fromage? — Il en a beaucoup. — Cet homme a-t-il du cœur? — Il n'en a pas. — Le garçon du peintre a-t-il des crayons? — Il n'en a pas. 39. Avez-vous beaucoup de poivre? — Je n'en ai guère. — Le cuisi- sinier a-t-il beaucoup de bœuf? — Il n'a guère de bœuf, mais il a beaucoup de mouton. — -Combien de bœufs l'Allemand a-t-il? — Il en a huit. — Combien de chevaux a-t-il? — Il n'en a que quatre. — Qui a beaucoup de biscuits? — Nos matelots en ont beaucoup. — Avons- nous beaucoup de billets? — Nous n'en avons guère. — Combien de billets avons-nous? — Nous n'en avons que trois jolis. — Avez-vous trop de beurre? — Je n'en ai pas assez. — Nos garçons ont-ils trop de livres? — Ils en ont trop. — Notre ami a-t-il trop de lait? — Il n'en a guère, mais il en a assez. — Qui a beaucoup d'argent? — Les paysans en ont beaucoup. — Ont-ils beaucoup de gants? — Ils n'en ont pas. — Le cuisinier a-t-il assez de beurre? — Il n'en a pas assez. — A-t-il assez de vinaigre? — Il en a assez. — Avez-vous beaucoup de savon?- Je n'en ai qu'un peu. — Le marchand a-t-il beaucoup de drap?— Il en a beaucoup. — Qui a beaucoup de papier? — Notre 53 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. voisin en a beaucoup. — Notre tailleur a-t-il beaucoup de boutons? — Il en a beaucoup. — Le peintre a-t-il beaucoup de jardins? — Il n'en a pas beaucoup. — Combien de jardins a-t-il? — Il n'en a que deux. Combien de couteaux l'Allemand a-t-il? — Il en a trois. — Le capi- taine a-t-il de beaux chevaux? — Il en a de beaux, mais son frère n'en a pas. — Avons-nous des bijoux? — Nous en avons beaucoup. — Quels bijoux avons-nous? — Nous avons des bijoux d'or. — Quels chandeliers nos amis ont-ils? — Ils ont des chandeliers d'argent.— Ont-ils des rubans d'or? — Ils en ont. 40. Le jeune homme a-t-il de jolis bâtons? — H n'a pas de jolis bâtons, mais de beaux oiseaux. — Quels poulets notre cuisinier a-t-il? — n a de jolis poulets. — Combien en a-t-il? — Il en a six. — Le chapelier a-t-il des chapeaux? — Il eu a beaucoup. — Le menuisier a-t-il beaucoup de bois? — Il n'en a pas beaucoup, mais assez. — Avons-nous les chevaux des Français ou ceux des Allemands? — Nous n'avons ni ceux-ci ni ceux-là. — Quels chevaux "avons-nous? — Nous avons les nôtres. — Le Turc a-t-il mes petits peignes? — Il ne les a pas. — Qui les a. — Yotre garçon les a. — Nos amis ont-ils de. sucre? — Ils ont peu de sucre, mais ils ont beaucoup de miel. — j Qui a nos miroirs? — Les Italiens les ont. — Le Français veut-il ce porte-feuille-ci ou celui-là? — Il ne veut ni celui-ci ni celui-là. Yeut-il les matelas que nous avons?— Il ne veut pas ceux que nous avons, mais ceux que ses amis ont. — A-t-il honte? — II n' pas honte, mais pem\ ADDITION A LA TREIZIÈME LEÇON. Quelle heure est-il? ^Qué hora es? Il est une heure. Es la una. Il est deux heures. Son las dos. Il est trois heures. Son las très. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 69 Il est quatre heures. Il êfet cinq heures. Il est six heures. Il est sept heures. Il est huit heures. Il est neuf heures. Il est dix heures. Il est onze heures. Il est midi. Son las cuatro. Son las cinco. Son las seis. Son las siete. Sou las ocho. Son las nueve. Son las diez. Son las once. Son las doce (del dià), 6 es medio dia. 41. Quelle heure est-il? — Il est une heure. — Il t-st deux heures. Il est trois heures. — Il est quatre heures. — Il est cinq heures. — Il est ' six heures. — Il est sept heures. — Il est huit heures. — 11 est neuf heures. — Il est dix heures. — Il est onze heures. — Il est midi. QUATOEZIÈME LEÇON.— ieccîon décima-cuarta. ALGUNOS LIBROS. QUELQUES LIVRES Avez -VOUS quelques livres? QUELQUES UNS. J'en ai quelques-uns. Tous en avez queîque-uns. Il en a quelques uns. Je n'ai que quelques livres. Vous n'avez que quelques livres. Il n'a que quelques sous. ;.Tiene Vd. alffunos libros? ALGUNOS. Tengo algunos. Yd. tiene algunos. El tiene aiscunos. No tengo sino algunos libros. Yd. no tiene sino algunos libros,. El no tiene sino algunos sueldos. 60 GEAMIIAIEE ESPAGNOLE. Je n'en ai que quelques-uns. Xotengo sino algunos. Yous n'en avez que quelques-uns. Vd. no tiene sino algunos. Il n"en a que quelques-uns. El no tiene sino algunos. Un sou Pluriel des sous. Un franc " des francs. Une piastre " des piastres. AUTRE. Un autre sou. Des autres sous. Àvez-vous un autre cheval ? J' en ai un autre. NE PAS d'autre cheval. Je n'ai pas d' autre cheval. Je n' en ai pas d'autre cheval. Avez-vous d' autres chevaux ? J' en ai d' autres. Je n' en ai pas d'autres. Le bras. Le cœur. Le mois. L'ouvrage. Le volume. Un sueldo Plur. sueldos. Un franco " francos. Un peso " pesos. OTRO. Otro sueldo, Otros sueldos, ^Tiene Yd. otro caballo? Teno^o otro. NO — OTRO CABALLO, ISTo tengo otro caballo. No tengo otro. ^Tiene Yd. otros caballos? Tengo otros. No tenffo otros. El brazo. El corazou. El mes. La obra. El volumen. Quel jour du mois est-ce (o avons-nous)^ A cuântos estâmes del mes? C'est le premier. ) t7 + - • Nous avons le premier \ "R^i^xnos a primero. C est le deux. ) -rr t - ■> Nous avons le deux. [ Estamos a dos. C est le trois. Nous avons le trois. C est le onze, (y no Vonze. Nous avons le onze. Estamos â très. Estamos â once. GRAMMAIRE ESPAGNOLE e\ Quel volume avez-vous? J'aik quatrième. ;Cuàl volùiûen tieue Y ? TeD;?o el cuarto. Obs. B. — Les nombres ordinaux forment leur fémiDin en chan- geant Vo finale en a, et l'article el en la; el -primero, la primera, el décima tercio, la décima tercia. — Leur pluriel se forment comme ce- lui des noms. L'écolier se resouviendra que le pluriel de el et lo^. Nombres cardinaux. Un.* (1) Deux. Trois. Quatre. Cinq. Six. Sept. Huit. Neuf. Dix. Onze. Douze. Treize. Quatorze. Quinze. Seize. Dix-sept. Dix-huit. Dix-neuf. Yingt. Vingt-et-un Vingt-deux, Trente. Irente-et-un, Trente-deux, &g. Quarante. Uno. Dos. Très. Cuatro. Gipco. Seis. Siete. Ocho. Nueve. Diez. Once. Doce. Trece. Catorce. Quince. Diez y seis. Diez y siete. Diez y ocho. Diez y nueve. Yeinte. Yeinte y uno. Yeinte y dos, &c. Treinta. Treinta y uno. Treinta y dos, &c. Cuarenta. 62 Quarante-et-un. Quarante-deux, &c. Ciuqnanie. Cinquante-et-un. ^ Cinquante et deux, &c. Soixante. Soixante-et-un. Soixante-deux, &c. Soixante-dix, (4). Soixante-onze. Soixante-douze Soixante-treize. Soixante-quatorze. Soixante-quinze. Soixante-seize. S oixante-dix-sept. S oixante-dix-huit. S oixante-dix-neuf. Quatre-vingts. Quatre-vingt-un (1) Quatre-vingt-deux, &c. Quatre-vingt-dix. Quatre-vingt-onze. Quatre-vingt-douze, &c. Cent. Cent-un.^ Cent-deux, &c. Deux-cents.* Trois-cents.* Quatre-cents.* Cinq-cents.* Six-cents.* Sept cents.* Huit-cents.* jSTeuf-cents* Mille. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. Cuarenta y uno. Cuarenta y dos, &c. Cincuenta. Cincuenta y uno. Cincuenta y dos, &c. Seseuta. Sesenta y uno. Seseiita y dos, &c. Setenta. Setenta y uno. Setenta y dos. Setenta y très. Setenta y cuatro. Setenta y cinco. Setenta y seis. Setenta y siete. Setenta y oclio. Setenta y nueve. Ochenta. Ochenta y uno. Ochenta y dos, &c. N'oventa. Noventa y uno. Noventa y dos, &c. Ciento. Ciento uno. Ciento dos, &c. Doscientos. Trescientos. Cuatrocientos. Quinientos. Seiscientos. Setecientos. Ochocientos. Novecientos. Mil. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 63 Douze-cents, Quatorze-cents, &c. Deux-mille. Trois-mille, &c. Mil y ciento. Mil y doscientos. Mil y cu,atrocieutos, &c. Dos mil. Très mil, &c. (L) Tous les nombres cardinaux qui sont marqués d'un astéri- que change Vo final en a quand ils sont employés au féminin. Obs. Au lieu de cincocientos, sietecientos nuevecientos — On écrit, qui - nienîos, setecientos, novecientos. 42. Avez-vous beaucoup de couteaux? — J'en ai quelques uns. — Avez- vous beaucoup de crayons? — Je n'en ai que quelques-uns. — L'ami du peintre a-t-il beaucoup de miroirs? — Il n'en a que quelques-uns. • — Votre garçon a-t-il quelques sous? — Il en a quelques-uns. — Avez- rous quelques francs? — Nous en avons quelques-uns. — Combien de francs avez-vous? — J'en ai dix.— Combien de sous l'Espagnol a-t-il? — II n'en a guère, il n'en a que cinq.— Qui a les beaux verres des Italiens? — Nous les avons, — Les Anglais ont-ils beaucoup de vais- seaux?— Ils en ont beacoup. — Les Italiens ont-ils beaucoup de che- vaux?— Ils n'ont pas beaucoup de chevaux, mais beaucoup d'ânes. — Les Allemands qu'ont-ils? — Ils ont beaucoup d'écus. — Combien d'écus ont-ils? — Ils en ont onze. — Avons-nous les chevaux des An- glais ou ceux des Allemands? — Nous n'avons ni ceux-ci ni ceux-là. — Avons-nous les parapluies des Espagnols? — Nous ne les avons pas, mais les Américains les ont. — Avez-vous beaucoup de beurre? — Je n'en ai guère, mais j'en ai assez. — Les matelots ont-ils les matelas que nous avons? — Ils n'ont pas ceux que nous avons, mais ceux que leur capitaine a. — Le Français a-t-il beaucoup de francs? — Il n'en a que quelques-uns, mais il en a assez. — Yotre domes- tique a-t-il beaucoup de sous? — Il n'a pas de sous, mais assez de francs. 64 GEAMMAIEE ESPAGNOLE. 43. - Les Russes ont-ils du poivre? — Ils n'on*i ^uère de poivre, mais beaucoup de sel. — Les Turcs ont-lis beaucoup de vin? — Ils n'ont guère de vin, mais beaucoup de café. — Qui a beaucoup de lait? — Les Allemands en ont beaucoup. — N'avez' vous pas d'autre fusil? — Je n'eu ai pas d'autre. — Avons-uoiiS d'autre fromage? — Nous en avons d'autre. — N'ai-je pas d'autre pistolet? — Yoiis en avez un autre. — Notre voisin n'a-t-il pas d'autre cheval? — Il n'en a pas d'autre. — Yotre frère n'a-t-il pa,s d'autres amis? — Il en a d'autres — Les cordonniers n'ont-ils pas d'autres souliers? — 41s n'en ont pas d'autres. — Les tailleurs ont-ils Ijeaucoup d'habits? — Ils n'en ont que quelques-uns ils n'en ont que quatre. — Combien de bas avez-vous? Je n'en ai que deux. — Avez-vous d'autres biscuits? — Je n'en ai pas d'autres. — Combien de tire-bouchons le marchand a-t-il? — Il en a neuf — Combien de bras cet homme ci a-t-il? — Il n'en a qu'un, l'autre est de bois. — Quel cœur votre garçon a-t-il? — Il a un bon cœur. — i N'avez-vous pas d'autre domestique? — J'en ai un autre. — Yotre ami' n'a-til pas d'autres oiseaux? — Il en a d'autres. — Combien d'autres oiseaux a-t-il? — Il en a six autres. — Combien de jardins avez-vous? — Je n'en ai qu'un, mais mon ami en a deux, '- 44. Quel volume avez-vous?-— J'ai le premier. — Avez-vous le second volume de mon ouvrage? — Je l'ai. — Avez-vous le troisième ou le quatrième li\Te? — Je n'ai ni celui-ci ni celui-là. — Avons nous le cinquième ou le sixième volume? — Nous avons le cinquième volume, mais nous n'avons pas le sixième. — Quels volumes votre ami a-t-il? — Il a le septième voulume. — Quel jour du mois avons-nous? — Nous avons le huit. — N'avons nous pas le onze? — Non, Monsieur, nous avons le dix. — Qui a nos Irancs? — Les Russes les ont. — Ont-ils notre or? — Ils ne l'ont pas. — Le jeune homme a-t-il beaucoup d'argent. — Il n'a guère d'argent, mais beaucoup de courage. — Avez-vous les clous des charpentiers ou ceux des meouisiers? — Je n'ai ni ceux des charpentiers, ni ceux des menuisiers, mais ceux de mes mas- GRAMMAIRE ESPAGNOLE, 65 chànds.—Youlez-vous ce gant-ci ou celui là? — Je ne veux ni celui- ci ni celui-là. — Yotre ami veut-il ces billets-ci ou ceux-là. — Il veut ceux-ci, mais non ceux-là. — L'Italien a-t-il quelques sous? — Il en a quelques-uns. — A-t-il quelques francs? — ^11 en a cinq.— Avez vous un autre bâton? — J'en ai un autre. — Quel autre bâton avez-vous? — J'ai un autre bâton de fer. — Avez-vous quelques bons chandeliers? — Nous en avons quelques-uns. — Votre garçon a-t- il un autre chapeau? — Il en a un autre. — Ces hommes ont-ils du vinaigre?^ — Ces hommes n'en ont pas, mais leurs amis en ont. — Les paysans ont-ils d'autres sacs? — Ils n'eu ont pas d'autres. — Ont-ils d'autre pain? — Ils en ont d*autre. ADDITION A LA QUATOEZIÈME LEÇON. Est-il tard? ^Es tarde? Il n'est pas de bonne heure. No es temprano. 11 est une heure et demie. Es la una y média. Il est une heure un quart. Es la uua y cuarto. Il est une heure moins un quart. Es la una ménos cuarto. Il est une heure moins cinq minutes. Es la una ménos cinco minutes. Il est deux heures et demie. Son las dos y média. Il est deux heures et dix minutes. Son las dos y diez minutes. 45. Est-il tard? — Il n'est pas tard. — Il est de bonne heure. — Quelle heure est-il? — Il est une heure. — Il est deux heures. — Il est deux heures et demie. — Il est trois heures.-- -Il est trois heures moins un quart. — Il est quatre heures. — Il est quatre heures et deux minutes. — Il est cinq heures.— Il est cinq heures moins cinq minutes. — Il est six heures. — Il est six heures moins un quart. — Il est sept heures. — Il est sept heures et demie. — Il est huit heures. — Il est huit GQ GRAMMAIRE ESPAGNOLE. heures et quart. — Il est neuf heures.— II est neuf heures moins dix minutes.— H est dix heures.— Il est dix heures et demie. — Il est once heures moins cinq minutes. — Il est midi.— Il est midi et quart. QUINZIÈME LEÇON.— ieccion décima quinta> m Le tome. Avez-vous le premier ou le deuxiè- me tome de mon ouvrage? l'un et l'autre. J'ai l'un et l'autre. Avez-vous mou livre ou mon bâton. Je n'ai ni l'un ni l'autre. LES UNS ET LES AUTRES. Votre frère a-t-il mes gants ou les siens? Il a les uns et les autres. A-t-il mes livres ou ceux des Es- pagnols? Il p'a ni les uns ni les autres. L'Ecossais. L'Irlandais. IjC Hollandais. Le Russe. ENCORE. Encore du vin. Encore de l'argent. Encore des boutons. El tomo. ^Tiene Yd. el primer ô segundo tomo de mi obra? AMBOS, EL UNO Y EL OTRO, Ô LO UNO Y LO OTRO. Tengo âmbos. ^Tiene Yd. mi libro ô mi baston? î No tengo ni lo uno ni lo otro. 1 AMBAS COSAS, LOS UNOS Y LOS OTROS. ^Tiene su hermano de Yd. mis guantes ô los suyos? Tiene los unos y los otros. ^Tiene mis libres ô los de los es- l panoles? No tiene ni ios unos ni los otros. El escoces. El irlandes. El holandes. El ruso. MAS, AUN, TODAVIA. Mas vino. Mas dinero. Mas botones. I GRAMMAIKE ESPAGNOLE. €7 Avez-vous encore du vin. J'ai encore du vein. J'en ai encore. A-t-il encore de l'argent? Il en a encore. Ai-je encore des livres? Yous en avez encore. ^Tiene Yd. mas vino? Tengo mas vino. Tengo mas. îTiene él mas dinero? Tiene mas. ^Tengo mas libros? Yd. tiene mas. NE — PLUS DE. Je n'ai plus de pain. Il n'a plus d'argent. Avez-vous encore du beurre? Je n'en ai plus. Nous n'en avons plus. A-t-il encore du vinaigre? II n'en a plus. Nous n'avons plus de livres. Nous n'en avons plus. Il n'a plus de chiens. Il n'en a plus. NO— MAS. No tengo mas pan. Él no tiene mas dinero. ^Tiene Yd. mas mantequilla? No tengo mas. No tenemos mas. ^Tiene él mas vinagre? No tiene mas. No tenemos mas libros. No tenemos mas. Él no tiene mas perros. Él no tiene mas. NE — PLUS GUERE DE NO MUCHO MAS, NO— MUCHOS MAS. Avez-vous encore beaucoup de vin? ^Tiene Yd. mucho mas vino? Je n'en ai plus guère. No tengo muoho mas. Avez-vous encore beaucoup de livres? ^Tiene Yd. muchos mas libros ? Je n'en ai plus guère. No tengo muchos mas. ! Encore un livre, i Encore un bon livre. Encore quelques livres. i Avez-vous encore quelques francs? I J'en ai encore quelques-uns. Un libro mas. Un libro bueno mas, Algunos libros mas. ^Tiene Yd. algunos francos mas? Tengo algunos mas. Yous en avea encore quelques-uns. Yd, tiene algunos mas. 68 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. Nous ea avons encore quelques-uns. Teneraos algunos mas. Ils en ont encore quelques-uns. EUos tienen algunos mas. Oatre les nombres cardinaux et ordinaux, il y a trois autrer espèces que l'on place aux rang des substantifs. Ceux-ci sont les Collectifs, Distributifs, et Proportionels. Les collectifs sont ceux qui dénotent une quantité déterminée. Une couple Un par. Une douzaine Una docena. Une demi douzaine Media docena. Une centaine de Una centena, Un millier Un millar. Les distributifs sont ceux qui dénotent les parties d'un tout: La moitié La mitad. Le tiers El tercio. Le quart La cuarta. Les proportionels sont ceux qui dénotent l'augmentation progres- sive du nombres des choses. Le double El duplo. Le quadruple El cuadruplo. Le centuple El centupla 46. Quel tome de son ouvrage avez-vous? — J'ai le premier. — Com- bien de tomes cet ouvrage a-t-il? — Il en a deux. — Avez-vous mon ouvrage ou celui de mon frère? — J'ai l'un et l'autre. — L'étranger a-t-il mon peigne ou mon couteau? — Il a l'un et l'autre. — Avez- vous mon pain ou mon fromage? — Je n'ai ni l'un ni l'autre. — Le Hollandais a-t-il mon verre ou celui de mon ami? — Il n'a ni l'un GSAMMAIRE ESPAGNOLE. 69 ni l'autre. — L'Irlandais a-t-il nos chevaux ou nos coffres. — Il a les uns et les autres. — L'Ecossais a-t il nos souliers ou nos bas? — Il n'a ni les uns ni les autres. — Qu'a-t-il? — Il a ses bons fusils de fer. — Les Hollandais ont-ils nos vaisseaux ou ceux des Espagnols? — Ils n'ont ni les uns ni les autres. — Quels vaissoaux ont-ils? — Ils ont les leurs. — Avons-nous encore du foin? — Nous en avons encore. — Notre marchand a-t-il encore du poivre. — Il en a encore. — Yotre ami a-t-il encore de l'argent? — Il n'en a plus. — A-t-il encore des bijoux? — Il en a encore, — Avez-vous encore du café? — Nous n'avons plus de café; mais nous avons encore du chocolat. — Le Hollandais a-t-il encore du sel? — Il n'a plus de sel; mais il a encore du beurre. —Le peintre a-t-il encore des tableaux? — Il n'a plus de tableaux; mais il a encore des crayons. — Les matelots ont-ils encore des bis- cuits?— Ils n'en ont plus. — Vos garçons ont- ils encore des livres? — • Ils n'en ont plus. — Le jeune homme a-t-il encore des amis? — Il n'en a plus. 47. Notre cuisinier a-t-il encore beaucoup de bœuf? — Il n'en a plus guère. — A-t-il encore beaucoup de poulets? — Il n'en a plus guère. — Le paysan a-t-il encore beaucoup de lait? — Il n'a plus guère de lait; mais il a encore beaucoup de beurre. — Les Fran- çais ont-ils encore beaucoup de chevaux? — Ils n'en ont plus guère. — Avez-vous encore beaucoup de papier? — J'en ai encore beaucoup. — Avons-nous encore beaucoup de miroirs? — Nous en avons encore beaucoup. — Avez-vous encore un livre? — J'en ai encore un. — Yos voisins ont-ils encore un jardin? — Ils en ont encore un. — Yotre ami a-t-il encore un parapluie? — Il n'en a plus. — Les Ecossais ont-ils encore quelques li\Tes? — Ils en ont encore quelques-uns. — Le tailleur a-t-il encore quelques boutons? — Il n'en a plus. — Yotre charpentier a-t-il encore quelques clous? — Il n'a plus de clous; mais il a en- core quelques bâtons. — Les Espagnols ont-ils encore quelques sous? — Ils en ont encore quelques-uns. — L'Allemand a-t-il encore quel- ques bœfs? — Il en a encore quelques-uns. — Avez-vous encore quel- ques francs?— -Je n'ai plus de francs, mais j'ai encore quelques 70 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. ecus. — Qu'avez-vous encore? — Nous avons encore quelques vaisseaux et quelques bons matelots. — Ai-je encore un peu d'argent? — Vous en avez encore un peu. — ^Avez-vous encore du courage?— Je n'en ai plus. — -Avez-vous encore beaucoup de vinaigre?— Je n'en ai plus guère; mais mon frère en a encore beaucoup. 48. A-t-il assez de sucre? — ^11 n'eu a pas assez.— Avons-nous assez de francs? — Nous n'eu avons pas assez.— Le menuisier a-t-il assez de bois? — Il en a assez .—A-t-il assez de marteaux? — Il en a assez. — Quels marteaux a-t-il? — Il a des marteaux de fer et de bois. — Avez-vous assez de riz,— Nous n'avons pas assez de riz, mais nous avons assez de suore. — ■Avez-vous encore beaucoup de gants? — Je n'en ai plus guère. — -Le Russe a-t-il un autre vaisseau? — Il en a un autre. — A-t-il un autre sac? — Il n'en a pas d'autre. — ■ Quel jour du mois est-ce?— 0 'est le six.— -Combien d'amis avez- vous? — Je n'ai qu'un bon ami, — Le paysan a-t-il trop de pain? — ■ Il n'en a pas assez. — A-t-il beaucoup d'a.gent?— Il n'a guère d'ar- gent, mais assez de foin. — Avons-nous les bas de fil ou les bas de coton? — Nous n'avons ni les bas de fil ni les bas de coton. — - Avez-vous encore du miel?~~Je n'en ai plus. — Avez-vous encore des bœfs? — Je n'en ai plus. ADDITION A LA QUINZIÈME LEÇON. Luxe asiatique. Tous les deux jours. De deux jours l'un. De jour à autre. L'annonce, l'avertissement, l'avis. Un conseil, un avis. Conseiller. Le cahier. Lujo asiâtico. Cada dos dias. Un dia si y otro nô. De dos en dos dias. El anuncio ô aviso. Un consejo. Aconsejar. El cuaderuo. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 49. 71 Ce monsieur vit dans un luxe Asiatique. — Combien de fois j)arait cet avertissement? — Il parait tous les deux jours; de deux Lundis l'un, de deux Samedis l'un, de deux Jeadis Tua, de deux Vendredis l'un, de deux Dimanches l'un, de deux Mercredies l'un, de deux Mardis l'un, toutj les quinze jours, de deux soirs l'un.— Avez-vous reçu un bon conseil de votre ami?— Non, monsieur, il n'a pas l'habitude de conseiller personne.-— Je suis fâché de voug déranger pour mon cahier.— Cela ne me dérange pas. SEIZIÈME LEÇON.— Leccion décima-sesta PLUSIEURS. Plusieurs hommes. Plusieurs enfants. Plusieurs couteaux. Le père. IjC fils. L' enfant. Le gâteau. Le pâtissier. Du thé. AUTANT DE. AUTANT DE — QUE DE. Autant de pain que de vin. Autant d' hommes que d' enfantes. Varios hombress Varios ninos. Yarios cuchillos. El padre. El hijo. El nino. La torta (los dulces) . Elpastelero. (1) Té. TANTO— TANTOS. TANTO COMO TANTOS COMO. Tanto pan como vino. Tantos hombres corao ninos. Avez-vous autant d' or que d' ar- ^Tiene Yd. tanto oro como pla- ,. gent ? ta ? (I) En espagnol on donne aussi ce nom aux hommes qui s'accor- dent facilement. 12 GRAMMAIËE ESPAGNOLE. J ai autant de celui-ci que de celui- Tengo tanto de ésto como de là, aquello. J'ai autant de r un que de r autre. Tengo tanto de lo uno como de lo otro. Avez-Yous autant de souliers que de ^Tiene Vd. tantos zapatos co- bas ? mo médias ? J' ai autant de ceux-ci que de ceux- Tengo tantas de estas como là. de aqaellas. *J' ai autant des uns que des autres. Tengo tanto de los unos como de los otros. TOUT AUTANT DE, OTRO TANTO. J' ai tout autant de celui-ci que ae Tengo otro tanto de esto como Tout autant de 1' un que de 1' autre. Otro tanto de lo uno como de lo otro. Tout autant de ceux-ci que de ceux- Otros tantos de éstos como de là. aquellos. Tout autant des uns que des autres. Otros tantos de los unos como de los otros. Un ennemi, des ennemis. Un enemigo, enemigos. Le doigt. El dedo. j\ton nez. Mi nariz. PLUS DE. Plus de pain. Plus d' hommes. Plus de pain que vin. Plus de couteaux que de bâtons. Plus de celui-ci que de celui-là. Plus de r un que de l'autre. Plus de ceux-ci que de ceux-là. Plus des uns que des autres. J' ai plus de votre sucre que du mien. MAS (adverbio comparatiro.) Mas pan. Mas hombres. Mas pan que vino. Mas cuchillos que bastones. Mas de este jque de aquel. Mas del uno que del otro. Mas de éstos que de aquellos. Mas de los unos que de loSé«. otros. Tengo mas de su azùcarde V. que del mio. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 73 II a plus de nos livres que des siens. El tiene mas de nuestros libros que de los suyos. Moins de vin que de pain. Moins de couteaux que de bâtons. Moins que moi. Moins que vous Moins que lai. Moins que nous. Moins que vous. Moins qu'eux. MENOS QUE NO TANTO COMO. Ménos vino que pan. Ménos cuchillos que Ménos que yo. Ménos que Vd. Ménos que él. Ménos que nosotros. Ménos que Vds. Ménos que ellos. bastones. EUX. ELLOS. Qu'eux. Autant que vous. Autant que lui. Autant qu'eux. Que ellos. Tanto como Yd. Tanto como él. Tanto como ellos. 50. Avez-vous un cheval? — J'en ai plusieurs. — A-t-il plusieurs La- bits? — Il n'en a qu'un. — Qui a plusieurs miroirs? — Mon frère en a plusieurs. — Quels miroirs a-t-il? — Il en a de beaux. — Qui a mes bons gâteaux? — Plusieurs hommes les ont.- — Yotre ami a-t-il un enfant? — Il en a plusieurs. — Avez-vous autant de café que de thé? — J'ai autant de l'un que de l'autre. — Cet homme-ci a-t-il un fils?— Il eu a plusieurs. — Combien de fils a-Wl? — Il en a quatre. — Com- bien d'enfants nos amis out-ils? — Ils en ont beaucoup; ils en ont dix. — Avons-nous autant de pain que de beurre? — Vous avez au- tant de l'un que de l'autre. — Cet homme-ci a-t-il autant d'amis que d'ennemies? — Il a autant des uns que des autres. — Avons-nous 74 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. autant de souliers que de bas? — Nous avons autant des uns que des autres. — Votre père a-t-il autant d'or que d'argent? — Il a plus de celui-ci que de celui-là. — Le capitaine a-t-il autant de matelots que de vaisseaux? — Il a plus de ceux-ci que de ceux-là. — Il a plus des UDS que des autres. 51. Avez-vous autant de fusils que moi? — J'en ai tout autant. — li'étranger a-t-il autant de courage que nous? — Il en a tout au- tant.— Avons-nous autant de bon que de mauvais papier? — Nous avons autant de l'un que de l'autre. — Nos voisins ont-ils autant de fromage que de lait?— Ils ont jdIus de celui-ci que de celui-là. — Yos fils ont-ils autant de gâteaux que de livres? — Ils ont plus de ceux-ci que de ceux-là, plus des uns que des autres. — Combien de nez riiomme a-t-il? — Il n'en a qu'un. — Combiea de doigts a-t-il? — n eu a plusieurs. — Combien de pistolets avez-vous? — Je n'en ai qu'un, mais mon père en a plus que mois; il en a cinq. — Mes enfanta ont-ils autant de courage que les vôtres? — Les vôtres en ont plus que les mien. — Ai -je autant d'argent que vous? — Tous en avez moins que moi. — Avez-vous autant de livres que moi? — J'en ai moins que vous, — Ai-je autant d'ennemis que votre père? — Yous en avez moins que lui. — Les Russes ont-ils autant d'enfants que nous? — Nous eu avons moins qu'eux. — Les Français ont-ils autant de vaisseaux que nous? — Ils en ont moins que nous. — Avous-nous autant de bijoux qu'eux? — Nous en avons moins qu'eux. — Avons-nous moins de couteaux que les enfants de nos amis? — Nous en avons moins qu'eux. 52, Qui a moins d'amis que nous? — Personne n'en a moins. — Avez-vous autant de votre vin que du mien? — J'ai autant du vôtre que du mien. — Ai-je autant de vos livres que des miens? — • Vous avez moins des miens que des vôtres. — Le Turc a-t-il au- GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 75' taot de votre argent que du sien? — Il a moins du sien qne du nôtre.^ — Votre boulanger a-t-il moins de pain que d'argent? — Il a moins dO celui-ci que de celui-là. — Notre marchand a-t-il moins de cliiçns que de clievaux? — Il a moins de ceux-ci que de ceux-là; moins des uns que des autres. — Vos domestiques ont-ils plus de bâtons que de balais? — Ils ont plus de ceux-ci que de ceux-là. — Notre cuisinier a-t-il autant de beurre que de bœuf? — II a autant de l'un que de l'autre. — A-t-il autant de poulets que d'oiseaux? — Il a plus de ceux-ci que de ceux-là. 53. Le cliarpentier a-t-il autant de bâtons que de clous? — Il a tout autant de ceux-ci que de ceux-là. — Avez-vous plus de biscuits que de verres? — J'ai plus de ceux-ci que de ceux-là. — Notre ami a-t-il plus de sucre que de miel? — Il n'a pas autant de celui-ci que de celui-là. — A-t-il plus de gants que de parapluies?— Il n'a pas autant de ceux-ci que de ceux-là. — Qui a plus de savon que moi? — Mon fils en a plus. — A-t-il autant de chevaux que moi. — Il n'a pas autant de chevaux que vous; mais il a plus de tableaux. — Le marchand a-t-il moins de bœufs que nous? — H a moins de bœufs que nous, et nous avons moins do grain que lui. — Avez, vous un autre billet?— J'en ai un autre. — Votre fils a-t-il encore un porte-feuille? — Il en a encore plusieurs. — Les Hollandais ont-ils autant de jardins que nous? — Nous en avons moins qu'eux. Nous avons moins de pain et moins de beurre qu'eux. Nous n'avons guère d'argent, mais assez de pain, de bœuf, de fromage et de vin. — Avez-vous autant de courage que le fils de notre voisin? — J'en ai tout autant. — Le jeune homme a-t-il autant de billets que nous? — Il en a tout autant. ADDITION A LA SEIZIÈME LEÇON. Comment s'appelle cela? ^Cômo se llama eso? Une citation. Una cita, (literaria.) 76 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. Un rendezvons, Una cita, (para una entrevista.) Faire un compliment. Hacer un cumplimiento. Le citer. Citarle. La cloche. La campana. La sonnette ou clochette. La campaniOa. Chemin de fer. Camino de hierro, ferro-carril. 54, Quel est le plus grand compliment qu'on puisse faire à un auteur? — Le citer. — Comment s'appelle ohlea eu français. — Cela s'appelle pain à cacheter. — Comment s'appelle camino de hierro en français? — Chemin de fer. — Avez-vous un rendez-vous avec ce Mon- sieur?— Oui, Monsieur, j'ai un rendez-vous avec lui ce soir.' — En- tendez-vous?— Qu'est-ce? — C'est la cloche. — jNon c'est la sonnette. — Je vous suis bien obligé de votre bonté. — Il n'y a pas de quoi. Etes-vous prêt? — Je ne suis pas encore prêt. — Excusez-moi un moment- — Certainement. — Youlez-vous prendre un siège? — Excusez- moi, je suis pressé. — Etes-vons très presse? — Yraiment, je suis très pressé. — J'en suis bien fâché. — ^Yous devenez bien rare. — Je suis toujours occupé. — Il y a quelqu'un à la porte? — Qui est là? — Qui est-ce? — Entrez. — Je suis fort charmé de vous voir. — Comment ça va-t-il? — ^Assez bien à votre service. — Youlez-vous vous asseoir? — Qui est-ce Monsieur? — C'est mon teneur de livres. — Ce 'est mon caissier. — Etes-vous occupe maintenant? — Oui, Monsieur, je suis un peu occupé dans ce moment, mais cela ne fait rien, qu'y a-t-il pour votre service? DIX-SEPTIÈME 'LEÇO'^.—Leedon décima sétima. Des Infinitifs. H 7 a en espagnol trois conjugaisons, que l'on distingue entre elles par les terminaisons du présent de l'infinitif. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 77 La première a le présent de l'infinitif terminé en ar, comme Hablar. Parler. CoDiprar Acheter. Cortur. Couper. La deuxième en er, comme Craindre. Manger. La troisième en ir, comme Soufrir. Unir. Ecrire. Tous les verbes qui sont marqués d'un astérique sont irregulles. La crainte, peur. Miedo, temor. La honte. Vergûenza. EaisonO Razon. Le ten^. Tiempo. Courage. Coraje ô valor. Envie. Deseo. Travailler. Trabajar. Temer. Corner. Beber. Sufrir. Unir. Escribir. 1 Avez-vous envie de travailler? I J'ai envie de travailler. I II n'a pas le courage de parler. I Avez-vous peur de parler? I J'ai honte de parler. ^Tiene Yd. deseo de trabajar? Tengo deseo de trabajar. El no tiene valor de ô para hablar. ^Tiene Yd. miedo de hablar? Tengo vergûenza de hablar. Couper, Le couper. Les couper. En couper. Cortar. Cortarlo. Cortarlos. Cortai'. Avez-vous le temps de couper le pain? ^Tiene Yd, tiempo de rebanar el pan? 78 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. J 'ai le temps de le couper. A-t-il envie de couper des arbres? I^engo tiempo de rebanarlo. ;.Tiene él deseo de cortar ârboles? Acheter. En acheter encore. En acheter un. En acheter deux. En acheter encore un. En acheter encore deux. Casser. (1.) Ramasser. Raccommoder. Chercher. Avez-vous envié d'acheter encore un cheval? J'ai envie d'en acheter encore un. Avez-vous envie d'acheter des livres? J'ai envie d'en acheter, mais je n'ai pas d'argent. Avez-vous peur de casser les verres? J'ai peur de les casser. A-t-il le temp de travailler? Il a le temps, mais il n'a pas envie de travailler. Comprar. Comprar mas. Comprar uno. Comprar dos. Comprar uno mas. Comprar dos mas. Quebrar, romper. Recojer. Reparar. Buscar. ^Tiene Yd. deseo de comprar un caballo mas? Tengo deseo de comprar uno mas. ^Tiene Yd. deseo de comprar libres? Tengo deseo de comprar, pero no tengo dinero. îTiene Yd. miedo de quebrar los vases? Tengo miedo de quebrarlos. ^Tiene él tiempo de trabajar? Tiene tiempo, pero no tiene de- seo de trabajar. Ai-je raison d'acheter un cheval? ^Tengo yo razon de 6 para com- prar un caballo? fYous n'avez pas tort d'en acheter Y. no hace mal 6 no va errado un. en comprar uno. (1) Ces deux verbes s'emploient différamment. 'Romper, n'a pas un sans aussi limité que quebrar, mais on s'en sert à l'égard des GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 79 choses physiques et abstraites qui sont susceptibles d'être cassées. Quebrar, au contraire, n'est pas employé que pour des objets d une nature inflexible, par conséquent nous disons: "El rompiô el contra- to." Il cassa le contrat. — "El quebrô el vaso.'' II cassa le verre. — "Ellos rompieron los libros, y quebraron los jarros,'^ Ils ont déchi- ré les livres, et cassé les cruches. 55 Avez-vous encore envie d'acheter le cheval de mon ami? — J'ai encore envie de l'acheter; mais je n'ai plus d'argent. — Avez- vous le temps de travailler? — J'ai le temps, mais je n'ai pas envie de travailler. — Yotre frère a-t-il le temps de couper les bâtons? — Il a le temps d'en couper. — A-t-il envie de couper du pain? — Il a envie d'en couper, mais il n'a pas de couteau. — Avez-vous le temps de couper du fromage? — J'ai le temps d'en couper. — A-t-il envie de couper l'arbre? — Il a envie de le couper, mais il n'a pas le temps. — Le tailleur a-t-il le temps de couper le drap? — Il a Je temps de le couper. — Aije le temps de couper les arbres? — Vous avez le temps de les couper. — Le peintre a-t-il envie d'acheter un cheval?— 11 a envie d'en acheter deux. — Votre capitaine a-t-il le temps de parler? — II a le temps, mais il n'a pas envie de parler. — Avez-vous peur de parler? — Je n'ai pas peur, mais j'ai honte de parler. — 'Ai-je raison d'acheter un fusil? — Vous avez raison d'en acheter un. — Votre ami a-t-il raison d'acheter un grand bœuf? — Il a tort d'en acheter un. — Ai-je raison d'acheter des petits bœufs? — Vous avez raison d'en acheter. 56. Avez-vous envie de parler? — J'ai envie, mais je n'ai pas le cœur de parler. — Avez-vous le courage de vous couper le doigt? — Je n'ai pas le courage de me le couper. — Ai-je raison de par- ler?— Vous n'avez pas tort de parler, mais vous avez tort de 80 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. couper mes arlDres. — Le fils de Yotre ami a-t-ii envie d'acheteî encore un oiseau? — Il a envie d'en acheter encore un. — Avez-vous envie d'acheter encore quelques chevaux? — Nous avons envie d'en acheter encore quelques-uns, mais nous n'avons plus d'argent. — Notre tailleur qu'a-t-il envie de raccommoder? — Il a envie de raccommoder nos vieux habits. — Le cordonnier a-t-il le temps de raccommoder nos souliers? — Il a le temps, mais il n'a pas envie de les raccommoder. — Qui a envie de raccommoder nos chapeaux? — Le chapelier a envie de les raccommoder. — Avez-vous peur de chercher mon cheval? — Je n'ai pas peur, mais je n'ai pas le temps de le chercher. — Qu'avez vous envie d'acheter? — Nous avons envie d'acheter quelque chose de bon, et nos voisins ont envie d'acheter quelque chose de beau. — Leurs enfants ont-ils peur de ramasser des clous? — Ils n'ont pas peur d'en ramasser. — Avez-vous envie de casser mon bijou? — J'ai envie de le ramasser, mais non pas de le casser. — Ai-je tort de ramasser vos gants? — ^Yous n'avez pas tort de les ramasser, mais vous avez tort de les couper. S7. Avez-vous le courage de casser ces verres? — J'ai le courage, mais je n'ai pas envie de les casser. — Qui a envie de casser notre miroir? — Notre ennemi a envie de le casser. — Les étrangers ont-ils envie de casser nos pistolets? — Ils ont envie, mais ils n'ont pas le courage de les casser. — Avez-vous envie de casser le pis tolet du capitaine? — J'ai envie, mais j'ai peur de le casser. — Qu a envie d'acheter mon beau chien? — Personne n'a envie de l'ache- ter.— Avez-vous envie d'acheter mes beaux coffres ou ceux du Français? — J'ai envie d'acheter les vôtres et non ceux du Fran- çais.— Quels livres l'Anglais a-t-il envie d'acheter? — 11 a envie d'acheter ceux que vous avez, ceux qu'a votre fils, et ceux qu'a le mien. — Quels gants avez-vous envie de chercher? — Les vôtres, les miens et ceux de nos enfants. HIAJIMAIEE ESPAGNOLE. 58. 81 Quels miroirs les ennemis ont-ils envie de casser? — Ils ont en- vie de casser ceux que vous avez, ceux que j'ai, et ceux que nos enfants et nos amis ont. — Yotre père a-t-il envie d'acheter ces gâteaux-ci ou ceux-là? — Il a envie d'acheter ceux-ci. — Ai-je raison de ramasser vos billets? — Vous avez raison de les ramasser. — L'Italien a-t-il raison de chercher votre porte-feuille? — Il a tort de le chercher. — Avez-vous envie d'acheter un autre vaisseau? — J'ai envie d'en acheter un autre. — Notre ennemi a-t-il envie d'acheter encore un vaisseau? — Il a envie d'en acheter encore plusieurs, mais il a peur d'en acheter. — Avez-vous deux chevaux? — Je n'en ai qu'un, mais j'ai envie d'en acheter encore un. ADDITION A LÀ DIX-SEPTIÈME LEÇON. Copier. Mettre au net. Une copie. Un exemplaire. Comme il vous ] Comme vous voudi Le dictionnaire. La fframmaire. ira. ] rez. f Copiar. Poner en limpio. Una copia. Un ejemplar. Como Yd. guste. El diccionario. La gramâtica. Voulez-vous avoir la bonté de, ^Quiére Vd. tener la bondad de ect.? ect? 59. Voulez-vous avoir la bonté de mettre cette lettre au net? — Avec grand plaisir. — Voulez-vous aller au concert ou à l'opéra? — Comme vous voudrez. — Avez-vous un exemplaire de mon dic- tionnaire?— Je n'ai pas d'exemplaire de votre dictionnaire, mais 82 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. j'en ai un de votre grammaire. — Avez-vous une copie de cette lettre? — Oui, Monsieur. — Youlez-vous avoir la bonté de me dire en français les jours de la semaine? — Certainement, avec beaucoup de plaisir. — Dimanche, Lundi, Mardi, Mecredi, Jeudi, Yendredi et Samedi. DIXHUITIÈME L'EÇON. —Lecçion décima-octava. Faire.* Hacer. Vouloir.* Querer. Youlez-vous? iQuiére Yi? Je veux. To quiero. Yeut-il? îQuiére él? Il veut. El quiere. Kous voulons. Nosotros queremos. Yous voulez. Yd. quiere. Ils veulent. Ellos quieren. Youlez-vous faire 1 mon feu? ^Quiere Yd. hacer mi fuego? Je veux le faire. Quiero hacerlo. Je ne veux pas le faire. IS'o quiero hacerlo. Yeut-il acheter votre cheval? ^Quiere él comprar su caballo? H veut Tacheter. Quiere comprarlo. Brûler. Quemar, abrasar. Chauffer. Calentar, Déchirer. Easgar, romper. Le bouillon. El caldo. Aller.* Ir. Chez. A d EX CASA. Etre.* Ser, estar. Etre chez l'homme. Estar en casa del hombre. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 83 Aller chez l'hoinme. Etre chez son ami. Aller chez mon père. A LA MAISON. Etre à la maison. Aller a la maison. Etre Aller Etre Aller Etre Aller Etre Aller Etre Aller Etre chez quelqu'un. Aller chez quelqu'un. N'être chez personne. N'aller chez personne. chez moi. chez lui. chez nous. chez vous, chez eux. Chez qui? Chez qui voulez vous aller? Je ne veux aller chez personne. Chez qui est votre frère? ) Chez qui votre frère est-il? f Il est chez nous. Est-il à la maison? ) E.4-il chez lui? j Il n'est pas à la maison. ^ Il n'est pas chez lui. Etes-vous? Fatigué. Etes-vous fatiffué? Ir a casa del hombre. Estar en casa de su amigo. Ir a casa de mi padre. A O EN CASA. Estar en casa. Ir a casa. Estar en j jj. ^ >■ mi casa. Estar en | jj. ^ j- su casa. Estar en ) Ira \ Estar en ) , Ir a j Estar en ) la casa de Ir a ) ellos. Estar en casa de alguno. Ir a casa de alguno. No estar en casa de nadie. No ir a casa de nadie. nuestra casa. casa de Yd. lA que casa? lA que casaquiere Yd. ir? No quiero ir a casa de nadie. En que casa esta su hermans} de Y? El esta en nuestra casa. ^Estâ él en casa? No esta en casa. îEs ô esta Yd? Cansado. îEstâ Yd. cansado? 84 GRAMMAIRE ESPAGNOLS. Je suis fatigué. Estoy cansado. Je ne suis pas fatigue. Ko estoy cansado. Est-il? ^Es û esta él? Il est. El es 6 esta. Nous sommes. Nosotros somos 6 estamos. ïls sont. Elles son û estân. Boire. * Beber. Où? ;A DoNDE? — jDonde? En donde: Que Toulez-Tous faire? Yotre frère que veut -il faire? ^Qué quiere Yd. hacer? ^Qué quiere su hermano hacer? Yotre père est-il à la maison? Les Allemands que veulent-ils aclieter? Ils veulent acheter quelque chose de bon. Ils ne veulent rien acheter. Yeulent-ils acheter un livre? Ils veulent en acheter un. Youlez-vous boire quelque chose? Je ne veux rien boire. ^Estâ su padre de Yd. en casa? ^Qué quieren los alemanes cora- prar? Quieren comprar algo de bueno. No quieren comprar nada. ^Quiéran comprar un libro? Quieren comprar uno. ^Quiere Yd. beber algo? Ko quiero beber nada. 60. Youlez-vous travailler? — Je veux travailler, mais je suis fati- gué.— Youlez-vous casser mes verres? — Je ne veux pas les casser. Youlez-vous chercher mon fils? — Je veux le chercher. — Que voulez- vous ramasser? — Je veux ramasser cet écu et ce franc. — Youlez- vous ramasser ce sou-ci ou celui-là? — Je veux ramasser l'un et l'autre. — Yotre voisin veut-il acheter ces peignes-ci ou ceux-là? — Il veut acheter ceux-ci et ceux-là. — Cet homme veut-il vous cou- 1 GEAMMAIEE ESPAGNOLE. 85 per le doigt? — Il ne veut pas couper le mien, mais le sien. — Le peintre v-ait il brûler du papier? — Il veut en brûler. — Le cordonnier que veut-il raccommoder? — Il veut raccommoder nos vieux souliers. — Le tailleur veut-il raccommoder quelque chose? — Il veut raccom- moder des gilets. — Votre ennemi veut-il brûler son vaisseau? — Il ne veut pas brûler le sien, mais le nôtre. — Voulez-vous faire quelque chose? — Je ne veux rien faire. — Que voulez-vous faire? — Nous voulons chauffer notre thé et le casé de notre père. — Vou- lez-vous chauffer le bouillon de mon frère? — Je veux bien le chauffer. — Votre domestique veut-il foire mon feu? — Il veut le faire, mais il n'a pas le temps. 61. Voulez-vons parler? — Je veux parler. — Votre' fils veut il tra» vailler? — Il ne veut pas travailler? — Que veut-il faire? — Il vent boire du vin. — Voalez-vou^ acheter quelque chose? — Je veux acheter quelque chose. — Que voulez-vous acheter? — Je veux acheter des bi- joux.— Voulez-vous raccommoder mon linge? — Je veux le raccom- moder.— Qui veut raccommoder les bas de mon fils, — Nous vou- lons les raccommoder. — Le Eusse veut-il acheter ce tableau-ci ou celui-là? — Il ne veut acheter ni celui-ci ni celui-là. — Que veut-il acheter? — Il veut acheter des vaisseaux?— Quels miroirs l'Anglais veut-il acheter? — Il veut acheter ceux qu'ont les Français, et ceux qu'ont les Italiens. — Votre père veut-il chercher son parapluie ou son batoD? — Il veut chercher Tun et l'autre. — Voulez-vous boire du vin? — Je veux en boire, mais je n'en ai pas. — Le matelot veut-il boire du lait? — Il ne veut pas en boire, il n'a pas soif. — Le ca- pitaine que veut-il boire? — ^11 ne veut rien boire. — Le chapelier que veut-il faire? — Il veut faire des chapeaux. — Le charpentier veut-il faire quelque chose? — Il veut faire un grand vaisseau. — Voulez-vous acheter un oiseau? — Je veux en achater plusieurs. 62. Le Tm-c veut-il acheter plus de fusils que de couteaux? — Il 86 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. veut acheter plus de ceux-ci que de ceux-là. — Combien de balais votre domestique veut-il acheter? — Il veut en acheter trois. — Youlez- vous acheter beaucoup de bas? — Nous n'en voulons pas acheter que quelques-uns, mais nos enfants veulent en acheter beaucoup. — Y os enfants veulent-ils chercher les gants que nous avons? — Ils ne veulent pas chercher ceux que vous avez, mais ceux qu'a mon père. — Quelqu'un veut il déchirer votre habit? — Personne ne veut le dé- chirer.— Qui veut déchirer mes livres? — Y os enfants veulent les déchirer. — Chez qui notre père est-il? — Il est chez son ami. — Chez qui voulez-vous aller? — Je veux aller chez vous. — Youlez-vous aller chez moi? — Je ne veux pas aller chez vous, mais chez mon frère. Yotre père veut-il aller chez son ami? — Il ne veut pas aller chez son ami, mais chez son voisin. — Chez qui votre fils est-il? — II est chez nous. — Youlez-vous chercher nos chapeaux ou ceux des Hol- landais?— Je ne veux chercher ni les vôtres ni ceux des Hollan- dais; mais je veux chercher les miens et ceux de mes bons amis. 63 Ai-je raison de chauffer votre bouillon? — Yous avez raison de le chauffer. — Mon domestique a-til raison de chauffer votre linge^ • — Il a tort de le chauffer. — A-t-il pei^r de déchirer votre habit? — Il n'a pas peur de le déchirer, mais de le brûler. — Yos enfants veulent-ils aller chez nos amis? — Ils ne veulent pas aller chez vos amis, mais chez les nôtres. — Yos enfants sont-ils à la maison? — Ils ne sont pas chez eux, mais chez leurs voisins. — Le capitaine est-il chez lui? — Ils n'est pas chez lui, mais chez son frère. — L'é- tranger est-il chez notre frère? — Il n'est pas chez notre frère, mais chez notre père. — Chez qui l'Anglais est-il? — Il est chez vous. — L'Américain est-il chez nous? — Non, Monsieur, il n-est pas chez nous, mais chez son ami. — Chez qui l'Italien est-il? — Il n'est chez personne; il est chez lui.-^Youlez-vous aller à la maison? — Je ne veux pas aller à la maison; je veux aller chez le fils de mon voisin. — Yotre père est-il chez lui? — Non, Monsieur, il n'est pas à la maison. — Chez qui est-il? — Il est chez les bons amis de notre GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 87 vieux voisin. — Youlez-vous aller chez quelqu'un? — Je ne veux aller cliez personne. 64. Où est votre fils? — Il est cliez lui. — Que veut-il faire à la maison? — Il veut boire de bon vin. — Yotre frère est-il à la mai- son?— Il n'est pas à la maison, il est chez l'étranger.— Que vou- lez-vous boire? — Je veux boire du lait. — L'Allemand que veut-il faire à la maison? — Il veut travailler et boire de bon vin. — Q'uavez-vous à la maison? — Je n'ai rien à la maison. — Le mar- chand a-t-il envie d'acheter autant de sucre que de thé? — Il a envie d'acheter autant de l'un que de l'autre. — Etes-vous fatigué? — Je ne suis pas fatigué. — Qui est fatigue? — Mon frère est fatigué. —L'Espagnol a-t-il envie d'acheter autant de chevaux que d'ànes? — Il a envie d'acheter plus de ceux-ci que de ceux-là. — Youlez- vous boire quelque chose? — Je ne veut rien boire. — Combien de poulets le cuisinier veut-il acheter? — Il veut en acheter quatre. — Les Français veulent-ils acheter quelque chose? — Ils ne veulent rien acheter. — L'Espagnol veut-il acheter quelque chose? — Il veut acheter quelque chose, mais il n'a pas d'argent, — Youlez-vous aller chez nos frères? — Je ne veux pss aller chez eux, mais chez leurs enfants. — L'Ecossais est-il chez quelqu'un? — ^11 n'est chez personne. — Où est il? — 11 est chez lui. [ ADDITION A LA DIXHUITIÈME LEÇON. ^N'importe. N'o importa, noie hace. 'Papier brouyard. Papel sécante. 'Une quittance ou un reçu. Un recibo. 'Un billet. Un pagaré. Un billet à ordre. Una ôrden. ^La clef. La llave, la clave. GKAilMAIEE ESPAGNOLE. La signature. La fîrma Signer. Firmar. 65. Yonlez-Yous un reçu? — Comme vous voudrez. — N'importe. — Youlez-vous un billet? — S'il vous plait. — Voulez-vous signer ce reçu? — Oui, et le Lillet à ordre aussi, si vous le desirez. — Avez- vous vu ma signature? — Je l'ai vu une fois, deux fois.- — Voulez- vous avoir la bonté de me passer le papier brouillard? — Le vou- lez-vous?— Certainement. — Avez-vous la clef de la porte de ma chambre? — Je n"ai pas la clef de votre chambre; j'ai la clef de votre grammaire. — De quelle date est le billet? — Il est du premier ou du deux Janvier. — Quelle belle signature! — Est-ce votre nom? — ISTon, Monsieur, c'est le nom de mon frère. — Son avertissement a- t-il été publié? — Xon, Monsieur, il n'a pas coutume de publier des annonces. — Qui derapure dans cette maison?— Mon ami. — Il vit dans un luxe asiatique. DIX-KEUVIÈME JJEÇO^.—Leccion décima -nona. Ou. lA dônde? dônde? en dônde? Y, ML dit, allâ.{l) Y aller.* Ir alla. Y être.* Estar allî. (1) Ahi, Alli, Alla, se traduisent Y, ou en cet endroit. Ils ne peuvent pas cependant être employés indifferenment. Aki, indique toujours un endroit proche ou bien près de la personne à qui Ton p^rle. Exj Examine 0 mortel ton coeur, tu y veras les motifs de tes actions. — Examina, O mortal, tu corazon, aln verâs los mo- tivos de tus acciones. &F.AMMAÎEE ESPAGNOLE. 00 Vf, Porter. Envoyer. Mener. L'y porter. Le, L'y L'y envoyer, L'y mener. Se lo. Llevar. Enviar. Condacir, llevar. Llevarlo alla. Le, Le, alli, allâ> Enviarlo alla. Llevarle alla. Les y, Les, alli, alla. Les y porter. Llevarles alla. Y en porter. Llevar alla. Le médeciû. El médico. Yenir. * Venir. Quand? ^Ouândo? Demain. Manana. Aujourd'hui. Hoy. QUELQUE PART. i NE— NULLE PART. V Voulez- VOUS aller quel que part? Je veux aller quelque part. Je ne veux aller nulle part. Ecrire,'^ A quelle heure? [^) A une heure. A deux heures. ALGUNA PARTE. CUALQUIER PARTE. EN NINGUNA PARTE. A NINGUNA PARTE. ^Quiére Yd. ir a alguna parte? Quiero ir a alguna parte. No quiero ir a ninguna parte. Escribir.iV) lA. que hora?(2) A la una. A las dos. fliO GRAMMAIEjE ESPAÔNOLiî. "Demijfemenino, demie. Medio, média. Le quart. El cuarto de hora. A une heure et demie. A la una y média. (3.) A une heure et quart. A la una y cuarto. A deux heures et quart. A las dos y cuarto. A une heure moins un quart. A la una ménos cuarto. A midi. A las doce ô al medio dia. A minuit. A las doce de la noche, média no* che. Moins. Menos. (l)Ce verbe n'est irrégulier qu'au participe passé, qui s'écrit escritO) et non escribido. (2) Hora^ heure, est un nom féminin. On en parlera par la suite > de cette ouvrage pour le présent l'écolier les écrira comme ils sont écrits dans les leçons. (3) L'adjectif medja est ici au féminin et s'accorde en genre avec le substantif hora, (Voyez la remarque A, leçon IX.) 66. Toulez-vous aller à la maison? — Je veux y aller. — Totre fils veut-il aller chez moi?— Il veut y aller.— Votre frère est-il chez lui? — Il y est, — Où voulez-vous aller?^ — Je veux aller chez moi. — • Vos enfants veulent-ils aller chez moi?— Ils ne veulent pas y al- ler.— Chez qui voulez-vous porter ce billet? — Je veux le porter chez mon voisin, — Votre domestique veut-il porter mon billet chez votre père?— Il veut l'y porter. — Votre frère veut-il porter mes fusils chez le Russe?— Il veut les y porter. — Chez qui nos enne- mis veulent-ils porter nos pistolets? — Ils veulent lés porter chez les Turcs. — Où le cordonnier veut-il porter mes souliers? — Il veut les porter chez vous. — Veut-il les porter à la maison? — Il ne veut pas les y porter. — Voulez-vous venir chez moi? — Je ne veux pas y aller. — Où voulez-vous aller? — Je veux aller chez les bons An- glais.— Les bons Italiens veulent-ils aller chez nous? — Ils ne veulent pas y aller. — Où veulent-ils aller? — Ils ne veulent aller nulle part. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 91 "Voulez-vous mener votre fils chez moi?— Je ne veux pas le mener chez vous, mais chez le capitaine.- Quand voulez-vous le mener chez le capitaine?— Je veux l'y mener demain.— Youlez-vous mener mes enfants chez le médecin? — Je veux lis y mener. — » Quand Voulez-vous les y mener?— Je veux les y mener aujourd'hui. — A quelle heure voulez-vous les y mener? — ^A deux heures et demie.— Quand voulez-vous envoyer votre domestique chez le méde- cin?— Je veux l'y envoyer aujourd'hui. — A quelle heure?— A dix heures et quart.- -Youlez-vous aller quelque part?— Je veux aller quelque part. — Où voulez-vous aller?- — Je veux aller chez l'Ecossais. L'Irlandais veut-il venir chez vous?— Il veut venir chez moi. — ' Votre fils veut-il aller chez quelqu'un? — Il veut aller chez quel- qu'un.— Chez qui veut-il aller? — ■Il veut aller chez ses amis. — Les Espagnols veulent-ils aller quelque partî— Ils ne veulent aller nulle part. — Notre ami veut-il aller chez quelqu'un?— Il ne veut aller chez personne. 68. Quand voalez-vous mener votre adolescent chez le peintre?— Je veux l'y mener aujourd'hui.— Où veut-il porter ces oiseaux?— Il ne veut les porter nulle part. — Youlez-vous mener le médecin chez cette homme? — Je veux l'y mener. — Quand le médecin veut- il aller chez votre frère?— Il veut y aller aujourd'hui. — Youlez-vous envoyer un domestique chez moi?— Je veux y envoyer un. — You- lez-vous envoyer un enfant chez le peintre?— Je ne veux pas y en envoyer un.— Chez qui le capitaine est-il?- — Il n'est chez per- sonne.—Yotre frère a-t-il le temps d'aller chez moi?- — Il n'a pas le temps d'y aller.— Le Français veut-il écrire encore un billet? Il veut en écrire encore un. — Yotre ami a-t-il envie d'écrire au- tant de billets que moi? — Il a envie d'en écrire tout autant. — Chez qui veut-il les envoyer? — Il veut les envoyer chez ses amis. —Qui veut écrire de petits billets? — Le jeune homme veut en écrire. — Youlez-vous porter beaucoup de . livres chez mon père? — Je ne veux y eu porter que quelques-uns. 92 GRAMMAISE ESPAGî^OLE* C9. Voulea-Tous envoyer encore un coffre chez notre ami? — Je veux y en envoyer encore plusieurs.- — Combien de chapeaux le chapelier veut-il encore envoyer? — -Il veut en envoyer encore six. Le tailleur veut-il envoyer autant de souliers que le cordonnier? Il vent en envoyer moins. — Votre fils a-t-il le courage d'aller chez le capitaine?" — Il a le courage d'y aller, mais il n'a pas le temps. ' — Youlez-vous acheter autant de chiens que de cheveaux? — Je veux acheter plus de ceux-ci que de ceux-là. — A quelle heure \oulez-vous envoyer votre domestique chez le Hollandais? — Je veux l'y envoyer à six heures moins un quart. — A quelle heure votre père est-il chez lui? — Il est chez lui à midi.— A quelle heure votre *anii veut-il écrire ses billets? — Il veut les écrire à minuit. — Avez- vous peur d'aller chez le capitaine? — Je n'ai pas peur, mais j'ai honte d'y aller. ADDITIOX A LA DIX-NEUYIÈME LEÇON. Nous avons reçu votre du douze courant. lettre Tenemos â la vista ô hemos re- cibido la apreciable de Yd. de doce del corriente. Un drôle de corps. Un hombre raro ô singular. N'est-ce pas? N'est il pas vrai? ^No es asi? ^No es verdad? C'est ainsi. Il en est ainsi C'est vrai. Asî es. Es verdad. C'est cela. Eso es. Donnez-vous la peine. Sîrvase Yd. Je l'espère. J"aime à le croire. Asî lo espero. 70. Nous avons reçu vo4;re lettre de 12 courant. — Cet homme là n'a-t-il pas un drôle de corps?— Je le crois. — Servez-vous.— Comme GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 93 elle a Pair belle. — Yotre ami est-il homme de bien? — Il Test sans aucun doute, — Je lui souhaite bon succès dans son entreprise. — A-t il bien écrit son exercice? — J'espère que oui. — Je suppose que oui. — Je suppose que non. — Votre serviteur, Monsieur. — Mademoi- selle, j'ai l'honneur de vous saluer. — Youlez-vous avoir la bonté d'entrer? — Etes-vous occupé? — Pas dans ce moment, — Que nous dites vous de nouveau? — Rien de particulier. VING-TIÊME L'Ecole,— Leccion vijésima. POUR. Voir.* Avez-vous de l'argent pour ache- ter du pain ? J'en ai pour en acheter. Voulez-vous aller chez votre frère pour le voir ? Je n'ai pas le temps d'y aller pour le voir. Votre frère a-t-il un couteau pour couper son pain? Il n'en a pas pour le couper. Balayer. Tuer. Saler. Ver. l ïiene Vd. dinero para comprar pan? Tengo para comprar. l Quiére Vd. ir a casa de su her- mano para verle ? No tengo tiempo de ir alla para verle. l Tiene su hermano de Vd. un cu- chillo para cortar su pan ? No tiene ninguno para cortarlo. Barrer. Matar. Salar. Pouvez vous ? Puede Vd ? Vous pouvez. Vd. puede. Je peux, {ô je puis.) (*) Puedo, Te ne peux pas, {ô je ne puis pas) .No puedo. PODER. 94 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. Peut-il ? Il peut. Il ne peut pas. Nous pouvons. Yous pouvez. Ils peuvent. l Puede él ? El puede. Él no puede. Nosotros podemos. Yds. pueden. Ellos pneden. Me (Accusatii^. Me. Le (Accusatif). Le. Me voir. Yerme. - Le voir. Yerle. Voir l'homme. Yer al liombre. Le tuer. Matarle. A. A AU, Piur. AUX, AL, A LOS. Singuliei . PlurieL Singidar. Plural. A l'ami, aux amis. Al amigo. a los amigos. A rhomrae, aux hommes. Al hombre, a los hombres. Au capitaine. aux capitaines. Al capitan, a los capitanes Au livre, aux livres. Ai libro, a los libres. Lui, Le. Me. Me. Me parler. Lui parler. Lui écrire. M'écrire. Parler à l'homme. Parler au capitaine. Écrire au capitaine. Hablarme. Hablarle. Escribirle. Escribirme. Hablar al hombre. Hablar al capitan. Escribir al capitan. GRAMMAIËÊ ESPAGNOLE. gB Pouvez-vous m'écrire? Je peux TOUS écrire. L'homme peut-il vous parler? Il peut me parler. Youlez-vous écrire à votre frère? Je veux lui écrire. ^Puede Vd. escribirme? Puedo escribir a Yd. ^Puede el hombre hablar a Yd? El puede hablarme. ^Quiére Y. escribir a su liermano? Quiero escribirle. Panier. Le tapis. Le plancher. Le chat. Canasto, cesto. El tapiz, la alfombra. El suelo 6 piso. El gato. Youlez-vous envoyer h livre à^Quiére Yd enviar el libre al l'homme. hombre? Je veux le lui envoyer. Quiero enviârselo. Quand voulez-vous le lui envoyer? ^Caândo quiere Yd. enviârselo? S: ^fGULIER. SiNGULAR. Datif. Accusatif. Dativo. Âcusativo: Me b à moi, Me ô moi. 1 ^ , Pers. Me, a mi> Teo à toi, Te ô toi. 2^5. id Te, a tu Lui 0 à lui, Le ô lui. 3 =^ . id. Le, âél. Pluriel. Plural. Nous 0 à nous, nous. l '^ . Pers. Nos, a iVosotros Vous ô à vous, vous. 2^. id. Vds., a Vds. Leur ô à eux. les ô eux. 3«. id. Les, a ellos. Yeut-il vous parier ? Il ne veut pas parler à moi, mais à vous. Youlez vous lui écrire ? l Quiére él hablar a Yd. ? El no quiere hablarme a mi sino âYd. l Quiére Yd. escribirle ? Je ne veux pas écrire à lui, mais à JSTo quiero escribirle à él, siuo â son frère. su hermauo. GKAMitAÎRË ESPAGNOLE* S ingulief. PlurieL Singular. Plural fMe le, fme les. Melo, me los. Te le, te les. Te lo, te los. Le lui, les lui* Selo, se lo3 Nous le. ' fnous leg. Nos lo. nos los. Yous le, fvous les. Oslo, os los. Le leur, les leurSi Selo, se los. Quand voulez-yous m'envoyer le pa- ^Cuândo quiere Yd. enviarme el nier. canasto? Je veux vous /'envoyer aujour*^ Quiero enviârselo a Yd. hoy* d'huii M'en. Te en. liui en. Nous en. Yous en. Leurs en* Donner. Prêter. Youlez-vous me donner du pain? ^Quiére Yd. darme un poco de pan? Je veux vous en donner. Quiero darle a Yd. un poco. Youlez-vous prêter de l'argent a ^Quiére Yd. prestarle dinero a mou frère? mi hermanc? oQ veux lui en prêter. Quiero prestarle. Un poco ô alguno a mî. « « âtî. « « a él 6 ella» (t « a nosotros. it li âYd. oYds. « a ellos ô ellaa. Dar. Prestar. Nom. Jen. Dat. Accus. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. PEONOMS PERSONNELS. SINGULIER. 97 Nominatif. Je, moi, Génitif. Datif. Accusatif. Yo. De moi, de mi. Me, â moi, me, a mî. Me, moi, me, â mi. Masculin. Il, lui, él. De lui, de él. Lui, à lui, le, â él. Le, lui, le, â él. Tu, toi. tû. De toi. de tî. Te, à toi. te, â ti. Te, toi. te, â ti. Féminin. Elle, ella. D'elle, de ella. Luis, à elle. la, â ella. La, elle. la, â ella Nom. Gen. Dat. Accus. Nous, De nous, PLURIEL. nos, nosotros- Vous, as. de nosotros-as. De vous, vosotros--as, ô Ydcs. de vosotros-- ô de Yds. Nous, à nous, nos, â nosotros Tous, à vous, â vosotros-as -as. V â Yds. Nous, nosotros-as. Tous, vosotros--as. Masculin. Féminin. Nom. Ils, eux, ellos. Gen. De eux, de ellos. Dat. Eux, à eux, â ellos. Accus. Eux, ellos. Elles, ellas. D'elles, de ellas. Elles, â elles, â ellas. Elles, ellas. 71. Le charpentier a-t-il assez d'argent pour acheter un marteau? — Il en a assez pour en acheter un. — Le capitaine a-t-il assez d'argent pour acheter uu vaisseau? — Il n'en a pas assez pour en 98 GEAMMAIRE ESPAGNOLE. acheter un. — Le paysan a-til envie d'acheter du pain? — Il a envie d'en acheter, mais il n'a pas assez d'argent pour en acheter. — Votre fils a-t-il du papier pour écrire un billet? — Il n'en a pas pour en écrire un. — Avez-vous le temps de voir mon frère? — Je n'ai pas le temps de le voir. — Yotre père veut-il me voir? — Il ne veut pas vous voir. — Votre domestique a-t-il un balai pour bala- yer le plancher? — Il en a un pour le balayer. — Veut-il le balayer? — Il veut le balayer. — Le matelot a-t-il de l'argent pour acheter du chocolat? — Il n'en a pas pour en acheter. — Votre cuisinier a-t- il de l'argent pour acheter du bœuf? — Il en a pour en acheter. A-t-il de l'argent pour acheter des poulets? — Il en a pour en acheter. — Avez-vous assez de sel pour saler mon bœut? — J'en ai assez pour le saler. — Votre ami veut-il venir chez moi pour me voir? — Il ne veut ni aller chez vous, ni vous voir. — Votre voisin a-t-il envie de tuer son cheval?— Il n'a pas envie de le tuer, — Voulez-vous tuer vos amis? — Je ne veux tuer Que mes ennemis. 72. Pouvez-vous me couper du pain? — Je peux vous en couper. — Avez-vous un couteau pour m'en couper? — J'en ai nn. — Pouvez- vous raccommoder mes gants? — Je peux les raccommoder, mais je n'ai pas envie de le faire. — Le tailleur peut-il me faire un habit? H peut vous en faire un. — Voulez-vous parler au medeciu? — Je veux lui parler. — Votre fils veut-il me voir pour me parler? — Il veut vous voir pour vous donner une piastre, — Veut-il me tuer? — Il ne veut pas vous tuer; il ne veut que vous voir. — Le fils de notre vieil ami veut-il tuer un bœuf? — H veut en tuer deux. — Qui a envie de tuer notre chat? — Le garçon de notre voisin a envie de le tuer. — Combien d'argent pouvez-vous m'envoyer? — Je peux vous envoyer vingt francs. — Voulez-vous m'envoyer mon ta- pis?— Je veux vous l'envoyer. — Voulez-vous envoyer quelque chose au cordonnier? — Je veux lui envoyer mes souliers. — Voulez-vous lui envoyer vos habits? — Non, je veux les envoyer au tailleur. — GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 99 Le tailleur peut- il m 'envoyer mon habit? — Il ne peut pas vous renvoyer. — Vos enfants peuvent-ils m'écrire? — Ils peuvent vous écrire. — Youlez-vous me prêter votre panier? — Je veux vous le prêter. Avez-vous un verre pour boire votre vin? — J'en ai un, mais je n'ai pas de vin, je n'ai que du tlié. — Youlez-vous me donner de l'argent pour en acheter? — Je veux vous en donner, mais je n'en ai g-uère. — Youlez-vous me donner ce que vous avez? — Je veux vous le donner. — Pouvez-vous boir autant de vin ' que de lait? — Je peux boire autant de l'un que de l'autre. — Notre voisin a- t-il du bois pour faire du feu? — Il en a pour en faire, mais il n'a pas d'argent pour acheter du pain et du beurre. — Youlez-vous lui en prêter? — Je veux lui en prêter. — Youlez-vous parler à l'Allemand? — Je veux lui parler. — Où est-il? — Il est chez le fils de l'Américain. — L'Allemand veut-il me parler? — Il veut vous par- ler.— Yeut-il parler à mou frère ou au vôtre. — Il veut parler à l'un et à l'autre. — Les enfant.-^ de notre voisin peuvent-ils tra- vailler?— Ils peuvent travailler, mais il ne veulent pas. Youlez-vous parler aux enfants du Hollandais? — Je veux leur parler. — Que voulez-vous leur donner? — Je veux leur donner de bon gâteaux. — Youlez-vous leur prêter quelque chose? — Je veux leur prêter quelque chose mais je ne peux rien leur prêter; je n'ai rien. — Le cuisinier a-t-il encore du sel pour saler le bœuf? — 11 en a encore un peu. — A-t-il encore du riz? — Il en a encore beaucoup. — Yeut-il m'en donner? — Il veut vous en donner. — Yeut- il en donner à mes petits garçons? — Il veut leur en donner. — Yeul-il tuer ce poulet-ci ou celui-là? — Il ne veut tuer ni celui-ci ni celui-là. — Quel bœuf veut-il tuer? — H veut tuer celui du bon paysan.— A^eut-il tuer ce bœuf-ci ou celui-là? — Il veut tuer l'un et l'autre. — Qui veut nous envoyer des biscuits? — Le boulanger veut 100 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. TOUS en envoyer.— Ayez-vous quelque chose à faire? — Je n'ai rien à faire. Yotre fils qu'a-t-il à faire? — Il a à écrire à ses bons amis et aux capitaines. — A qui voulez-vous parler? — Je veux parler aux Italiens et aux Français. — Voulez-vous leur donner de l'ar- gent?— Je veux leur en donner. — Youlez-vous donner du pain à cet homme? — Je veux lui en donne. — Youlez-vous lui donner un habit? — Je veux lui en donner un. — Yos amis veulent-ils me don- ner du café"? — Ils veulent vous en donner. — Youlez-vous me prêter vos livres? — Je veux vous les prêter. — Youlez-vous prêter votre matelas à vos voisins? — Je ne veux pas le leur prêter. — Youlez- vous leur prêter votre miroir? — Je veux, le leur prêter. — A qui voulez-vous prêter vos parapluies? — Je veux les prêter à mes amis. — A qui votre ami veut-il prêter son linge? — Il ne veut le prêter à personne. ADDITION A LA YINGTIÈME LEÇON, Bien fait. Bien hecho. Mal fait. Mal hecho. Après? Ensuite? ^Qué mas? Rien de plus. Pas autre chose. Nada mas. Il s*en repentira. El se arrepentirâ. -r . La tarieta. ) ^^ ^^^'^«- El mapa. \ L'atlas. El atlas. Le voile. El vélo. C'est fort étrang-e. Es muy estrano. Chose étonnante! C'est étonnant, j Cosa rara! Ou bien. 0 de lo contrario. Composer, raccommoder, arranger, Componer. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 101 16. Voulez-vous avoir la bonté d'écrire à mon père? ou bien il s'en fâchera. — Je le ferai avec beaucoup de plaisir. — C'est fort étrange qu'il ne vienne pas. — Ces étonnant! — Il s'en repentira. — Avez-vous reçu ma carte? — Oui, Monsieur, et j'ai aussi reçu votre atlas. — Et ensuite? — Le voile rien de plus. — Comment appelez-vous camino de hierro en Français? — Combien d'exemplaires de votre atlas avez-vous imprimé? — J'ai imprimé peu d'atlas, mais beaucoup de cartes géographique. — Bien fait. — Mal fait. — Permettez-moi de vous conseiller dans cette affaire. — Certainement, je vous serai très obligé. YINGT-ET-UNIÈME LEÇON .—Leccion vijésima-pnmo,. A Quir QUI? QUE? 6 QUOI? ^A QUIEN/ ^QUIÉN? ÎQUÉ? LES QUATEE CAS DES PRONOMS INTERROGATIFS. QUOI? — QUI? ;,QUI? ^QUIÉN? QUE? Qui? De qui? A qui? Qui? Que? quoi? De quoi? A quoi? iQue? quoi? Répondre. 4. Répondre à l'homme. Répondre aux hommes. Nrni. îQuien? Jen. ^De quién? Dot. ^Â quién? Acus. ^Quién? ^A quién? Nom. .Que? Jen. ^De que? Bat, lÂ. que? Acus. îQué? Contestar. Contestar al hombre. Contestar a los hombres. 102 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. A qui Youlez-vous réiDondre? Je veux répondre à mon frère. Lui répondre. Leur répondre. Repondre aux billets. T répondre. Y. Répondre aux billets. Y répondre. jA quien quiere Yd, contestar? Quiero contestar a mi hermano. Contestarle. Contestarles, Contestar al billete. Contestarlo. Lo, los. Contestar a los billetes. Contestarlos. Youlez-vous répondre à mon billet? îQuiére Yd. contestar a mi billete? Je veux y répondre. Quiero contestarlo. Le théâtre. El teatro. Le bal. El baile. Singular. Plural Au théâtre, aux théâtres. Al teatro. Au bal, aux bals. Al baile. An jardin, aux jardins. Al jardin. Le magasin, El almacen. Le comptoir El escritorio Le marché. El mercado. Y aller. Y être. Youlez-vous aller au théâtre? Je veux y aller. Yotre frère est-il au théâtre? Il y est. n n'y est pas. Où est-il? Ir alli, alla. EsïAR ALLf. ^Quiére Yd. ir al teatro? Quiero ir, (alla). ^Estâ su hermano de Yd. en el teatro? Esta allî. El no esta allî. ^Dônde esta? EN. Yotre père est-il dans son jardin? ^Estâ su padre de Yd. en su jardin? GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 103 Il y est. j Où est le marchand? (Où est-il le marchand? Il est dans son mao-asin. Esta alli. ^Dônde esta el comerciante? Esta en su alraacen. Qu'avez-vous à faire? Je na'ai rien à faire. L'homme qu'a-t-il à boire? Il n'a rien à boire. Avez-vous quelque chose à faire? J'ai à repondre à un billet. J'ai à parler à votre frère. ^Qué tieue Yd. que hacer? No tengo nada que hacer. ;,Qué tiene el hombre que beber? El no tiene nada que beber. ^Tiene Yd. alguna cosa que hacer? Tengo que contestar a un billete. Tengo que hablar a su hermano de Yd. 17. Youlez-vous m'écrire? — Je veux vous écrire. — Youlez-vous écrire à l'Italien? — Je veux lui écrire. — Yotre frère veut-il écrire aux Anglais? — Il veut leure écrire, mais il n'ont pas envie de lui ré- pondre.— Youlez-vous répondre à votre ami? — Je veux lui répon- dre.— Mais à qui voulez-vous répondre? — Je veux répondre a mon bon père.. — Ne voulez-vous pas répondre à vos bons amis?-— Je veux leur répondre. — Qui veut vous écrire? — Le Russe veut m'é- crire.— Youlez-vous lui répondre? — Je ne veux pas lui répondre. — Qui veut écrire à nos amis? — Les enfants de notre voisin veulent leur écrire. — Yeulent-ils leur répondre? — Ils veulent leur répondre. — A qui voulez-vous écrire? — Je veux écrire au Russe. — ^Yeut-il vous repondre? — Il veut me repondre, mais il ne peut pas. — Les Espagnols peuvent-ils nous répondre? — Ils ne peuvent pas nous répondre, mais nous pouvons leur repondre. — A qui voulez- vous envoyer ce billet?— Je veux l'envoyer au menuisier. 104 «KAMMAIKE ESPACTs^OLK, Qu'avez-Yous à faire? — J'ai a écrire. — Qu'avez-vons à écrire? — J'ai un billet a écrire. — A qui? — Au charpentier. — Votre père qu'a-t-il à boire? — li a de bon vin à boire. — Yotre domestique a- t-il quelque cliose à boire? — Il a du tlié à boire. — Le cordonnier qu'a-t-il à faire? — Il a à raccommoder mes souliers. — Qu'avez-vous à raccommoder? — J'ai mes bas de fil à raccommoder. — A qui avez- vous à parler? — J'ai à parler au capitaine. — Quand voulez-vous lui parler? — Aujourd'hui. — Où voulez-vous lui parler? — Chez lui. — A qui votre frère a-t-il à parler? — Il a à parler à votre fils. — L'An- glais qu'a-t-il a faire? — Il a à répondre à un billet? — A quelle billet a-t-il à répoudre? — Il a à répoudre à celui du bon Alle- mand.— Ai-je à répondre au billet du Français? — Vous avez à y répondre. — A quelle billet avez-vous à répondre? — J'ai à répondre à celui de mon bon ami. — Yotre père a-t-il à répondre à un billet? — Il a à répondre à un billet. — Qui a à répondre à des billets? — Nos enfants ont à repondre à quelques uns. — Youlez-vous répondre aux billets de marchands? — Je veux y répondre. — Yotre frère veut-il répondre à ce billet-ci ou à celui-là? — Il ne veut ré- pondre ni à celui-ci ni à celui-là. — Quelqu'un veut-ii répondre à mon billet? — Personne ne veut y répondre. 79. A quels billets votre père veut-il répondre? — Il ne veut ré- pondre qu'a ceux de ses bons amis. — Yeut-iî répondre à mon billet?— Il veut y répondre.— Avez-vous à repondre à quelqu'un? — Je n'ai à repondre à personne.— Qui veut répondre à mes bil- lets?— Yos amis veulent y répondre. — Avez-vous envie d'aller au bal?— J'ai envie d'y aller.— Quand voulez-vous y aller?— Aujourd'- hui.— A quelle heure? — A dix heure et demie. — Quand voulez-vous mener votre garçon au spectacle? — Je veux l'y mener demain.— A quelle heure voulez-vous l'y mener? — A six heures moins un quart. — Où est votre fils? — Il est au spectacle. — Yotre ami est-il I GRAMMAIEE ESPAGNOLE. 105 au bal? — Il y est. — Où est le marchand? — Il est à son comptoir, — Où voulez-vous me mener? — Je veux vous mener à mon maga sin. — Où votre cuisinier veut-il aller? — Il veut aller au marché. — Yotre frère est-il au marché? — Il n'y est pas. — Où est-il? — Il est dans son mag'asin. 80. Où est le Hollandais? — Il est dans son grenier. — Youlez-vous venir chez moi pour aller au spectacle? — Je veux aller chez vous, mais je n'ai pas envie d'aller au spectacle. — Où est l'Irlandais? — Il est au marché. — A quel théâtre voulez-vous aller? — Je veux aller à celui des Français. — Youlez-vous aller à mon jardin ou à celui de l'Ecossais? — Je ne veux aller ni au vôtre ni à celui de l'Ecossais; je veux aller à celui de l'Italien. — Le médecin a-t-il envie d'aller à nos magasins ou à ceux des Hollandais? — Il ne veut aller ni aux vôtres ni a ceux de Hollandais, mais à ceux de Français. — Que voulez-vous acheter au marché? — Je veux ache- ter un panier et des tapis. — Où voulez-vous les porter? — Je veux les porter à la maison. 81. Combien de tapis voulez-vous acheter? — Jo veux en acheter deux. — A qui voulez-vous les donner? — Je veux les donner à mon domestique. — A-t-il envie de balayer le plancher? — Il a envie de le faire, mais il n'a pas les temps. — Les Anglais ont-ils beaucoup de magasins? — Ils en ont beaucoup. — Les Français ont-ils autant de chiens que de chats? — Ils onl plus de ceux-ci que de ceux-là. — Avez-vous beaucoup de fusils dans vos magasins? — Nous y en avons beaucoup, mais nous n'avons guère de grain. — Youlez-vous voir nos fusils? — Je veux aller dans vos magasins pour les voir. Youlez-vous acheter quelque chose? — Je venx acheter quelque chose. — Que voulez-vous acheter? — Je veux acheter un portefeuille, 106 GRAMMAIKE ESPAGNOLE. un miroir et un pistolet. — Où voulez-vous acheter votre coffre? — Je veux l'acheter au marché. — Avez-vous autant de vin que de thé dans vos magasins? — Nous avons autant de l'un que de l'au- tre.— Qui veut déchirer mon linge? — Personne ne veut le déchirer. 82. Les Anglais veulent-ils nous donner du pain? — Jls veulent vous en donner. — Veulent ils nous donner autant de beurre que de pain? — Ils veulent vous donner plus de celui-ci que de celui-là. — You- lez-vous donner un franc à cet homme? — Je veux lui en donner plesieurs. — Combien de francs voulez- vous lui donner. — Je veux lui en donner cinq. — Les Français que veulent-ils nous prêter? — Ils veulent nous prêter beaucoup de livres. — Avez-vous le temps d'écrire au marchand' — Je veux lui écrire, mais je n'ai pas le temps aujourd'hui. — Quand voulez-vous répondre a l'Allemand? — Je veux lui répondre demain, — A quelle heure? — A huit heures. — Où l'Espagnol veut-il aller? — Il ne veut aller nulle part. — Yotre do- mestique veut-il chauffer mon bouillon? — Il veut le chauffer. — Yeut- il faire mon feu? — Il veut le faire — Où le boulanger veut-il aller? — Il veut aller au bois. — Où est l'adolescent? — Il est au théâtre. — Qui est au bal du capitaine? — Nos enfants et nos amis y sont. ADDITION A LA YING-ET-UNIÈME LEÇON. Avez-vous fini le livre? ^Ha concluido Yd. el libro? Faire attention, Poner atencion. Au commencement de la semai- A principios de la semana prô- ne prochaine. xima. Au commencement d'Avril. ^ A principios de Abril. Chargé d'affaires. Encargado de negocios. Affaires. Negocios. Affaire, sujet, matière. Asunto ô materia. 1 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 107 Il VOUS payera au calendes grec- Le pagarâ a Yd en très plazos ques. tarde, mal y nunca. Terme. Plazo. A terme. A plazo. 83. Avez-vous fini le livre?— Oui, Monsieur. Pour apprendre il faut faire attention. — Qnaiid aurai je le plaisir de vous revoir? — Au commencement de la semaine prochaine. — Le Chargé d'Affaires est- il arrivé? — Il vien d'arriver. — Avez-vous des affaires avec lui? — Oui, sur un sujet important. — Cet homme ne paie jamais ses dettes. — Yeut vous trompez. — Il paie toujours aux Calendes Grecques. YINGT-DEUXIÈMB LEÇON.— Xeca'ou vijémna-se gunda. Singular. Plural. Au coin, aux coins. En el rincon. Au trou, aux trous. A la eue va, a las cuevas. Bans le trou, dans les trous. En la cueva, en las cuevas. Au fond. Au fond du sac. Au coin du feu. Au bout. Au bout du chemin. Au bout des chemins. En el ô al fondo. En el ô al fondo del saco. En el ô al rincon del fuego En el, ô al término ô fin. En el, O al término , ô fin del camino. Eu el; ô al término, ô fin de los caminos. 108 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. ENVOYER, CHERCHER, MANDAR O ENVIAR A BUSCAR ALLER CHERCHER. Youlez-Yous envoyer chercher du vin? Je veux en envoyer chercher. Votre garçon veut-il aller cher- cher du pain? Il ne veut pas en aller cher- cher. Je veux envoyer chercher le mé- decin. Je veux l'envoyer chercher. Il veut envoyer chercher mes frères. Il veut les envoyer chercher. Youlez--vous envoyer chercher des verres? Je veux en envoyer chercher. Qu'avez-vous à faire? J'ai à aller au marché. Qu'avez-vous à boire? N ous avons à boire de bon vin. Tous avez à raccomoder vos bas. IR A BUSCAR. ^Quiere Yd. enviar a buscar vi- no? Quiero enviar â buscar. ^Quiére su muchacho de Yd, ir â buscar pan? No quiere ir â buscar. Quiero enviar â buscar al médico. Quiero enviar â buscarle. Quiere enviar â buscar â mis hermanos. El quiere enviar â buscarlos. ^Quiere Yd. enviar â buscar va- sos? Quiero enviar â buscarlos. ^Qué tiene Yd. que hacer? Tengo que ir al mercado. ^Qué tienen Yds. que beber? Tenemos que beber buen vino. Yd. tiene que reparar sus mé- dias. ILS ONT. ELLOS TIENEN O HAN. IjCS hommes qiCont ils à faire? îQué tienen los hombres que ha- cer? Ils ont à aller au magasin. Tienen que ir al almacen. Cette après-midi. Ce soir. Le soir. Esta tarde. Esta noche. Por la noche. 1i GEAMMAIEE ESPAGNOLE. 109 Ce matin. Le matin. A présent. Esta manana. Por la manana. Ahora, al présente. Tu as — tu es. Es-tu fatigué? Je ne suis pas fatigué. Les hommes sont-ils fatigués? Ils ne sont pas fatigués. Tu tienes — tu ères. ^Estâs cansado? No estoy cansado. ^Estân cansados los liombres? BUos no estân cansados. Tu Yeux — tu peux. Tu quieres — tu puedes. Yeux-tu faire mon feu? ^Quiéres hacer mi fuego? Je veux le faire, mais je ne puis Quiero hacerlo, pero no puedo. pas. As-tu peur? ^Tienes miedo? Je n'ai pas peur, j'ai froid. No tengo miedo, tengo frio. As-tu faim? ^Tienes hambre? Tendre. 4. Dire.* Yender. Decir. Dire à quelqu'un. Decir a alguno. Le mot. La palabra, la voz. Youlez-vous dire au domestique de ^Quiére Yd. decir al criado que faire le feu? haga el fuego? Je veux lui dire de le faire. Quiero decirle que lo baga. Singulier Pluriel Singuîar. Flural Ton, tes. Tu, tus. Le tien, les tiens. El tuyo, los tuyos. Ton livre. tes livres. Tu libro, tus libros ilO GRAMMAIRE ESPAGNOLE. Voulez -VOUS envoyer chercher du sucre? — Je veux en envoyei chercher. — Mon fils, veux-tu alJer chercher des gâteaux? — Oui, mon père, je v«-ux en aller chercher. — Où veux-tu aller? — Je veux aller dans le (au) jardin. —Qui est dans le jardin? — Les enfants de nos amis y sont. — Youlez-vous envoyer chercher le médecin? — Je veux renvoyer chercher. — Qui veut aller chercher mon frère? — Mon do- mestique veut l'aller chercher. — Où est-il? — Il est à son comptoir. — Youlez-vous me donner du bouillon? — Je veux vous en donner. — Où est-il? — 11 est au coin du feu. — Youlez-vous ' me donner de l'argent pour aller chercher du lait? — Je veux vous en donner pour en aller chercher. — Oà est votre argent? — Il est dans mon comptoir; voulez-vous l'aller chercher? — Je veux l'aller chercher.^ — Youlez-vous acheter mon cheval? — Je ne puis l'acheter; je n'ai pas d'argent. — Où est votre chat? — Il est dans le trou. — Dans quel trou est-il? — Dans le trou du grenier. — Où est le chien de cet homme? — Il est dans un coin du vaisseau. — Où le paysan a-t-il son ble? — Il l'a dans son sac. — A-t-il un chat? — Il en a un. — Où est-il? — Il est au fond du sac. — Yotre chat est-il dans ce sac. — Il y est. Avez-vous quelque chose a faire? — J'ai quelque chose à faire. Qu'avez-vous à faire? — J'ai à raccommoder mes bas et a aller au bout du chemin. — Qui est au bout du chemin? — Mon père y est. — Yotre cuisinier a-t-il quelque chose à boire? — Il a à boire du vin et de bon bouillon. — Pouvez-vous me donner autant de beurre que de pain? — Je puis vous donner plus de celui-ci que de celui- là. — Yotre ami peut-il boire autant de vin que de café? — E ne peut boire autant de celui-ci que de celui-là. — Avez-vous à parler à quelqu'un? — J'ai à parler à plusieurs hommes. — A combien d'hommes avez-vous à parler? — J'ai à parler à quatre.. — Quand avez-vous à leur parler. — Ce soir. — A quelle heure? — A neuf heures 111 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. moins un quart. — Quand pouvez-vous aller au marché? — Je puis y aller le matin. — A quelle heure? — A sept heures et demie. — Quand voulez-vous aller chez le Français? — Je veux y aller ce soir. — Voulez-vous aller chez le médecin le matin ou le soir? — Je veux y aller le matin. — A quelle heure? — A dix heures et quart. Avez-vous a écrire autant de billets que l'Anglais? — J'en ai à écrire moins que lui. — Voulez-vous parler à l'Allemand? — Je veux lui parler. — Quand voulez-vous lui parler? — A présent. — Où est-il? — Il est a l'autre bout du bois. — Voulez-vous aller au mar- ché?— Je veux y aller pour acheter quelque chose. — Vos voisins ne veulent-ils pas aller au marché? — Ils ne peuvent pas y aller; il^ sont fatigués. — As-tu le courage d'y aller au bois le soir? — J'ai le courage d'y aller, mais pas le soir. — Vos enfants peuvent- ils répondre à mes billets? — Ils peuvent y répondre. — Que voulez- vous dire au domestique? — Je veux lui dire de faire le feu et de balayer le magasin. — Voulez-vous dire à votre frère de me vendre son cheval? — Je veux lui dire de vous le vendre. — Que voulez- vous me dire? — Je veux vous dire un mot. — Qui voulez-vous voir? — Je veux voir l'Ecossais. — Avez-vous quelque chose à lui dire. — J'ai quelques mots à lui dire. — Quels livres mon frère veut-il vendre? — Il veut vendre les tiens ot les siens. ADDITION A LA VINGT-DEUXIÈME LEÇON. En plein air, en rase campage. Al raso en campo raso. Vraiment, en vérité. Verdaderamente, de verdad, de veras. Vis-â-vis. En frente. A raison de. A razon de. A tout prix, coûte que coûte. A toda costa, cueste lo que cos- 112 GRAMMAIKE ESPAONOLEi En gros. En détail. Une apothicairerie, pharmacie. Une boutique de barbier. Un magasin d' étoffes. Por mayor. Por menor. Una botica 6 farmacia. Una barberia. Un almacen de jéneros. 54. Où dort cet homme? — Il dort en plein air. — Vraiment? — Avez-vons une pharmacie? — Oui, Monsieur. — Yendez-vous en gros? — Non, Monsieur, je vends en détail. — Où est votre frère? — II est dans la boutique du barbier vis-à-vis {ô «-n face!) du magasin d'étoffes. — Combien vendez-vous ces livres? — A raison d'une piastre ( VINGT-TEOISIÈME LEÇON.— Lecczon vijésima-terna Sortir.* Pester. Quand voulez-vous sortir? Je veux sortir à présent. Pester a la maison. Pester ici. Salir. Quedarse. estarse. ^Cuândo quiere Td. salir? Quiero salir ahora. Quedarse ô estarse en casa. AQUI. Quedarse ô estarse aquî. LÀ, Y. ALLI, ALLA. Youlez-vous rester ici? ^Quiére Yd. estarse aqui? Je veux y rester. Quiero estarme aquî. Yotre ami veut-il y rester là? ^Quiére su amigo de Yd. que- darse alli? Il ne veut pas y rester. No quiere estarse allî. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. Toulez-vous aller cheas votre frère? ^Quiére Yd. ir hermano? Je veux y aller^ Quiero ir alla. 113 casa de su Le plaisir. Faire plaisir» El placer, el gusto. Dar gusto* Yous partez? vous vous en aller? ^Se marclia Yd ? ^se va Yd. î Je vais. Je ne vais pas* Tu vas. Ya-t-il? Il va. Il ne va pas Allons-nous? Nous allons Yous aller. Ils vont. Qu'aller vous faire? Je vais lire. Lire,'^ Allez-vous chez votre frère? J'i/ vais. Où va-t-il? i Il va chez son père. Singul. Tout^ Plur. Tous^ Tous les jours. Tous les matins. Tous les soirs. Il est. Tard. Yoy. No voy. Tu vas. îYa él? El va» El no va. ^Nos vamos? Nosotros vamos. Yds. van. EUos van. ^Qué va Yd. a hacer? Yoy a leer. Leer» Ya Yd. a casa de su hermano? Yoy alla. ^A dônde va él.? Ya a casa de su padre. Todo, todos. Todos los dias. Todas las mananas. Todas las tardes. Es ô esta. Tarde. 114 GRAMMAIRE ËS^AGlfOLÊ. iQaé hora es? Son las très. Son las doce del dia, ô el medio dia. Il est midi et quart (ô et un quart) Son las doce y cuarto. Quelle heure est-il? Il est trois heures. Il est midi. Il est six heures moins un quart. Il est une heure et demie. Son las seis raenos cuarto. Es la una y média. CONNAITRE.* Connaître un homme. C0N0C£E. Conocer a un horabre. BESOIN DE. •1 AVOIR BESOIN DE J'en ai besoin. Avez-vous besoin de ce couteau? Je n'en ai pas besoin. Avez-vous besoin de ces couteau? J'en ai besoin. Je n'en ai pas besoin. Je n'ai pas besoin de rien, A-t-il besoin d'argent? n n'en a pas besoin. DE QUOI? Que vous manque-t-il? De quoi a- NECESIDAD DE NECESITAR, TENER NECESIDAD DE, HACER FALTA. Me hace falta. ^Necesita Yd. ese cuchillo? No lo necesito, no me hace falta. ^Necesita Yd. estos cuchillos. Los necesito, me hacen falta. No los necesito, no me hacen falta. No tengo necesidad de nada. ^Necesita él dinero? No necesita, no le hace falta. ÎDE QUE? ^De que carece Yd.? ^qué nece- II vez-vous besoin? Que vous faut-il? sita Yd.? ^qué le hace falta? De moi, de toi, de lui. De nous, de vous, d'eux. De mî, de ti, de De nosotros, de de ellos. él. Yd. ô YdS. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 115 Votre père a-t-il besoin de moi? \ ^^' ^^^^^^^^ /^ P^^'^' , . ., ^ \ ^Tiene su padre necesidad de mii Il a besoin de vous. S El necesita à Vd. \ El tiene necesidad Avez-vous besoin de ces livres? S'en ai besoin. A-t-il besoin de mes frères? Il a besoin d'eux. Il en a besoin. (*). (Tie 1 ^ de Vd. Tiene Yd necesidad de estos li- bres. ecesita Yd. estos libros? J Los necesito, me hacen falta. ( Tengo necesidad de ellos. ^Tiene él necesidad de mis her- manos? •< El los necesita. Youlez-vous me faire un plaisir? — Oui, Monsieur, lequel?— Voulez- vous dire à mon domestique de faire le feu?— Je veux lui dire de le faire. — Youlez-vous lui dire de balayer les magasins?— Je veux lui dire de les balayer. — Que voulez-vous dire à votre père? — Je veux lui dire de vous vendre son cheval. — Youlez-vous dire à votre fils d'aller ohez mon père? — Je veux lui dire d'y aller. — Avez-vous quelque chose à me dire? — Je n'ai rien à vous dire. — Avez-vous quelque chose à dire à mon père? — J'ai un mot à lui dire. — Ces hommes veulent-ils vendre leurs tapis?— Ils ne veulent pas les vendre. — Jean, est-tu là? — Oui, Monsieur, j'y suis. — Que vas-tu faire? — Je vais chez votre chapelier, pour lui dire de raccommoder votre chapeau. — Yeux-tu aller chez le tailleur pour lui dire de raccommoder mes habits? — Je veux y aller. — Voulez-vous aller au marché? — Je veux y aller. — Votre marchand qu'a-t-il à vendre? — Il a à vendre de beaux gants, des peignes, de bon drap et de beaux paniers. — A-t-il à vendre des fusils de fer? — Il en a à vendre.— -Yeut-il me vendre ses chevaux? — Il veut vous les vendre. — Avez-vous quelque chose à vendre? — Je n'ai rien à Vendre. 116 GRAMMAIRE ESPAGNOLE» 89. Est-îl tard? — Il n'est pas tard. — Quelle heure est-il? — Il est înidi et un quart. — A quelle heure le capitaine veut-il sortir? — Il veut sortir à huit heures moins un quart.— Qu allez-vous faire?— Je vais lire. — Qu'avez-voas à lire? — -J'ai à lire un bon livre." — Youîez-vous me le prêter? — Je veux vous le prêter. — Quand voulez-vous me le prêter? — Je veux vous le prêter demain. — Avez-vous envie de sortir? — Je n'ai pas envie de sortir. — Youlez- vous rester ici, mon cher ami? — Je ne puis rester ici. — Où avez- vous à aller? — J'ai à aller au comptoir. — Quand voulez-vous aller au bal?— Ce soir. — A quelle heure? — A minuit. — Allez-vous chez l'Ecossais le soir ou le matin? — J'y vais le soir et le matin. — Où allez-vous maintenant? — Je vais au théâtre. — Où votre fils va- t-il? — Il ne va nulle part; il va rester à la maison pour écrire ses billets. — Où est votre frère?— Il est à son magasin. — Ne veut- il pas sortir? — Non, Monseigneur, il ne veut pas sortir. — Que va- t-il faire? — Il va écrire à ses amis. — Youlez-vous rester ici ou là? Je veux rester la» — Où votre père veut-il rester? — Il veut rester là. — Notre ami a-t-il envie de rester dans le jardin?— Il a envie d'y rester. 90. A quelle heure îe Hollandais est-il chez lui? — Il est chez lui tous les soirs à neuf heures et un quart. — Quand votre cuisinier va-t-il au marché? — Il y va tous les matins à cinq heures et de- mie.— Quand notre voisin va-t-il chez les Irlandais? — Il y va tous les jours. — A quelle heure? — A huit heures du matin. — Que voulez- vous acheter? — Je ne veux rien acheter, mais mon père veut acheter un bœuf. — Yeut-il acheter ce bœuf-ci ou celui-là? — Il ne veut acheter ni celui-ci ni celui-là. — Lequel veut-il acheter? — Il veut acheter celui de votre ami. — Le marchand a-t-il encore un habit à vendre? — Il en a encore un, mais il ne veut pas le vendre. — Cet homme a-t-il encore un couteau à vendre? — Il n'a plus de couteau à vendre; mais il a encore quelques fusils à ven- GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 117 dre. — Quand veut-il les vendre? — Il veut les vendre aujourd'hui. — Où? — A son magasin. — Youlez-vous voir mon ami?-- Je veux le voir pour le connaître. — Youlez-vous connaître mes enfants? — Je veux les connaître. — Combien d"enfants avez-vous? — Je n'en ai que deux; mais mon frère en a plus que moi: il en a six. — Cet homme veat-il boire trop? — Avez-vous assez de vin à boire? — Je n'en ai guère, mais j'en ai assez. — Il veut en acheter beaucoup, mais pas trop. 91. Pouvez-vous me prêter un couteau? — Je peux vous en prêter un. — Yotre père peut-il me prêter un livre? — Il peut vous en prêter plusieurs. — De quoi avez-vous besoin? — J'ai besoin d'un bon fusil. — Avez-vous besoin de ce tableau? — J'en ai besoin. — Yotre frère a-t-ii besoin d'argent?---!! n'en a pas besoin. — A-t-il besoin de souliers? — Il n'en a pas besoin. — De quoi a-t-il besoin? — Il n'a besoin de rien. — Avez-vous besoin de ces bâtons? — J'en ai besoin. — ^Qui a besoin de sucre? — Personne n'en a besoin. — Quelqu'un a- t-il besoin de poivre? — Personne n'en a besoin. — De quoi ai-je be- soin?— Yous n'avez besoin de rien. — Yotre père a-t-il besoin de ces tableaux-ci ou de ceux-là? — Il n'a besoin ni de ceux-ci ni de ceux-là. — Avez-vous besoin de moi? — J'ai besoin de vous. — Quand avez-vous besoin de moi? — A présent. — Qu'avez-vous à me dire? — J'ai un mot à vous dire. — Yotre fils a-t-il besoin de nous? — Il a besoin de vous et de vos frères. — Avez-vous besoin de mes do- mestiques?— J'en ai besoin. — Quelqu'un a-t-il besoin de mon frère? — Personne n'a besoin de lui. — Yotre père a-t-il besoin de quel- que chose? — Il n'a besoin de rien. — De quoi l'Anglais a-t-il besoin? Il a besoin de linge. — N'a-t-il pas besoin de bijoux? — Il n'en a pas besoin. — De quoi le matelot a-t il besoin? — Il a besoin de bis- cuits, de lait, de fromage et de beurre. — Allez-vous me donner quelque chose? — Je vais vous donner du pain et du via. 118 GRAMMAIRE ESPAGNOLE, ADDITION A LA YINGT-TEOISIÈME LEÇON. A bras ouverts. Con los brazos abiertos. -n j • 1 -i. • De manana en una semana, De demain en huit loiirs. i j- •' manana en ocho dias. Un vieux garçon ô célibataire. Un solteron. ô de I Une vielle fille. Un veuf. Une veuve. Youlez-vous ceci? Non. Et ceci? Non plus. Si peu, aussi peu. Si bien, aussi bien. Aussi, également. Una solterona. Un viudn. Una viuda. ^Quiére Yd. eso? No. ^Y eso? Tampoco. Tan poco. Tan bien. Tambien 92. Quand votre frère arrive-t-il?— Demain eu huit. — Je le recevrai a bras ouverts. — Yotre ami est-il garçon? — Non, Monsieur, il est veuf — Cette dame est-ellle veuve? — Non, Monsieur, elle est céliba- taire.— Pardonnez-moi, Monsieur; vous vous trompez. — Youlez-vous cela? — Non. — Et cela? — Non plus. — Combien demandez-vous de ce chapeau? — Ti^ois piastres. — Avez-vons fini tout le livre? — Oui, Mon- sieur.— Est il possible! — et y avez-vous mis beaucoup d'attention? — Oui, Monsieur, beaucoup. — Très bien. — Où dort ce malheureux? —En plain oir. — Je suis bien fâché de vous déranger pour un instant. — Pas du tout. — Quel jour de la semaine sommes-nous au- jourd'hui.— Qui-est là? — C'est moi. — Comment ça-va-t-il? — Je suis un peu indisposé. — J'en suis bien fâché. — Quand le Chargé dAffaires arrive-t-il? — Au commencement de la semaine prochaine, ou peut- être plus tôt. — Je serai bien aise de le voir. — Irez-vous à l'opéra demain? — Oui, Monsieur, coûte que coûte. — Et vous? — Je pense que oui.— Cela va sans dire. — De toute manière. — Comment se porte GRAMMAIRE ESPAGNOLE. Î19 votre frère? — Il va beaucoup mieux. — J'en suis bien aise. — Il va beaucoup pis. — J'en suis bien fâché. — Quelle heure est-ilî — Il est deux heures et demie. — Et vous n'êtes pas encore prêt?- Ayez la bonté d'adresser votre lettre aux soins de Monsieur JS". VlKGT-QtJATRIÈME IMÇ ON. --Leccmi vijêsima^uarta. LE PKÉSEXT DE L'INDICATIF. La première personne du présent de l'indicatif des verbes ré* guliers se forme de l'infinitif en changeant la terminaison en o (vo- yez la table pour la conjugaison des verbes réguîiees à la fin de cette leçon) quant à la formation des autres personnes du singu- lier et du pluriel, voyez les notes à la même table, EXEMPLE. Première conjugaison. Deuxième. Troisième. Parler, hablar. Boire, beber Écrire, escribïr. Présent de Vindicatif. — Singulier. Je parle, yo hablo. Je bois, yo bebo. J'écris, yo escribo. Tu parles, tii hablas. Tu bois,, tû bebes. Tu écris^ tu escribes. Il parle, él habla. Il boit, él bebe. Il écrit, él escribe. Pluriel. Nous parlous, îîosofros No as buvons, noso^î'os Nous écrivons, noso- hablamos bebemos. tros escribimos Yous parlez, vosotrus Vous parlez, vosotros Vous écrivez, vosotros hablais. hablais. escribis. Ils parlent, ellos hablan. Ils boivent, eîlos beben Ils écrivent, eîlos escri' ben. Observation A. — Comme les règles données ci-dessus, sur la 120 EL MAESTRO Ï)É FËAKCÊS. formation du présent de l'indicatif, ne sont applicables qii'aux vei* bes réguliers, il reste maintenant à expliquer les irrégularités dù.«j présent de l'indicatif, de ces verbes que nous avons déjà employés *' afin de mettre l'écolier à même de les employer dans les exei*. cices. Ils sont ainsi qu'il suit: Donner, donnant, donné. Bar, dando, dado. Je donne, vous donnez, il donne. Yo doy, Yd. dâ, El dâ* Nous donnons, vous donnez, ils Kosotros damos, Yds. dan, ellos dan. donnent, Tu donnes, vous donnez. Tu das, vosotros dais. Il Etre, étant, ete. Je suis, vous êtes, il est.» Nous sommes, vous êtes, ils sont, ^Tu es, vous êtes. Sër ô estando, siendo 6 estando, sido 6 estado Yo soy ô esta, Yd. es ô esta, él es ô esta. Nosotros somos ô estamos , Yds son ô estàn ellos son ô estân. Tu ères ô estas, vosotros sois ô estais. Faire, faisant, fait. Je fais, vous faites, il fait. Nous faisons, vous faites, ils font. Tu fais, vous faites. Hacer, haciendo, hecJio. Yo hago, Yd. bace, él hacô. Nosotros bacemos, Yds. ellos bacen. Tk baces, vosotros baceis. Voir, voyant, vu. Je vois, vous voyez, il voit. Nous voyons, vous voyez, ils voient. Tu vois, vous voyez. '^/^er, viendo, visto, Yo veo, Yd. ve, él ve. Nosotros vemos, Yds. ven, ellog ven. Tu ves, vosotros veis. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 121 Lire, lisant, lu. Leer, leyendo, leido. Je lis, vous lisez, il lit. To leo, Vd. lee, él lee. Nous lisons vous lisez, ils lisent. Nosotros leemos, Yds. leen, elles leen. Tu lis, vous lisez. Tu lees, vosotros leeis. Connaître, connaissant, connu. . Conoces, conociendo, conocido. Je connais, vous connaissez, il Yo conozco, Yd. conoce, él conoce. connaît. Nous connaissons, vous connaissez, Nosotros conocemos, Yds. conocen, ils connaissent. ellos conocen. Tu connais, vous connaissez. Tu conoces, vosotros conoceis. Dire, disant, dit. Decir, diciendo, diclio.- Je dis, vous dites il dit. Yo digo, Yd. dice, él dice. Nous disons, vous dites, ils disent. Nosotros decimos, Yds. dicen, ellos dicen. Tu dis, vous dites. Tu dices, vosotros decîs. Venir, venant, venu. Venir, viniendo, venido. Je viens, vous venez, il vient. Yo vengo, Yd. viene, él viene. Nous venons, vous venez, ils Nosotros venimos, Yds. vienen, ellos viennent. vienen. Tu viens, ils viennent. Tu vienes, ellos vienen. Sortir, sortayit, sorti. Salir, saliendo, salido. Je sors, vous sortez, il sort. Yo salgo, Yd. sale, él sale. Nous sortons , vous sortez, ils Nosotros salimos, Yds. salen, ellos sortent. salen. Tu sors, vous sortez. Tu sales, vosotros salis 122 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. Aller, allant, allé. Ir, yendo, ido. Je vais, vous allez, il va. Yo voy, Yd. va, él va. Nous allons, vous allez, ils vont. Nosotros vamos, Yds. van, elloa Tu vas, vous allez. van. Tu vas, vûsotros vais. Dire, "^ disant. Yous dites. Aimer. J' aime, il aime. Tu aimes, vous aime^r. Nous aimons,, ils oÂment. Decir, diciendo Yosotros decis. Amar. Yo amo, él ama. Tù amas, Yds. aman. Nosotros amamos, ellos aman. Aimer. Arranger, ranger. L'aimez-vous? Je V aime. Je ne /' aime pas. Yendez-vous votre cheval ? Je le vends. Le vendez-vous ? Gustar, querer. Arreglar, poner en ôrden. l Le quiere Yd. ? Le quiero. No le quiero. l Yende Yd. su caballo ? Lo vendo. ; Lo vende Yd. ? Yous envoie-il le billet ? Il me r envoie. l Envia él a Yd. el billete ? Él me lo envia. J'envoie, tu envoies, il envoie, ils Yo envio, lu envias, él envia, envoient. ellos envian. Je balaie, tu balaies, il balaie, ils Yo barro, tu barres , él barre, balaient. ellos barren. Le domestique balaie-t-il le plan- ^Barre el criado el piso? cher? Il le balaie. Lo barre. Paire.* Je fais, tu fais, il fait. Boire* buvant. Je bois, tu bois, il boit GRAMMAIRE ESPAGNOLE. Hacer. 123 Ven ir,* venant. Je viens, tu viens, il vient. Écrire,* écrivant. J'écris, tu écris, il écrit. Voir,* voyant. Je vois, tu vois, il voit. Dire.* Je dis, tu dis, il dit. Sortir,* sortant. Je sors, tu sors, il sort. Lire,* lisant. Je lis, ta lis, il lit. Connaître,* connaissant. Yo hago, tu haces, él hace. Beber, bebiendo. Yo bebo, tû bebes, él bebe. Yenir, viniendo. Yo vengo, tû vienes, él viene. Escribir escribiendo. Yo escribo, tii escribes, él escribe. Yer, viendo. Yo veo, tu ves, él ve. Decir. Yo digo, tû dices, él dice. Salir, saliendo. Yo salgo tû sales, él sale. Leer, leyendo. Yo leo, tù lees, él lee. Conocer, conociendo. Je connais, tu connais, il connaît. Yo conozco, tû conoces, él conoce. Ouvrir,* ouvrant. J'ouvre, tu ouvres, il ouvre, Ouvrez-vous son billet? Je ne l'ouvre pas. Ouvre-t-il les yeux? Il les ouvre. Qu'aimez-vous? J'aime mon père. Yotre père aime-t-il son fils? Il l'aime. Aimez-vous vos enfants? Je les aime. Aimez-vous le vin? Je l'aime. Qu'aimez-vous? Du cidre. Abrir, abriendo. Yo abro, tû abres, él abre i Abre Yd. su billete? No lo abro. ^Abre él los ojos? Los abre. A quien ama Yd? Amo a mi padre. ^Ama su padre de Yd. a su hijo? Le ama. ^Ama Yd. a sus hijos? Les amo. ^Le gusta a Yd. el vino? Me gusta. ^Qué le gusta a Yd? La sidra. 124 GRAMMAIES ESPAGNOLE. J'aime le cidre. Me £:usta la sidra. L'Américain. El americano. L'Américain qu'aime-t-il? ^Qué le gusta al americano? Il aime le café. Le gusta el café. 93. Aimez-vous votre frère? — ^Yotre frère vous aimc-t-il? — Il ne m'aime pas. — M'aimes-tu, mon mignon? — Je t'aime. — Àimes-tu ce vilain liomme? — Je ne l'aime pas. — Qui aimez-vous? — J'aime mes enfants. — Qui aimons-nous? — Nous aimons nos amis. — Aimons-nous quelqu'un? — Nous n'aimons personne. — Quelqu'un nous aime-t-il? — Les Américaius nous aiment. — Avez-vous besoin de quelque chose? -Je n'ai besoin de rien. — De qui votre père a-t-il besoin? — Il a besoin de son domestique. — De quoi avez-vous besoin? — J'ai besoin, du billet. — Avez-vous besoin de ce billet-ci ou de celui-là? — J'ai besoin de celui-ci. — Que voulez-vous en faire? — Je veux l'ouvrir pour le lire. — Yotre fils lit-il nos billets? — Il les lit. — Quand les lit-il? — Il les lit quand il les reçoit. — Reçoit-il autant de billets que moi? — Il en reçoit plus que vous. — Que me donnez-vous? — Je ne vous donne rien. — Donnez-vous ce livre à mon frère? — Je le lui donne. — Lui donnez-vous un oiseau? — Je lui en donne un. — A qui prêtez-vous vos livres? — Je les prête a mes amis. — Yotre ami m'en prête un. — A qui prêtez-vous vos habits? — Je ne les prête à personne. 94. Arrangeons-nous quelque chose? — Nous n'arrangeons rien. — Votre frère que range-t-il? — Il range ses livres. — Yendez-vous votre vaisseau? — Je ne le vends pas. — Le capitaine vend-il le sien. — Il le vend. — L'Américain que vend-il? — Il vend ses bœufs. — L'anglais Ë.nit-il son billet? — Il le finit, — Quels billets finissez-vous? — Je finis GKAMMAIRE ESPAGNOLE. 125 ceux que j'écris aux Mexicains. — Yois-tu quelque chose? — Je ne vois rien. — ^V oyez-vous mon grand jardin? — Je le vois. — Votre père voit-il nos vaisseaux? — Il ne les voit pas, mais nous les voyons. — Combien de soldats voyez-vous? — Nous en voyons beau- coup, nous en voyons plus de trente. — Buvez-vous quelque chose? Je bois du vin. — Le matelot que boit-il? — Il boit du cidre — Bu- vons-iious du vin ou du cidre? — Nous buvons du vin et du cidre. — Les Italiens que boivent-ils? — Ils boivent du café. — Buvons-noas du vin? — Nous en buvons. — Qu'écris-tu? — J'écris un billet. — A qui? — A mon voisin. — Yotre ami écrit-il? — Il écrit. — A qui écrit-il? — Il écrit à son tailleur. 95. Ecrivez-vous vos billets le soir? — Nous les écrivons le matin. — Que dis-tu? — Je ne dis rien? — Yotre frère dit-il quelque chose? — *I1 dit quelque chose. — Que dit-il? — Je ne sais. — Que dites-vous à mon domestique? — Je lui dis de balayer le plancher et d'aller chercher du pain, du fromage et du vin. — Disons-nous quelque chose? — Nous ne disons rien, — Yotre ami que dit-il au cordonnier? — Il lui dit de raccommoder ses souliers. — Que dites-vous aux tailleurs? — Je leur dis de faire mes habits. — Sors-tu? — Je ne sors pas. — Qui sort? — Mon frère sort. — Où va-t-il? — Il va au jardin. — Chez qui allez-vous? — Nous allons chez les bons Anglais. — Que lis-tu? — Je lis une lettre de mon ami. — Yotre père que lit-il? — Il lit un livre. — Que faites vous? — Nous lisons. — Yos enfant lisent- ils? — Ils ne lisent pas, ils n'ont pas le temps de lire. — Lisez-vous les livres que je lis? — Je ne lis pas ceux que vous lisez, mais ceux que votre père lit. — Connaissez-vous cet homme? — Je ne le connais pas. — Yotre ami le connaît-il? — Il le connaît. 96. Connaissez-vous mes enfants? — Nous les connaissons. — Yous connaissent-ils? — Ils ne nous connaissent pas, — Qui connaissez-vous? 126 GRAMMAIEE ESPAGNOLE. — Je ne connais personne, — Quelqu'un, voas connaît-il? — Quelqu'un me connaît. — Qui vous connaît? — Le boa capitaine me connaît.—- Que -manges-tu? — Je mange du pain. — Yotre fils ne mange-t-il pas du fromage? — Il n'en mange pas. — Coupez-vous quelque chose? — Nous coupons du bois. — Les marchands que coupent-ils? — Ils cou- pent du drap.— M'envoyez-vous quelque chose? — Je vous envoie un bon fusil. — Yotre père vous envoie-t-il d'argent? — Il m'en envoie. — Yous envoie-t-il plus que moi? — Il m'envoie plus que vous. — Combien vous envoie-til? — Il m'envoie plus de cinquante écus. — Quand recevez-vous vos billets?— Je les reçois tous les ma- tins.— A quelle heure? — A dix heures et demie. — Yotre fils vient- il? — Il vient. — Chez qui vient-il? — Il vient chez moi.— Yenez-vous chez moi? — Je ne vais pas chez vous, mais chez vos enfants. — Où notre ami va-t-il? — Il ne va nulle part; il reste chez lui. — Allez-vous à la maison? — Nous n'allons pas à la maison, mais chez nos amis. — ^^Où sont vos amis? — Ils sont dans leur jardin. — Les Ecossais sont-ils dans lears jardins? — Il y sont. 97. Qu'achetez-vous? — J'achète des couteaux. — Achetez-vous plus de couteaux que de verres? — J'achète plus de ceux-ci que de ceux- là. — Combien de chevaux l'Allemand achète-il? — H en achète beaucoup; il en achète plus de vingt. — Yotre domestique que porte-t-il? — Il porte un grand coffi-e. — Où le porte-t-il? — Il le porte à la maison. — A qui parlez-vous? — Je parle à l'Irlandais. — Lui parlez vous tous les jours? — Je lui parle tous les matins et tous les soirs. — Yient-il chez-vous? — Il ne vient pas chez moi, mais je vais chez lui. — Yotre domestique qu'a-t-il à faire? — Il a à balayer mon plancher et à ranger mes livres. — Mon père repond-il à vos billets? — Il y répond. — Yotre garçon que casse-t-il? — Il ne casse rien, mais vos garçons cassent mes verres. — Déchirent-ils quelque chose? — Ils ne déchirent rien. — Qui brûle mon chapeau? — Personne ne le brûle. — Cherchez-vous quelqu'un? — Je ne cherche personne. — Mon fils que cherche-t-il? — Il cherche son porte-feuille. — Yotro cuisinier que tue-t-il? — H tue un poulet. Êi GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 127 98. Tuez-vous un oiseau? — J'en tue un. — Combien de poulets votre cuisinier tue-t-il? — Il en tue trois. — Chez qui menez-vous mon gar- çon?— Je le mène chez le peintre. — Quand le peintre est-il chez lui? — 11 est chez lui tous les soirs à sept heures.— Quelle heure est-il à présent? — Il n'est pas encore six heures. — Sortez- vous le soir? — Je sors le matin. — Avez-vous peur de sortir le soir? — Je n'ai pas peur, mais je n'ai pas le temps de sortir le soir. — Tra- vaillez-vous autant que votre fils? — Je ne travaille pas autant que lui. — Mange-t-il plus que vous? — Il mange moins que moi. — Vos entants peuvent-ils écrire autant de billets que mes enfants? — Ils peuvent en écrire tout autant. — Le Russe peut-il boire autant de vin que de cidre? — Il peut boire plus de celui-ci que de celui- là. — Quand nos voisins sortent-ils? — Ils sortent tous les matins à six heures moins un quart. — Quelle lettre envoyez-vous à votre pèro? — Je lui envoie la mienne. — N'envoyez-vous pas la mienne? — ■ Je l'envoie aus^i. — A. qui envoyez-vous vos habits? — Je ne les en- voie à personne. — A qui vos fils envoient-ils leurs souliers? — Ils ne les envoient à personne; ils en ont besoin. ADDITION" A LA VINGT-QUATEIÈME LEÇON. tl m'a beaucoup aidé. Me ha ayudado mucho. Regardez. Mire Yd. D'autre part. D'autre côté. Por otra parte. Por otro lado. Au premier étage. En el primer piso. Au second étage. El segundo piso. L'opéra est-il fini ? ^ Se ha concluido la opéra? La gomme élastique. La goma elâstica, L'imprimerie. - La Imprenta. L'imprimeur. El impresor. La presse. La prensa. 128 EAMMAIRE ESPAGNOLE. L'original, la copie. El orijinal. Les épreuves. Las prucbas. 99. Cet homme m'a beaucoup aidé. — A quel étage est votre chambre? — Au premier étage. — Au second étage. — L'opéra est-il fini? — Il est fini. — Où est la gomme élastique? — La voici.— Où est l'imprimeur? — Dans l'imprimerie. — Combien de fois cet avertissement se publie-t-il? — Il se publie de deux Lundis l'un.— Permettez-moi de vous conseiller dans cette aJSfaire. — Certainement; je vous en serai fort obligé. — J'ai reçu votre lettre du 2 courant. — Je suis fâché de vous déranger. — Pas du tout.- — Je ne veux pas vous dé- ranger; je viendrai vous voir demain matin. — Je serai bien aise de voua voir à quelqu'heure que vous veniez. — Quel jour du mois avons-nous? — Nous avons le dix. — Faites-moi le plaisir de mettre ces deux lettres au net et denvoyer cette autre à la poste. — Youlez-vous-les signer? — Yous pouvez les signer pour moi. — Adres- sez-les aux soins de Mr. N. VINCT-CENQUIÈME LEÇON.— ieccfon vijésima-qmnta. APPORTER. TRiEE. TROUVER. ENCONTRAH, HALLAR. Au spectacle. Al teatro. Le boucher, El carnicero. Le mouton. E! carnero. CE QUE. LO QUE. Trouvez-vous ce que vous cherchez ?^ Halla Vd. lo que busca ? Je trouve ce que je cherche. Hallo lo que busco. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 129 Il ne trouve pas ce qu'il cherche. El no halla lo que busca. !N"ous trouvons ce çuenous cherchoQS.ÏÏallamos lo que buscamos. Ils trouvent ce qu'ils cherchent. EUos hallan lo que buscan. Je raccommode ce que vous racco- Eeparo lo que Vd. repara. mmodez. J' achète ce que vous achetez. Compro lo que Yd. compra. J ' achète, tu achètes, il achète. Je mène, tu mènes, il mène. Yo compro, tu compras, el compra. Yo conduzco, tu conduces, él con- duce. Le menez-vous au spectacle ? Je 1' y mène. l Le lleva Yd. al teatro ? Le llevo. ETUDIER. AU LIEU DE. JOUER. ÉCOUTER. Au lieu d'écouter. Au lieu de jouer. Jouez-vous au lieu d'étudier ? J'étudie au lieu de jouer. ESTUDIAR. EN LUGAR DE, EN VEZ DE. JUGAR. ESCUCHAR. En vez de escuchar. En vez de jugar. l Juega Yd. en vez de estudiar ? Estudio en vez de jugar. Cet homme parle au lieu d' écouter. Aquel hombre habla en vez de escu- char. Avez-vous mal au doigt ? J' ai mal au doigt . Yotre frère a-t-il mal au pied ? Il a mal à l'œil ? Nous avons mal aux yeux. J i Tiene Yd. un dedo malo ? Il Ledueleâ Yd. eldedo ? j Tengo un dedo malo. ( Me duelo el dedi>. l Tiene su hermano de Yd. un pié malo? l Le duele el pié a su hermano de Yd. ? j El tiene un ojo malo. [ Le duele un ojo. S Nos duelen los ojos, 6 tenemos los ( ojos malos. 130 GRAMMAIRE ESPAGNOLE, g Le coude. Le dos. Le bras. Le genou. Lisez-vous au lieu d'écrire ? Yotre frère lit-il au lieu de parler? El codo. Las espaldas. El brazo. La rodilla. l Lee Vd. en vez de escribir ? ; Lee su hermano en vez de hablar Le lit. Le domestique fait-il le Ht ? Il fait le feu au lieu de faire le lit. La cama. ^ Hace el criado la cama ? ïïace el fnego eu vez de hacer cama. APPRENDRE, * 4. APPRENANT. APRENDER, APRENDIENDC. J'apprends à lire. Il apprend a écrire. Aprendo a leer. El aprende a escribir. 100. Allez-vous au spectacle ce soir? — Je ne vais pas au spec- tacle.— Qu'avez-vous à faire? — J'ai à étudier, — A quelle heure sor- tez-vous?— Je ne sors pas le soir. — Yotre père sort-il? — Il ne sort pas. — Que fait-il? — Il écrit. — Ecrit-il un livre? — Il en écrit un. — Quand l'écrit il? — Il l'écrit le mutin et le soir. — Est-il chez lui à présent? — Il y est. — Ne sort-il pas? — Il ne peut pas sortir; il a mal au pied. — Le cordonnier apporte-t-il nos souliers? — Il ne les apporte pas. — Ise peut-il pas travailler? — Il ne peut pas travailler; il a mal au genou. — Quelqu'un a-t-il mal au coude? — Mon tailleur a mal au coude. — Qui a mal au bras? — J'ai mal au bras. — Me GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 131 coupez-vous du pain? — Je ne puis vous en couper; j'ai mal aux doigts. — Lisez- vous votre livre? — Je ne peux pas le lire; j'ai mal à l'œil. — Qui a mal aux yeux? — Les Français ont mal aux yeux. Lisent-ils trop? — Ils ne lisent pas assez. — Quel jour du mois est-ce aujourd'hui? — C'est le trois. — Quel jour du mois est-ce demain? — Demain c'est le quatre. — Cherchez-vous quelqu'un? — Je ne cherche personne. — Le peintre que cherche-t41? — Il ne cherche rien.— Qui cherchez-vous? — Je cherche votre fils. — Avez-vous quelque chose à lui dire? — J'ai quelque chose à lui dire. 01. Qui me cherche? — Yotre père vous cherche. — Quelqu'un cherche- t-il mon frère? — Personne ae le cherche. — Trouves-tu ce que tu cherches? — Je trouve ce que je cherche. — Le capitaine trouve-t-il ce qu'il cherche? — Il trouve ce qu'il cherche, mais ses enfants ne trouvent pas ce qu'ils cherchent. — Que cherchent-ils? — Ils cherchent leurs livres. — Ou me mènes-tu? — Je vous mène au théâtre? — Ne me menez-vous pas au marché? — Je ne vous y mène pas. — lies Espagnols trouvent-ils les parapluies qu'ils cherchent? — Il ne les trouvent pas. — Le tailleur trouve-t-il son dé? — Il ne le trouve pas. — Les marchands trouvent-ils le drap qu'ils cherchent?— Ils le trouvent. — Les bouchers que trouvent-ils? — Ils trouvent les bœufs et les moutons qu'ils cherchent. -—Votre cuisinier que trouve-t-il? — Il trouve les poulets qu'il cherche. — Le médecin, qae fait-il? — Il fait ce que vous faites. — Que fait-il dans sa chambre?~Il lit. — Que lit-il? — Il lit le livre de votre père. — L'Anglais qui cherche- t-il? — Il cherche son ami, pour le mener au jardin. — Que fait l'Allemand dans sa chambre? — Il apprend à lire. — N'apprend-il pas à écrire? — Il ne l'apprend pas. — Yotre fil? apprend-il à écrire? — Il apprend à écrire et à lire. 102. Le Hollandais parle-t-il au lieu d'écouter? — Il parle au lieu d'écouter. — Sortez-vous au lieu de rester chez vous?— Je reste chez 132 GEAMMAIKE ESPAGNOLE. moi au lieu de sortir. — Yotre fils joue-t-il au lieu d'étudier? — Il étudie au lieu de jouer. — Quand étudie-t-il? — Il étudie tous les jours. — Le matin oi^ le soir? — Le matin et le soir. — Achetez-vous un parapluie au lieu d'acheter un livre? — Je n'achète ni l'un ni l'autre.— Notre voisin casse- t-il ses bâtons au lieu de casser ses verres? — Il ne casse ni les uns ni les autres. — Que casse-t-il? — • Il casse ses fusils. — Les enfants de notre voisin lisent-ils? — Ils lisent au lieu d'écrire. — Que fait notre cuisinier? — Il fait du feu au lieu d'aller au marché. — Le capitaine vous doune-t-il quelque chose? — Il me donne quelque chose. — Que vous donne-t-il? — Il me donne beaucoup d'argent. — Yous donne-t-il de l'argent au lieu de donner du pain? — Il me donne de l'argent et du pain. — Yous donne-t-il plus de fromage que de pain? — Il me donne moins de celui-ci que de celui-là. 103. Donnez-vous à mon ami moins de couteaux que de gants? — Je lui donne plus de ceux-ci que de ceux-là. — Que vous donne-t- il? — Il me donne beaucoup de livres au lieu de me donner de l'argent. — Yotre domestique fait-il votre lit? — Il ne le fait pas. — Que fait-il au lieu de faire votre lit? — Il balai la chambre au lieu de faire mon lit. — Boit-il au lieu de travailler? — Il travaille au lieu de boire. — Les médecins sortent-ils? — Ils restent chez eux au lieu de sortir. — Yotre domestique fait-il du café? — Il fait du thé au lieu de faire du café. — Quelqu'un vous prête-t-il un fusil? — Personne ne m'en prête un. — Yotre ami que me prête-t-il? — Il vous prête beaucoup de livres et beaucoup de bijoux. — Lisez-vous le livre que je lis? — Je ne lis pas celui que vous lisez, mais ce- lui que lit le grand capitaine. — Avez-vous honte de lire les livres que je lis? — Je n"ai pas honte, mais je n'ai pas envie de les lire. GEAMMAIKE ESPAGNOLE. 133 ADDITION A LA VINGT-CINQUIEME LEÇON. Gare, Prenez-garde! Les allumettes pliosphoriques. Le sceau. Bible illustrée. Le pain ?• Ci»cheter , l'oublie. L'escalier. La lampe. Dorure. La tour, le clocher. Les ciseaux. • L'ardoise. jCuidado! Los fosforos. El sello. Biblia laminada. La oblea. La escalera. La lâmpara. Dorado. La torre. Las tijeras. La pizarra. 104. Prenez-garde! — Qu'est-ce? — Rien. — Avez-vous vu la Bible illus- trée?— Non, Monsieur. ^Ayez la bonté de me passer le sceau — Avec beaucoup de plaisir. — Où est l'imprimeur? — Il est dans l'im- primerie.— Avez-vous les ciseaux? — Non, Monsieur; mais j'ai l'ar- doise et les pains à cacheter. — Mademoiselle, j'ai l'honneur de vous traîner. — Comment vous portez- vous, Monsieur? — Très bien, je vous remercie. — On ne vous voit jamais. YINGT-SIXIÈME LEÇON.— Xecczon vijêsima-quinia. Apprenez-vous le français? Je /"apprends. Je ne ^'apprends pas. Le français. L'anglais, L'allemand, ^Aprende Yd. el francés? Lo aprendo. No lo aprendo. El francés, (idioma.) El inglés. El aleman. 134 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. L'italien. L'espagnol. Le polonais. Le russe. Le latin. Le grec. L'arabe, Le syriaque. J'apprends l'italien. Mon frère apprend l' Allemand. Le Eomain. Le Syrien. El itahano. El espanol. El polaco. El ruso. El latin. El griego. El arâbigo. El siriaco, Aprendo el Etes-vous Anglais ? Non, Monsieur, je suis Français. Il est. Allemand. Est-il tailleur? Non, Monsieur, il est cordonnier. Il est fou. Le fou, (Plur. 5., ) Le soir. Le matin. Le jour. Je vous souhaite le bonjour. Me soubaite-t-il le bonsoir ? Il vous souhaite le bonjour, n a le front large. Il a les yeux bleus. italiano. Mi hermano aprende el aleman. El romano. El siriaco. l Es Yd. inglés ? No, Henor, soy francés. El es aleman. l Es sastre ? No, Senor, es zapatero. Es un tonto, un necio. El tonto. La noGhe. La manana. El dia. Le deseo a Vd. felizes dias. ^ Me desea él felizes noches ? El le desea â Yd. felizes dias. Él tienelafrenteancha. Él tiene ojos azules. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 135 SOUHAITER. UES&AR, DAR. Le front. Bleu. Noir. Large. Grand. Un grand couteau. Un grand homme. Un livre français. Un livre anglais. De l' iirgent français. Du papier anglais. Lisez-vous un livre allemand ? Je lis un livre italien. ÉCOUTER QUELQUE CHOSE= ÉCOUTER quelqu'un. CE QUE. Écoutez-vous ce que V homme vous dit? Je r écoute. 11 écoute ce que je lui dis. Écoutez-vous ce que je vous dis ? M' écoutez-vous ? Je vous écoute. Ecoutez-vous mon frère ? Je ne l'écoute pas. Ecoutez- vous les hommes ? Je les écoute. La frente. Azul. Negro. Largo. Grande, alto. Un cuchillo grande. Un grande hombre. Un libro francés. Un libro inglés. Dinero francés. Papel inglés. Léo un libro italiano. ESCUCHAR ALGO. ESCUCHAR A ALGUNO. LO QUE. l Escucha Yd. lo que el hombre le dice ? Le escucho. El escucha lo que le digo. l Escucha Vd. lo que digo ? l Me escucha Vd. ? Le escucha â Yd. l Escucha Yd. â mi hermano ? No le escucho. l Escucha Yd. â los hombrcs ? Les escucho. CORRRIGER. LE THEME, CORREJIR. QUITARSE. ÔTER. EL EJERCICIO. 1H6 GRAMMAIRE ESPAGNOLE PRENDRE, "^PRENANT. TOMAR, TOMANDO. Otez-vous votre chapeau ? ^ Se quita Yd. su sombrero ? Je 1' ôte. Me lo quito. Totre père corrige-t-il vos' thèmes? i Corrije su padre de Yd. sus ejer- cicios (de Y.) ? Il les corrige. Los corrije. Parler français. Parler anglais. Parlez- vous français? Non, Monsieur, je parle anglais. Prendre le o du café. Prendre le ô du thé. Prenez-vous du thé? J'en prends. Preuez-vous du thé tous les jours? J'en prend tous les jours. Mon père prend du café. Il prend le café tous les matins. Mou frère prend du chocolat. Il prend le chocolat tous les matins Hablar el francés. Hablar el inglés. ^Habla Yd. el francés? No, Senor, hablo el inglés. Tomar café. Tomar té. ^Toma Yd. té? Tomo. ^Toma Yd. té todos los dias? Lo tomo todos los dias. Mi padre toma café. El toma café todas las mananas, Mi hermano toma chocolaté. .El toma chocolaté todas las ma- iianas. 105 Allez-vous chercher quelque chose? — Je vais chercher quelque chose. — Qu'allez-vous chercher? — Je vais chercher du cidre. — Yotre père envoie-t-il chercher quelque chose? — Il envoie chercher du vin. — Yotre domestique va-t-il chercher du pain? — Il va en chercher. Qui votre voisin envoie-t-il chercher? — Il envoie chercher le mé- decin.— Yotre domestique ôte-t-il son habit pour faire le feu? — Il l'ûte pour le fah-e. — Otez-vous vos gants pour me donner de l'ar- GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 137 gent? — Je les ôte pour vous en donner. — Apprenez-vous le fran» çais? — Je l'apprends. — Votre frère apprend-il l'allemand? — Il l'ap- prend.—Qui apprend l'anglais?— Le Français l'apprend. — Apprenons- nous ritalien?— Yous l'apprenez. — Les Anglais qu'apprennent-ils?— Ils apprennent le français et Fallemand. — Parlez-vous espagnol?— Non, Monsieur, je parle italien. — Qui parle polonais?— Mon frère parle polonais. — Nos voisins parlent-ils russe?— Ils ne parlent pas russe, mais arabe. — Parlez-vous arabe? — Non, je parle grec et la- tin.— Quel couteau avez-vous? — J'ai un couteau anglais. — Quel ar- gent avez-vous là? — Est-ce de l'argent italien ou espagnol? — C'est de d'argent russe. — Avez-voûs un chapeau italien? — Non, j'ai un cha- peau espagnol. — Etes-vous Français? — Non, je suis Anglais. — Es-tu Grec? — Non, je suis Espagnol. 106. Ces hornmes sont-ils Allemands? — Non, ils sont Eusses. — Les îlusses parlent-ils polonais? — Ils ne parlent pas polonais, mais la- tin, grec et arabe.— A^otre frère est-il marchand?— Non, il est menuisier. — Ces hommes-ci sont-ils marchands? — Non, ils sont char- pentiers.— Etes-vous cuisinier? — Non, je suis boulanger. — Sommes- nous tailleurs? — Non, nous sommes cordonniers. — És-tu fou? — Je ne suis pas fou. — Cet homme-là qu*est-il? — Il est niédecin. — Me sou- haitez vous quelque chose? — Je vous souhaite le bonjour. — Le jeune homme que me souhaite-t-il? — Il vous souhaite le bonsoir. — Yos enfants viennent-ils chez moi pour me souhaiter le bonsoir? — Ils viennent chez vous pour vous souhaiter le bonjour. — L'Allemand a-t-il les yeux noirs? — Non, il a les yeux bleus. — Cet homme-là a-t-i! les pieds grands? — Il a les pieds petits, le front large, et le nez grand. — Avez-vous le temps de lire mon livre? — Je n'ai pas le temps de le lire, mais j'ai beaucoup de courage pour étudier le français. — Que fais-tu au lieu de jouir? — J'étudie au lieu de jouer? — Apprends-tu au lieu d'écrire? — J'écris au lieu d'apprendre. — Le fils de notre ami que fait-il? — Il va dans le jardin au lieu de faire son thème. — Les enfants de nos voisins lisent-ils? — Ils écrivent au lieu de lire.— Notre cuisinier que fait il?— Il fait du 138 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. feu au lieu d'aller au marché. — Yotre père vend-il son bœuf? — îl vend son cheval au lieu de vendre son bœuf. ADDITION A LA YINGT-SIXIÈME LEÇON. Libraire. Librairie» Un graveur. La blanchisseuse. La couturière. Un musicien. - La modiste. La cheminée. Un ecclésiastique. Librero. Librerfa. Un grabador. La lavandera. La costurera. Un mûsico. La modista. La chimenea. Un clérigo. 107. Où est le libraire? — Il est dans sa librairie. — Où le graveur est-il? — Il est sorti. — Où est la blanchisseuse? — Elle est chez elle. ' — Où est le musicien? — Il est au concert. — La modiste est-elle occupée?— Elle est fort occupée. — Combien de couturières a-t-elle? —Elle en a six bonnes. — Où le prêtre est-il? — Il est à l'église. — Où est mon livre? — Il est sur la tablette de la cheminée.— Quand votre frère arrive-t-il?— Demain en huit. — Je le recevrai à bras ouverts. — Faites-vous attention à la leçon? — Je suis fort attentif. Port bien. — Quand attendez-vous votre père? — Au commencement du mois prochain, ou peut-être plus tôt. — Quelles excellentes allu- mettes phosphoriques! — Quels bous ciseaux! — Ayez la bonté de me passer l'ardoise. — Pensez-vous que cet homme vous payera? — Oui, aux calendes grecques. — C'est une mauvaise affaire.— Oui, en effet. I GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 139 yiNGT--SEPTIÈME LEÇON.— Xecc/on vijésima-sétima. MOUILLER. 1. MONTRER. i. FAIRE * VOIR. Je fais voir, je montre. Il fait voir, il montre. Ta fais voir, tu montres. MOJAR, HUMEDECEE. MOSTRAR, HACER VER. Yo muëstro , yo hago ver. El rauestra, el hace ver. Tu muestraSj tu haces ver. Mostrar a alguno. Hacer ver a alguno. ^Me hace Vd. ver su fusil? Se lo hago ver. ^Qué muestra Yd. al hombre? Montrer à quelqu'un. Faire voir à quelqu'un. Me faites-vous voir votre fusil? Je vous le fais voir. Que raontrez-vous â Thomme? Je lui montre mes beaux, habits. Le muestro mis hermosos vestidos. Du tabac. Tabaco. Du tabac. Tabaco de fumar. Du tabac à fumer. Polvo de tabaco, râpé. Du tabac en poudre. ? -o i j xi Du tabac à priser. > ^^^^^ ^^ t^^^^^' FUMER. Le jardinier. Le valet. Le concert. El ' jardinero. El criado de mano. El concierto, COMPTER. INTENTAR, PENSAR. Comptez-vous aller au bal ce soir? ^Piensa Yd. ir af baîîe esta no Je compte y aller. che? Pienso ir. SABEB. Savez-vou8? iSabe Yd? 140 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. Je sais. Tu sais. Il sait. Yo se. Tu sabes. El sabe* Savez-vous nager? ëavez-vous écrire? Sait-il lire? CONDUIRE. CONDUISANT. KADAR. îSabe Yd. nadar? ^Sabe Yd. escribir? ;Sabe él leer? CONDUCIE, CONDUCIENDO. Je conduis, tu conduis, il coudait. Yo conduzco, tu conduces, el cou- duce. Eteindre,^ 4. éteignant Êteignez-vous îe feu? Je ne Té teins pas. il l'éteint. Tu l'étcins. Allumer. ESTINGUIR, ESTINGUIENDO. APAGAR, APAGANDO. j Apaga YM. el fuego? Xo lo apago. Él lo apaga. Tu lo apagas. Encender, SOUVENT Allez-YOus souvent au bal? Aussi souvent que vous. Aussi souvent que moi. Aussi souvent que lui. Aussi souvent qu'eux. Yoyez-vous souvent mon frère? PLUS SOUVENT. A MENUDO. ^Ya Yd. a menudo al baile? Tan a rnenudo como Yd. Tan a menudo como yo. Tan a menudo como él. Tan a menudo como ellos. ^Ye Yd. a menudo âmilierma- no? MAS A MENUDO. Je le vois plus souvent que vous. Lo veo m?s a menudo que Yd. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 141 MOINS SOUVENT, Moins souvent que vous. Moins souvent que ,moi. Moins souvent que'eux. S MENOS A MENUDO QUE. ( NO TAN A MENUDO COMO. Ménos â menudo que Yd. Ménos amenudo que yo. Ménos â menudo que ellos. 108. De quoi votre père a-i-il besoin? — Il a besoin du tabac. — Voulez- vous aller en chercher? — Je veux aller eu chercher. — De quel tabac a-t-il besoin? — Il a besoin de tabac à priser. — Avez- vous besoin du tabac à fumer? — Je n'en ai pas besoin; je ne fume pas. — Me montrez-vous quelque chose? — Je vous montre des rubans d'or. — Votre père montre-t-il son fusil à mon frère?— II le lui montre. — Lui montre-t-il ses beaux oiseaux? — Il les lui montre. — Jjq Français fume-t-il?— Il ne fume pas. —Allez-vous au bal? — Je vais au théâtre au lieu d'aller au bal. — Le jardinier va-t-il dans le jardin? — II va au marché au lieu d'aller dans le jardin. — Envoyez-vous votre valet chez le tailleur? — Je l'envoie chez le cordonnier au lieu de l'envoyer chez le tailleur. — Votre frère compte-t-il aller au bal ce soir? — Il ne compte pas aller au bal, mais au concert. — Quand comptez-vous aller au concert? Je compte y aller ce soir. — A quelle heure? — A dix heures et un quart — Allez-vous chercher mon fils? — Je vais le chercher. — Où est-il? — Il est au comptoin — Trouvez- vous l'homme que vous cherchez? — Je le trouve. — ^Vos fils trouvent-ils les amis qu'ils cher- chent?— Ils ne les trouvent pas. 109. Vos amis comptent-ils aller au théâtre? — Ils comptent y aller. —Quand comptent-ils y aller? — Ils comptent y aller demain. — A quelle heure? — A sept heures et demie.— Le marchand que veut- il vous vendre? — Il veut me vendre des porte-feuilles.— Comptez- 142 GAMMAIRE ESPAGKOLE, TOUS en acheter? — Je ne veux pas eo acheter .~Sais-m quelque chose? — Je ne sais rien. — Votre petit frère que sait-il? — 11 Eait lire et écrire. — Sait-il le français? — 11 ne le sait pas. — Savez-vous l'allemand? — -Je le sais. — Yos frères savent ils le greo?— Ils ne le savent pas, mais ils comptent l'étudier. — ^Savez-vous l'anglais? — - Je ne le sais pas, mais je compte l'apprendre. — Mes enfants savent-ils lire ritalien?™Ils savent le lire, mais non le parler. — Savez-vous nager? — Je ne sais pas nager, mais je gais jouer.— Yotre fils sait-il faire dea habits?- — Il ne sait pas en faire; il n'est pas tailleur. — Est-il marchand?— II ne l'est pas. — Qu'est- il? — Il est médecin. — Comptez-vous étudier l'arabe? — Je compte étudier l'arabe et le syriaque — Le FranQais sait-il le russe? — Il ne le sait pas, mais il compte l'apprendre. — Où allez-vous?— Je vais au jar- din pour parler à mon jardinier.— Tous écoute-t-ii?— Il m'écoute. 110. Voulez-vous boire du cidre. — Je veux boire du vin; en avez- vous? — Je n'en ai pas, mais je vais en envoyer chercher. — Q'iand voulez-vous eu envoyer chercher?— A présent. — Savez-vous faire du thé? — Je sais en faire.— Où votre père va-t-il? — Il ne va nulle part; il reste chez lui.— Savez-vous écrire un billet?— Je sais en écrire un.— Pouvez-vous écrire des thèmes? — Je peux en écrire. — Conduis-tu quelqu'un?— Je ne conduis personne. — Qni conduisez- vous?— Je conduis mon fils. — Où le conduisez- vous? — Je le conduis chez mes amis, pour leur souhaiter le bonjour. — Votre domestique conduit-il votre eLfant?~-Il le conduit. — Où le conduit-il? — Il le conduit au jardin. — Conduisons-nous quelqu'un? — Nt»us conduisons nos enfants. — Où nos amis couduisent-ils leurs fils?— -Ils les con- duisent â la maison. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 143 ADDITION A LA VINGT-SEPTIÈME LEÇON. Une montre. Un reloj de bolsillo. ' Une horloge, une pendule. Un reloj de canipana, etc. L' horloger. El relojero. Votre. montre est en retard. El reloj de Vd. va ati-asado Elle avance. Va adelantado. Elle s' est écoulée. No tiene cuerda. Remonter une montre ù une pendule, Dar cuerda â un reloj. 111. Quelle heure est-il? — Je n'en sais rien; ma montre retarde beaucoup.— Elle n'est pas remontée.— Il faut la remonter. — Com- bien de montres l'horloger a-t-il?— Il en a beaucoup.— Combien d'horloges a4-il?— Il n'en a pas beaucoup.— Ou le barbier est-il? — Il est dans sa boutique.— Ou le boutiquier est-il?— 11 est dans le magasin d'étoffes. — Ou le pharmacien est-il? — Il est dans la pharmacie.— Ce monsieur a-t-il un magasin d'étoffes?— Non, Mon- sieur, il a une pharmacie. — ^Votre frère est-il libraire?— Non, il est musicien.— Ou les couturières sont-elles?- — Elles sont dans le magasin de modes. — Où est votre carte de visite? — Elle est sur la tablette de la cheminée. — La blanchisseuse a4-elle le linge? — ■= Elle ne l'a pas encore reçu. — Ces ciseaux sont très bons. — La tour est très haute.— Où est la lampe? — Quelle jolie ardoise! — Cette clef est trop grande.— Prenez garde! — Votre ami est-il gar- çon ou marié? — Il est veuf.— Votre cousine est-elle veuve ou ma- riée?— Elle est veuve. — vC'est singulier; elle e?t fort jeune. — Elle ne parait pas veuve. — Regardez. — A quel étage est la chambre de votre ami? — Au premier étage. — Au second étage. — Au troi- sième étage. — Le concert est-il fini? — II est fini, il y a long- temps.— Voulez-vous avoir la bonté de me passer le papier brouil- lard?— Très volontiers. 144 GSAMMAIfiÈ ESfAGNdLÉi yiNGT-HUlTIÊMB l^EÇON .—Leccion vijêsima^ottàva. Est-ce que je veu:^? Est-ee que je peux? Est-ce que je fais? ïQuiero yo? ^Puedo yo? îHago yo? Qu'est-ce qae fais? Qu'est-ce que je dis? Où est-ce que je vais? ^Qué hago yo? îDigo yo? ^A dônde voy yo? A qui est-ce que je parle? Est-ce que je vais? Est-ce que je viens? Vous venez. Dites-vous? Je dis* Il dit. Que dit-il? Nous, disons. Parlé-je? est-ce que je parle? Aimé-je? est-ce que j'aime? Connaissez-vous cet homme? Je ne le connais pas. Votre frère le connaît il? Il le connaît. Buvez-vous du cidre? Je bois du cidre, mais mon frère Bebo sidra, pero mi hermano beb( boit du vin. vino. Recevez-vous un billet aujour-d'hui? ^Recibe Yd. un billete hoy? J'en reçois un. Recibo uno. Que recevons-nous? ^Qué recibimos? Nos enfants que reçoivent-ils? îQué reciben nuestros ninos? Us reçoivent des livres. Reciben libros. ^A quién hablo yo? ^Toy yo? ^Yengo yo? Yd. viene. ^Dice Yd? îYo digo? El dîce. îQué dîce él? Nosotros deciraos* ^Hablo yo? ^Amo yo? ^Conoce Yd. â aquel hombre? No lo conozco. ^Lo cônoce sa hermano de Yd? Lo conoce. ^Bebe Yd. sidra? I GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 145 COMMENCER, COMMENÇANT, Je commence a parler. Avant. Parlez- vous avant d' écouter ? Va-t-il au marché avant de dé- jeûner ? DÉJEÛNER. Il y va avant d' écire. EMPEZAR, COMENZAR, PRINCIPIAR. EMPEZANDO. Empiezo à hablar. Antes o delanie de. l Habla Yd. ântes de escuchar ? l Ya él al mercado ântes de almor- zar ? ALMORZAR. El va ântes de escribir. Otez-vous vos bah avant d' ôter vos i Se quita Yd. las médias ântes de souliers ? quitarse los zapatos ? PARTIR. PARTANT. PARTIR, PARTIENDO. Quand comptez- vous partir? Je compte partir demain. Je pars, tu pars, il part. BIEN. MAL. Est-ce que je parle bien? ^Cuândo piensa Yd. partir? Pienso partir manana. Yo parto, tu partes, él parte. BIEN. MAL. ^Hablo yo bien? 112. Eot-ce que je lis bien? — Yous lisez bienr — Est-ce que je port? bien? — Yous ne parlez pas bien. — Mon frère parle-t-il bien fran- çais?— Il le parle bien. — Parle-t-il bien allemand? — Il le parle mal. — Parlons nous-bien? — Yous parlez mal. — Est-ce que je bois trop? — Yous ne buvez pas assez. — Est-ce que je peux faire des chapeaux? — Yous ne pouvez pas en faire; vous n'êtes pas cha- pelier.— Est-ce que je puis écrire un billet? — Yous pouvez en écrire un. — Est-ce que je fais bien mon thème? — Yous le faites bien. — Que fais je?— Yous faites des thèmes.— Que fait mon frère? —Il ne fait rien.— Qu'est-que je dis— Yous ne dites rien.— Est-ce que je commence à parler? — Yous commencez à parler. — Est-ce 146 GRAMMAIEE ESPAGNOLE. que je commence à bien parler? — Yous ne commencez pas à bien parler, mais à bien lire. — Où est-ce que je vais? — Yous allez chez votre ami. — Est-il chez lui? — Est-ce que je sais? — Puis-je parler acssi souvent que le fils de notre voisin? — Il peut parler plus souvent que vous. — Puis-je travailler autant que lui? — Yous ne pouvez pas travailler autant que lui. — Est-ce que je lis aussi souvent que vous? — Yous ne lisez pas aussi souvent que moi, mais vous parlez plus souvent que moi — Est-ce que je parle aussi bien que vous? — Yous ne parlez pas aussi bien que moi. — Est-ce que je vais chez vous, ou est-ce que vous venez chez moi? — Yous venez chez moi, et je vais chez vous — Quand venez-vous chez moi? Tous les matins à six heures et demie. 113. i Connais^çz-vous le Russe que je connais? — Je ne connais pas celui que vous connaissez, mais j'en connais um autre. — Buvez-vous autant de cidre que de vin? — Je bois moins de celui-ci que de celui- là. — Le Polonais boit-il autant que le Eusse? — Il boit tout autant. ■ — Les Allemands boivent-ils autant que les Polonais? — Ceux-ci boivent plus que ceux-là. — Reçois-tu quelque cbose? — Je reçois quel- que chose. — Que reçois-tu? — Je reçois de l'argent. — Yotre ami reçoit- il des livres? — Il en reçoit. — Que recevons-nous? — Nous recevons du cidre. — Les Polonais reçoivent-ils du tabac? — Ils en reçoivent. — De qui les Espagnols reçoivent-ils de l'argent? — Ils en reçoivent des An- glais et des ^Français. — Recevez-vous autant d'amis que d'ennemis? — Je reçois moins de ceux-ci que de ceux-là? — De qui vos enfants re- çoivent-ils des livres? — Ils en reçoivent de moi et de leurs amis. — Est-ce que je reçois autmt de fromage que de pain? — Yous recevez plus de celui-ci que de celui-U. — Nos domestiques reçoivent-ils autant de balais que d'habits ? — Ils reçoivent moins de ceux-ci que de ceux-là. — Recevez-vous encore un fusil ? — J'en reçois encore un. — Combien de livres notre voisin reçoit-il encore ? — Il en reçoit encore trois. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 147 114. Quand l'étranger compte-t-il partir ? — Il compe partir aujourd'hui. — A quelle heure ? — A. une heure et demie. — Comptez-vous partir ce soir? — Je compte partir demain. — Le français part-1 aujourd'hui ? — Il part à présent. — Où va-t-il ? — Il va chez ses amis. — Va-t-il chez les Anglais ? — II y va. — Pars tu demain? — Je pars ce soir. — Quand comp- tez-vous écrire à vos amis ? — Je compte leur écrire aujourd'hui. — Vos amis vous répondent-ils ? — Ils me répondent. — Yotre père répond-il à votre billet ? — Il y répond. — Répondez-vous aux billets de mes frères ? — J'y reponds. — Votre frère commence-il à apprendre l'italien? — Il commence â lapprendre. — Pouvez-vous parler français ? — Je peux le parler un peu, — Nos amis commencent-ils à parler l'allemand? — Ils com- mencent à le parler. — Peuvent-ils l'écrire ? — Ils peuvent l'écrire. — Le marchand commence-il à vendre ? — Il commencet.— Parlez-vous avant d'écouter? — J'écoute avans de parler. — Yotre frère- vous écoute-t-il avant de parler ? — Il parle avant de m'écouter. — os enfants lisent-ils avant d'écrire ? — Ils écrivent avant de lire. ADDITION A LA YINGT -HUITIÈME LEÇON. Je ne puis plus attendre. j ' Je ne puis pas attendre d'à van- V No puedo aguardar mas. tage. ) f Je suis à bout de ma patience. Ile perdido la paciencia. fil met à bout ma patience. Me hace perder la paciencia. f N'avoir pa& le sou. Estar sin un cuarto. fFaire grande figure. < j^ , fJouer un grand rôle. \ ^^^^^ ^^^^ P^P^^' fBras dessus, brass dessous. De brazo. La nécessité est mère de l'indus-La necesidad es la madré de la, !n- trie. A^encion. : Etre engagé. Estar comin-ometido. 148 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 115. Jen ce puis plus attendre. — Je suis a bout de patience. — Il met à bout ma patience. — Qu'est-ce qu'il a cet homme ? — Il est sans le sous. — Vraiment ? — Est-ce la coutume dans ce pays pour les Messieurs et dames de ce promener bras dessus ? — Non , à moins qu'ils ne soient fiancés, — Il parait que ce Monsieur joue grand rôle dans ce pays. — Est- il riche ? — La nécessité est mère de l'industrie. — Avez-vous ma montre? ■ — Oui, je l'ai — Avez-vous une montre? — Non, je n'en ai pas — Avez-vous des allumettes ? — Non, mais jai du feu — Avez-vous une ardoise ? — Non, mais j'ai du pain à cacheter. — Avez-vous la clef de Thèmes ? — Non, mais j'ai la clef de la chambre. — Quelle est belle la dorure de cette bible illustrée ! — Cet enfant aime t-il le gâteau ? — Il l'aime beaucoup.— Avez-vous un pain à cacheter et un sceau ? — Je n'ai pas de pain a ca- cheter, mais j'ai un sceau. YINGT-NEUYIÈMB LEÇON.— Xecc/on vijésima-nona. COMPARAISON DES ADJECTIFS. Positivo. Comparativo. Superlative. Grande, mayor, el mayor. Pequeno, menor, el menor. Rico, mas rico, el mas rico. Pobre, mas pobre, el mas po- bre. Sabio, mas sabio, el mas sabio A menudo, mas a menu- îo ma» â do, menudo. Grand, Petit, Riche, plus grand, le plus grand, plus petit, le plus petit plus riche, le plus riche Pauvre, plus pauvre, le plus Savant, pauvre, plus savant, le plus savant. Souvent, plus souvent le plus souvant. Ce livre-ci est petit, et celui-là est Este libro es pequeno, ère es me- plus petit, et celui-ci est le plus nor, y este es el menor de to- petit de tous. dos. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 149 Ce chapeau-ci est grand, mais Este sombrero es graode, pero ese celui-là est plus grand es mayor. Votre chapeau est-il aussi grand ^Es su sombrero de Yd. tan grande que le mien? como el mio? Il est plus grand que le vôtre. Es mayor que el de Vd. J II est moins grand que le Es nienor que el de Vd. I vôtre. No es tan grande como el de Vd. Pos. beau, MOINS GRAND. NO TAN GRANDE COMO. Comp. Super, moins beau, le moins Hermoso, ménosher- el ménos beau. raoso. hermoso. Les enfants de notre voisin sont- ^Son los ninos de nuestro vecino ils aussi sages que les nôtres? tan buenos como los nuestros? Ils sont plus sages que les nô- Son mejores que los nuestros. très. Ils sont moins sages que les nô- No son tan buenos como los nues- très. tros. Un très bon homme. De très beaux livres. Un fort joli couteau. Très bien, fort bien. Un bonisimo hombre. Hermosisimos libros. Un lindisimo cuchillo. Muy bien. Cet homme est extrêmement savant Aquel hombre es sumamente sabio. Cet oiseau est très joli. Este pâjaro es lindisimo, Pos. Comp. Bon, meilleur, Mauvais, pire, Petit, moindre, ADJECTIFS. Super. le meilleur. Bueno, mejor, el mejor, le pire. Mal , peor, el peor, le moindre. Pequeno, menor, el menor. 150 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. ADVERBES. Bien, mieux, le mieux. Bien, j mejor lo mejor. Mal, pis, le pis. Mal, peor. lo peor. Peu, moins, le moins. Poco, méuos, lo méuos. Beaucoup, pius, le plus. Mucho, mas, lo Qias. l DE QIÉN ? i A QUIEN? l De quién es este sombrero ? ES, ESTA. Es de mi hermano. ^Quien tiene el sombrero mas her- Â QUI ? (Veâse Lecc. 21.) A qui est ce chapeau ? C' EST. C'est le chapeau de mon frère. Qui a le plus beau chapeau ? moso ? Celui de mon père est le plusbeau. El de mi padre es el mas hermoso. Quel ruban est le plus beau, le vôtre^ Cuâl cinta es la mas hermosa, la ou le mien ? de Yd. ô la mia ? Lizez-vous aussi souvent que moi ? i Lee Vd. tau amenudo como yo ? Je lis plus souvent que vous. Léo mas amenudo que Yd. Lit-il aussi souvent que moi. Lee el tan à menudo como yo ? Il lit et écrit aussi souvent que vous El lee y escribe tan â menudo como Yd. Yos enfants écrivent-ils autant que^ Escriben sus ninos de Yd. tanto nous ? como nosotros ? Ils écrivent plus que vous. Escriben mas que Yds. Lisons-nous plus que les enfants de^ Leemos mas que los niiïos de nues- nos amis ? tros amigos ? A qui écrivez- vous? Nous écrivons à nos amis. ^A quien escriben Yds? Escribimos â nuestros amigos. 116. A qui est ce livre ? — C'est le mien. — Â qui est ce chapeau ? — C'est le chapeau de mon père. — Etes-vous plus grand que moi ? — Je GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 151 suis plus grand que vous. — Yotre frère est-il aussi grand que vous ? — Il est aussi grand que moi. — Ton chapeau est-il aussi mauvais que celui de mon père ? — Il est-meilleur, mais pas aussi noir que le sien. — Les habits des Italiens sont-ils aussi beaux que ceux des Irlandais ? — Ils sont plus beaux, mais pas si bons. Qui a les gants les plus beau ? — Les Français les ont. — Qui a les che- vaux les plus beaux ? — Les miens sont beaux, les vôtres sont plus beaux que les miens; mais ceux de mes amis sont les plus beaux de tous. — Vo- tre cheval est-il bon? — Il est bon. — Il est bon, mais le vôtre est meilleur, et ctl.i de l'Anglais est le meilleur de tous les chevaux que nous connais- sons— Avez-vous de jolis souliers ? — J'en ai de jolis, mais mon frère en de plus joli3 que moi. — De qui les reçoit il? — Il les reçoit de sou meilleur 117. Yotre vin est-il aussi bon que le mien ? — Il est meilleur. — ^Yotre marchand vend-il de bons couteaux ? — Il vend les meilleurs couteaux que je connaisse — Lisons-nous plus de livres que les Français ? — Nous en lisons plus qu'eux; mais les Anglais en lisent plus que nous, et les Allemands en lisent le plus. — As-tu un jardin plus beau que celui de no- tre médecin. — J'en ai un plus beau que lui, — L'Américain a-t-il un plus beau bâton que toi ? — Il en a un plus beau. — Avons-nous d'aussi beaux enfants que nos voisins ? — Nous en avons de plus beaux. — Yotre habit est-il aussi joli que le mien ? — Il n'est pas aussi joli, mais meilleur que que le vôtre. — Partez-vous aujourd'hui ? — Je ne pars pas aujourd'hui. — Quand votre père part-il ? — Il part ce soir à neuf heures moins un quart. Lequel de ces deux enfants est le plus sage ? — Celui qui étudie est plus sage que celui qui joue. — Yotre domestique balaie-t-il aussi bien que le mien ? — Il balaie mieux que le vôtre. — L' Anglais lit-il autant de mau vais livres que de bons ? — Il en lit plus de mauvais aue de bons. 118. Les marchands vendent-ils plus de sucre que de café? — Ils vendent plus de celui-ci que de celui-là. — Yotre cordonnier fait-tl autant de sou- 152 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. liers que le mien ? — Il en fait plus que le vôtre? — Savez-vous nager aussi bien que mon fils ? — Je sais nager mieux que lui, mais il sait parler- français mieux que moi. — Lit-il aussi bien que vous ; — Il lit mieux que moi. — Le fils de votre voisin va-t-il au marché? — Non, il reste à la maison; il a mal aux pieds. — Apprenez-vous aussi bien que le fils de notre jardinier ? — J'apprends mieux que lui , mais il travaille mieux que moi. — Qui a le fusil le plus beau ? — Be vôtre est très beau, et le nôtre est le plus beau de tous. — Quelqu'un a-t-il de plus beaux enfants que vous? — Personne n'en a de plus beaux. — Votre fils lit-il tussi souvent que moi ? — Il lit plus souvent que moi. — Mon frère parle-t-il français aussi souvent que vous ? — Il le parle et le lit aussi souvent que moi. — Est-ce que j'écris autant que vous ? — Vous écrivez plus que moi. — Les enfants de nos voisins lisent-ils l'allemand aussi souvent que nous ? — Nous le lisons moins souvent qu'eux. — Écrivons-nous aussi souvent qu'eux? — Ils écrivent plus souvent que nous. — A qui écrivent-ils? — Ils écrivent à leurs amis. — Lisez-vous des livres anglais ? — Nous lisons des livres français au lieu de lire des livres anglais. ADDITION A LA VINGT-NEUVIÈME LEÇON. Peu vaut mieux que rien. Mettez-le là. déposez-le là. Je comprends, j'ai compris fLe moins du monde. Mas vais algo que nada. Pôngalo Vd. ahi. Quedo enterado; entiendo lo que Vd. me dice. En lo mas minimo. 119. ^^^m\ Cela ne peut me servir le plus du monde. — Peu vaut mieux que rien. — Votre ami est-t-il sur le point de se marier ? — Je ne sais pas. — Voici quelque chose pour vous. — Mettez-le-là. — Qui est-ce qui l'envoie? C'est la maîtresse de la maison qui l'envoie, — En vérité ? — Quelle heure GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 153 est'îl ? — 'Je ne le sais pas.— Ma montre retarde» — Elle avance.— H faut la remonter. — Où est l'horloger ? — Il est dans sa chambre. — Quand com- mence votre classe ?->-Au dix courant, si rien ne l'empêche. — Où sont les couturières ?— Elles sont dans le magasin de mode?— -Où allez-vous ? —Je vais à l'imprimerie pour voir Timprimeur.— Où votre cousin va-t- il ?— Il va à la boutique du barbier pour voir le coifièur. — Où est votre fils ? — Il est dans sa chambre au troisième étage. — Où est le musicien? ' — Il est allé à l'église. — Où allez-vous ? — Je vais dans la librairie pour voir le libraire.— Où sont les ciseaux ? — L'orfèvre les a. — Où est votre frère ? — Il est sorti avec ses amis . TRENTIÈME LEÇON.— Leccion trijêsima. Croire,* 4 croyant. Je crois, tu crois, il croit Créer, creyendo, To creo> tu crées, el crée. METTRE, * 4, METTANT» Mettez-vous ? Je mets. Tu mets. Il met. CALZARSE, CALZANDOSB ponÉrse. PONIÉNDOSE. ^Se pone Yd ? Me pongo. Tu te pones. El se pone. Je mets mon chapeau. Il met ses gants. Mettez-vous vos souliers ? Nous les mettons. Vos frères que mettent-ils Ils mettent leurs habits. Ou me conduisez-vous ? Me pongo el sombrero. El se poQe los guantes. ^ Se calzan Yds. los zapatos ? Kos los calzamos. ^Qué se ponen sus hermanos de Vd? Ellos se ponen los vestidos. i Adônde me conduce Vd ? 154 GRAMMAIRE ESPAGKOLE. Je VOUS conduis chez mon père. Le conduzco a Yd a casa de mî padre ? Sortez-vous ? l Sale Yd ? Je sors. To salgo. Sortons«nous ? l Salimosuosotros? Nous sortons. Kosotros saljmos. Quand votre père sort-iL l Cuândo sale su padre de DE BONNE HEURE. TEMPRANO. D' aussi bonne heure que vous. Tan temprano como Vd . TARD. TARDE. TROP. DEMARIADO. Trop tard. Demasiado tarde. Trop tôt, de trop bonne heure. Demasiado temprano. Trop grand. Demasiado grande. Trop peu, Demasiado poco. Trop petit. Demasiado pequeno. TROP. DEMASIADO. Parlez-vous trop ? l Habla Yd. demasiado ? Je ne parle pas assez. No hablo bastante. PLUS TARD que vous. Mas tarde que Yd. Je sors plus tard que vous. Salgo mas tarde que Yd. 1 Allez-vous au spectacle d' aussi bon-^ Ya Yd. al teatro tan temprano ne heure que moi ? como yo ? J'y vais plus tôt (de meilleure heure) Yo voy mas temprano que Yd. que vous. PLUS TÔT, (de meilleure heure). mas temprano. Yotre père y va-t-il plus tôt que moi? Ya su padre de Yd. mas tempra- (de meilleure heure que moi) ? no que yo ? QBAMMAlRfi ESPAGNOLE. 15S Il y ta trop tôt. El va demasiado temprano» DÉJÀ. YA. Pariez- vous déjà ? i Habla Yd. ya ? NE.— PAS ENCORE. NO— AUN. Je ne parle pas encore. Ko hablo aun. Finissez»vons votre billet? i Acaba Vd. su billete ? Je ne le finis pas encore. No lo acabo aun. Dejeùnez-vous déjà ? i Almuerza Vd, ya ? Manger trop est dangereux. El corner demasiado es peligroso* Parler trop est imprudent. El hablar demasiado es necedad. Faire .du bien à ceux qui nous ont Hacer bien a los que nos hau ofen- ofifensés, est une action louable. dido, es una accion laudable. 120, Mettez-vous un autre habit pour aller au spectacle ? — J' en mets un autre.— Mettez-vous vos gants avant de mettre vos souliers?- — Je mets mes souliers avant de mettre m.es gants. — Votre frère met-il son cha- peau au lieu de mettre son habit ? — Il met son habit avant de mettre son chapeau.— Nos enfants mettent-ils leurs souliers pour aller chez nos amis ? — Ils les mettent pour y aller.— Nos fils que mettent-ils ? — Ils mettent leurs habits et leurs gants.^— Parlez-vous déjà français ? — Je ne le parle pas encore, mais je commence à apprendre.- — Votre père sort-il déjà? — Il ne sort pas encore. — A quelle heure sort-il? — Il sort à dix heures. — Déjeune4-il avant de sortir ? — H déjeune et il écrit ses billets avant de sortir, — Sort-il de meilleure heure que vous ? — Je so'-s de meilleure heure que lui. — Allez-vous au spectacle aussi souvent que moi ? — J' y vais aussi souvent que vous.— Commencez-vous â connaître cet homme? — Je commence à le connaître. — Déjeunez-vous de bonne heure ? — Nous ne déjeunons pas tard.— L' Anglais va-t-il au concert plus tôt que vous ? — Il y va plus tard que moi.— -A quelle heure y va- -tril ?— Il y va à onze heures et demie. 156 gëammaïre espagnole. ]21. N'allez-vous pas trop tôt au concert ? — J'y vais trop tard. — Est-ce que j'écris trop ? — Vous n'écrivez pas trop, mais vous parlez trop*— Est-ce que je parle plus que vous ? — Vous parlez plus que moi et que mou frère. — Mon chapeau est-il trop grand ? — Il n'est ni trop grand ni trop petit. — Parlez-vous plus souvent français qu'anglais? — Je parle plus souvent anglais que français. — Vos amis achètent-ils beaucoup de grain ? — Ils n'en achètent guère. — Avez-vous assez de pain ? — Je n'en ai guère, mais assez. — Est-il tard ?■ — Il n'est pas tard. — Quelle heure est-il ? — Il est une heure. — Est- il trop tard pour aller chez votre père?— Il n'est pas trop tard pour y aller. — Me conduisez- vous chez lui ? — Je vous y conduis. — Où est-il ? — Il est dans son comptoir. — L'Espagnol achète-il un cheval ? — Il ne peut en acheter un. — Est-il pauvre ? — II n'est pas pauvre; il est plus riche que vous. — Votre frère est-il aussi savant que vous ? — Il est plus savant que moi, mais vous êtes plus sa- vant que lui est moi. 122. Connaissez - vous cet homme ? — Je le connais.— Est-il savant ? — C'est le plus savant de tous les hommes que je connais. — Votre cheval est-il pire que le mien ? — Il n'est pas aussi mauvais que le vôtre. — Le mien est-il pire que celui de l'Espagnol ? — Il est pire, c'est le pire che- val que je connaisse. — Donnez-vous à ces hommes moins de pain que de fromage ? — Je leur donne moins de celui-ci que de celui-là. — Recevez- vous autant d'argent que vos voisins? — J'en reçois beaucoup plus qu'eux. —Qui reçoit le plus d'argent ? — Les Anglais en reçoivent le plus.— Vo- tre fiis sait-il déjà écrire un billet ? — Il ne sait pas encore en écrire un, mais il commence à lire un peu. — Lisez-vous autant que les Russes ? Nous lisons plus qu'eux, mais les Français lisent le plus.— Les Améri- cains écrivent-ils plus que nous ? — Ils écrivent moins que nous, mais les Italiens écrivent le moins. — Sont-ils aussi riches que les Américains ? Ils sont moins riche qu'eux, — Vos oiseaux sont-ils aussi beaux que ceux des Irlandais ? — Ils sont moins beaux que les leurs, mais ceux des Es- pagnoles sont les moins beaux.— Vendez-vous votre oiseau ?— Je ne le vends pas, je l'aime trop pour le vendre. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 157 ADDITION A LA TRENTIÈME LEÇON L'un ou l'autre. Uno û otro, ô cualquiera de los dos. Donnez-le moi. Dâmelo, démelo Yà. Au revoir. Hasta otra vista. _ 1 --.> .,1 1 +-4. ) Tau pronto como sea posible. Le plus tôt posible, au plus tôt. ^ -^^ ^^^ ^^^^^^ p^^j^j^^ ^ II faut que je parte. l Es] preciso quemevaya. Je dois m en aller. j ^ r ^ j Il faut que j'affrancliisse, {6 je ) j^^^^ franquear esta carta. dois affranchir) cette lettre. \ ^ Il ne me reste que l'adresse à No me fâlta mas que poner el écrire. sobrescrito. 123. Voici deux canifs, lequel voulez-vous ? — ^L'un et l'autre. — Donnez- le moi. — Il faut que je m'en aille au plutôt possible. — Adieu, au revoir. — Votre lettre est-elle prête ? — Elle est presque prête. — Il ne me reste que l'adresse à écrire. — Je ne puis plus attendre, — Il faut que j'affran- chisse cette lettre, mais j'^ suis sans le sous. — N'importe; si vous n'avez pas le sous, je l'affranchirai. — Sous aucun prétexte. — Ne le faites pas. Ce n'est pas bien. — C'est mal. — Cette demoiselle est elle promise ? — Oui, Monsieur, elle est promise à mon cousin. — Pourquoi n'allez-vous pas au concert ? — Parcoqiie je suis occupé. — Ne pourez- vous pas aller demain ? — Derriaiu no;i plus. — Serez-vous aussi occupé le lendemain? — Oui, Monsieur, je serai aussi occupé le lendemain. TRENTE-ET-UNIÉME LEÇON.— XecczoTi trijésima-prima. DU PARTICIPE PASSÉ. Le participe passé, quand il est régulier se termine toujours en do H est forn:é de l'infinitif, dont la terminaison est, pour la première coH' 158 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. jugaison, cnaDgée en ado, ainsi: hablar , hablado; et pour la seconde et la troisième en ido, ainsi: bebei; bebidoj recibir, recibido. Exemple: Première conjugaison. Parler, parlé. Hablar, hablado. Acheter acheté Comprar, comprado. Étudier étudié. Estudiar, estudiado. Seconde conjugaison. Boire, bu. Beber, bebido. Vendre. vendu. Yender, vendido. Eepondre, répondu. Responder, respondido. Troisième conjugaison. Eecevoir, reçu. Recibir, recibido. Souffrir, souffert. Sufrir, sufrido. Unir, uni. Unir, unido. ETRE.* JÉTÉ, , SER, ESTAS .— SIENDO, ESTANB Avez-vous été au marché. ^Ha estado Yd. en el mercad»? J'y ai été. He estado ail i. Je n'y ai pas été. No he estado allî. Y ai-je été ? l He estado allî ? Yous y avez été. Yd. ha estado allî. Yous n'y avez pas été. Yd. no ha estado allî. Ya-t-ilété? l Ha estado él allî? Il y a été. El ha estado allî. Il n'y a pas été. El no ha estado allî. JAMAIS. ALGUNA VEZ. JAMAIS. NUNOA. JAMAS. Avez-vous et é au bal ? :Ha estado Yd. en el baile ? GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 159 N'avez- vous jamais été au bal ? Je n'y ai jamais été. Tu n'y as jamais été. Il n'y a jamais été. Yousn'y avez jamais été.. DEJA. Avez-vous déjà été au spectacle ? J'y ai déjà été. Yoas y avez déjà été. NE PAS ENCORE. Je n'y ai pas encore été. Tu n'y as pas encore été. Il n'y a pas encore été. Vous n'y avez pas encore été. Nous n'y avons pas été. ^Ha estado Yd. alguna vez en el baile? No he estado jamâs alli. Tu no bas estado jamâs allî. El no ha estado jamâs alli. Yd. no ha estado jamas allî. Ha estado Yd. ya en el teatro ? Ya he estado alli. Ya Yd. ha estado alli. NO AUN TODAVÎA. No he estado aun alli. Tû no bas estado aun allî. El no ha estado aun alli. Yds. no han estado aun alli. No bemos estado aun allî. Avez-vous déjà été chez mon père? i Ha estado Yd. ya en casa de mi Je n'y ai pas encore été. Oii avez-vous été ce matin ? J'ai été au jardin. Ton frère où a-t-il été ? Il a été au magasin. Y a-t-il été d'aussi bonne heur que moi ? Il y a été de meilleure heure que padre ? No he estado aun allî. ^ Endônde ha estado Yd. esta ma- nana. He estado en el jardin. ^Dônde ha estado tu hermano ? El ha estado en el almacen. ^Ha estado él allî tan temprano como yo? El ha estado allî mas temprano que Yd. AVOIR* EU. Avez-vous eu mon livre ? Je ne l'ai pas eu. TENER, HABER, TENIDO, HABIDO: ^Ha tenido Yd. mi libro ? No lo he tenido. X60 GRAMMAIKE ESPAGNOLE. L'ai-je eu ? Vous l'avez eu. Vous ne l'avez pas eu. Tu ne l'a pas eu. [1 l'a eu. [1 ne l 'a pas eu . Avez-vous eu les livres iLo he tenido yo ? Yd. lo ha tenido. Yd. no lo ha tenido. Tu no lo has tenido. El lo ha tenido. El no lo ha tenido. ; Ha tenido Yd. los libros ? Te les ai eus. Je ne les ai pas eus. Les a-t-il eu5 ? Il ne les a pas eus. Los he tenido. No los he tenido. l Los ha tenido él ? El no los ha tenido. 124. ^Avez-vouz eu mon porte-feuille? — Je l'ai eu.— ^ Avez-vous eu mon gant? — Je ne l'ai pas eu. — As-tu eu mon parapluie? — Je ne l'ai pas eu. — Ai-je eu votre couteau? — Yous l'avez eu. — Quand l'ai-je eu? — Yous l'avez eu hier. — Ai-je eu vos gants? — Yous les avez eus. — Yotre frère a-t-il eu mon marteau de bois? — Il l'a eu. — A-t-iî eu mon ruban d'or? — H ne l'a pas eu. — Les Anglais ont-ils eu mon beau vaisseau? — Ils l'ont eu.— Qui a eu mes bas de fil? — Yos domestiques les ont eus. — Avons- nous eu le cofire de fer de notre bon voisin? — Nous l'avons eu. — Avons- nous eu son beau pistolet? — Nous ne l'avons pas eu. — Avons-nous eu les matelas des étrangers? — Nous ne les avons pas eus. — L'Américain a-t-il eu mon bon ouvrage? — Il l'a eu, — A-t-il eu mon couteau d'argent? — Il ne l'a pas eu. — Le jeune homme a-t-il eu le premier volume de mon ouvrage? — Il n'a pas eu le premier, mais il a eu le second. — L'a-t-il eu? — Oui, Monsieur, il l'a eu. — Quand l'a-t-il eu? — Il l'a eu ce matin. — - Avez-vous eu du sucre? — J'en ai eu. — Ai-je eu de bon papier? —Yous n'en avez pas eu. — Le cuisinier du capitaine russe a-t-il eu des poulets? — H en a eu. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 161 125. Où avez-vous été? — J'ai été au marclié, — Avez- vous été au bal? — J'y ai été. — Ai-je été au spectacle? — Yous y avez été. — Y as-tu été? — Je n'y ai pas été. — Yotre fils a-t-il jamais été au théâtre? — Il n'y a jamais été. — As-tu déjà été dans mon magasin? — Je n'y ai jamais été? — Comptez- vous y aller? — Je compte y aller. — Quand voulez- vous y al- ler?— Je veux y aller demain. — A quelle heure? — A midi. — Yotre frère a-t-il-déjâ été dans mon grand jardin? — Il n'y a pas encore été. — Comp- te-t-il le voir? — Il compte le voir. — Quand veut-il y aller? — II veut y aller aujourd'hui. — Compte-t-il aller au bal ce soir? — Il compte y aller. — Avez-vous déjà été au bal? — Je n'y ai pas en- core été. — Quand comptez-vous y aller? — Je compte y aller demain. — Avez-vous déjà été dans le jardin du Français? — Je n'y ai pas encore été. — Avez-vous été dans mes magasins ? — J'y ai été. — Quand y avez- vous été? — J'y ai été ce matin. — Ai-je été dans votre comptoir, ou dans celui de votre ami? — Yous n'avez été ni dans le mien, ni dans celui de mon ami, mais dans celui de l'Anglais. 126. L'Italien a-t-il été dans nos magasins ou dans ceux des Hollandais? — Il u'a été ni dans les nôtres ni dans ceux des Hollandais, mais dans ceux des Allemands. — As-tu déjà été au marché? — Je n'y ai pas encore été, mais je compte y aller. — Le fils de notre voisin y a-t-il été? — Il y a été. — Quand y a-t-il été? — Il y a été aujourd'hui. — Le fils de notre jardinier compte-t-il aller au marché? — Il compte y aller. — Que veut il- y acheter? — 11 veat y acheter des poulets, des bœufs, du grain, du vin, du fromage et du cidre. — Avez vous déjà été chez mon frère? — J'y ai déjà été. — Yotre ami y a-t-il déjà été? — Il n'y a pas encore - été. — Avons-nous déjà été chez nos amis? — Nous n'y avons pas en- core été. — Nos amis ont-ils jamais été chez-nous? — Ils n'y ont jamais été. — Avez-vous jamais été -au théâtre? — Je n'y ai jamais été. — Avez- vous envie d'écrire un thème? — J'ai envie d'en écrire un. — A qui vou- lez-vous écrire un billet? — Je veux en écrire un à mon fils. — Yotre père a-t-il déjà été au concert? — Il n'y a pas encore été, mais il compte y 162 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. aller. — Corapte-t-il y aller aujourd'hui? — Il compte y aller demain. — A quelle heure veut-il partir? — Il veut partir a six heures et demie' — Compte-t-il partir avant de déjeuner? — H compte déjeuner avant de partir. 127 Avez-vous été au spectacle d'aussi bonne heure que moi? — J'y ai été souvent. — Notre voisin a-t-il été au théâtre aussi souvent que nous? — H y a été plus souvent que nous. — Nos amis vont ils trop tôt à leur comptoir? — Ils y vont trop tard. — Y vont-ils aussi tard que nous? — Ils y vont plus tard que nous. — Les Anglais vont ils trop tôt à leurs magasins? — Ils y vont trop tôt. — Yotre ami est-il aussi souvent au comptoir que vous? — II y est plus souvent que moi. — Qu'y fait-il? — Écrit-il autant que vous? — Il écrit plus que moi. — Où votre ami reste-t-il? — Il reste à son comptoir. — Ne sort-il pas? — Il ne sort pas. — Restez-vous dans le jardin? — J'y reste — Allez-vous chez votre ami tous le'^ jours? — J'y vais tous les jours — Quand vient-il chez vous? — Il vient chez moi tous les soirs. — Allez-vous quelque part le soir? — Je ne vais nulle part ; je reste chez moi. — Envoyez-vous chercher quelqu'un? — J'envoie chercher mon médecin. — Votre domestique va-t-il chercher quelque chose? — II va chercher du vin. — Avez-vous été quelque part ce matin? — Je n'ai été nulle part. — Où votre père a-t-il été? — Il n'a été nulle part. — Quand prenez-vous le thé? — Je le prends tous les matins. — Yotre fils prend-il du café? — II prend du chocolat. — Avez-vous été prendre le café? — J'ai été le prendre. ADDITION A LA TRENTE-ET-UNIÈME LEÇON. Je crois qu'oui. Creo que si. A loisir. A su comodidad. ' ssez bien, passablement. Tal cual, pasablemento. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 163 Vous êtes bien bon. Yà. es rauy amable. Vd. es muy cortés. Cuyo contenido. En un abrir y cerrar de ojos. El rumbo. Jugar una treta. Vd. es muy bondadoso. Tous êtes bien aimable. Vous êtes bien poli. Dont le contenu. En un clin d' œil. La direction ô route. Jouer un tour. Le ha pagado en la misma moneda. Il lui a rendu la monnaie de sa pièce. A sus anchuras. A. son aise. 128. Est-ce que votre frère parle l'espagnol? — Je croîs qu'oui. — Com- ment le parîe-t-il? — Assez bien. — Je vous prie d'avoir la bouté de me copier cette lettre à loisir. — Je le ferai en un clin d'œil. — Vous êtes bien bon. — Vous êtes bien poli. — Vous êtes bien aimable. — J'ai reçu une lettre dont le contenu me fait plaisir. — Savez-vous l'a- dresse de votre cousin? — Je ne la sais pas . — Connaisez-vous cet homme? — Je le connais très bien. — Cet homme m'a joué un tour, mais je lui rendrai la monnaie de sa pièce. — Le concert est-il fini? — Il est fini depuis bien long temps. — Voulez-vous avoir la bonté de remonter ma montre? — Elle s'est arrêtée. — Il faut que je m'en aille. — Adieu, au revoir. TRENTE-DEUXIÈME LEÇON.— iecczon irîjésima-segunda. Infinitif. Part. Passé. Infinit ivo. Part. Pasado. Eteindre, * éteint. Apagar, apagado. Ouvrir, * ouvert. Abrir, abierto. Conduire, * conduit. Conducir, conducido. Prendre, * pris. Tomar, tomado. 164 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. Croire, * cru. Créer, creido. Pouvoir, * pu. Poder, podido. Savoir, * su Saber, sabido. Vouloir, voulu. Querer, querido. DES YERBES NEUTRES. Dans les verbes neutres l'action est intraositivc ; c'est-à-dire , elle reste dans l'agent. Ils forment toujours en espagnol leurs temps compo- sés avec l'auxiliaire haher, et le participe est indéclinable. Dans leurs temps simples ils sont conjugués comme les verbes de la conjugaison à laquelle ils appartiennent. Partir, * parti. Partir, partido. Sortir, ^ sorti, Salir, ■ salido. Venir. * venu. Venir. venido. Votre père est-il parti ? l Ha partido su padre de Vd ? Vos amis sont-ils partis ? l Han partido sus amigos de Vd, ? Ils ne sont pas partis. No han partido. Quand vos frères sont-ils sortis ? l Cuândo han salido sus hermanos de Vd. Ils sont sortis à dix heures. lîan salido a las diez. Les hommes sont-ils venus chez vô- ^Han venido los hombres a casa de tre père? su padre de V? Ils y sont venus. Han venido. Quels feux avez-vous éteins. ^Cuâles fuegos ha apagado Vd? Quels magasins avez-vous ouvers? ^Cuâles hlmacenes ha abierto Vd? Les avez-vous conduits au magasin? ^Los ha conducido Vd. al aîmacen? Je les y ai conduits. Los he conducido alla. Quels li\Tes avez-vous? ^Cuâles libros ha tomado Vd? Combien de billets avez-vous reçus? ^Cuântos billetes ha recibido Vd? GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 165 SUR. Le banc. , Sur le banc. Dessus. SOBRE, EN. El banco. En el banco. Sobre él, en él. -sous. DEBAJO. Sous le banc. Debajo del banco. Dessous. Debajo. Où est mon cliapeau? ^Dônde esta mi sombrero? Il est sur le banc? Esta en el banco. Mes gants sont-ils sur le banc? ^Estân mis guantes en el banco? Ils sont dessous. Estân debajo. Apprenez-vous à lire? ^Aprende Yd. a leer? Je l'apprends. Aprendo. J'apprends à écrire. Aprendo a escribir. Avez-vous appris à parler? ^Ha aprendido Yd. a hablar? Je l'ai appris. He aprendido. Dans le magasin. En el almacen. Le poêle. La estufa. Dans le poêle. En la estufa. Dedans. ADENTRO, DENTRO. LAVER. LAVAR. Faire raccommonder, fait raccom- Hacer reparar, hecho reparar. moder. Faire» laver, fait laver Hacer lavar, hecho lavar. Faire faire, fait faire. Hacer, Lacer, hecho hacer. Faire balayer, fait balayer. Hacer barrer, hecho barrer, Fair vendre, fait vendre. Hacer vender, hecho vender Faire raccommoder l'habit. Le faire raccommoder. Les faire raccommoder. Hacer reparar la casaca. Hacer repararla. Hacer repararlas. 166 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. En faire raccommoder. Faites-vous faire un habit? J'en fais faire un. J'en ai fait fait faire un. Avez-vous fait raccommoder votre habit? Je l'ai fait raccommoder. Je ne l'ai pas fait raccommoder. J'ai fait raccommoder mes souliers. Je les ai fait raccommoder. Hacer reparar. îHace hacer Yd. una casaca? Hago hacer una. He hecho hacer una. ^Ha hecho Yd. reparar su casaca? La he hecho reparar. No la he hecho reparar. He hecho reparar mis zapatos. Los he hecho reparar. ESSUYER, N 'avez-vous pas vu mon livre? Je l'ai vu. Quand? où? Quand avez-vous vu mon frère? Je l'ai vu avant-hier. Où l'avez-vous vu? Je l'ai vu au théâtre. De bonne heure. De meilleure heure. ENJUGAR, iNo ha visto Yd. mi libro? Lo he visto. ^Cuândo? ^dônde? ^Cuândo ha visto Yd. a mi herma- no? Le he visto ântes de ayer. ^Dônde le ha visto Yd? Le he visto en el teatro. Temprano. Mas temprano Autre fois; Quelque fois. Allez- vous quelque fois au bal? J'y vais quelque fois. Combien de fois? Une fois. Deux fois. Trois fois. Plusieurs fois. ) ANTIGUAMENTE. ( EN OTRO TIEMPO. ALGUNAS VEZES. ^Ya Yd. algunas vezes al baile? Yoy algunas vezes. ^Cuântas vezes? Una vez. Dos vezes. Très vezes. Yarias vezes, AVOIR LIEU. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 16t ) NO TENER EFECTO, — DARSE — CELK- f BRARSE,— VERITICARSE. Le bal a-t-il lieu ce soir? ^Tiene efecto, 6 se da el baile esta noche? Il a lieu. Tiene efecto, se da . Le bal a-t-il eu lieu? ^Ha tenido efecto, 6 se ha celebrado el baile? Il a eu lieu. Ha tenido efecto. 129. Où vos frères sont-ils allés? — Ils sont allés au théâtre. — Yos amis sont-ils partis? — Ils ne sont pas encore partis. — Quand partent-ils? — Ce soir. — A quelle heure? — A neuf heures et demie. — Quand les garçons français sont ils venus chez votre frère? — Ils y sont venus hier. — Leurs amis sont-ils venus aussi? — ^Ils sont ve- nus aussi. — Quelqu'un est-il venu chez nous ? — Les bons Allemands sont venus chez nous. — Qui est venu chez les Anglais ? — Les Français y sont venus. — Quand avez-vous bu du vin? — J'en ai bu hier et aujourd'hui. — Le domestique a-t-il porté mon billet? — Il l'a porté. — Où l'a-t-il porté ? — Il l'a porté à votre ami. — Quels billets avez-vous portés ? — J'ai porté ceux que vous m'avez donnés à porter. — A qui les avez-vous portés ? — Je les ai portés à votre père. — Quels livres votre domestique a-t-il pris ? — ^11 a pris ceux que vous ne lisez pas. — Yos marchands ont-ils ouvert leurs magasins ? — Il les ont ouverts. — Quels magasins ont-ils ouverts ? — Ils ont ouvert ceux que vous avez vus. — Quand les ont-ils ouverts ? — Us les ont ouverts aujourd'hui. — Avez-vous conduit les étrangers au maga- sin ? — Je les y ai conduits. — Quels feux les hommes ont-ils éteints ? — Ils ont éteint ceux que vous avez aperçus. — Avez-vous reçu des billets ? — Nous en avons reçu. — Combien de billets avez-vous reçus ? — Je n'en ai reçu qu'un ; mais mon frère en a reçu plus que moi ; il en a reçu six. 130. Où est mon habit ? — 11 est sur le banc ? — Mes souliers sont-ils sur le banc? — Ils sont dessous. — Le charbon est-il sous le banc? — ^11 est 168 GBAMMAIRE ESPAGNOLE. dans le poêle. — Avez-vous mis du bois dans le poêle ? — J'y en ai mis. — Avez- vous froid ? — Je n'ai pas froid. — Le bois que j'ai vu est-il dans le poêle ? — Il est. — Mes papiers sont-ils sur le poêle ? — Ils sont dedans. — N 'avez-vous pas eu peur de brûler mes papiers ? — Je n'ai pas eu peur de les brûler. — Avez-vous envoyé votre petit garçon au marché ? — Je l'y ai envoyé. — Quand l'y avez-vous envoyé ? — Ce matin. — Avez-vous écrit à votre père ? — Je lui ai écrit. — Yous a-t-il répondu? — Il ne m'a pas encore répondu. — Faites- vous balayer votre plancher ? — Je le fais balayer. — Avez-vous fait balayer votre comptoir ? — Je ne l'ai pas en- core fait balayer, mais je compte le faire balayer aujourd'hui. — Avez- vous essayé' vos pieds? — Je les ai essuyés. — Où avez-vous essuyé vos pieds ? — Je les ai essuyés. — Où avez-vous essuyé vos pieds? — Je les ai essuyés au tapis. — Avez-vous fait essuyer vos bancs? — Je les ai fait es- suyer.— Votre domestique qu'essuie-t-il ? — Il essuie les couteaux, — Avez-vous jamais écrit au médecin ? — Je ne lui ai jamais écrit. — Vous a-t-il écrit quelquefois ? — Il m'a souvent écrit. — Que vous a-t-il écrit ? — Il m'a écrit quelque chose. — Combien de fois vos amis vous ont-ils écrit ? — Ils m'ont écrit plus de vingt fois. — Avez-vous vu mes fils ? — Je ne les ai jamais vus. 131. Avez-vous jamais vu des Mexicains? — Je n'en ai jamais vu. — Avez-vous déjà vu un Grec ? — J'en ai déjà vu un. — Où en avez-vous vu un ? — Au théâtre. — Avez-vous donné le livre à mon frère ? — Je le lui ai donné. — Avez-vous donné de l'argent au pa^-reband? — Je lui en ai donné. — Combien lui avez-vous donné ? — Je lui ai donné quatorze écus. — Avez-vous donné des rubans d'or aux enfants de nos voisins ? — Je leur en ai donné. — Yeux-tu me donner du vin ? — Je vous en ai déjà donné. — Quand m'en as-tu donné ? — Je vous en ai donné ce matin.-^ Yeux-tu m'en donner à présent ? — Je ne puis vous en donner ; je n'en ai pas. — L'Américain vous a-t-il prêté de l'argent ? — II m'en a prêté.—- Yous en a-t-il prêté souvent ? — Il m'en a prêté quelquefois. — L'Italien vous a-t-il jamais prêté de l'argent ? — II ne m'en a jamais prêté. — Est- il pauvre ? — Il n'est pas pauvre ; il est plus riche que vous. — Youlez- GBAMMAIRE ESPAGNOLE. 169 VOUS me prêter un écu ? — Je veux vous en prêter deux. — Yotre garçon est-il venu chez le mien ? — Il y est venu. — Quand ? — Ce matin. — A quelle heure? — De bonne heure. — Est-il venu de meilleure heure que moi ? — A quelle heure êtes-vous venu ? — Je suis venu à cinq heures et demie. — 11 est venu de meilleure heure que vous. 132. Le concert a-t-il eu lieu ? — Il a eu lieu. — A-t-il eu lieu tard ? — Il a eu lieu de bonne heure. — A quelle heure ? — A midi. — A quelle heure le bal a-t-il eu lieu ? — Il a eu lieu à minuit. — Yotre frère apprend-il à écrire ? — Il l'apprend. — Sait-il lire ? — Il ne le sait pas encore. — Con- naissez-vous le Français que je connais ? — Je ne connais pas celui que vous connaissez, mais j'en connais un autre. — Avez-vous jamais fait rac- commoder votre habit ? — Je l'ai fait raccommoder quelquefois. — As- tu déjà fait raccommoder tes souliers ? — Je ne les ai pas encore fait rac- commoder.— Yotre frère a-t-il fait raccommoder ses bas quelquefois ? — Il les a fait raccommoder plusieurs fois. — As-tu fait raccommoder ton chapeau ou ton soulier ? — Je n'ai fait raccommoder ni l'un ni l'autre. — Avez vous fait laver vos bas ou vos gants ? — Je n'ai fait laver ni les uns ni les autres. — Yotre père a-t-il fait faire quelque chose ? — H n'a rien fait faire. — Avez-vous cherché mes gants? — Je les ai cherchés. — Où les avez-vous cherchés ? — Je les ai cherchés sur le lit, et je les ai trouvés dessous.— Avez-vous trouvé mes billets dans le poêle ? — Je les y ai trouvé. — Avez-vous trouvé mes bas sous le lit? — Je les ai trouvés dessus. ADDITION A LA TRENTE-D UXIEME LEÇON Hier au soir. Avant hier au soir. Hier après-midi. Hier matin. * Anoche. Antenoche. Ayer por la tarde. Ayer por la manana. 170 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. Avant-hier. Demain matin. Antes de ayer, anteayer. Manana por la manana. Un baiser. Mon mignon, ma mignonne. Mon bien aimé, ma bien aimée. Mon ange. Mon cher, ma chère. Très cher, (fem.) Mon amant. Mon beau. Faire la cour, faire l'amour. Devenir amoureux. Fripon, friponne, espiègle. Quels beaux yeux! Quels jolis pieds! Quels jolies mains! Un beso. Tierno bien mio. Mi amado,-a. A.njel mio. Mi queridito,"a. Mi aima, mi vida, Mi amante. Mi enamorado,-a. Enamorar. Enamorarse. Picarillo,-a, îQué hermosos ojos! iQué bonitos pies! iQué bonitas manos! 133. Où étiez-vous hier au soir? — Jetais au concert. — Où étiez-vous avant-hier au soir? — Dans une soirée. — Ou étiez-vous avant-hier? — J'étais au théâtre. — Où étiez-vous hier au soir ? — J'étais chez moi. — Où étiez-vous hier matin ? — Dans le jardin. — Où serez-vous demain ma- tin ? A l'église. — Mon fils voulez-vous me donner un baiser ? — Oui, mon cher papa. — Mon ange. — Mon bien aimé. — Mon cher. — Où est- tu petite amie ? — Youlez-vous lui faire la cour ? — Je ne sais pas faire l'amour, cher papa.— Yous êtes un fripon.— Quels beaux yeux elle-a !— Quel joli pieds ! — Quelles jolies mains ! — Où est-elle ? — Elle est chez elle. — Quand irez-vous la voir ? — Quand vous me le permetterez d'y aller. — Tu dois y aller. — Pourquoi ? — Farceque il vaut mienx y aller la voir, qu'aller chasser les papillons. — Yous êtes bien aimable, cher papa. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 171 TEENTE TROISIÈME LEÇON .—Leccion tnjesima-tercia jusqu'à QUAND? JUSQUE. Jusqu'à midi. Jusqu'à demain. Jusqu'à après demain. Jusqu'à dimanche. Jusqu'à lundi. Jusqu'à ce soir. Jusqu'au soir. Jusqu'au matin. Jusqu'au lendemain. Jusqu'à ce jour. Jusqu'à ce moment. Jusqu'à présent, jusqu'ici. Jusqu'alors. Alors. ^HASTA CUÂNDO? HASTA. Hasta el medio dia. Hasta manana. Hasta pasado manana. Hasta el domiugo. Hasta el lunes. Hasta esta noche. Hasta la noche. Hasta la manana. Hasta el dia siguiente. Hasta aquel dia. Hasta aquel momento. Hasta ahora — hasta aquî. Hasta entônces. Entônces. Le Mardi, le Mercredi. Le Jeudi, le Vendredi. Le Samedi. Jusqu'à mon retour. Jusqu'au retour de mon frère. Jusqu'à quatre heures du matin. Le retour. Jusqu'à quand êtes-vous resté chez mon père? J'y suis resté jusqu'à onze heures du soir. El martes, el miércoles, El juéves, el viérnes. El sâbado, Hasta mi vuelta. Hasta la vuelta de mi hermano. Hasta las cuatro de la manana. La vuelta, el regreso. ^Hasta cuândo ha estado Vd. en casa de mi padre? He estado en su casa hasta las once de la noche. ON DIT, A-t-on apporté mes souliers? On les a apportés. DICEN, SE DICE. iHan traido mis zapatos? Los han traido. 172 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. On ne les a pas encore apportés. Qu-'a-t-on dit? On n'a rien dit. Qu'a-t-on fait? On n'a rien fait. No los han traido aun. ^Qué han diclio? No han dicho nada. iQué han hecho? No han hecho nada Vouloir* voulu, Querer, querido, A-t-on voulu raccommoder mon ha- ^Han querido reparar-mi casaca? bit? On n'a pas voulu le raccommoder. No han querido repararla. Pouvoir,* pu. A-t-on pu trouver les livres? On n'a pu les trouver. Peut-on les trouver à présent? On ne peut pas les trouver. Poder, podido. iHan podido hallar los libres? No han podido hallarlos. iPueden hallarlos ahora? No pueden hallarlos. Peut-an faire ce qu'on veut? iPueden hacer lo que quieren? On fait ce qu'on peut; mais on ne Hacen lo que pueden; perono hacen fait pas ce qu'on veut. Que dit-on? Que dit-on de nouveau? On ne dit rien de nouveau. Quelque chose de nouveau. Rien de nouveau. NEUF, NOUVEAU Mon habit neuf. Mon nouveau cheval. Mon beau cheval. Mon nouvel ami. Mon bel habit, (). lo que quieren. ^Qué dicen? ^qué se dice? ^Qué se dice ô dicen de nuevo? No se dice, ô no dicen nada de nuevo. Algo de nuevo. Nada de nuevo. NUEVO. Mi casaca nueva. Mi caballo nuevo. Mi hermoso caballo. Mi nuevo amigo. Mi hermosa casaca. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 173 BROSSER. Ce bel homme. Ces beaux hommes. Ce bel arbre. Ces beaux arbres. Mes nouveaux amis. Croit-on cela? On ne le croit pas. Parle-t-on de cela? On en parle. On n'en parle pas. ACEPILLAR. Este hermoso hombre. Estos hermosos hombres. Este hermoso ârbol. Estos hermosos ârboles. Mis nuevos amigos. ^Creen eso? No lo creen, ^Hablan de eso? ïïablan (ci se habla) de elle. No hablan de ello. 134. Jusqu'à quand avez-vous écrit? — J'ai écrit jusqu'à minuit. — Jusqu'à quand ai- je travaillé ? — Yous avez travaillé jusqu'à quatre heures du matin. — Jusqu'à quand mon frère est-il resté avec vous ? — Il est resté avec moi jusqu'au soir. — Jusqu'à quand as-tu travaille? — J'ai travaillé jusqu'à présent. — As-tu encore pour long-temps à écrire? — J'ai à écrire jusqu'après demain. — Le médecin a-t-il encore pour long temps à travailler ? — Il a a travailler jusqu'à demain. — Dois-je rester long temps ici? — Yous devez 7 rester jusqu'à dimanche.~Mon frère doit- ii rester long-temps avec vous? — Il doit y rester jusqu'à lundi. — »Tusqu'à quand devous-nous travailler? — Yous devez travailler jusqu'après de- mnin. — Avez-vous encore pour long-temps à parler? — J'ai encore pour une heure à parler. — Avez-vous parlé long-temps? — J'ai parlé jusqu'au lendemain. — Étes-vous resté long-temps dans mon comptoir? — J'y suis resté jusqu'à ce moment. — Avez-vous encore long-temps à demeurer chez le Français? — J'ai encore long-temps à demeurer chez lui. — Jusq'à quand avez-vous encore à demeurer chez lui? — Jusqu'à mardi. — Le do- mestique a-t-il brossé mes habits? — Il les a brossés. — A-t-il balayé le plancher? — Il l'a balayé. — Jusqu'à quand est-il resté ici? — Jusqu'à midi. — Yotre ami demeure-t-il encore chez vous? — Il ne demeure plus chez moi. — Combien de temps a-t-il demeuré chez vous? — Il n'a demeuré l'?4 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. chez moi qu'un an. — Jusqu'à quand êtes vous resté sur le vaisseau? — J'y suis resté une heure. — Etes- vous resté au jardin jusqu'à présant? — > J'y suis resté jusqu'à présent. 135. Que faites-vous le matin? — Je lis. — Et que faites vous alors? — Je déjeune et je travaille. — Déjeunez-vous avant de lire? — Non, Monsieur, je lis avant de déjeuner. — Joues-tu au lieu de travailler? — Je travaille au lieu de joaer. — Ton frère va-t-il au spectacle au lieu d'aller au jardin? — Il ne va ni au spectacle ni au jardin. — Que faites-vous le soir? — Je tra- vaille.— Qu'as-tu fait ce soir? — J'ai brossé vos habits, et j'ai été au théâtre. — Es-tu resté-loog-temps au théâtre? — Je n'y suis resté que quelques minutes. — Voulez-vous attendre ici? — Jusqu'à quand dois-je attendre? — Vous devez attendre jusqu'au retour de mon père. — Quel- qu'un est-il venu? — Quelqu'un est venu. — Qu'a-t-on voulu? — On a voulu vous parler. — N'a-t-on pas voulu attendre? — On n'a pas voulu attendre. — M'avez-vous attendu long-temps? — J e vous ai attendu pendant deux heures. — Avez-vous pu lire mou billet? — J'ai pu le lire. — L'avez-vous pu compris? — Je l'ai compris. — L 'avez-vous montré à quelqu'un? — Je ne l'ai montré à personne. — A-t-on apporté mes beaux habits? — On ne les a pas encore apportés. — A-t-on balayé mon plancher et brossé mes ha- bits?— On ne les a pas encore apportés — A-t-on balayé mon plancher et brossé mes habits? — On a fait l'un et l'autre. Qu'a-t-on dit? — On n'a rien dit. — Qu'a-t-on fait? — On n'a rien fait. — Votre petit frère a-t-il épelé? — Il n'a pas voulu épeler. — Le garçon du marchand a-t-il voulu travailler? — Il ne-l'a pas voulu. — Qu'a-t il voulu faire? — Il n'a voulu rien faire. 136. Le cordonnier a-t-il pu raccommoder mes souliers? — Il n'a pas pu les raccommoder. — Pourquoi n'a-t-il pas pu les raccommoder? — Parce qu'il n'a pas eu le temps. — A-t-on pu trouver mes boutons d'or? — On n'a pas pu les trouver.— Pour quoi le tailleur n'a-t-il pas raccommodé mon habit? GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 175 — Parce qu'il n'a pas de bon fil. — Pourquoi avez-vous Dattu le chien? — Parce qu'il m'a mordu. — Pourquoi buvez-vous?^ — Parce que j'ai soif. — Qu'a-t-on voulu dire? — On n'a rien voulu dire, — A-t-on dit quelque chose de nouveau? — On n'a rien dit de nouveau. — Que dit-on de nouveau au marché? — On n'y dit rien de nouveau. — A-t-on voulu tuer un homme? — - On en a voulu tuer un. — Croit-on cela? — On ne le croit pas. — Parle-t-on cela? — On en parle. — Parle-t-on de l'homme qui a été tué? — On n'en parle pas. — Peut-on faire ce qu'on veut? — Ou fait ce qu'on peut ; mais on ne fait pas ce qu'on veut. — Qu'a-t-on apporté? — On a apporté votre habit neuf. — Mon domestique a-t-il brossé mes beaux tapis? — Il ne les a pas encore brossés. — Avez-vous acheté un nouveau cheval? — J'ai acheté deux nouveaux chevaux. — Combien de beaux arbres avez-vous vus? — Je n'ai vu qu'un bel arbre. — Avez-vous vu un bel homme? — J ai vu plusieurs beaux hommes. — Avez-vous un nouvel ami? — J'en ai plusieurs. — Aimez-vous vos nouveaux amis?— Je les aime. ADDITION A LA TRENTE TROISIÈME LEÇON Prendre quelqu'un au dépourvu. Manquer. Etre égaré. I! n'y a pas de doute, f Avoir du remords. Avec le plus grand plaisir. De tout mon cœur. Ce qui est dit, est dit. Passer une nuit blanche. Prendre quelqu'un au moi. Je vous prends au mot. Trop de familiarité engendre le mé- pris, f Compter sans son hôte. Cojer a uno desprevenido. Echar de ménos. Estar traspapelado. No hay que dudarlo. Acusar la conciencia a uno. Con mil amores. De todo corazon. Lo dicho, dicho. Pasar una noche en claro Tomar a uno la palabra. Tomo a Yd. la palabra. La mucha confianza es causa de menosprecio. Hacer la cuenta sin la huéspeda, 176 GKAMMAIEE ESPAGNOLE 137. Comment cet homme vous a-t-il joué ce tour? — H m'a pris au dé- pourvu. 11 aura du remords. — Où est votre ami? — Il est à la Havanne. — Nous le regrettons beaucoup. — Il ny a pas de doute. — Votre ami a-t- il été ici? — NoD, Monsieur, je ne l'ai pas vu. — Youlez-vous aller au concert avec nous? — J'irai. — Je vous prends au mot. — Ce qui est dit, est dit. — Comment ça va-t-il? — Je suis un peu indisposé. — Je n'ai pas dormi la nuit passée {6 J'ai passé une nuit blanche). — Il parait que ce Monsieur fait un grand rôle. — Est-il riche? — Non, mais il y a beaucoup de monde qui compte sans l'hôte. — Cet homme prend beau- coup de libertés. — Trop de familiarité engendre le mépris. TRENTE QUATRIÈME LEÇON.— Xecaon trijésima-cuarta. DES VERBES PASSIFS. J'aime, je suis aimé. Yo amo, soy amado. Tu conduis tu es conduit. Tu conduces, ères conducido. 11 loue. il est loué. El alba, es alabado. Nous entendons, nous sommes en-Nosotros oimos, somos oidos. tendus. Vous punissez, vous êtes punis. Vds. castigan, son castigados. Ils blâment, ils sont blâmés. Ellos culpan, son cuipados. Louer. 1. Alabar. Punir. 2. ' Castigar. Blâmer. 1. Culpar. PAR ou DE. POR ô DE. De o par moi, de ô par nous. De ô por mi. de ô por nosotros. De 0 par toi. de ô par vous. De ô por ti, de ô por Vds. De 6 par lui de ô par eux De ô por él. de 6 por ellos. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 177 J'en suis aimé. Qui est puni? Le méchant garçon est puni Par qui est-il puni? Il est puni par son père. Quel homme est loué, et lequel est blâmé? Soy amado de él. ^Quién es castigado? El muchacho bellaco es castigado. ^Por quién es él castigado? El es castigado por su padre. ^Cuâl hombre es alabado, y cuâl es culpado? Méchant. Habile. Assidu, studieux. Paresseux. Ignorant. Malo, bellaco. Hâbil. Laborioso, industrioso, estudioso. Perezoso ù holgazan. Ignorante. Le paresseux El perezoso, el holgazan. RECOMPENSER. 1. Estimer. Mépriser. 1. RECOMPENSAR. Estimar. Despreciar. Haïr* 2, haïssant, (Yéase la Lee. 24) aborrecer, aborreciendo. HAÏ. Je hais, tu hais, il hait. sage. bon. ABORRECIDO. Aborrezco, aborreces, él aborrece. SABIO, BUENO. Ces enfants sont aimés, parce qu'ilsEstos ninos son amados, porque son sont studieux et sages. estudiosos y bueuos. ALLER,* Où est-il allé? IR A ^Adônde ha ido? 178 H est allé à Tienne. Fait-il bon voyager? Il fait bon voyager. Il fait mauvais voyager. En hiver. En été. Au printemps. En automne. Il fait mauvais voyager en hiver. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. Ha ido â Viena. Aller en voiture. Aller à cheval. Aller à pied. Aimez-vous à monter à cheval? J'aime â aller en voiture. VIVRE * 4, VÉCU, VIVANT. Je vis. tu vis, il vit. Fait-il bon vivre à Paris? Il y fait bon vivre. CHER, Fait-il cher vivre à Londres? Il y fait cher vivre. Le tonnerre. L'orage. Le brouillard. Fait-il du vent? Il fait du vent. Il ne fait pas de vent. Il fait beaucoup de vent. Tonne-t-il? Fait-il du brouillard? Il fait de Porage. îEs bueno viajar? Es bueno viajar. Es malo viajar. En el invierno. En el verano. En la primavera. En el otono. Es malo viajar en el invierno. Andar en carruaje. Andar â caballo, cabalgar. Andar à pié. îLe gusta â Yd. andar â caballo? Me gusta andar en carruaje. VIVIR, VIVIDO, VIVIENDO. Yo vivo, tu vives, él vive. ^Se vive bien en Paris? Se vive bien allî. CARO. ^Se vive caro en Londres? Se vive caro alli. El trueno. La tempestad, la tormenta. La niebla. ^Hace viento? Hace viento. No hace viento. Hace mucho viento. ^Truena? iHace niebla? Hay tempestad. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 179 Il ne fait pas d'orage. Fait-il du soleil? Jl tonne beaucoup. No hay tempestad, ^Hace sol? Truena mucho. ENSUITE. AUSSITOT QUE Aussitôt que j'ai mangé, je bois. DESPUES. LUEGO QUE, TAN PRONTO COMO. Luego que he comido, bebo. Aussitôt que j'ai ôté mes souliers ,Luego que ire he quitado los zapa- j'ôte mes bas. tos, me quito las médias. Que faites-vous le soir? îQué hace Yd. por la nocbe? DORMIR,* 2 DORMI, DORMANT. Je dors, tu dors, il dort. Votre père dort-il encore? Il dort encore? DORMIR, DORMIDO, DURMIENDO. Duermo, duermes, duerme. ^Duerme aun su padre de Yd? El duerme aun. SIN. Sans argent. Sans parler. Sans rien dire. Sin dinero. Sin hablar. Sin decir nada. ENFIN, AL FIN, POR ULTIMO. ARRIVER, LLEGAR, Est-il enfin arrivé? Il n'est pas encore arrivé. Yient-il enfin? Il vient. ^Ha llegado por ûltimo? El no ha llegado aun. îYiene por ûltimo? El viene. PUIS Puis il dort. Aussitôt qu'il a soupe, il lit; puis il dort. Y ENTÔNCES. Entônces duerme. Luego que él ha cenado lee, y en- tônces duerme. 180 GAMMAIKRE ESPAGNOLE. 138. Etes-vous aimé? — Je suis aimé. — De qui êtes-vous aimé? — Je suis aimé de mon oncle. — De qui suis-je aimé? — Tu es aimé de tes parents. — De qui sommes nous aimés? — Yous êtes aimés de vos amis. — >De qui ces garçons sont-ils aimés? — Ils sont aimés de leurs amis. — Par qui cet homme est-il conduit? — Il est conduit par moi. — Où le conduisez- vous? — Je le conduis à la maison? — Par qui sommes-nous blâmés? — Nous som- mes blâmés par nos ennemis. — Pourquoi en sommes-nous blâmés? — Parce qu'ils ne nous aiment pas. — Etes-vous puni par votre maître? — Je n'en suis pas puni, parce que je suis sage et étudieux. — Sommes-nous entendus? — Nous le sommes. — De qui sommes-nous entendus? — Nous sommes entendus par nos voisins. — Ton maître est-il entendu par ses élè- ves?— E en est entendu. — Quels enfants sont loués? — Ceux qui sont sages. — Lesquels sont punis? — Ceux qui sont paresseux et méchants. — Sommes-nous loués ou blâmés? — Nous ne sommes ni loués ni blâmés. — Notre ami est-il aimé de ses maîtres? — Il en est aimé et loué, parce qu'il est étudieux et sage; mais son frère est méprisé des siens, parce qu'il est méchant et paresseux. — Est-il puni quelquefois? — Il l'est tous le matins et tous les soirs. — Etes-vous puni quelquefois? — Je ne le suis jamais; je suis aimé et récompense par mes bons maîtres. — Ces enfants ne sont-ils jamais punis? — Ils ne le sont jamais, parc6 qu'ils sont étudieux et sages; mais ceux-là le sont très-souvent, parce qu'ils sont paresseux et méchants. — Qui est loué et récompensé? — Les enfants habiles sont loués, estimés et recompensés; mais les iguorants sont blâmés , méprisés et punis. — Qui est aimé et qui est haï? — Celui qui est étudieux et sage est aimé, et celui qui est paresseux et méchant est haï. — Faut-il être sage pour être aimé? — Il faut l'être. — Que faut-il faire pour être récompensé? — Il faut être habile et étudier beaucoup. 139. Pourquoi ces enfants sont-ils aimés? — Ils sont aimés, parce qu'ils sont sages. — Sont-ils plus sages que nous? — Ils ne sont pas plus sa- ges, mais plus étudieux que vous. — Yotre frère est-il aussi assidu que le mien? — Il est aussi assidu que lui mais votre frère est plus saiçe oue le GRAMMAIRE ESPAGNOLE 181 mien. — Aimez-vous à aller en voiture? — J'aime à aller à cheval. — Votre frère est-il jamais allé à cheval? — Il n'est jamais allé à cheval. — Votre frère va-t-il à cheval aussi souvent que vous? — Il va à cheval plus sou- vent que moi. — Avez-vous été à cheval avant-hier? — J'ai été à cheval avant-hier? — J'ai été à cheval avjourd'hui. — Aimez-vous à voyager? — J'aime à voyager, — Airaez-vous à voyager dans l'hiver? — Je n'aime pas à voyager dans l'hiver; j'aime à voyager au printemps et dans l'automne. — Fait-il bon voyager au printemps? — Il fait bon voyager an printemps et dans l'automme; mais il fait mauvais voyager dans l'été et dans l'hiver. — Avez-vous voyagé quelquefois dans l'hiver? — J'ai souvent vo- yagé dans l'hiver et dans l'été. — Votre frère voyage-t-il souvent ? — Il ne voyage plus ; il a voyagé beaucoup autrefois. — Quand aimez-vous à aller à cheval ? — J'aime à aller à cheval le matin. — Avez-vous été à Londres ? — J'y ai été. — Y fait-il bon vivre ? — Il y fait bon vivre, mais cher. — Fait-il cher vivre à Paris ? —Il y fait bon vivre, et pas cher. — Airaez-vous à voyager en France ? — J'aime à y voyager, parce qu'on y trouve de bonnes gens. — Votre ami aime-t-il à voyager en Hollande ? — Il n'aime pas à y voyager, parce qu'il y fait mauvais vivre. — Aimez-vous à voyager en Italie ? — J'aime à voyager, parce qu'il y fait bon vivre, et qu'on y trouve de bonnes gens ; mais les chemins n'y sont pas très-bonPc — Les Anglais aiment-ils à voyager en Espagne? — Ils aiment à y voya- ger ; mais ils y trouveot les chemins trop mauvais. — Quel temps fait-il ? Il fait très-mauvais temps. — Fait-il du vent ?- -Il fait beaucoup de vent. — A-t-il fait de l'orage hier ? — Il a fait beaucoup d'orage. 140. Allez-vous au marché ce matin ? — J'y vais, s'il ne fait pas d'orage. • — Comptez-vous aller en France cette année ? — Je compte y aller, s'il ne fait pas trop mauvais temps.^ — Aimez- vous à aller à pied ? — Je n'aime pas à aller à pied, mais j'aime a aller en voiture, quand je voyagt. — Voulez-vcus aller à pied ? — Je ne puis aller à pied, parce que je suis fa- tigué.— QutI temps fait-il ? — Il fait du tonnerre. — Fait-il du soleil ? — Il ne fait p^s de soleil ; il fait du brouillard. — Entendez-vous le tonnerre?— Je l'entends. — Fait-il beau ? — Il fait beaucoup de vent et beaucoup de 182 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. tonnere. — De qui avez-vous parlé? — Nous avons parlé de vous. — M'a- vez-vous loué ? — Nous ne vous avons pas loué ; nous vous avons blâmé, — Pourquoi m'avez vous blâmé ? — Parce que vous n'étudiez pas bien. — De quoi votre frère a-t-il parlé ? — Il a parlé de ses livres, de ses chevaux et de ses chiens. — Que faites- vous le soir? — Je travaille aussitôt que j'ai soupe. — Et que faites-vous ensuite ? — Ensuite je dors. — Quand bu- vez-vous ? — Je bois aussitôt que j'ai mangé. — Quand dormez-vous? — Je dors aussitôt oue j'ai soupe. — Avez-vous parle au marchand? — Je lui a parlé. — Qu'a't-il dit? — Il est parti sans rien dire. — Pouvez-vous travail- ler sans parler ? — Je peux travailler, mais non pas étudier le français sans parler. — Yeux-tu aller chercher du vin? — Je ne peux pas aller chercher du vin sans argent. — Avez-vous acheté des chevaux? — Je n'achète pas sans argent. — Votre père est-il enfin arrivé ? — Il est arrivé. — Quand est-il arrivé ? — Ce matin à quatre heures. — Votre cousin est-il enfin parti ? — Il n'est pas encore parti. — Avez-vous enfin trouvé un bon maître? — J'en ai enfin trouvé un. — Apprenez-vous enfin l'allemand? — Je l'apprends enfin. — Pourquoi ne l'avez vous pas déjà appris ? — Parce que je n'ai pas pu trouver un bon maître. ADDITION A LA TKENTE-QUATEIÈME LEÇON. Bien élevé. Cependant. Toujours. Tout. Ije porteur. Le garde de nuit. Pauvre malheureux! Faire des siennes. Bien educado, bien criado. Sin embargo, con todo. Siempre. Todo. El portador El sereno ô celador. Pobrecito! Hacer de las suyas. 141. '*• monsieur est bien élevé, et cependant il fait toujours des siennes* GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 183 — H se repentira plutôt ou plus tard. — Jean, donnez au portier mon man- teau et mes souliers de gomme élastique, parce que le temps est bien humide. — Quel malheur ! — Pauvre malheureux ! — J'ét&is hier au soir à mon comptoir. — Qu'y avez-vous vu ? — J'y ai vu le garde de nuit à la porte. — Qu'a-t-il dit ? — Rien de particulier. — Voulez-vous que j'entre ? — Oui, Monsieur, entrez s'il vous plaît. — Mon cher fils, pourquoi avez- vous les mains si froides ? — J'étais dans l'école, et j'ai perdu mes gants dans la rue. — Tenez vous chauffer les mains. — Avez-vous vu hier au soir au théâtre quelqu'un de vos amis ? — Je n'étais pas au théâtre hier au soir, mais j'y étais avant-hier au soir. — Avez-vous vu votre petite amie? — Oui, Monsieur, je l'ai vue hier matin, et j'espère la voir une autre fois cet après-midi ou demain matin. — Quels beaux yeux elle a, n'est-ce pas? TRENTE-CINQUIÈME LEÇON .—Leccion tiijésima-quinta, DES VERBES RÉFLÉCHIS. Je, me. Yo, me Tu, te. Tu, te. Il, 1 ^^^^' Ue II, ^^^ On, El, ^^"^' se Eiio, r^ Uno, J Nous, nous. Nosotros, nos. Vous, vous. Vds. se. Elles, \ ^^ Elles, ) Elias, \ ^® Vous couper. Cortarse- Me couper. Cortarme. Se couper. Cortarse. Youlez-vous vous chauffer ? l Quiére Vd* calentarse ? 184 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. Je veux me chaufFer. Yeut-il se chauffer ? II veut se chaufifer. Ils veulent se chaufiFer. Quiero calentarme. l Qui ère él calentarse ? El qui ère calentarse. Ellos quieren calentarse. S'amuser, i. Divertirse. A quoi vous amusez-vous ? Je m'amuse à lire. Il s'amuse à jouer. CHAQUE. CHACUN. Chaque homme. Chaque homme s'amuse comme il veut. Chacun s'amuse de son mieux. Le goût Chaque homme a son goût. Chacun de vous. Le monde. Tout le monde. Tout le monde en parle. Tout homme (chaque homme est su jet à se tromper. SE TROMPER. 1. Vous vous trompez. Il se trompe. TROMPER Il m'a trompé. Il m'a trompé de cent francs. l En que se divierte Yd. ? Me divierto en leer. El se divierte en jugar. CAD A CADA UNO. Cada hombre. Cada hombre se divierte como quiere Cada uno se divierte como puede. El gusto. Cada hombre tiene su gusto. Cada uno de Vds. El mundo. Todo el mundo. Todo el mundo habla de ello. •Todo hombre esta sujeto a enga- narse. EQUIVOCARSE. Vds se equivocan. El se equivoca. ENGANAR. El me ha enganado. El me ha enganado en cien fran- cos. Vous vous coupez le doigt. Vd. se corta el dedo. GRAMMAIKE ESPAGNOLE. 185 Je me coupe les ongles. Un cheveu, (plur. x. ARRACHER. Il s'arrache les cheveux. Il se coupe les doigts. Le morceau. Un morceau de pain. s'en aller. Vous en allez-vous ? Je m'en vais. S'en va-t-il ? lî s'en va. Nous en allons-nous ? Nous nous en allons. Ces hommes s'en vont-ils ? Ils ne s'en vont pas. Avoir envie de dormir. Me corto las unas. Un cabello 6 pelo. ARRANCAR. El se arranca ios cabellos. El se corta Ios cabellos, El pedazo. Un pedazo de pan. IRSE. l Se va Yd. ? Me voy. l Se va él ? El se va. l Nos vamos ? Nos vamos. ^ Se van esos hombres ? No se van. Tener gana de dormir. Avez-vous envie de dormir ? J'ai envie de dorLiir. SALIR, 2. CRAINDRE * 4, p. p. CRAINT. Je crains, tu crains, il craint. Il craint de se salir les doigts. Oraigrnez-voas de sortir ? Je crains de sortir. Il craint d'y aller CRAINDRE quelqu'un. Je ne le crains pas. Craignez-vous cet homme? Que craignez- vous ? Qui craignez-vous? Je ne crams personne. ;. Tiene Yd. gana de dormir? de dormir. ENSUCIAR. TEMER. Yo temo, tu ternes, él terne. Él terne ensuciarse Ios dedos. l leme Yd. salir ? Temo salir. Él teme ir alla, TEMER A ALGUNO. No le temo. l Teme Yd. a aquel hombre ? l Que teme Yd. ? l A quien teme Yd. ? No temo a nadie. 186 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 142. Vous voyez-vous dans ce petit miroir? — Je m'y vois. — Yos amis peuvent-ils se voir dans ce grand miroir ? — Ils peuvent s'y voir. — Pour- quoi votre frère n'allume-t-il pas le feu ? — Il ne l'allume pas, parce qu'il a peur de se brûler. — Pourquoi ne coupez-vous pas votre pain? — Je ne le coupe pas, parce que j!ai peur de me couper le doigt. — Avez-vous mal au doigt? — J'ai mal au doigt et au pied. — Voulez- vous vous chauffer? — Je veux me chaufifer, parce que j'ai grand froid. — Pourquoi cet homme ne se chauffe-t-il pas ? — Parce qu'il n'a pus froid. — Vos voisins se chauf- fent-ils?— Ils se chauffent, parce quîils ont froid. — Vous coupez-vous les cheveux ? — Je me coupe les cheveux. — Votre ami se coupe-t-il les on- gles ? — Il se coupe les ongles et les cheveux. — Que fait cet homme ? — Il s'arrache les cheveux. — A quoi vous amusez-vous ? — Je m'amuse de mon mieux. — A quoi vos enfants s'amusent-ils ? — Ils s'amusent à étudier, à écrire et à jouer. — A quoi votre cousin s'amuse-t-il ? — Il s'amuse à lire de bons livres et à écrire à ses amis. — A quoi vous amusez-vous, quand vous n'avez rien à faire à la maison 1 — Je vais au spectacle et au con- cert.— Je dis souvent: "Chacun s'amuse comme il veut." — Chacun a son goût ; quel est le vôtre ? — Le mien est d'étudier, de lire un bon livre, d'aller au théâtre, au concert, au bal, et de monter à cheval. I 143. Pourquoi votre cousin ne brosse-t-il pas son habit ? — Il ne le biosse pas, parce qu'il a peur de se salir les doigts. — Mon voisin que vous dit- il? — Il me dit que vous voulez acheter son cheval ; mais je sais qu'il se trompe, parce que vous n'avez pas d'argent pour Tacheter. — Que dit-on au marché ? — On dit que l'ennemie est battu, — Croyez-vous cela ? — Je le crois, parce que tout le monde le dit. — Pourquoi avez-vous acheté ce livre ? — Je l'ai acheté parce que j'en ai besoin pour apprendre le fran- çais, et parce que tout le monde en parle. — Vos amis s'en vont-ils ? — Ils s'en vont. — Qu'and s'en vont-ils ? — Ils s'en vont demain. — Quand vous en allez-vous? — Nous nous en allons aujourd'hui. — Est-ce que je m'en vais ? — Vous vous en allez, si vous voulez. — Nos voisins que disent-ils ? — Ils s'en vont sans rien dire.' — Comment trouvez-vous ce vin ? — Je ne GRAMMAIKE ESPAGNOLE. 187 le trouve pas bon. — Qu'avez-vous ? — J'ai envie de dormir. — ^Yotre ami a-t-il envie de dormir ? — Il n'a pas envie de dormir, mais il a froid. — Pourquoi ne se chaufife-t-il pas ? — Il n'a pas de bois pour faire de feu. — Pourquoi n'achète-t-il pas de bois ?— II n'a pas d'argent pour en acheter. — Voulez-vous lui en prêter ? — S'il n'en a pas, je veux lui en prêter,^ — Avez-vous soif? — Je n'ai pas soif, mais j'ai grand' faim. — Votre domes- tique a-t-il sommeil ? — Il a sommeil. — A-t-il faim ? — Il a faim.^^ Pour- quoi ne mange-t-il pas ? — Parce qu'il n'a rien à manger. — Vos enfants ont-ils fa:m? — Ils ont faim, mais ils n'ont rien à manger. — Out-ils quel- que chose â boire ? — Ils n'ont rien à boire. — Pourquoi ne mangez- vous pas? — Je ne mange pas, quand je n'ai pas faim. — Pourquoi le Russe ne boit-il pas? — Il ne boit pas, quand il n'a pas soif. — Votre frère a-t.i- mangé quelque chose hier au soir ? — Il a mangé un morceau de bœuf, un petit morceau de poulet, et un morceau de pain. — N'a-t-il pas bu ? — Il a bu aussi. — Qu'a-t-il bu ? — Il a bu un verre de vin. ADDITION A LA TRENTE-CINQUIÈME LEÇON. Pendant. Entre tanto, mientras tante. A moins que. A ménos que. A condition que. Con tal que. Il parait. Parece. Gâter. Echar â perder. Enfant gâté. - Nino mimado. Manquer. Echar de ménos. Conclure un traité. Ajustar un tratado. La fiancée, la nouvelle marié, La novia. Le fiancé, le nouvel marié. El novio. La noce. La boda. La lune de miel. La luna de miel. 188 GRAMMAIKE ESPAGNOLE. 144. Allez-vous à Washington? — Je n'irai pas à moins que ie traité de paix soit conclu. — Allez- vous demain à Philadelphie ? — J'irai, à condi- tion que vous y alliez avec moi. — Garçon, voulez-vous ne pas gâter mes livres? — Mon fils, quand vous aurez le temps venez ici. — Je veux que vous cherchiez un de mes livres, qe.i manq;:e dans ma bibliothèque.- Yoyez- vous cette dame ? — Oui, Monsieur, comme elle parait belle! — Elle est nouvellement mariée, et le Monsieur qui se promène bras dessous avec elle est son fiancé. — Us se sont marié ce matin dans l'é- glise de Saint Pierre, et ils vont passer la lune de miel dans la campagne. — Us parait qu'ils pensent rester là beaucoup de temps, parce qu'ils pren- nent avec eux beaucoup de musiciens, couturières, et modistes. — Je les eu félicite. — Quand serez- vous prêt pour m'accompagner à la cam- pagne?— Je ne serai prêt que Mercredi ou Jeudi. — Très bien, cependant je lirai le livre que j'ai acheté hier. — Pourquoi voulez-vous que je vous y accompagne ? — Parce que je ne veux pas y aller seul, et je vous serai bien obligé si vous venez avec moi. — Certainement, avec beaucoup de plaisir. TEENTE-SIXIEMB LEÇON.— Lecaon trijèslma-sesta. Vous êtes-vous coupé? Je me suis coupé Me suis-je coupé? Yous vous êtes coupé. Yous ne vous êtes pas coupé T'es-tu coupé? Je ne me suis pas coupé. Yotre frère s'est-il coupe? Il s'est coupé. Nous sommes-nous coupés? Nous ne nous sommes pas coupe Ces hommes se sont-ils coupés? Ils ne se sont pas coupés. ^Se ha cortado Yd? Me lie cortado. ^Me he cortado yo? Yd. se ha cortado. Yd. no se ha cortado ^Te has cortado tu? No me he cortado. ^Se ha cortado su hermano? Se ha cortado. ^Nos hemos cortado? No nos hemos cortado. ^Se han cortado esto= hombres? No se han cortado. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 189 SE PROMENER. 1. Aller se promener. Se promener en carosse. La carosse. Se preniener à cheval Vous promenez-vous? Je me promène, Il se promène. Nous nous promenons. Tu veux te promener en carrose. Ils veulent se promener à cheval. PASEARSE. Ir a pasear, dar un paseo. Pasearse en coche. El coche. Pasearse a caballo. ^Se pasea Yd? Me paseo, El se pasea. Nosotros nos paseamos Tii te quieres pasear en coche. EUos quieren pasearse a caballo. PROMENER UN ENFANT. Promenez-vous vos enfants? Je les promène tous les matins. LLEVAR UN NINO A PASEARSE. ^Lleva Vd. a pasear sus ninos? Los llevo â pasear todas las manax*as. SE COUCHER. 1. ALLER SE COUCHER, SE METTRE AU LIT. SE LEVER. 1. Yous levez-vous de bonne heure ? Je me lève au lever du soleil. Je me couche au coucher du soleil. Le lever du soleil. Le coucher du soleil. A quelle heure vous êtes-vous cou- cher ? A trois heures du matin. A quelle heure s'est-il couché hier? Il s'est couché tard. ACOSTARSE. IR A ACOSTARSE, IRSE A Li CAMA. LEVANTARSE. ^ Se levanta Y. temprano ? Me levanto al salir el sol. Me acuesto al ponerse el sol. La salida del sol. El ponerse del sol. l A que hora se acostô Yd. ? A las très de la manana. ^A que hora se acostô él ayer? ±^1 se acostô tarde. 190 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. SE REJOUIR 2 DE QUELQUE CHOSE. Je me rejouis de votre bonheur. De quoi votre oncle se rejouit-il? Je me suis rejoui. Ils se sont rejouis. Yous vous êtes trompé. Nous nous sommes trompés. ALEGRARSE DE ALGUNA COSA (o DB ALGO), REGOCIJARSE DE. Me alegro de la felicidad de Vd. ^De que se alegra su tio de Yd? Me he alegrado. Se han alegrado. Yds, se han equivocado 6 enganado. Nos hemos equivocado ù enganado. FAIRE DU MAL A QUELQU'UN. HACER MAL [6 DAÎîo) k ALGUNO. LE MAL. EL MAL. Avez-vous fait du mal à cet homme? ^Ha heclio Yd. mal a aquel hombre: J'ai fait du mal à cet homme. He hecho mal a aquel iombre. Pourquoi avez-vous fait du mal à Porque ha hecho Yd. mal a aquel cet homme? hombre? Je ne lui ai pas fait àe mal. No le he hecho mal. Cela vous fait-il du mal? ^Le hace â Yd. eso mal? Cela me fait du mal. Eso mt* hace mat PAIRE DU BIEN A QUELQU'UN. HACER BIEN A ALGUNO. Yous-ai-je jamais fait du mal? ^Le he hecho yo alguna vez (<î ja- raâs) mal â Yd? Non, vous m'avez au contraire fait No; al contrario, Yd. me ha hecho du bien. bien. Je n'ai jamais fait de mal à personne.No he hecho nunca mal â nadie. Yous ai-je fait mal? Yous ne m'avez pas fait mal. Cela me fait du bien. ^Le he hecho yo mal â Yd? Yd. no me ha hecho mal. Eso me hace bien. FAIRE DE. HACER CON. Le domestique que fait-il de son iQué hace el criado con su escoba? balai? GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 191 FAIRE DE. HACER CON. Il en balaie le plancher. El barre ei piso con elia. Que veut-il faire de ce bois? iQué quiere él hacer con esta ma- dera? Kl no qniere hacer nada con ella. j Él es adulado, pero no es que- ■?ido. adulan, pero no le quieren. On me dit qu'il est arrive. Me han dicho que él ha llegado. II n'en veut rien faire. On le flatte, mais on ne l'aime pas. < rido. (Le " QUE. QUE. On lui a donné un couteau pour Le dieron un cuchillo para cortar el couper son pain, et il s'est coupé pan, y se hacortado el dedo. le doigt. FLATTER QUELQU'UN. - } SAR ) ALABAR, ADULAR. >• A ALGUNO. LISONJEAR SB FLATTER. LISONJEARSE, ALABARSE, PEECIABSE. Il se flatte de savoir le français. El se precia de saber el frances. NE — QUE. NO — SINO, NO MAS QUE. Il n'a que des ennemis. Él no tiene sino enemigos. DEVENIR,* 2, part. pas. devenu, (se conjuga como el primitivo ve- nzV.*) Il s'est fait soldat. Yous êtes-vous fait marchand? Je me suis fait avocat. Votre frère qu'est-z7 devenu? Qu'est devenu votre frère^ Qu' est-il devenu? HACERSE, Él se ha hecho soldado. ^Se ha hecho Yd. comercîante? Me he hecho abogado, ^Qué se ha hecho de su hermano de Yd? /.Que se ha hecho de él? Je ïie sais pas ce qu'il est devenu. No se lo que se ha hecho. 192 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. s'enrôler, 1, SE FAIRE SOLDAT. Il s'est enrôlé. Il s'est fait soldat. ALISTARSE, SENTAR TLAZA DE SOLDADO. El se ha alistado. El ha sentado plaza de soldado. CAR, PORQUE. Je ne puis vous payer, car je n'ai No pnedo pagar a Yd., porque no pas d'argent. tengo dinero. Il ne peut pas vous donner du pain El no puede dar â Yd. pan, por- car il n'en a pas. que no tiene. CROIRE* 4, quelqu'un. Croyez- vous cet homme? Je ne le crois pas. Croire en Dieu. MENTIR. Je mens, tu mens, il meut. MENTEUR. CREER A ALGUNO. ^Cree Yd. â aquel hombre? No le creo. Créer en Dios. MENTIR. Yo miento, tu mientes, él miente. EMBUSTERO Ô MENTIROSO. 145. Pourquoi a-t-on loué cet enfant ?^-0n l'a loué parce qu'il a bien étu- dié.— T'a-t-on j'amais loué ? — On m'a loué souvent. — Pourquoi a-t-on puni cet autre enfant ? — On l'a puni parce qu'il a été méchant et pa- resseux.— A-t-on récompensé cet enfant ? — On l'a récompensé, parce qu'il a bien travaillé. — Que doit-on faire pour ne pas être méprisé ? — On doit être étudieux et sage. — Qu'est devenu votre ami 1 — Il s'est fait avocat. — Qu'est devenu votre cousin ? — II s'est enrôlé. — Yotre voisin s'est-il enrôlé ? — Il ne s'est pas enrôlé ? — Qu'est-il devenu ? — Il s'est fait marchand. — Ses enfants que sont-ils devenus ? — Ses enfants sont devenus hommes. — Yotre fils qu'est-il devenu ?^'-Il est devenu grand homme. — Est-il devenu savant ? — Il est devenu savant .—Mon livre qu'est-il deve- GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 193 nu ? — Je ne sais pas ce qu'il est devenu. — L'avez-vous déchiré ? — Je ne l'ai pas déchiré. — Qu'est devenu le fils de notre ami ? — Je ne sais pas ce qu'il est devenu. — Qu'avez-vous fait de votre argent? — J'en ai acheté un livre. — Le menuisier qu'a-t-il fait de son bois ? — Il en a fait un banc. — Le tailleur qu'a-t-il fait du drap que vous lui avez donné ? — Il en a fait des habits pour ses enfants et les miens. — Cet homme vous a-t-il fait mal ? — Non, Monsieur, il ne m'a pas fait mal. — Que faut-il faire pour être aimé ? — Il faut faire du bien à ceux qui nous ont fait du mal. — Vous avons-nous jamais fait du mal ? — Non ; vous nous avez au con- traire fait du bien. — Faites-vous du mal à quelqu'un ? — Je ne fais de mal à personne. — Pourquoi avez-vous fait du mal à ces enfants ? — Je ne leur ai pas fait de mal. — Yous ai-je fait mal ? — Yous ne m'avez pas fait de mal, mais vos garçons m'en ont fait — Que vous ont-ils fait ? — Ils m'ont battu. — Est-ce votre frère qui a fait mal à mon fils?— Non, Mon- sieur, ce n'est pas mon frère, car il n'a jamais fait de mal à personne. 146. Avez-vous bu ce vin ? — Je l'ai bu. — Comment l'avez-vous trouvé ? — Je l'ai trouvé très bon. — Yous a-t-il fait du bien ? — Il m'a fait du bien — Yous ètes-vous fait mal ? — Je ne me suis pas fait mal. — Qui s'est fait mal ? — Mon frère s'est fait mal, car il s'est coupé le doigt. — Est-il encore malade ? — Il est mieux.— Je me réjouis d'apprendre qu'il n'est plus malade, car je l'aime. — Pourquoi votre cousin s'arrache-t-il les che- veux ? — Parce qu'il ne peu pas payer ce qu'il doit. — Yous êtes-vous coupés les cheveux ?— Je ne me les suis pas coupés, mais je me les suis fait couper. — Cet enfant qu'a-t-il fait ? — Il s'est coupé le pied — Pour- quoi lui a-t-ou donné un couteau? — On lui a donné un couteau? — On lui a donné un couteau pour se couper les ongles, et il s'est coupé le doigt et le pied. — ^Yons couchez-vous de bonne heure? — Je me couche tard, car je ne peux pas dormir quand je me couche de bonne heure. — A quelle heure vous ête^-vous couché hier? — Hier j^ai été me coucher à onze heu- res et un quart.— A quelle heure vos enfants vont-ils se coucher? — Ils se couchent au coucher du soleil. — Se lèvent-ils de' bonne heure? — Ils se lèvent au lever du soleil. — A quelle heure vous êtes-vous levé aujourd' hui? — Aujourd'hui je me suis levé tard, parce que je me suis couché tard 194 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. hier au soir. — Votre fils se lève-til tard? — Il se lève de bonne heure, car il ne se couche jamais tard? — Que fait-il quand il se lève? — Il étudie, puis il déjeune. — Ne sort-il pas avant de déjeuner? — Non, il étudie et déjeune avant de sortir. — Que fait-il après avoir déjeuné? — Aussitôt qu'il a déjeuné il vient chez moi, et nous allons nous promener â cheval, — T'es-tuJevé ce matin d'aussi bonne heure que moi? — Je me suis levé de meilleure heure que vous, car je me suis levé avant le lever du soleil. 147. Allez-vous souvent vous promener?— Je vais me promener, quand je n'ai rien à faire à la maison. — Youlez-vous vous promener?— Je ne puis me promener, car j'ai trop à faire,— Yotre frère s'est-il 'promené à cheval ?— Il s'est promené en carosse.— Yos enfants vont-ils souvent se promener?— Ils vont se promener tous les matins après le déjeuner. -Allez vous vous promener après le diner?— Après le diner je prends le thé, puis je me promène.-~Promenez-vous souvent vos enfants?— Je les promène tous les matins et tous les soirs.-Pouvez-vous venir avec moi ?~Je ne peut pas aller avec vous, car je dois promener mon petit frère. — Où vous pro- menez-vous?~Nous nous promenons dans le jardin de notre oncle.-Yotre père s'est-il réjoui de vous voir? — Il s'est réjoui de me voir. — De quoi vous êtes-vous réjoui? — Je me suis réjoui de voir mes bons amis. — De quoi votre oncles est-il réjoui?~Il s'est réjoui du cheval que vous lui avez envoyé.-De quoi vos enfants se sont-ils réjouis? — Ils se sont réjouis des beaux habits que je leur ai lait faire. — Pourquoi cet homme se réjouit-il tant? — Parce qu'il se flatte d'avoir de bons amis. — N'a-t-il pas raison de se réjouir? — Il a tort, car il n'a que des ennemis. — N'est-il pas aimé? — On le flatte, mais on ne l'aime pas. — Yous flattez-vous de savoir le français? — Je me flatte de le savoir ; car je sais le parler, le lire et l'écrire. — Le médecin a-t-il fait mal à votre enfant? — Il lui a coupé le doigt, mais il ne lui a pas fait de mal, et vous vous trompez, si vous croyez qu'il lui a fait mal. — Pour- quoi écoutez-vous cet homme? — Je l'écoute, mais je ne le crois pas; car je sais que c'est un menteur. — Comment savez- vous que c'est un menteur? — Il ne croit pas en Dieu ; et tous ceux qui ne croient pas en Dieu sont des menteurs. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 195 ADDITION A LA TRENTE-SIXIÈME LEÇON. Fait à ordre. Toutes les fois que. Cela vaut la peine. Qu'est ce qui vous a retenu ? A court d'argent. Jeter un coup d'œil. Le chemin est mauvais. Jouer aux échecs. j f Mandado â hacer, 6 hecho de en- ( cargo. f Siempre que. fEso vale la pena. t^Qué le detuvo â "V'd? fEscaso de dinero. f Echar una ojeada. fEl piso esta malo. f Jugar al ajedrez; 148. Où avez-vous acheté votre habit? — Je l'ai commandé. — Toutes les fois que j'ai besoin d'un habit je le fais faire. — L' avez-vous commandé pour votre noce? — Non, Monsieur, je ne pense pas me marier de si tôt. — Vaut-il la peine de sortir aujourd'hui? — Non, mais il vaut la peine d'aller ce soir à l'opéra. — Qu'est-ce qui vous a retenu si long temps ? — Je me suis arrêté à jeter un coup d'œil au nouveau magasin qui vient de s'ouvrir dans Broadway. — Avez-vous de l'argent ? — Non, je suis à court d'argent. — Alors nous ne pourrons pas aller en caresse à l'opéra et puisque les rues sont si mauvaises nous resterons chez nous {6 à la maison) et nous jouerons aux échecs. — Qu'est-ce qu'il vous manque ? — Il me manque l'échiquier. — Voulez-vous venir chez moi ce soir ? — Je veux bien y aller à condition que vous jouerez du piano. — Certainement, j'en jouerai avec beaucoup de plaisir. — Qu'est il arrivé à votre tapis ? — Les enfants l'ont déchiré. — Que savez-vous de nouveau ? — On dit que le gouvernement a conclu un traité de commerce avec les Etats-Unis. — Où vont ces Messieurs et ces Dames ? — Ils vont à une noce. — Quelle est la fiancée ? — La fiancée est une très belle Demoiselle, mais je ne sais pas son nom. — Savez-vous le nom du fiancé ? — On dit que c'est Monsieur N. ; mais il est plus probable que ce soit Monsieur B. qui vient d'arriver d'Angleterre. 196 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. TRENTE-SEPTIÈME LEÇON .—Leccion Trijésima-sêtima. Pleuvoir, il pleut. Neiger, 1, il neige. Grêler, 1, il grêle. Faire des éclairs. Fait-il des éclairs ? H fait des éclairs. L'éclair. Le parasol. Il pleut à verse. Il fait beaucoup d'éclairs. Neige-t-il ? n neige beaucoup. Il fait beaucoup de grêle. Il ne fait pas de soleil. Le soleil me donne dans les yeux. Llover. llueve. Nevar, nieva. Granizar, graniza. Relampaguear. l Relampaguea ? Eelampaguea. El relârapago. El parasol. Llueve niucho. Relampaguea mucho. l Nieva ? Nieva mucho. Graniza mucho. No hace sol, no Ince el sol. El sol me da en los ojos. Tonner, 1, il tonne. Luire. Tronar, truena. Lucir, brillar. FERMER. CERRAR. Avez -vous fini? ^Ha acabado Yd? Fait-il bon marcher? ^Estâ bueno el piso? Dans ce pays. En aquel pais. Le pays. El pais. Il s'est fait beau«oup d'amis dans ce El se ha hecho muchos amigoa en pays. aquel pais. DONT. DE QUE, DEL CUAL, DE QUIEN, CUTO. Je vois l'homme dont vous parlez. Yeo al hombre de quien Yd. habla. J'ai acheté le cheval dont vous m'a He comprado el caballo de que Yd. vez parlé, me hablô. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 197 DONT. DE QUE, DEL CUAL, DE QITIEN, CUYO. Je vois l'homme dont le frère a tué Veo al hombre cuyo hermano ha mon chien. matado mi perro. Je vois l'homme dont vous avez tu Yeo al hombre cuyo perro ha ma- ie chien, tado Yd. Voyez- vous l'enfant dont le père est ^Ye Yd. al nino cuyopadre se mar- parti hier? chôayer? Je le vois. Lo veo. Qui avez-vous vu? ^A quién ha visto Yd? J'ai vu le marchand dont vous avez He visto al comerciante cuyo alma- pris le magasin. cen ha tomado Yd. J'ai parlé à l'homme dont le maga- Ile habîado al hombre cuyo.almaoeu sin a été brûlé. se ha quemado. CE DONT. CELUI DONT. Ceux dont. J'ai ce dont j'ai besoin. Il a ce dont il a besoin. [■ LO QUE, AQUELLO QUE. LOS QUE, AQUELLOS DE QUIENES. j Tengo el que necesito. ( Tengo lo que necesito. El tiene el que necesita. El tiene lo que necesita. Avez-vous le livre dont vous avez ^Tiene Yd. el libro que necesita? besoin? J'ai celui dont j'ai besoin. L'homme a-t-il les clous dont il besoin? Il a ceux dont il a besoin. Avoir besoin de — Tengo el que necesito. ^Tiene el hombre los clavos que ne- cesita? El tiene los que necesita. Tener necesîdad de — Quels hommes voyez-vous? î Cuâles hombres ve Yd? Je vois ceux dont vous m'avez par- Yeo a aquellos da quienes Yd. me lé. ha hablado. Yoyez vous les-élèves dont je vous ^Ye Yd. â los discipulos de quienes ai parlé? he hablado â Yd? Je les vois. Los veo. 198 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. A QUI, AUXQUELS. A QUIEN, A QUIENES. Je vois les en&nts à qui vous avez Veo a los ninos a quienes Yà. ha donné des gâteaux. dado tortas. A quels hommes parlez-vous? ^A cuâles hombres habla Yd? Je parle à ceux auxquels (à qui), Hablo a los que Yd. se ha dirijido. vous vous êtes adressé. Il S'ADRESSER. ENCONTRE R. DIRIJIKSE A REGURRIR A ACUDIR A ENCONTRAK. J'ai rencontré les hommes à qui He encontrado a los hombres a {auxquels) vous vous êtes adressé. quienes Yd. se ha dirijido. De quels hommes parlec^-vous? ^De cuâles hombres habla Yd? Je parle de ceux dont les enfants Hablo de aquellos cuyos ninos han ont été studieux et obéissants. sido estudiosos y obedientes. Obéissant, desobéissant. Obediente, desobediente. DE SORTE QUE. -DK SUERTE QUE — DE MODO QUE — DE MANERA QUE. J'ai perdu mon argent, de sort que je He perdido n:i dinero de suerte ne puis vous payer. que no puedo pagar a Yd. Je suis malade, de sorte que je ne puis Estoy malo , de modo que no sortir. puedo salir. Malade. Malo, enfermo. 149. Avez-vous enfin appris le français ? — J'ai été malade, de sorte que je n'ai pas pu l'apprendre. — Yotre frère l'a-t-il appris ? — Il ne l'a pas appris, parce qu'il n'a pas encore pu trouver un bon maître. — Allez-vous au bal ce soir ? — J'ai mal aux pieds, de sorte que je ne puis y aller. — GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 199 Avez vous compris cet Allemand ? — Je ne sais pas l'allemand, de sorte que je n'ai pas pu le comprendre. — Avez-vous acheté le cheval dont vous m'avez parlé ? — Je n'ai pas d'argent, de sorte que je n'ai pas pu l'acheter. — Avez-vous vu l'homme dont j'ai reçu un présent ? — Je ne l'ai pas vu. — Avez-vous vu le beau fusil dont je vous ai parlé ? — Je l'ai vu. — Votre oncle a-t-il vu les livres dont vous lui avez parlé ? — Il les a vus. As-tu vu l'homme dont les enfants ont été punis ? — Je ne l'ai pas vu. — A qui avez-vous parlé au théâtre? — J'ai parlé à l'homme dont le frère a tué mon b®n chien. — Avez-vous vu le petit garçon dont le père s'est fait avocat ? — Je l'ai vu. — Qui avez-vous vu au bal ? — J'y ai vu les hommes dont vous avez acheté les chevaux, et ceux dont vous avez acheté la caresse. — Qui voyez-vous à présent ? — Je vois l'homme d'ont le domestique a cassé mon miroir. — Avez-vous vu l'homme dont l'ami m'a prêté de l'argent? — Je ne l'ai pas vu. — Qui avez-vous vu? — J'ai vu le capitaine français dont le fils est mon ami. — As-tu brossé l'habit dont je t'ai parlé ? — Je ne l'ai pas encore brossé. — Avez-vous reçu l'ar- gent dont vous avez eu besoin ? — Je l'ai reçu. — Ai-je le papier dont j'ai besoin ? — Yous l'avez. — Votre frère a-t-il les livres dont il a besoin ? — Il les a. — Avez-vous parlé aux marchands, dont nous avons pris le ma- gasin ? — Nous leur avons parlé. — Avez-vous parlé au médecin dont le fils a étudié l'allemand ? — Je lui ai parlé. — As-tu vu les pauvres hommes dont les magasins ont été brûles ? — Je les ai vus. — Avez-vous lu les livres que nous vous avons prêtés? — Nous les avons lus. — Qu'en dites- vous ? — Nous trouvons qu'ils sont très-beaux. — Vos enfants ont-ils ce dont ils ont besoin ? — Ils ont ce dont ils ont besoin. 150. De quel homme parlez-vous ? — Je parle de celui dont le frère s'est enrôlé. — De quels enfants avez-vous parlé ? — J'ai parlé de ceux dont les parents sont savants. — Quel livre avez-vous lu? — J'ai lu celui dont je vous parlai hier. — Quel papier votre cousin a-t-il ? — Il a celui dont il a besoin. — Quels poissons a-t-il mangés ? — Il a mangé ceux que vous n'ai- mez pas. — De quels livres avez-vous besoin ? — J'ai besoin de ceux d'ont vous m'avez parlé. — N'avez vous pas besoin de ceux que. je lis? — Je n'en ai pas besoin. — Voj^ez-vous les enfanîs à qui j'ai donné des gtV 200 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. teaux ? — Je ne vois pas ceux à qui vous avez donné des gâteaux mais ceux que vous avez punis, — A qui avez-vous donné de l'argent ? — J'en ai donné à ceux qui ont été habiles. — A quels enfants doit-on donner d^s livres ? — On doit en donner à ceux qui sont sages et obéissants. — A qui donnez-vous à manger et à boire ? — A ceux qui ont faim et soif. — Don- nez-vous quelque chose aux enfants qui sont paresseux ? — Je ne leur donne rien. — Neigea-t-il hier ? — Il neigea, grêla et fit des éclairs. — Plut-il? — Il plut, — Sortirez-vous ? — Je ne sois jamais, quand il fait mauvais temps. — Les capitaines ont-ils enfin écouté cet homme ? — Ils ont refusé de l'écouter ; tous ceux à qai il s'est adressé ont refusé de l'entendre. — Qui avez-vous rencontré ce matin ? — J'ai rencontré l'homme dont je suis estimé. — Avez-vous donné des gâteaux à vos élèves ? — Ils n'ont pas bien étudié, de sorte que je ne leur ai rien donné. additioinT a la trente-septième leçon. Dès lors. En vente. Desde entônces. De venta, se vende. Cette odeur ferait ressusciter les Este olor haria resucitar à los muer- mortSi Au premier coup d'œil. Pas même un. Aux moins un. En moyenne, term moyen. Venez me voir, tos. f A primera vista. f Ni siquiera uno. f Siquiera uno. Por término medio. Yenga Yd. a Terme, 161. Quand vîtes-vous mon frère? — Je le vis le mois passé, et je ne Paî pas vu depuis ce temps. — On vend {ô à vendre) : une maison de quatre étages et douze chambres. — Combien en demandez- vous ? — Dix milles piastres (ô dollars). — Elle est trop chère. — L'oJeur de cette fleur ferail GEAMMAIRE ESPAaNOLE. 201 ressusciter les morts. — Comment-vous portez-vous ? — Excusez-moi, Mon' sieur, je me suis trompé. — A la première vue j'ai cru que vous étiez un de mes amis que je cherche depuis que je suis dans cette ville. — Vend- on votre livre dans tous les premiers magasias des livres {6 librairies) de cette ville ? — Non, Monsieur, toute l'édition a été vendue, et on ne pourrait pas en trouver un seul exemplaire. — Pas même un? — Ne pou- vez-vous pas m'en procurer au moins un ? — Vous pouvez le faire, n'est-ce pas ? — Je tacherai de vous en procurer un exemplaire. — Je vous serai TKENTE-HUITIÈME LEÇON.— iecc?on trijésima-octava. l. Injinitiv. Futur. 2. Con. Aimer, j'aimerai. Amar, yo amaré. 3. „ Finir, je finirai. Acabar, yo acabaré. 4.. „ Kecevoir , je recevrai. Eecibir, yo recibiré. „ Rendre, je rendrai. Rendir, yo rendir é. i Futur. , Tu aimeras. Tu finiras, Tu amarâs, Tu acabarâs. II aime m, 11 unira, El amara, El acabarâ. Nous aimeroïîs. Nous finirons. Nosotros amaré ■ Nosotros acaba- mos, rémos. "■^ous aime7-e~, Vous ûmrez, Vds. amarân. Vds. acabarân. [Is aÂmeront, Ils finiront. EUos amarân. Ellos acabarân. Tu recevras. Tu rendras, Tu recibirâs. Tu rendirâs, Il recevra, Il rendra. El recibirâ. El rendirâ. Nous recevrons, Nous rendrons, Nosotros recibi- Nosotros reudi- réraos. rémos. Vous recevrez, Vous rendrez, Vds. recibirân, Vds. rendirân, Ils recevront, Ils rendront. Ellos recibirân. Ellos rendirân. Injinitiv. Futur. Avoir, j'aurai. Tener ô haber. yo tendre, ô ha- bré. yo seré ô estaré. Etre, je serai. Ser o estar, 202 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. . Injinitiv. Futur. Aller, j'irai Ir. yoiré Envoyer, j'enverrai Enviar, yo enviaré Tenir, je tiendrai Tener, yo tendre Yenir, je viendrai Venir, yo vendre S'asseoir, 3 je m'asseirai 1 6 je raassirai Sentarse, yo me sentaré. Devoir, je devrai Deber, yo deberé Falloir, il faudra Ser raenester, sera menester Pouvoir, je pourrai Poder, yo podré Recevoir, je recevrai. Recibir, yo recibiré Savoir, je saurai Saber, yo sabré Valoir, je vaudrai Valer, yo valdré Voir, je verrai Ver, yo veré Vouloir, je voudrai Querer, yo querré Faire, Aura-t-il de l'arg je ferai Hacer, yo haré ■ ent? . ^Tendra él dinero ? Il en aura. Lo tendra. Il n'en aura pas. No lo tendra. Aurez-vous bientôt fini d'écrire ? ^Habrâ acabado Vd. pronto de es- cribir ? J J'aurai bientôt fini. Habré acabado pronto. Il aura bientôt fi ni son thème. El habrâ acabado pronto su ejer- cicio. 1 Quand ferez-vous vos thèmes ? iCuândo harâ Vd. sus ejercicios? Je les ferai bientôt. Los haré pronto. Mon frère fera ses thèmes demain. Mi hermano harâ sus ejercicios manana. Lundi prochain. Lundi passé 6 Lundi dernier. Le mois prochain. Ce mois-ci. El liines prôximo. El lunes pasado., El mes prôximo. Este mes. GBAMMAIBE ESPAGNOLE. 203 Ce pays-ci. Este pais. Quand votre cousin ira-t-il au con- ^Cuândo ira al concierto su ,'primo cert ? de Yd. ? Il ira Mardi prochain. El ira el martes prôximo. Irez-vous quelque part ? ^Irân Yds. a alguna parte ? Nous n'irons nulle part. No irémos a ninguna parte. M'enverra-t-il le livre ? ^Me enviarâ él el libro ? Il vous l'enverra s'il l'a fini. El se lo enviarâ a Vd. si lo ha concluido. Serez- vous chez-vous (à la maison) ^Est^râ Yd. en casa esta noche ? ce soir ? J'y serai. Estaré allî. Yotre père sera-t-il chez lui (à la ^Estarâ en casa su padre de Yd. ? maison) ? Il y sera. El es tara alli. Yos cousins y seront-ils ? ^Estarân alli sus primos de Yd. ? Ils y seront. Ellos estarân alli. M'enverra-t-il les livres ? ^Me enviarâ él los libros ? Il vous les enverra. El se los enviarâ. Enverra-t-il du papier a mon comp-^Enviarâ papel a mi escritorio ? toir? Il y en enverra. El enviarâ allî. Pourrez-vous payer votre cordon- ^Podrâ Yd. pagar a su zapatero ? nier? J'ai perdu mon argent, de sorte que He perdido mi dinero, de suerte je ne pourrai pas le payer. que no podré pagarle. Mon ami a perdu son portefeuille, de Mi amigo ha perdido su cartera, de sorte qu'il ne pourra pas payer modo que no podrâ pagar sus ses souliers. ^ zapatos. Tiendrez-vous quelque chose ? ^Sujetarâ (tendra) Yd. alguna cosa? 204 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. Je tiendrai votre parapluie. "Votre ami viendra-t-il à mon cert? Il viendra. Viendrez-vous ? Je viendrai. Faudra-t-1 aller au marché ? Il faudra y aller demain matin. Il ne faudra pas y aller. Yerrez-vous mon père aujourd' Nous le verrons. Sujetaré (tendre) su paraguas. con- ^Vendra su amigo de Yd. a mi concierto ? El vendra. ^Tendra Yd.? Yo vendre. ^Serâ menester ir al mercado ? Sera menester ir alla manana por la manana. No sera menester ir. hui ? ^Yerân Yds. a mi padre hoy ? Le verémos. Infinitiv. Futur. Appuyer, 1, j'appuierai. Apoyar, yo apoyaré. Employer, 1, j'emploierai. Emplear, yo emplearé. Essayer, 1. j'essaierai. Tratar, yo trataré. Acquérir,* 1, j'acquerrai. Adquirir, yo adquiriré Courir,* 2, je courrai. Correr, yo correré. Cueillir,* 2, je cueillerai. Cojer, yo cojer é. Mourir,* 2, je mourrai. Morir, yo moriré. Echoir,* 3, j'echerrai. Espirar, yo espiraré. Mouvoir,* 3, J9 mouvrai. Mover, yo moveré. Pleuvoir* 3, Il pleuvra. Llover, lloverâ. 152. Aurez-vous des livres ? — J'en aurai. — Qui vous en donnera ? — M on oncle m'en donnera. — Quand votre oncle aura-t-il de l'argent ? — Il en aura le mois prochain. — Combien d'argent aurez-vous ? — J'aurai trente- cinq flancs — Qui aura de bons amis? — Les Anglais en auront — Yotre père sera-t-il chez lui ce soir? — Il y sera. — Y serez-vous ? — J'y serai GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 205 aussi. — Yotre oncle sortira-t-il aujourd'hui ? — Il sortira, s'il fait beau temps. — Sortirez-voas ? — Je sortirai, s'il ce pleut pas. — Aimerez-voua mon fils? — Je l'aimerai, s'il est sage. — Paierez-vous votre cordonnier? — Je le paierai, si je reçois mon argent. — Aimerez- vous mes enfants ? — S'ils sont sages et assidus je les aimerai ; mais s'ils sont paresseux et méchants je les mépriserai et je les punirai. — Ai-je raison de parler ainsi? — Yous n'avez pas tort. — Yotre ami écrit-il encore? — Il écrit en- core.— N'avez-vous pas fini de parler? — J'aurai bientôt fini. — Nos amis ont-ils fini de lire ? — Ils auront bientôt fini. — Le tailleur a-t-il fait mon habit ? — Il ne l'a pas encore fait, mais il l'aura bientôt fait. — Quand le fera-t-il ? — Quand il aura le temps. — Quand ferez-vous vos thèmes ? — Je les ferai quand j'aurai le temps. — Quand votre frère fera-t-il les siens ? — Il les fera samedi prochain. — Yiendras-tu chez moi ? — Je viendrai. — Quand viendras-tu ? — Je viendrai vendredi prochain. — Quand avez- vous vu mon oncle ? — Je l'ai vu dimanche dernier. — Yos cousins iront-ils au bal mardi prochain ? — Ils iront. — Yiendrez-vous à mon concert ? — J'y viendrai, si je ne suis pas malade. 153. Quand m'enverrez-vous l'argent que vous me devez ? — Je vous l'en- verrai bientôt. — Yos frères m'enverront-ils les livres que je (ear ai prêtes? — Ils vous les enverront. — Quand me les enverront-ils? — Ils vous les en- verront le mois prochain. — Pourrez-vous me payer ce que vous me de- vez?— Je ne pourrai pas vous le payer, car j'ai perdu tout mon argent. — L'Américain pourra-t-iî payer ses souliers? — 11 a perdu son porte- feuille, de sorte qu'il ne pourra pas les payer. — Faudra-t-il envoyer chercher le médecin ? — Personne n'est malade, de sorte qu'il ne faudra pas l'envoyer chercher. — Faudra-t-il aller au marché demain ? — Il faudra y aller, car il nous faut du bœuf, du pain et du vin. — Yer^ez-vous votre père aujourd'hui ? — Je le verrai. — Où sera-t-il ? — Il sera à son comptoir. — Irez-vous au bal ce soir ? — Je n'irai pas, car je suis trop malade pour y aller. — Yotre ami ira-t-il ? — Il ira, si vous y allez. — Où nos voisins iront-ils ? — Ils n'iront nulle part ; ils resteront chez eux, car ils ont beau- coup à faire» 206 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. ADDITION A LA TEENTE-HUITIÈME LEÇON. Venez-ici, viens-ici. Allez-là, vas-là. Je viens, 6 j-y vais. Dépècliez-vous, dépêche-toi. Faites-vite, fais-vite. Pour vous faire plaisir ô pour vous plaire. Je m'efforcerai de Je tâcherai de ... , Féliciter. De temps en temps. De temps à autre. Karement. Venga Yd, acâ, ven acâ. Vaya Yd. alla, ves alla. Yoy, voy alla. Dése Yd. priesa, date priesa. A^nde Yd. lijero, anda lijero. Para complacer a Yd, Yo me esforzare en Procuraré o trataré de ... . Felicitar. I De cuarido en cuando, 6 de tiempo \ en tiempo. Una que otra vez. ' De vez en cuando. Eara vez, raras vezes. 154. Mon cher enfant, venez me voir de temps en temps, et je m'eiforce- rai de vous plaire. — Merci, Madame. — Jean, vas congratuler ta sœur avant qu'elle sorte. — Yiens-ici, mon fils. — Depêche-toi, je veux te par- ler.— J'y vais, mon père. — As-tu été (o es-tu allé) chez ton cousin cette semaine ? — Pas encore, j'y vais rarement. — Il faut y aller de temps en temps ; ton cousin est un honnête homme et très bien élevé. — As-tu écrit la lettre ? — Oui, Monsieur, elle est prête depuis ce matin. — Don- nez-la moi. — Je dois aller (o il faut que j'aille) à la poste au plutôt. — Qui est-là ? — C'est moi, — Entrez. — Je suis bien aise de vous voir. — Com- ment cava-t-il? — Très bien. — Et, comment vous portez-vous? — Bien, je vous remercie. — Je vous suis bien obligé pour votre bonté de l'autre jour. — 11 n'y a pas de quoi. — Je suis fâché de vous incommoder {6 dé- ranger) une autre fois. — Je suis toujours à votre disposition (o service). Vous êtes très obligeant. — Que desircz-vous ? — En quoi puis-je vous GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 207 servir ? — Puis-jc vous servir en quelque chose ? — Quelle heure est-il ? — Est-il tard ? — Non, Monsieur, il est de très bonne heure. — Faites-moi le plaisir de vous asseoir, et de m'excuser un moment. — Certainement. — Qu'y a-t-il de nouveau ? — On dit que le bateau à vapeur vient d'arriver, — Quelle nouvelle nous apporte-t-il ? — On dit qu'il nous apporte de bonnes nouvelles. — Je suis bien aise de l'apprendre. — Cependant d'autres disent le contraire. — Qa'il nous apporte de très mauvaises nouvelles. — Je suis très fâché s'il en est ainsi. TEENTE-NEUVIÈME LEÇON.— iecczon Trijésima-nona. Nom. Gm. Dat. Acus. Singulier, La, De la. A la, La. Pluriel, Les, Des. Aux, Les. Singulier. Pluriel La femme. les femmes. La mujer, las mujeres. La mère, les mères. La madré. las madrés. La fille. les filles. La hija, 6 la mu - las hijas, 6 las chacha. muchachas. La sœur. les sœurs. La hermana. las hermanas. La chandelle, les chandelles. La vêla, las vêlas. La bouteille, les bouteilles. La botella, las botellas. La clef, ' les clefs. La llave. las llaves, La chemise. les chemises. La camisa, las camisas. ELLE, ELLES ) ELLA, ELLAS. A-t-elle? ^Tiene ella? Elle a, Ella tiene. Elle n'a pas. Ella no tiene. Ont-elles? ^Tienen ellas? Elles ont. Elias tienen. Elles n'ont pas. Elias no tienen. 208 geammaiee espagnole. Nom. Gen. Dat. y Acus. Ma, de ma à ma, ma. Mi, Ta, de ta. à ta, ta. Tû, „ >» Sa, de sa. a sa, sa. Su, » Mes, de mes, à mes, mes. Mis, Le père et son fils ou sa fille. El padre y su hijo, ô su bija. La mère et son fils ou sa fille. La madré y su hijo, ô su hija. L'enfant et son frère ou sa sœur. El nino y su mana. hermano, ô su her- Singulier. Pluriel. Ma plume, mes plumes. Mi pluma, mis plumas. Ta fourchette. tes fourchettes. Tu tenedor, tus tenedores. Sa noix, ses noix. Su nuez. sus nueces. Notre main, nos mains. Nuestra mano nuestras manos. Yotre bouche. vos bouches. Su boca, sus bocas. Leur porte, leurs portes. Su puerta, sus puertas. La jolie femme. Les jolies femmes. La petite chan- les petites chan délie, délies. La grande bou- les grandes bou- teille, teilles. La mujer bonita. Las mujer es bonitas. La vêla pequena, las velas peque- nas. nas. La botella gran- las botellas gran- de, des. Quelle femme? Quelle fille? Cette femme. quelles femmes? quelles filles? ^Cuâl mujer? ^Cuâl hija ? Esta ô aquella mujer. ^cuâles mujeres? ^cuâles hijas? Cette demoiselle- ces demoiselles-ci. Esta senorita, estas senoritas. ci, Cette demoiselle- ces demoiselles-là. Aquella senorita, aquellas senorî- lâ tas. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 209 La main, les mains. La main droite. La main gauche. J'ai mal à la main. La dent, les dents. Avez-vous mal aux dents ? f J'ai mal à la tête. f J'ai mal au côté. fil a mal aux pieds. La fig-ure. La bouche. La joue. La langue. La porte. La fenêtre. La rue. La ville. La vielle femme. Un homme aimable. Une femme aimable. La mano, las manos. La mano derecha. La mano izquierda. Me duele la mano. ( El diente, los dientes. l La muela, las muelas. Le duelen a Vd. las muelas? Me duele la cabeza. Tengo dolor de costado. Le duelen los pies. La cara. La boca. La mejilla. lia lengua. La puerta. La ventana. La calle. La ciudad. La anciana. Un hombre amable. Una mujer amable. La chambre. El cuarto. La chambre du devant, 6 sur le de-El cuarto del frente: vant. La chambre du derrière, 6 sur le der-El cuarto del fonde. rière. La chambre du haut. El cuarto alto. ARTICLE PARTITIF FÉMININ. Nom. delà. Gen. de. ^-'- Ace. Ace. De la lumière, 4. Luz. à, de la. 210 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. De la soie. De bonne soupe. Une cruelle servitude. Une pareille promesse. Une ancienne connaissance. Une bonne fille. Une femme muette. Seda. Sopa buena. Una servidumbre cruel. Una promesa tal. Un antiguo conocido. Una buena hija. Una mujer muda. ARTICLE INDÉFINI FÉMININ. une. Nom. Ace. Une femme vertueuse. Une demoiselle heureuse. Une personne active. Une robe neuve. Une proposition naïve. Avez-vous ma plume? jSTon, Madame, je ne 1' Quelle bouteille avez-vous cassée? Quelle porte avez-vous ouverte? pas. Gen. d'une. Dot. à une. Una mujer virtuosa. - Una senorita feliz. Una persona activa. Una bâta nueva. Una proposicion injeniosa. Tiene Yd. mi pluma? No, senora, no la tengo. ^Cuâl botella ha quebrado Yd? ^Cuâl puerta haabierto Yd? Quelles fenêtres avez-vous ouvertes?^ Cuâles ventanas ha abierto Yd? Quelles bouteilles la femme a-t-elle^Cuâles botellas ha quebrado la cassées? Quelle demoiselle avez-vous con duite au bal? mujer r ^Qué senorita ha conducido "Vd. al baile? ^Qué agua ha bebido Yd? ^Cuâles cartas ha escrito Yd? Estas. Quelle eau avez-vous bue? Quelles lettres avez-vous écrites? Celles-ci. Celles-là. Avez-vous cette plume-ci ou celle-là?^Tieue Yd. esta pluma ô aquella? Je n'ai ni celle-ci ni celle là. No tengo ni esta ni aquella. LA LES. LA — LAS. Yoyez-vous cette femme? Je la vois. ^Ye Yd. a aquella mujer? La veo. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 211 LA LES. LA — LAS. Avez-vouR VU mes sœurs? ^Ha visto Vd. a mis liermanas? NoD, Mademoiselle, je ne les ai pas No, Senorita, no las he visto. belle, nouvelle. vieille. folle. molle. Féminin. LUI, LEUR. Parlez-vous à mes sœurs? Je leur parle. De grosse toile. De bonne eau. Une serviette. Masculin. Bas, Épais, Express, Gentil, Gras, Gros, Las, Nul, Profés, Sot, épaisse, expresse, gentile, grasse, grosse. lasse, nulle, professe, -sotte. 3 Beau, 'bcI, Nouveau, Nouvel, Vieux, Yieil, Fod, Fol Mou Mol, A ELLA, A EL A ELLAS, O ELLOS. ^Habla Vd, a mis bermanas? (Les hablo. Les hablo a ellas. Lienzo ordinario. Buen agua. Una toalla. Bajo. Espeso, Espreso. Cortes, élégante. Gordo. Grueso. Cansado. Ninguno. Iniciado. Necio. Hermoso, Nuevo, Viejo, i Fod, ) 1 Fol, \ Tonto. 1 Afeminado, flojo. 212 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. Masculin. Femenin. Trompeur, trompeuse. Enganoso. Menteur, meTiteuse. Mentiroso. Parleur, parieuse. Locuaz. Exécuteur, exécntrice. Bjecutor. Persécuteur, persécutrice. Perseaiiidor Enchanteur, enchanteresse. Encantador. Pécheur, pé(;heresse. Pecador. Vengeur, vengeresse. Yengador. J^bsous, absoute. Absuelto. Bénin, bénigne. Benigno. Blanc, blanche. Blanco. - Caduc, caduque. Decaido. Doux, douce. Dulce. Faux. fausse. Falso. Favori, favorite. Favorito. Frais, fraîche. Fresco. Franc franche. Franco. Grec, grecque. Griego. Long, longue. Largo. Malin, maligne. Malo. Public, publique. Pûblico. Roux, rousse. Rojo. Sec, sèche. Seco. Tiers, tierce. Tercio. Turc, - Turque. Turco. Traître, traîtresse. Traidor. Lustral, lustral. Austral, méridional. Matinal, temprano. Bénéficiai, beneficioso. Médical, médicinal. Boréal, boréal. ]\îcntal, mental. Bruuial, brumaî. Natal, natal. Canonial, canônico. Patronal, patronal. Diamétral, diarnr'trico. GKAMMAIRE ESPAGNOLE. 213 Sentimental, sentimental. Expérimental. esperimental. Yocal, vocal. Labial. labial. Zodiacal, zodiacal. Lingual, lenglial. Glacial, helâdo. Amical, araigable- Jovial, jovial. Fatal, fatal. Naval, naval. Filial, filial. Pascal, pascual. Final, final. Virginal, virjinal. Frugal, frugal. De belles chemises de toile. Hermosas camisas de hilo. Des beaux bas de soie. Hermosas médias de seda. Le Chrétien, /(2?72. la Chrétienne. El Cristiano. Le Juif, " la Juive. El Judio. Le nègre. " la négresse. El négro. Une com- *• une com- Un companero. pagnon, pagne. Un ami " une amie. Un amigo. Célébrer, " fêter. Ceîebrar, festejar. 155. Comment se portent Messieurs vos frères ? — Ils se sont fort bien portés depuis quelques jours.— Où séjournent-ils ?^Ils séjournent à Pa- ris.— Quel jour de la semaine les Turcs fêtent-ils ? — Ils fêtent le vendre- di ; mais les chrétiens fêtent le dimanche, les Juifs le samedi et les nègres le jour de leur naissance. — Parmi vous autres gens de la campagne il y a beaucoup de fous, n'est-ce pas ? demanda l'autre jour un philosophe à un paysan. Celui-ci répondit : " Monsieur, on en trouve dans tous les états." " Les fous disent quelquefois la vérité," dit le philosophe. — Votre sœur a-t-elle mon ruban d'or ? — Elle ne l'a pas. — Qu'a-t elle. — Elle n'a rien. — Votre mère a-t-elle quelque chose? — Elle aune belle fourchette d'or. — Qui a ma grande bouteille? — Votre sœur l'a. — Voyez- vous quelquefois ma n' >■<'':'- -Je la vois souvent. — Quand vîtes-vous 214 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. Mademoiselle votre sœur? — Je la vis il y a quinze jours- -Qui a mes belles noix? — Yotre bonne sœur les a. — A-t-elle aussi mes fourchettes d'argent ? — Elfe ne les a pas. — Qui les a ? — Yotre mère les a. — Quelle fourchette avez-vous? — J'ai ma fourchette de fer.— Vos sœurs ont-elles eu mes plumes ? — Elles ne les ont pas eues, mais je crois que leurs enfants les ont eues. — Pourquoi votre frère se plaint-il ? — Il se plaint parce qu'il a mal à la main droite. — Pourquoi vous plaignez-vous ? — Je me plains parce que j'ai mal à la main gauche. 156. Yotre sœur est-elle aussi âgée que ma mère ? — Elle n'est pas si âgée, mais il est plus grande. — Yotre frère a-t-il fait des emplettes ? — Il en a fait. — Qu'a-t-il acheté ? — Il a acheté de belle toile et de bonnes plumes. — N'a-t-il pas acheté des bas de sois? — Il en a acheté. — Yotre sœur écrit-elle? — Non, Madame, elle n'écrit pas. — Pourquoi n'écrit-elle pas ?^Parce qu'elle a mal à la main. — Pourquoi la fille de votre voisin ne sort-elle pas ? — Elle ne sort pas parce qu'elle a mal aux pieds. — Pourquoi ma sœur ne parle-t-elle pas ? — Parce qu'elle a mal à la bouche. — N'as-tu pas vu ma plume d'argent ? — Je ne l'ai pas vue. — As-tu une chambre ? — J'en ai une. — La femme de notre cordonnier sort-elle déjà? Non, Madame, elle ne sort pas encore, car elle est encore très-malade. — Quelle bouteille votre petite sœur a-t-elle cassée ? — Elle a cassé celle que ma mère acheta hier. — Avez-vous mangé de ma soupe ou de celle de ma mère ? — Je n'ai mangé ni de la vôtre, ni de celle de votre mère, mais de celle de ma bonne sœur. — Avez-vous vu la femme qui a été chez moi ce matin ? — Je ne l'ai pas vue, — Yotre mère s'est-elle fait mal ? — Elle ne s'est pas fait mal. 157. Avez-vous mal au nez ? — Je n'ai pas mal au nez, mais j'ai mal aux dents. — Yous êtes-vous coupé le doigt? — Non, Madame, je me suis coupé la main. — Youlez-vous me donner une plume ? — Je veux vous en donner une. — Youlez-vous avoir celle-ci ou celle-là ? — Je ne veux avoir _i^ GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 215 ni l'une ni l'autre. — Laquelle voulez-vous ? — Je veux celle que votre sœur a. — Youlez-vous la bonne soie noire de ma mère, ou celle de ma sœur? — Je ne veux ni celle de votre mère, ni celle de votre sœur, mais celle que vous avez, — Pouvez-vous écrire avec cette plume ? — Je puis .écrire avec. — Chaque femme se croit aimable, et chacune a de l'amour propre.' — De même que les hommes, mon cher ami : tel se croit savant, qui ne l'est pas, et bien des hommes surpassent les femmes en vanité. — Qu'avez vous ? — Je n'ai rien. — Pourquoi votre sœur se plaint-elle ? — Parce qu'elle a mal à la joue. — Votre frère a-t-il mal à la main ? — Non, mais 41 a mal au côté. — Ouvrez-vous la fenêtre? — Je l'ouvre, parce qu'il fait trop chaud. — Quelles fenêtres votre sœur a-t-elle ouvertes ? — Elle" a ouvert celles de la chambre du devant. — Avez-vous été au bal de mon ancienne connaisance ? — J'y ai été. — Quelles demoiselles avez-vous con- duites au bal ? — J'y ai conduit les amies de ma sœur. — Ont-elles dansé ? — Elles ont beaucoup dansé. — Se sont-elles amusées ? — Elles se sont amusées.— Sont-elles restées long-temps au bal? — Elles y sont restées deux heures. — Cette demoiselle est-elle Turque ? — Non, elle est Grecque. — Parle-t-elle français ? — Elle le parle. — Ne parle-t-elle pas anglais ? — Elle le parle aussi, mais elle parle mieux le français. — Votre sœur a-t- elle une compagne ? — Elle en a une. — L'aime-telle ? — Elle l'aime beau- coup, car elle est très-aimable. ADDITION A A la fois. fTout d'un coup, tout d Comme de coutume. Se marier avec . . . Le voici. Le voilà. jSoudaîn, tout à coup. Se taire. Taisez-vous, tais-toi. J'ai appris, j'ai entendu Puisque, attendu que. LA TRENTE-^NEUVIÈME LEÇON. A la vez. 'une fois De una vez. Como de costumbre. Casarse con. . . . Hélo aquî, Aquî esta. Hélo alli. AUî esta. Eepentinamente, de repente. Callarse, guardar silencio. Câllese Vd., câllate. dire. He sabido, -^e oido decir. Ta que, una vez que. 216 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 158. Garçons, je suis bien charmé de voir que vous apprenez votre leçon tous à la fois. — Mon ami ; j'ai entendu dire que vous alliez-vous marier avec une demoiselle de New- York. Comme de coutume, vous étiez tou jours dans la société des dames. — Qui a un exemplaire de la grammaire française ? — J'en ai un. — Où est-il ? — Le voilà. — Et où en est la clef? — Je ne l'ai pas ici ; je l'ai à la maison. — Voulez-vous aller la chercher ? — Oui, Monsieur, — Avez-vous vu le livre qui était sur la table ? — Je l'ai vu. — Votre père, comment se porte-t-il aujourd'hui? — Il est un peu in disposé. — Vraiment ! — Voulez-vous lire la Bible illustrée. — Pas à pré- sent.—Peut-être, vous desirez lire le livre que je viens de publier ? — Non plus [6 pas même ce livre-là) — Quel jour de la semaine est-ce aujourd'- hui?— C'est Mardi. — Votre grand père est-il-mort? — Oui, Monsieur, il est mort subitement. — Venez-ici, et dites-moi où vous étiez. — J'y vais. Dépêchez-vous ? — Est-il vrai que vous êtes marié ? — C'est vrai. — Alors je vous en félicite de tout mon cœur- — Allez-vous à l'opéra tous les soirs? — Non, Monsieur, je n'y vais jamais ; mon frère y va de temps en temps, mais ma sœur y va deux fois par semaine. QUARANTIÈME LEÇON.— -Lecc/ow Cuadrajésima. Aller à la campagne. Etre à la campagne. Etre à la banque. Aller à la banque. A la bourse. A la rivière. A la cuisine. A la cave. A l'église. A l'école. A l'école de français. A l'école de danse. Ir al campo. Estar en el campo. Ir al banco. Estar en el banco. A la ô en la boisa. Al ô en el rio. A la o en la cocina. A la O en la cueva, ô (sôtano). A la ô en la iglesia, A la jw en la escuela. A l;i o en la escuela de frances. A la o en la escuela dn hv^^]e, GEAMMAIRE ESPAGNOLE. 2X7 La comédie. L'opéra. Aller à la chasse. Etre à la chasse. Aller à la pêche. Etre à la pêche. IHASSER. 1. El teatro, (la comedia.) La ôpera. Ir a cazar o ir a la caza, Estar en la caza 6 cazando. Ir a pescar, o ir a la pesca. Estar en la pesca, ô pescando. CAZAR. • Toute la journée. Toute la matinée. Toute la soirée. Toute la nuit. Toute Tannée. Toute la semaine. Toute la société. Tout à la fois: Tout à coup. Soudainement. Cette semaine. Cette année. La semaine passée. La semaine prochaine. Toutes les femmes. Toutes les fois. Toutes les semaines. Madame votre mère. Mademoiselle votre sœur. Mesdemoiselles vos sœurs. Une personne. Le mal d'oreille. Le mal de cœur. Le mal de ventre. Todo el dia. Toda la manana. Toda la noche. Toda la noche. Todo el ano. Toda la semana. Toda la sociedad. j- De una vez. Eepentinamente, de repente. Esta semana. Este aiio. La semana pasada. La semana prôxima. Todas las raujeres. Todas las vezes, (siempre). Todas las semanas. Su senora madré de Yd. La senorita hermana de Vd. Las senoritas hermanas de Yd. Una persona. Dolor de oido. Mal de corazon. Polor de vientre. k 218 GRAMMAIRE ESPAGNOLE Elle a nne douleur daus Testomac. Ella tiene dolor de estomago. Sa sœur a un violent mal de tête. Su hermana tiene un violento dolor de cabeza. J'ai des maux d'estomac. Tengo dolor de eetômago. ■DES PRONOMS POSSESSIFS. FEMININ. Singulier. Singulier. La mienne, la tienne, la sienne. La mia, la tuya, la suya. La nôtre, la vôtre, la leur. La nuestra, la vuestra, la suya. Pluriel. Pluriel. Les miennes, les tiennes, les siennes. Las mias, las tuyas, las suyas. Les nôtres, les vôtres, les leurs. Las nuestras, las vuestras, las suyas. Avez-vous ma plume ou la sienne? ^Tiene Yd. mi pluma ô la suya (de ella)? J'ai la sienne, Tengo la suya. Que voulez-vous envoyer à votre? Que quiere Vd. euviar a su tia? tante? Je veux lui envoyer une tourte. Quiero enviarle una torta. Youlez-vous lui envoyer aussi des ^Quiere Yd. enviarle tambien fru- fruits? tas? Je veux lui en envoyer, Quiero enviarle. Avez-vous envoyé les livres à mes ^Ha enviado Yd. los libros a mis sœurs? hermanas? Je les leur ai envoyé. Se los he enviado. La douleur, el dolor. La cousine, la prima. La tourte, la torta. La nièce, la sobrina. La pêche. el durazno. La servante, la criada. La fraise. la fresa. La parente, la pariente.' La cerise. la cereza. La voisine. la vecina. La gazette. la gaceta. La cuisinière. la cocinera. Le beau frère. el cunado. La marchandise. la mercancîa, La belle sœur, la cunada. La tante. la tia. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 219 Elle est poète. Ella es poétisa. Est-elle peintre ? ^Es ella pintora ? Elle est auteur. Ella es autora. LOUER. ALQUILAR, ARRENDAE. Avez-vous déjà loué une chambre? ^Ha alquilado Vd. ya un cuarto? Convenir de quelque chose. ] ^^^^^^^'^ ^^ ^^S^°^ ^=^^^' ( ADMCTIR CONFESAR. Convenez-vous de cela ? i Conviene Yd. en eso ? J'en conviens. Convengo en ello. Convenez- vous de rotre faute? i Confiesa Yd. su falta? J'en conviens. La confieso. Je conviens que c'est ma faute. Confieso que es una falta. AVOUER. CONFESSER. CONFESAR. TANT. TANTO. Elle a tant de chandelles qu'elle ne Ella tiene tantas vêlas que uo pue- peut pas les brûler toutes. de consumirlas todas. S'enrhumer. 1, Eesfriarse, cojer un resfriado. Eendre malade, Cacr malo, (enfermo). Si vous mangez tant, cela vous rendraSi Yd. come tanto, caerâ mal», malade. Yous convient-il ae prêter votre fu- ^Le conviene a Yd. prestar su fu- sil? sil? JZ ne me convient pas de le prêter. No me conviene prestarlo. Cela ne me convient pas. No me conviene. ) i Endônde se ha resfriado Yd. ? Où vous êtes-vous enrhumé? > . -p^/i' ^^ ^•■^ xrj ^ a.- j o \ l Endonde cojio Yd. ese resfriado? Je me suis enrhumé en sortant de Me he resfriado al salir de la opéra. l'opéra. Etre enrhumé. Estar ô tener resfriado. Le rhume. El resfriado ô catarro. La toux. La tos. J'ai un rhume de cerveau. Tengo un resfriado. Vous avez un rhume de poitrine. Yd. tiene tos. 220 Le cerveau. La poitrine. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. El cerebro. El pecho. 159. Où est votre cousin ? — Il est dans la cuisine. — Votre cuisinière a-t- elle déjà lait la soupe ? — Elle l'a faite, car elle est déjà sur la table — Où est Madame votre mère ? — Elle est à l'église. — Votre sœur est-elle allée à l'école ? — Elle y est allée. — Madame votre mère va-t-elle souvent à l'église ? — Elle y va tous les matins et tous les soirs. — A quelle heure du matin va-t-elle à l'église ? — Elle y va aussitôt qu'elle se lève. — A quelle heure se lève-t-elle ? — Elle se lève au lever du soleil. — Vas-tu à l'école, aujourd'hui ? — J'y vais. — Qu'apprends-tu à l'école ? — J'y apprends â lire à écrire et à parler. — Où est votre tante ? — Elle est allée au spectacle avec ma petite sœur. — Mesdemoiselles vos sœurs vont-elles ce soir à l'opéra V — Non, Madame, elles vont à l'école de dance. — Ne vont-elles pas à l'école de français ? — Elles y vont le matin, mais non le soir. — Monsieur votre père est-il allé à la chasse ? — Il n'a pas pu aller à la chasse, car il est enrhumé. — Aimez-vous à aller à la chasse? — J'aime mieux aller à la pêche que d'aller à la chasse. — Monsieur votre père est- il encore à la campagne ? — Oui, Madame, il y est encore. — Qu'y fait-il? — Il va à la cha^e et à la pêche — Avez-vous chassé à la campagne? — J'ai chassé toute la journée. — Jusqu'à quand êtes-vous resté chez ma mère ? — J'y suis resté toute la soirée. — Y a-t-il long-temps que vous n'avez été au château ? — J'y ai été la semaine dernière. — Y avez-vous trouvé beaucoup de monde ? — Je n'y ai trouvé que trois personnes, le comte, la comtesse et leur fille. 160. Ces filles sont-elles aussi sages que leurs frères ? — Elles sont plus sages qu'eux. — Mesdemoiselles vos sœurs savent-elles parler l'allemand ? Elle ne le savent pas, mais elles l'apprennent. — Avez-vous apporté quel- que chose à Madame votre mère ? — Je lui ai apporté de bons fruits et une belle tourte. — Votre nièce que vous a-t-elle apporté ? — Elle nous a apporté de bonnes cerises, de bonnes fraises et de bonnes pêches. — Ai- GRAMMAIEE ESPAGNOLE. 221 mez-vous les pêches? — Je les aime beaucoup. — Combien de pêches votre voisine vous a-t-elle donnés ?— Elle m'en a donné plus de vingt. — Avez- vous mangé beaucoup de cerises cette année ? — J'en ai mangé beau- coup.— En avez-vous donné à votre petite sœur? — Je lui en ai donné tant quelle ne peut pas les manger toutes. — Pourquoi n'en avez-vous pas donné à votre bonne voisine ? — J'ai voulu lui en donner, mais elle n'a pas voulu en prendre, parce qu'elle n'aime pas les cerises. — Y eut-il en des poires l'année dernière? — 11 n'y eu eut pas beaucoup. — Yotre cou- sine a-t-elle des fraises ? — Elle en a tant qu'elle ne peut pas les manger toutes. 161. Pourquoi Mesdemoiselles vos sœurs ne vont-elles pas au spectacle ? — Elles ne peuvent pas y aller parce qu'elles sont enrhumées, et cela les a rendues très-malades. — Où se sont-elles enrhumées ? — Elles se sont en- rhumées en sortant de l'opéra hier soir. — Convient-il à votre sœur de manger des pêches ? — Il ne lui convient pas d'en manger, car elle en a déjà beaucoup mangé, et si elle mange tant, cela la rendra malade. — Avez-vous bien dormi la nuit dernière ? — Je n'ai pas bien dormi, car mes enfants ont fait trop de bruit dans ma chambre. — Où avez-vous été hier au soir ? — J'ai été chez mon beau-frère. — Avez-vous vu Madame votre belle-sœur ?-— Je l'ai vue. — Comment se porte-t-elle ? — Elle se porte mieux qu'à l'ordinaire. — Avez-vous joué ? — Nous n'avons pas joué, mais nous avons lu quelques bons livres ; car ma belle-sœur aime mieux lire que de jouer. — Avez-vous lu la gazette aujourd'hui ? — Je l'ai lue. — Y a- t-il quelque chose de nouveau ? — Je n'y ai rien lu de nouveau. — Où avez- vous été depuis que je ne vous ai vu ? — J'ai été à Yienne, à Paris et à Berlin. — Avez vous parlé a ma tante? — Je lui ai parlé. — Que dit-elle? — Elle dit qu'elle veut vous voir. — Où avez-vous mis ma plume ? — Je l'ai mise sur le banc. — Comptez-vous voir votre nièce aujourd'hui ? — Je compte la voir, car elle m'a promis de dîner avec nous. — J'admire cette famile, car le père en est le roi et la mère en est la reine. Les enfants et les domestiques sont les sujets de l'état. Les précepteurs des enfants sont les ministres, qui partagent avec le roi et la reine le soin du gou- vernement. La bonne éducation qu'on donne aux enfant est la couronne des monarques. 222 GRAMMAIRE ESPAGîîOLE. 162. Avez-vous déjà loué une chambre ? — J'en ai déjà loué une. — Où Tavez-vous louée ? — Je l'ai louée (dans la) rue Royal, numéro cent-cin- quante-deux.— Chez-qui l'avez-vous louée ? — Chez l'homme dont le fils vous a vendu un cheval, — Pour qui votre père a-t-il loué une chambre ? Il en a loué une pour son fils qui vient d'arriver de France. — Pourquoi n'avez-vous pas tenu votre promesse ? — Je ne me ressouviens pas de ce que je vous ai promis. — Ne nous avez-vous pas promis de nous mener an concert mardi dernier? — Je confesse que j'ai eu tort de vous le pro- mettre ; cependant le concert n'a pas eu lieu. — Yotre frère convient-il de sa faute ? — Il en convient.— Yotre oncle que dit-il de ce billet ? — Il dit qu'il est très-bien écrit ; mais il convient qu'il a eu tort de l'envoyer au capitaine. — Convenez-vous de votre faute à présent ? — Je conviens que c'est une faute. — Où avez-vous trouvé mon habit ? — Je l'ai trouvé dans la chambre bleue. — Youlez-vous pendre mon chapeau à l'arbre ? — Je veux l'y pendre. — Comment vous portez-vous aujourd'hui? — Je ne me porte pas très-bien. — Qu 'avez-vous ? — J'ai un violent mal de tète et un rhume de cerveau ? — Où vous êtes-vous enrhumé ? — Je me suis en- rhumé hier soir en sortant du spectacle. ADDITION A LA QUARANTIÈME LEÇON. C'est la coutume, c'est l'usage. Se acostumbra, es costumbre. Au milieu du mois prochain. A mediados del mes prôximo. Cela ne me regarde pas. fEse no es negocio ô asunto mio. Cela ne vous regarde pas. fEse no es negocio de Yd. C'est son afikire. fEse es negocio suyo (de él). Appeler l'attention. Llamar la atencion. Il ou elle ressemble. Se parece. Tout-à-fait, entièrement. fEnteramente, del todo. 163. Êtes-vous prêt ? — Pas encore. — Quand serez-vous prêt pour aller en GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 223 France? — Je serai prêt vers la moitié du mois prochain. — Quelle belle petite fille ! — Elle n'est pas si belle que vous le croyez. — Elle s'habille bien, et elle porte beaucoup de bijoux pour attirer l'attention. — Elle paraît très-belle. — Elle ressemble beaucoup à sa mère. QUAEANTE-ET-UNIEME IjEÇON .—Leccion Cuadrajésima-prima. PARTICIPE PRÉSENT OU GÉRONDIF. Nous parlons, parlant Hablamos, hablando. Nous finisso?î5, finissant. Acabîimos, acabando. Nous rece- recevant. Eecibimos, recibiendo. • vons, Nous rendant, rendant Rendimos, rindiendo. Avoir, ayant. Tener ô haber biendo. teniendo ô ha- Être, étant. Ser o estar, siendo ô estando. Échoir, Savoir, échéant, sachant. Espirar, Saber, espirando. sabiendo. Seoir, séant. Convenir, conveniendo. L'homme mange en courant. El hombre corne corriendo. Je corrige eu lisant. Je questionne en parlant' Vous parlez en me répondant Yo corrijo lëyendo. Pregunto hablando. Yd. habla respondiéudome. QUESTIONNER. PREGUNTAR. La cravate. La corbata. La voiture. La maison. El carruaje. La casa. La lettre. La carta. La table. La mesa. La famille. La familia. La promesse. La jambe. La promesa. La pierna. 224 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. QUESTIONNER. Le mal de gorge. La gorge. J'ai mal à la gorge. La viande. De la viande salée. De la viande fraîche. De l'eau fraîche. L'aliment Du l'aitage. Le voyageur. MARCHER. J'ai marché beaucoup aujourd'hui. Je me suis promené dans le jardin avec ma mère. La peinture. La chimie. La chimiste. L'art Etrange, étonnant C'est étrange. S'occuper de 6 a. PREGUNTAR. El mal de garganta, La garganta. Tengo la garganta mala. La carne. Carne salada. Carne fresca. Agua fresca, El alimento. Lacticinios. El viajante, el viajero. CAMINAR, ANDAR. He caminado mucho hoy. He paseado con mi madré en el jardin. La pintura. La quimica. El quîmico. El arte. Estrano, sorprendenta Es estrano. OCUPARSE EN. ATTIRER. L'aimant attire le fer. Son chant m'attire. CHARMER. ENCHANTER. J'en suis charmé. La beauté. L'harmonie. La voix. Le pouvoir ATRAER. El iman atrae el hierro. Su cancion me atrae. DELEITAR. ENCANTAR, HECHIZAR. Estoy deleitado de ello. La hermosura, la belleza. La armonia. La voz. El poder, GEAMMAIEE ESPAGNOLE. 225 REPETER. REPETIR. La répétition La repeticion. Le commencement. El principio. La sagesse. La sabidurîa. L'étude. El estudio. Le Seigneur. El Senor. Une bonne mémoire. Una buena memorîa. Un mémoire. Memorias, (apuntes. Le rossignol. El ruisenor. Tous les commencements sont dif- Todos les principios son difî ficiles. CEÉER. CREAR, CRIAR. La création. La creacion. Le Créateur. El Oreador. Le bienfait. El beneficio. La crainte du Seigneur. El temor de Dios . Le ciel. El cielo. La terre. La tierra. La solitude. La soledad. La leçon. La leccion. La bonté. La bondad. De la farine. Harina. Le moulin. El molino. Aller, ii% Mourir, morir, S'arrêter, detenerse, Naitre, nacer, Arriver, llegar. Partir, partir, Déchoir, decaer, Sortir, salir, Décéder, fallecer, Parvenir, lograr, Tomber, caer, Eevenir, volver, Venir, venir, Survenir, suceder, Devenir, hacerse, Disconvenir, discordar, Entrer, entrar, intervenir, Intervenir, Votre mère pst-elle venue? l Ha venido su madré de Vd. 226 Elle n'est pas encore venue. Les femmes sont-elles déjà venues ? Elles ne sont pas encore venues. Votre sœur est-elle arrivée ? GKAMMAIRE ESPAGNOLE. Ella no ha venido ann. l Han veûido ya las mujeres ? No han venido todavia. Ha llegado su hermana de Yd. ? 164. Youlez-vous dîner avec nous aujourd'hui ? — Avec beaucoup de plai- sir.— Quels mets avez-vous, (qu'avez-vous à dîner) ? — Nous avons de bonne soupe, de la viande fraîche, de la viande salée, de la salade et du laitage. — Aimez-vous le laitage ? — Je le préfère à tout autre aliment. — Êtes-vous prêt à dîner ? — Je suis prêt. — Comptez-vous bientôt partir?— Je compte partir la semaine prochaine. — Yoyagez-vous seul? — Non, Madame, je voyage avec mon oncle. — Yoyagez-vous à pied ou en voi- ture ? — Nous voyageons en voiture. — Avez-vous rencontré quelqu'un dans votre dernier voyage à Berlin ? — Nous avons rencontré beaucoup de voyageurs. — A quoi comptez-vous passer le temps cet été ? — Je compte faire un petit voyage. — Avez-vous beaucoup marché dans votre dernier voyage? — J'aime beaucoup à marcher, mais mon oncle aime à aller en voiture. — N'a-t-il pas voulu marcher ? — Il a voulu marcher d'a- bord, mais il a voulu monter en voiture après avoir fait quelques pas, de sorte que je n'ai pas beaucoup marché. — Qu'avez-vous fait aujourd'hui à l'école ? — Nous avons écouté notre professeur. — Qu'a-t-il dit ? — Il a fait un grand discours sur la bonté de Dieu. Après avoir dit : La ré- pétition est la mère des études, et une bonne mémoire est un grand bien- fait de Dieu, il a dit : Dieu est le créateur du ciel et de la terre ; la crainte du Seigneur est le commencement de toute sagesse. — Qu feaites- vous toute la journée dar.s ce jardin ? — Je m'y promène. — Qu'est ce qui vous y attire? — Léchant des oiseaux m'y attire. — T a-t-il des rossig- nols ? — Il y en a, et l'harmonie de leur chant m'enchante. — Ces rossig- nols ont-ils plus de pouvoir sur vous que les beautés de la peinture, ou que la voix de votre tendre mère, qui vous aime tant? — J'avoue que l'harmonie du chant de ces petits oiseaux a plus de pouvoir sur moi que les paroles les plus tendres de mes plus chers amis. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 227 165. A quoi votre nièce s'amuse-t-elle dans sa solitude? — Elle lit beau- coup et elle écrit des lettres à sa mère. — A quoi votre oncle s'amuse-t-il dans sa solitude ? — Il s'occupe de peinture et de chimie. — Ne fait-il plus d'afifaires ? — Il n'en fait plus, car il est trop âgé pour en faire. — Pour- quoi se mêle-t-il de vos affaires ? — Il ne se mêle pas ordinairement des affaires des autres, mais il se mêle des miennes, parce qu'il m'aime. — Votre maître vous a-t-il fait répeter votre leçon aujourd'hui ? — Il me l'a fait répéter. — L'avez-vous sue ? — Je l'ai sue assez bien, — Avez vous aussi fait des thèmes? — J'en ai fait ; mais qu'est-ce que cela vous fait, je vous prie ? — Je ne me mêle pas ordinairement des choses qui ne me re- gardent pas, mais je vous aime tant que je m'intéresse beaucoup à ce que vous faites. — Quelqu'un se soucie-t-il de vous ? — Personne ne se soucie de moi, cat je n'en vaux pas la peine. — Qui est-ce qui corrige vos thè- mes ? — Mon maître les corrige — Comment les corrige- t-il ? — Il les cor- rige en les lisant, et en les lisant il me porle. — Combien de choses votre •maître fait-il à la fois ? — Il fait quatre choses à la fois. — Comment cela ? — 11 lit et corrige mes thèmes, il me parle et me questionne tout à la fois. — Mademoiselle votre sœur chante-t-elle en dansant ? — Elle chante en travaillant, mais elle ne peut pas chanter en dansant. — Yotre mère est- elle partie ? — Elle n'est pas encore partie. — Quand partira-t-elle ? — Elle partira demain soir. — A quelle heure ? — A sept heures moins un quart. — Vos sœurs sont-elles arrivées ? — Elles ne sont pas encore arrivées, mais nous les attendons ce soir. — Passeront-elles la soirée avec nous ? — Elles la passeront avec nous, car elles m'ont promis de le faire. — Où avez-vous passé la matinée ? — Je l'ai passée à la campagne ? — Allez-vous tous les matins à la campagne ? — Je n'y vais pas tous les matins, mais deux fois par semaine. — Pourquoi votre nièce n'est elle pas venue me voir ? — Elle est très-malade, et elle a passé toute la journée dans sa chambre. ADDITION A LA QUARANTE-ET-UNIÈME LEÇON. fTrouver à qui parler, trouver son Encontrarse con la horma de su aa- maître. pato. 228 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. Arrive ce qui pourra. Il courut après lui. Souhaiter, désirer. Solliciter un emploi. Eéussir. YeDga lo que viniere. Corriô tras él. Apetecer, desear. Solicitar un empleo. Tener buen éxito, lograr. Il servit sous les ordres du général Sirviô o las ôrdenes del jeneral N. S'amuser. Divertirse. 166. Je pense aller ce soir au bal, car j'espèra=de m'y amuser. — Il est probable que j'y aille aussi. — Ce mot est correct selon le dictionnaire de l'Académie. — L'enfant vient de passer, et la nourrice court après lui. — Etes-vous pressé ? — Je suis bien pressé. — Il me faut y aller le plus tôt possible. — Cet homme que veut-il ? — Il solicite un emploi. — Il sera sous les ordres du général N. — De quoi avez-vous besoin ? — Je n'ai besoin de rien. — J'ai tout ce que je peux désirer. — Est-ce que la poste eut arrivée? Elle vient d'arriver, — Elle n'est pas encore arrivée. — Youlez-vous venir avec moi au concert ? — J'irai avec beaucoup de plaisir. — Que nous di- tes-vous de bon ? — Rien de particulier. — Comment se porte Monsieur votre frère ? — Très-bien, merci. — Presentez-Iui mes respects. — Je le ferai, avec beaucoup de plaisir. — Quand partez-vous ? — Je compte partir vers la moitié de la semaine prochaine. — Est-ce la coutume dans cette ville, que les dames se promènent dans les rues toutes seules. — Certainement, non seulement dans cette ville mais aussi dans toutes les autres villes des Etats-Unis. — Pourquoi ce jeune homme cherche-t-il toujours des querel- les ? — Je ne sais pas. — Est-il bien élevé ? — II l'est. — Tôt ou tard il trou- vera son maître. — Cela ne lui fait rien ; il fait toujours ce qu'il veut, ar- rive ce qui pourra. QUARANTE-DEUXÈIME -L^ÇON—Leccion-Cuadrajéstma' segunda. FUTURE ANTERIEUR. Yo habré ara ado. J'aurai aimé. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 229 Tu auras aimé. Tû habrâs amado. II ou elle aura aimé. El o ella habrâ amado. Nous aurons aimé. Nosotros-as habremos amado. Vous aurez aimé. Yds. habrân amado. Us {fem. elles) auront aimé. Ellos {fem. ellas) iiabrân amado, Je serai venu, fem. venue. Yo habré venido. Tu seras venu, „ venue. Tu habrâs venido. Il sera venu. El babrâ venido. Elle sera venue. Ella habrâ venido. Nous serons venus, „ venues. Nosotros-as habremos venido. Vous serez venus, „ venues. Yds. habrân venido. Ils seront venus. Ellos habrân venido. Elles seront venues. Ellas habrân venido. J'aurai été loué. Tu auras été loué. Il aura été loué. Elle aura été louée. Nous aurons été loués, Yous aurez été loués Ils auront été loués. Elles auront été louées. fem. louée. Yo habré sido alabado ô alabada, „ louée. Tu habrâs sido alabado ô alabada. El habrâ sido alabado, Ella habrâ sido alabada. louées. Nosotros-as habremos sido alaba- dos 6 alabadas. louées. Yds. habrân sido alabados ô ala- badas, Ellos habrân sido alabados. Elias habrân sido alabadas. RESTEK. QUEDAR, SOBRAR. Quand j'auraipayé le cheval il ne Ouando yo haya pagado el caballo me restera que dix piastres. Combien d'argent vous reste-t-il ? Il me reste un franc. Il ne me reste qu'un franc. Combien reste-t-il a votre frère ? Il lui reste une piastre. no me quedarân si no diez duros. l Cuânto dinero le queda â Yd. ? Me queda un franco. No me queda sino un franco. l Cuânto le queda â su hermano de Yd.? Le queda un duro^ 230 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. l Cuânto le queda a su herraana ? Combien reste-t-il à votre sœur ? No le queda sino très sueldos. E ne lui reste que trois sous. l Cuânto les queda a sus hermanos? Combien reste-t-il à vos frères ? Les queda un peso. Il leurs reste une piastre. Quand ils auront payé le tailleur il Cuando hayan pagado al sastre les leur restera cent francS'. quedarân cien francos. Quand je serai chez ma tante vien- Cuando esté en casa de mi tia i ven- drez-vous me voir ? drâ Yd. a verme ? Quand vous aurez fini d'écrire vien- Cuando haya acabado Yd. de es- drez-vous faire un tour avec moi ? cribir i vendra a dar una vuelta conmigo ? Yous jouerez quand vous aurez fini Yd, jugarâ cuando haya acabado votre thème. su ejercicio. Que ferez-vous quand vous aurez ^ Que harâ Yd. cuando haya comi- dîné ? do ? Quand j'aurai parlé à votre frère je Cuando haya hablado a su hermano saurai ce que j'ai à faire. de Yd. sabré lo que tengo que hacer. Fait-il de la pluie ô Pleut-il ? Il fait de la pluie. Il pleut. Fait-il de la neige ? Neige-t-il ? Il fait de la neige. Il neige. Fait-il de la boue? Il fait de la boue. Fait-il sale dehors ? Il fait très sale. Fait-il de la poussière ? Il fait beaucoup de poussière. Fait-il de la fumée ? H fait trop de fumée. Dehors. \l Lluve ? fLlueve. t^ Nieva ? fNiera. t^ Hay lodo ? f Hay lodo . t^ Hay lodo afuera ? fHay mucho lodo. ti Hay polvo ? fHay mucho polvo. fi Hay humo ? fHay demasiado humo. Afuera. GKAMMAIRE ESPAGNOLE. 231 ENTRER DANS. ENTRAR EN. Voulez-vous entrer dans ma chambre?^ Quiére Yd. entrar en mi cuarto? Je veux y entrer. Quiero entrar en él. T enterez-vous ? ^ Entrarà Yd. en él ? J'y entrerai. s'asseoir. ÊTRE ASSIS, /e;n. assise. H est assis sur la grande chaise. Elle est assise sur le banc. Entraré en él. SENTARSE. ESTAR SENT ADO. El esta sentado en el sillon. Ella esta sentada en el banco. remplir de. LLENAR DE. Remplir de vin une bouteille. Llena de vino una botella. Remplissez- vous d'eau cette bou-^ Lleuar Yd. de agua esa botella ? teille ? Je remplis d'argent ma bourse. Lleiio mi boisa de dinero. La poche. La taltriquera, el bolsillo. Etes-vous venu tout seul ? Non, j'ai amené tout mon monde. AMENER. Il a amené tout son monde. Avez- vous amené votre frère ? Je l'ai amené. Avez-vous dit au palefrenier de m'a- mener le cheval ? M'apportez-vous mes livres ? Je vous les apporte. MENER. Youlez-vous mener ce ctieval à l'é curie ? Je veux l'y mener. Portez-vous ce fusil à mon père ? La canne. L'écurie. l Ha venido Yd. enteramente solo ? No, he traido toda mi gente. TRAER. El ha traido toda su gente. l Ha traido Yd. a su hermano ? Le he traido. l Ha dicho Y. al palafrenero que me traiga el caballo ? l Me trae Yd. mis libros ? Se los traigo à Yd. LLEVAR. ■l Quiere Yd. llevar este caballo a la caballeriza? Quiero llevarlo. l Lleva Yd. este fusil a mi padre ? La cana. La caballeriza, el establo. 232 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. DESCENDRE Descendre dans le puits. Descendre la montagne. Descendre la rivière, Descendre du cheval. Descendre de voiture. Monter la montagne, Où votre frère est-il allé ? n a monté la colline. Monter à cheval. Monter en voiture. Monter sur un vaisseau. PRIER. Youlez-vous prier votre descendre ? La rivière, le fleuve. Le torrent. Remonter la rivière. frère Bajar al pozo. Rajar la colina. Bajar el rio. Apearse del caballo. Apearse del carruaje. SUBIR. Subir la colina. ^Adônde ha ido su hermano de Vd. ? El ha subido la colina. Montar â caballo. Entrar en el coche. Embarcarse. ROGAR, SUPLICAR. de^ Quiere Yd. suplicar a su hermano qne baje ? El rio. El torrente. Subir el rio. 161. Yos parents iront-ils demain à la campagne ? — Ils n'iront pas, car il fait trop dépoussière. — Irons-nous nous promener aujourd'hui ? — Nous n'ironr pas nous promener, car il fait trop sale dehors. — Yoyez-vous le château de mon parent derrière cette colline ? — Je le vois. — Y entrerons- nous ? — Nous y entrerons, si cela vous plait. — Youlez-vous entrer dans cette chambre ? — Je n'y entrerai pas, car il y fait de la famée. — Je vous souhaite le bonjour, Madame. — Ne voulez-vous pas entrer. — Ne voulez- vous pas vous asseoir ? — Je m'assiérai sur cette grande chaise. — Youlez- vous me dire ce qu'est devenu votre frère ? — Je vais vous le dire. — Où est votre sœur ? — Ne la voyez-vous pas ? — Elle est assise sur le banc. — Yotre père est-il assis ?nr le linn-j ? — Non, il est assis sur la chaise. — ^As-tu dé- GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 233 pensé tout ton argent ? — Je n'ai pas tout dépensé. — Combien t'en reste- t-il ? — Il ne m'en reste pas beaucoup ; il ne me reste plus que cinq francs. — Combien d'argent reste-t-il a tes sœurs ? — Il ne leur reste plus que trois piastres. — Yous reste-t-il assez d'argent pour payer votre tailleur ? — Il m'en reste assez pour le payer ; mais si je le paie, il ne m'en restera guère. — Combien d'arg-ent restera-t-il à vos frères quand ils auront payé leurs chevaux ? — Il leur restera cent piastres. — Quand irez-vous en Paris ? — J'irai aussitôt que j'aurai appris le français. — Quand vos frères iront-ils en France ? — Ils iront aussitôt qu'ils sauront le français. — Quand l'app- rendront-ils ? — Ils l'apprendront quand ils auront trouvé un bon maître. — Combien nous restera-t-il d'argent, quand nous aurons payé nos chevaux ? — Quand nous les aurons payés, il ne nous restera que cent piastres. 168. Votre père est-il enfin arrivé ? — Tout le monde dit qu'il est arrivé ; mais je ne l'ai pas encore vu. — Etes-vous content de votre domestique? — J'en suis très-content, car il est propre à tout. — Que sait-il ? — II sait tout. — Sait-il monter à cheval ? — Il le sait. — Yotre frère est-il enfin re- venu d'Angleterre ? — Il en est revenu, et il vous a amené un beau cheval. — A-t-il dit à son palefrenier de me l'amener? — Il lui a dit devons l'ame- ner.— Que dites-vous do ce cheval? — Je dis qu'il est beau et bon, et je vous prie de le mener à l'écurie. — A quoi passâtes-vous le temps hier? Je fus au concert et ensuite au spectacle. — Quand cet homme est-il des- cendu dans le puits ? — Il y est descendu ce matin. — Est-il déjà remonté? — Il y une heure qu'il est remonté. — Où est votre frère ? — Il est dans sa chambre. — Youlez-vous lui dire de descendre ? — Je le lui dirai ; mais il n'est pas encore habillé. — Yotre ami est-il toujours sur la montagne ? — Il en est déjà descendu. — Avez-vous descendu ou remonté la rivière ? — Nous l'avons descendue. — Mon cousin vous a-t-il parlé avant de partir ? — Il m'a parlé avant de monter en voiture. — Avez-vous vu mon frère ? Je l'ai vu avant de monter sur le vaisseau. — Yaut-il mieux aller en voi- ture que de monter sur un vaisseau? — Ce n'est pas la peine de monter en voiture, ni de monter sur le vaisseau, quand on n'a pas envie de voyager. 234 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. IMPARFAIT. S.Pers. ait. Para el singular en aient. Para el plural en PARTICIPE PRÉSENT. hablaba, Acabando, To acababa. le.Fersonne. 2.Pers., ais, ais, ions, lez, Imparfait. Je parkw, tu parla25, il parlazY. ) tt ui j xr Nous parhan., vous parh.^, ils t ^^î^ï^^l^:' ^^ (elles) parlazenf. Impaï-fait. Je finissais, tu finissais, il (elle) finissa?!?. Nous finiss/oîis, vous finissze^r, ils (elles) finissa/en?. J'apercevaz5, tuapercevaw, il (elle) ' apercevazY. Nous apercev/on.s, vous apercevze2r, ils (elles) aperceraient. Je rendaw, tu renda/.s, il (elle) ren- dait. Nous rendions, vous rendz'é^;, ils (elles) rendaient. J'avaw, tu avaw, il (elle) ava2Y. Nous avio?7.5, vous avie^:, ils (elles) avazenf. Je savczs, tu savaz>, il (elle) sava.Y ) g^^iendo, Yo N ous saiYi07is, vous saviez, ils (elles) V .- ' Parlant Finissant, Percibiendo, Yo . „«,«„„„^, percibia, Apercevant. Devolviendo, Yo devolvia. / Tenien Ç teniï Teniendo, Yo ténia. savazénif. sabia. Rendant. Ayant. Sachant. J'étaz-ç, tu étaw, il (elle) était. j ^ Nous étions, vous étiez, ils (elles) étaient. Yo era ô estaba, tu eras ô estabas, él era ô estaba. Nosotros éramos, ô estâbamos, Yds. eran ô estaban, ellos eran ô estaban. Quand j'étais à Berlin j'allais sou- Cuando yo estaba en Berlin iba a vent voir mes amis. menudo a ver a mis amigos. Quand vous étiez à Paris, vous al- Cuando Yd. estaba en Paris, iba a liez souvent aux Champs Elysées. menudo a los Campos Eliseos. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 235 Eome était d'abord gouvernée par Eoma era al priocipio gobernada des rois. por reyes. Nos ancêtres allaient tous l^s jours Nuestros antepasados iban a la ca- à la chasse. za todos los dias. Les Romains cultivaient les arts et Los Romanos cultivaban las artes les sciences, et recompensaient le y las ciencias, y premiaban el mérite. mérito. Vous promeniez-vous ? i Paseaba Yd. ? Je ne me promenais pas. No paseaba. Etiez-vous à Paris lorsque le roi y i Estaba Yd. en Paris cuando el était ? rey estaba alll ? J'y étais lorsqu'il y était. Estaba alli cuando él estaba. Où étiez-vous loi-sque j'étais à Lon- 1 Endônde estaba Yd. cuando yo dres ? estaba en Londres ? A quelle heure déjeûniez-vous lors- i A que hora almorzaba Yd. cuaHdo que vous étiez en Allemagne ? estaba en Alemania ? Je déjeûnais lorsque mon père dé- Yo almorzaba cuando almorzaba jeûnait. mi padre. Travailliez-vous lorsqu'il travaillait?^ Trabajaba Yd. cuando él traba- jaba? J'étudiais lorsqu'il travaillait. Yo estudiaba cuando él trabajaba. Du poisson. Pez, pescado. Du gibier. Caza. Quand je demeurais chez mon père, Cuando yo vivia en casa de mi pa- je me levais de meilleure heure dre, me levantaba mas temprano que je ne le fais à présent. que ahora. Quand nous demeurions dans ce Cuando vivîamos en aquel pais, pays-là, nous allions souvent à la îbamos a la pesca a menudo. pêche. Quand j'étais malade, je gardais le Cuando yo estaba malo, guardaba lit toute la journée. cama todo el dia. L'été passé, pendant que j'étais à la El verano pasado, cuando yo estaba campagne, il y avait beaucoup de en el campo, habia mucha fruta. fruit. 236 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. UNE CHOSE. La même chose. Le même homme. C'est éoral. UNA COSA. La misma cosa. El mismo hombre. Es todo uûo, es lo mismo, es igual. (Masc.) UN TEL, (fem.) une telle. tal. Un tel homme. Tal hombre. De tels hommes. Taies horabres. Une telle femme. Tal mujer. De telles choses. Taies cosas. pareil, fem. p.\reillk. tal. De pareils hommes méritent de Tés-Taies hombres merecen la estima- time. cion. HORS DE. Hors de la ville. Dehors. L'église est hors de la ville. AFUERA, FUERA. Fuera de la ciudad. Afuera. La îglesia esta fuera de la ciudad. Je vous attendrai devant la porte deLe aguardaré a Yd. delante de la la ville. puerta de la ciudad. La porte de la ville. La puerta de la ciudad. JjSl barrière. La barrera. Earemeut. De l'eau-de-vie. La vie. Gagner sa vie à. Je gagne ma vie à travailler. Baramente, rara vez. Aguardiente. La vida. Ganar la vida en. Gano la vida en trabajar o traba- jando. A quoi cet homme gagne- t-il sa vie ?^ Cômo gana aquel hombre la vida? CONTINUER, {de ou à). Il continue son discours. CONTINUAR. El continua su discurso. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 237 CONTINUER, [de ou à) Un bon appétit. Le conte, (la narration). Le bord. Le bord du ruisseau. Le bord de la mer. Au bord de la mer. Le rivage, la rive. CONTINTJAR. Un bu en apetito. El cuento (la narracion). La mârjen, la orilla. La orilla del arroyo. La ribera û orilla del mar. En la orilla del mar. La playa, la ribera. GENS. Ce sont de bonnes gens. Ce sont de méchantes gens. GENTE. f Son buenas gentes. Es mala gente* 169. Etiez-vous aimé quand vous étiez à Dresde ? — Je n'étais pas baï. — Votre frère étail-il estimé, lorsqu'il était à Londres ? — Il était aimé et estimé. — Quand étiez-vous en Espagne ? — J'y étais lorsque vous y étiez. Etiez-vous à Madrid, lorsque la reine y était ? — J'y étais lorsqu'elle y était. — Votre oncle . était-il à Londres, lorsque j'y étais ? — Il y était lorsque vous y étiez. — Où étiez-vous lorsque j'étais en Espagne ? — J'étais à Paris. — Où était votre père, lorsque vous étiez dans les Etats-Unis? — Il était en Angleterre. — Quand déjeuniez-vous, lorsque vous étiez en France? — Je déjeunais lorsque mon oncle déjeunait. — Travailliez- vous lorsqu'il travaillait? — J'étudiais lorsqu'il travaillait. — Votre frère tra- vaillait-il lorsque vous travailliez ? — Il jouait lorsque je travaillais. — De quoi nos ancêtres vivaient-ils ? — Ils ne vivaient que de poisson et de gibier, car ils allaient tous les jours à la chasse et à la pêche. — Quelles gens étaient les Romains? — C'étaient de très-bonnes gens, car ils cultivaient les arts et les sciences et récompensaient le mérite. — Alliez-vous souvent voir vos amis lorsque'vous étiez à la Havanne ? — J'allais souvent les voir. — Alliez-vous quelquefois aux Champs-Elysées, lorsque vous étiez à Paris? — J'v allais souvent. 238 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 170. Que faisiez-vous lorsque vous demeuriez dans ce pays ? — Quand nous y demeurions, nous allions souvent à la pêche. — N'alliez-vous pas vous promener? — J'allais me promener quelquefois. — Vous levez-vous de bonne heure ? — Pas si tôt que vous ; mais quand je demeurais chez mon oncle je me levais de meilleure heure que je ne fais maintenant. — Gar- diez-vous le lit quelquefois, lorsque vous demeuriez chez votre oncle ? — Quand j'étais malade, je gardais le lit toute la journée. — Y a-t-il beau- coup de fruit cette année ? — Je ne le sais pas, mais l'été dernier, lorsque j'étais à la campagne, il y avait beaucoup de fruit. — Comment gagnez- vous votre vie ? — Je gagne ma vie en travaillant. — Votre ami gagne-t-il sa vie à écrire ? — Il la gagne à parler et à écrire. — Ces messieurs ga- gnent-ils leur vie à travailler ? — Ils la gagnent à ne rien faire, car ils sont trop paresseux pour travailler. — A quoi votre ami a-t-il gagné cet ar- gent ? — Il l'a gagné à travailler. — A quoi gagniez-vous votre vie, lors- que vous étiez en Angleterre ? — Je la gagnais à écrire. — Yotre cousin gagnait-il sa vie à écrire? — Il la gagnait à travailler. — A vez-vous jamais vu une telle personne ? — Je n'en ai jamais vu une pareille. — A vez-vous déjà vu notre église? — Je ne l'ai pas encore vue. — Où est-elle? — Elle est hors de la ville. — Si vous voulez la voir, j'irai avec vous pour vous la montrer. — De quoi vivent les gens qui habitent le bord de la mer ? — Ils ne vivent que de poisson. — Pourquoi ne voulez-vous plus aller à Is chasse ? — Pourquoi ne mangez-vous pas ? — Parce que je 'ai pas bou appétit. — Pourquoi votre frère mange-t-il tant? — Parce qu'il a bon appétit. 171. Qui cherchez- vous (qui est-ce que vous cherchez) ? — Je cherche mon petit frère. — Si vous voulez le trouver, il faut aller dans le jardin, car il y est. — Le jardin est grand, et je ne pourrai pas le trouver, si vous ne me dites dans quelle partie du jardin il est. — Il est assis sous le grand arbre, sous lequel nous étions assis hier.— A présent je le trouverai. — Pourquoi ne m'avez-vous pas apporté mes souliers ? — Ils n étaient pas faits, de sorte que je ne pouvais pas vous les apporter ; mais je vous les apporte à présent. — Vous avez appris votre leçon, pourquoi votre sœur GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 239 n'a-t-elle pas appris la sienne? — Elle est allée se promener avec ma mère, de sorte qu'elle n'a pas pu l'apprendre ; mais elle l'apprendra de- main.— Quand corrigerez-vous mes thèmes ? — Je les corrigerai, lorsque vous m'apporterez ceux de votre sœur. — Pensez-vous y avoir fait des fautes ? — Je ne sais pas. — Si vous avez fait des fautes, vous n'avez pas bien étudié votre leçon, car il faut bien apprendre la leçon pour ne pas faire de fautes dans les thèmes. — C'est égal : si vous ne me les corrigez pas aujourd'hui, je ne les apprendrai que demain. — Il ne faut pas faire de fautes dans vos thèmes, car vous avez tout ce qu'il faut pour n'en pas faire. QUARANTE-QUATRIÈME IMÇON .-Leccion Cuadrajésima-cuarta. IMPARFAIT (CONTINUATION). J'oubliais, tu oubliais, il ou elle ou-Yo olvidaba, tu olvidabas, él ô el- bliait. la olvidaba. Nous oubhïons, vous oubhïez, ils ou Nosotros olvidâbamos, Vds. olvi- elles oubliaient. daban, ellos ô ellas olvidaban Quand nous allions à l*école nous yCuando nosotros îbamos â la es- onhliions souvent nos livres. euela olvidâbamos a menudo nuestros libres. Quand vous alliez à l'église vous Cuando Yd. iba a la iglesia rogaba ■priiez souvent le Seigneur pour a menudo a Dios por sus ninos. vos enfants. Je payais, tu payais, il ou elle Yo pagaba, tu pagabas, él ô ella payait. pagaba. Nous payions, vous payiez, ils ou Nosotros pagâbamos, Tds. paga- elles payaient. ban, ellos ô ellas pagaban. Quand nous recevions de l'argent Cuando recibîamos dinero lo em- Dous Vemplojions à acheter de pleâbamos en comprar buenos li- bons livres. bros. 24e GRAMMAIRE ESPAGNOLE. Quand vous achetiez chez ce mar- Cuando Yd. compraba a aquel chand vous ne payzesr pas toujours comerciante no siempre le paga- comptant. ba al contado. Votre sœur est-elle parvenue à rac- i Ha logrado su hermana componer commoder votre cravate ? su corbata de Yd. ? Elle y est parvenue. Lo ha logrado. La femme est-elle revenue du marché?^ Ha vuelto del mercado la mujer ? Elle n'en est pas encore revenue. No ha vuelto aun. Les femmes sont-elles convenues de i Han convenido las mujeres en cela? Elles en sont convenues. Où votre sœur est-elle allée ? Elle est allée à l'église. eso? Han convenido en ello. l A dônde ha ido su hermana de Yd.? Ha ido a la iorlesia. LE CONDITIONNEL PRESENTE. RAI, BAIS, EA, RONS, REZ, RONT, €71. Rais, RAIT, RAIT, RIONS, RIEZ, RAIENT. J'aurais, tu aurais, il ow elle aurait. Yo tendria 6 liabria, tu tendrias 6 habrias, él ô ella tendria 6 habria. Nous aurions, vous auriez, ils ou elles Nosotros tendrîamos ô habrîamos, auraient. Yds. tendrian ù habrian ellos ô ellas tendrian 6 habrian. Je serais, tu serais, il ou elle serait. Yo séria ô estaria, tu sérias 6 es- tarias, él 6 ella serîa 6 estaria. Nous serions, vous seriez, ils ou elles Nosotros geriamos 6 estariamos, seraient. Yds. serian ô estarian, ellos ô ellas serian ô estarian. Je parlerais, tu parlerais, il ou elle Yo habiaria, tû hablarias, el 6 parlerait. ella habiaria. Nous parlerions, vous parleriez, ils Nosotros hablarîamos, Yds. habla- ou elles parleraient. rian, ellos ô ellas hablarian. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 241 Si j'avais de l'argent, j'aurais un Si yo tuviese dinero, tendria una habit neuf. casaca nueva. Si tu savais faire ceci tu voudrais Si tu supieses hacer eso, querrias faire cela. hacer aquello. S'il pouvait il voudrait. î el pudiese él querria.l J'irais si j'avais le temps o iria si tuviera tiempo. S'il savait ce que vous avez fait, il Si él supiera lo que Vd. ha Lecho, vous gronderait. él le reganaria â Yd GRONDER, 1. REGANAR. S'il avait du bois il ferait du feu. Si él tuviese lena, él haria un fuego. Si les homnies venaient, il faudrait Si los hombres viniesen, serîa me- leur donner quelque chose à boire, nester darles algo que beber. Si nous recevions nos lettres nous ne Si recibiésemos nuestras cartas, no les lirions pas avant demain. las leerîamos hasta manana. PAS AVANT, NO HASTA, LE CONDITONNEL PASSE. J'aurais, tu aurais, il oti elle aurait Ya habria, tu habrias, él 6 ellaha- parlé. bria hablado. Nous aurions, vous auriez, ils oit Habrîamos, Yds. habrian, ellos 6 elles auraient parlé. ellas habrian hablado. Je serais, tu serais, il ou \ parti,ye?7i.Yo habria, tu habrias, ) ^„j.4.:jq elle serait. ) partie. él ù ella habria. f ^ Nous serions, vous ) , ^^^ T^nr.fi-c ^osotros habriamos, ) seriez, ils ou elles V P,rl rStl^o.' ^^^- habrian, ellos ô [ partido. seraient. f ;>//m. parties, ella^ habrian. ( Si j'avais reçu mon argent, j'aurais Si yo hubiera recibido mi dinero, acheté des souliers neuf. habria coraprado zapatos nuevos. S'il avait eu une plume, il se serait Si él hubiera tenido una pluma, él rappelé le mot. se habria acordado de la palabra. Si vous vous étiez levé de bonne Si A^d. se subiera levantado tem- heure, vous ne vous seriez pas en- prano, Yd. no se habria resfriado. rhume. 242 GRAMMAIRE ESPAGN'OLE. S'ils s'étaient défaits de leur vieux Si ellos se hubiesen deshecho de su cheval, ils s'en seraient procuré caballo viejo, habrian conseguido un meilleur. otro mejor. S'il s'était l'avé les mains, il se les Si él se bubiera lavado las manos serait essuyées. se las habria enjugado. Si je savais cela, je me comporterais Si yo supiese eso, me portaria de différemment. ' otro modo. Si j'avais su cela, je me serais com- Si yo hubiera sabido eso, me habria porté autrement. portado de otro modo. Si tu t'étais aperçu de cela, tune te Si tû hubieras advertido eso, no te serais pas trompé. babrias equivocado Apprendriez-vous le français si je i Aprenderia Yd. el frances si yo l'apprenais. lo aprendiera? Je l'aDprendrais si vous l'appreniez. Yo lo aprenderia si Yd. lo apren- ^ diera. Anriez-vous npris l'Allemand si je ^ Habria aprendido Yd. el Aleman 'avais appris ? si yo lo hubiera aprendido ? Je l'aurais appris si vous l'aviez ap- Yo lo habria aprendido si Yd. lo pris. hubiese aprendido. Iriez-vous enFrance si j'y allais avec i Iria Yd. a Francia si yo fuese con vous ? Yd. ? J'irais si vous y alliez avec moi. Yo iria si Yd. fuese conmigo. Seriez-vôus allé en Allemagne, si j'y i Habria ido Yd. a Alemania, si yo étais allé avec vous ? hubiese ido con Yd. ? Sortiriez-vous si je restais à la mai- ^Saldria Yd. si yo me quedase en son ? casa ? Je resterais à la maison si vous sor- Yo me quedaria en casa si Yd. sa- tiez. liera. Auriez-vous écrit une lettre si j'avais ^Hubiera escrito Yd. una carta, si écrit un billet ? yo hubiera escrito un billete? Yoila mon livre. Alli esta mi libre, hé alli mi libro. Yoici mon livre. Aqui esta mi libro, hé aqnî mi libro. GKAMMAIRE ESPAGNOLE. 243 Le Yoi\k,fem. la voilà. Les voilà. Me voici. Voilà pourquoi. Yoilà poLwquoi je le dis. J'ai froid au pieds. Il a froid au pieds. Elle a froid aux mains. J'ai froid au corps. La tète me fait mal. La jambe lui fait mal. Il a mal au côté. Alli esta, héle ô héla allî. Allî estân, héles ô hélas allî. Aquî estoy, héteme aquî, l Hé aqui por que, esta 6 esa es la razon por que. Tengo los pies frios. El tiene los pies frios. Ella tiene las manos frias. Tengo el cuerpo frio. f Me duele la cabeza. fLe duele la pierna. f Le duele el costado. La la/igue lui feit beaucoup de mal fLe duele mucho la lengua. Une assiette. Le beau-fils, le gendre. Le beau-fils. La belle-fille, la brie. La belle fille. Le progrès. Un plato. El yerno. El hijastro La nuera. La hijastra. El progreso. fFaire des progrès dans les sciences.Adelantar en los estudios, en las ciencias. Le progrès, les progrès d'une raala- El progreso de una enfermedad. die. Le beau-père. El suegro ô el padrastro La belle-mère. La suegra ô la madrastra. 172. Oubliiez-vous quelque chose lorsque vous alliez à l'école ? — Nous oubliions souvent nos livres. — Où les oubliez-vous ? — Nous les oubliions à l'école. — Oubliions-nous quelque chose ? — Yous n'oubliiez rien. — Yotre mère priait-elle pour quelqu'un, lorsqu'elle allait à l'église ? — Elle priait pour ses enfants. — Pour qui priions-nous ? — Yous priez pour vos parents. 244 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. — Pour qui nos parents priaient-ils ? — Ils priaient pour leur enfants. — Loî-sque vous receviez votre argent qu'en faisiez-vous ? — Nous l'em- ployions à acheter de bons livres ? — Eniployiez-vous aussi le vôtre à acheter des livres ? — Non, nous l'employions à secourir les pauvres. — Ne payiez-vcus pas votre tailleur ? — Nous le payions. — Payiez-vous tou- jours comptant, lorsque vous achetiez chez ce marchand ? — Nous payions toujours comptant, car nous n'achetons jamais à crédit. — Votre sœur est-elle parvenue à raccommoder vos bas ? — Elle y est parvenue. — Votre mère est-elle re enue de l'église ? — Elle n'en est pas encore revenue, — Où votre tante est-elle allée ? — Elle est allée à l'église. — Où nos cou- sines sont-elles allées ? — Elles sont allées au concert. — N'en sont-elles pas encore revenues ? — Elles n'en sont pas encore revenues, 173. Qui est là ?— C'est moi. — Qui sont ces hommes ? — Ce sont des étran- gers qui veulent vous parler, — De quel pays sont-ils ? — Ce sont des Américains- — Où est mon livre? — Le voilà. — Et ma plume ? — La voici. — Où est Mademoiselle votre sœur ? — La voilà. — Où sont nos cousines ? — Les voilà. — Où êtes-vous, Jean ? — Me voici. — Pourquoi vos entants demeurent-ils en Espagne ? — Ils veulent apprendre l'espagnol ; voilà pourquoi ils demeurent en Espagne, — Pourquoi êtes-vous assis près du feu ? — J'ai froid aux mains et aux pieds, voilà pourquoi je suis assis près du feu, — Votre sœur a-t-eîle froid aux mains ? — Non, mais elle a froid aux pieds. — Madame votre tante qu'a-t-elle ? — Le bras lui fait mal. — Avez- vous quelque chose? — La tète me fait mal. — Cette femme qu'a-t-elle ? — La langue lui fait beaucoup de mal. — Pourquoi ne mangez-vous pas ? — Je ne mangerai pas avant d'avoir bon appétit, — Votre sœur a-t-elle bon appétit ? — Elle a très-bon appétit ; voila pourquoi elle mange tant, — Si vous avez lu les livres que je vous ai prêtés, pourquoi ne me les rendez- vous pas ? — Je compte les lire encore une fois ; voilà pourquoi je ne vous les ai pas encore rendues ; mais je vous les rendrai aussitôt que je les au- rai lus pour la seconde fois. — Pourquoi n'avez-vous pas apporté mes sou- liers ? — Ils n'étaient pas faits, c'est pourquoi je ne les ai pas apportés ; mais je vous les apporte à présent : les voici. — Pourquoi votre fille n'a- t-elle pas appris ses thèmes ? — Elle a été faire un tour de promenade GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 245 avec sa compagne ; voilà pourquoi elle ne les a pas appris ; mais elle promet de les apprendre demain, si vous ne la grondez pas. 174, Auriez-vous de l'argent, si votre père était ici ? — J'en aurais, s'il était ici. — Auriez-vous été content, si j'avais eu des livres? — J'aurais été très-content, si vous en aviez eu. — Auriez-vous loué mon petit frère, s'il avait été sage ? — S'il avait été sage, je l'aurais certainement loué. — Ma sœur aurait elle été louée, si elle n'avait pas été habile ? — Elle n'aurait certainement pas été louée, si elle n'avait pas été habile et bonne. — Me donneriez-vons quelque chose, si j'étais très sage ? — Si vous étiez très- sage, et si vous travailliez bien, je vous donnerais un beau livre. — Au- riez-vous écrit à votre sœur, si j'avais été à Paris ? — Je lui aurais écrit et je lui aurais envoyé quelque chose de beau, si vous y aviez été. — Par- leriez-vous si je vous écoutais ?— Je parlerais si vous m'écoutiez, et si vous me répondiez. — Auriez-vous parlé à ma mère si vous l'aviez vue? Je lui aurais parlé, et je l'aurais priée de vous envoyer une belle montre eu or, si je l'avais vue. 175. Un des valets de chambre de Louis XIV. demandait à ce prince, comme il se mettait au lit, de faire recommander à Monsieur le premier président un procès qu'il avait contre son beau-père, et disait, en le pressant: "'Hélas, Sire, vous n'avez qu'un mot à dire." "Eh!" dit Louis XIV., " ce n'est pas de quoi je suis en peine ; mais, dis-moi, si tu étais à la place de ton beau-père, et ton beau-père à la tienne, serais-tu bien aise, si je disais ce mot ?" Si les hommes venaient, il faudrait leur donner quelque chose à boire. — S'il pouvait faire ceci il voudrait faire c^la. — Je me suis toujours flat- tée, mon cher frère, que vous m'aimiez autant que je vous aime ; mais je vois à présent que je me suis trompée, — Je voudrais savoir pourquoi vous avez été vous promener sans moi. — J'ai appris, ma chère sœur, que vous étiez fâchée contre moi, parce que j'ai été me promener sans vous. Je vous assure que si j'avais su que vous n'étiez pas malade, je serais venu vous chercher ; mais je me suis informe de votre santé chez votre médecin, et il m'a dit que vous gardiez le lit depuis huit -ours. 246 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 176. Un officier français étant arrivé à la cour de Vienne, l'impératrice Théièse lui demanda, s'il croyait que la princesse de N., qu'il avait vue la veille, était réellement la plus belle femme du monde, comme on le di- sait " Madame," répliqua l'officier, "je le crus hier."- -Comment trou- vez-vous cette viande ? — Je la trouve fort bonne. — Oserais-je vous de- mander un morceau de ce poisson ? — Si vous voulez avoir la bonté de me passer votre assiette, je vous en donnerai. — Youdriez-vous avoir la bonté de me verstr à boire ? — Avec beaucoup de plaisir. QUEANTE-CINQUIÈME LEÇON.— Lece ion Cuadrajésima-quinta. PEETERIT DEFEVL J'avais fini de lire, quand il entra. Yous aviez perdu votre bourse, quand je trouvai la mienne. Nous avions diné lorsqu'il arriva. Le roi avait nommé un amiral,quand on lui parla de yous. Après avoir parlé, vous vous en allâtes. Après m' être rasé je me lavai la figure. Après s'être chauffés ils allèrent au jardin. Dès que la cloche sonna, a^ous vous reveillâtes. Dès qu'ils m'appelèrent, je me levai. Aussitôt qu'il fut prêt, il vint me voir. Aussitôt que nous eûmes notre ar- gent, nous coiivîiiuîes de cola. Ta habia acabado de leer cuando él entrô. Yd. habia perdido su boisa cuando yo encontre la mia. Nosotros habiamos comido cuando él llegô. El rey habia nombrado un almirante cuando fulano le hablô de Yd. Despues de haber hablado, Yd. se fué. Despues de haberme hecho la barba, me lavé la cara. Despues de haberse calentado fueron al jardin. Luego que sono la campana, Yd. se despertô. Luego que me llamaron, me levante. Luego que él estuvo listo, vino a ver me, ^.^ Luego que tuvimos nuestro diuero, convinîmos en eso. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 247 Aussitôt qu'il eut son cheval, il vint Luego que él tuvo su caballo vino me le montrer. a mostrârmelo. Après avoir essayé plusieurs fois, Despues de probar varias veces con- ils parvinrent à le faire. siguierou hacerlo. Aussitôt que je le visj'obtins ce dont Luego que le vi, obtuvo lo que ne- j'avais besoin. cesitaba. Aussitôt que je lui parlai, il fit ce Luego que yo le hablé, hizo lo que que je luis dit. le dije. L'affaire fut bientôt faite. El negocio estuvo pronto concluido. PRETERIT ANTERIEUR. Aussitôt que. "| l"t?dque. [wcAsique. Dès que. J Après que. Despues que. Has^utot. jj,„,i^„. ^p.„^. Aussitôt que j'eus fini mon ouvrage, Luego que liube concluido mi tra- je le lui portai. bajo, se lo llevé. Aussitôt que je me fus habillé, je Luego que me hube vestido, sali, sortis. Quand ils eurent achevé de jouer, ils Cuando ellos hubieron acabado de se mirent à chanter. jugar, comenzarou à cantar. Quand j'eus dîné, midi sonna. Cuando yo hube comido, dieron las doce. Dès que les convives se furent as- Luego que se hubieron reunido los semblés, le repas commença. convidados, comenzô el refri- gerio. J'eus bientôt fini de manger. Pronto hube acabado de comer. Après que les soldats eurent pillé la Despues que los soldados hubieron ville, ils égorgèrent sans pitié les saqueado la ciudad, degollaron femmes et les enfants. sinpiedad lasmujeres y los ninos. % \ 248 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. A peine fômes-nous arrivés qu'on Apénas hubimos llegado nosotros, nous conduisit au roi. cuando nos condujeron al rey. H ne nous eut pas plutôt aperçus, Apénas nos hubo visto él que se qu'il s'avança vers nous. acercô a nosotros. 1T7. Que fites-vous quand vous eûtes fini votre lettre? — J'allai chez mon frère, qui me conduisit au théâtre, où j'eus le plaisir de trouver un de mes amis que je n'avais pas vu depuis dix ans. — Que fis-tu après être levé ce matin ? — Quand j'eus lu la lettre du compte polonais, je sortis pour voir le théâtre du prince que je n'avais pas encore vu. — Monsieur votre père que fit-il quand il eut déjeuné ? — Il se rasa et sortit. — Que ti votre ami après avoir été se^romener ? — Il alla chez le baron. — Que firent vos enfants quand ils eurent déjeuné ? — Ils allèrent faire un tour de promenade avec leur cher précepteur. — Où votre oncle alla-t-il après s'être chauffé ? — Il n'alla nulle part. — Après s'être chauffé, il se desha- billa et ce coucha. — A quelle heure se leva-t-il ? — Il se leva au lever du soleil. — L'éveillâtes-vous ? — Je n'eus pas besoin de l'éveiller, car il s'était levé avant moi. 173. Pourquoi n'êtes-vous pas resté plus long-temps en Hollande? — Un paysan ayant vu que les vieillards se servaient de lunettes pour lire, alla chez un opticien et lui en demanda. Le paysan prit alors un livre, et l'ayant ouvert, il dit que les lunettes n'étaient pas bonnes. L'opticien lui en mit une autre paire des meilleures qu'il put trouver dans sa bou- tique, mais le paysan ne pouvant pas encore lire, le marchand lui dit : "Mon amî, peut-être nesavez-vous pas lire du tout ?" "Si je savais lire,'' dit le paysan, "je n'aurais pas besoin de vos lunettes." 179. Henry IV., rencontrant un jour dans son palais un homme qui lui était inconnu, lui demumla à (jaii app.irr.-iiait : •' Je m'îipiî^ii'tiens à GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 249 mois-même." répliqua cet homme. " Mon ami,'' dit le roi, " vous avez un sot maître." — Racontez-nous ce qui vous est arrivé l'autre jour. — Très-volontiers, mais sous la condition que vous m'écouterez sans m'in- terrompre. — Nous ne vous interromprons pas, vous pouvez en être sûr. — Etant dernièrement au théâtre, je vis représenter le Tableau parlant et la Femme pleurante. Cette dernière pièce n'étant pas trop amusante pour moi, j'allai au concert, où la musique me causa une violente mi- graine. Alors je quittai le concert, en le maudissant, et j'allai droit à l'hôpital des fous, pour voir mon cousin. En entrant dans l'hôpital de mon cousin, je fus saisi d'horreur en voyant plusieurs fous qui s'appro- chèrent de moi en sautant et en hurlant. — Que fîtes-vous alors ? — J'en fis autant, et ils se mirent à rire en se retirant. QUAR ANTE-SIXIEIMB LEÇON. —Leccion-Cuadrajésima-sesta. LI'MPERAIV. Présent. Impératif. la. per. sing. Présent. Imperatij Je parle. parle. Yo hablo, hable Yd. Je viens, viens. Yo vengo, venga Yd. J'aperçois, aperçois. Yo percibo, perciba Yd. Je prends, prends. Yo tomo. tome Yd. Ayez piitience. Tenga Yd. paciencia. Soyez attentif. Sea Yd. atento Donnez-le-moi. Démelo Yd, Envoyez-le-lui. Envieselo Yd. Pretez-le moi. Presteraelo Ya. Ayez k bonté de me passer ce plat. Tenga Yd. 1 ese plato. bondad de pasarme Emprunter, Pedir prestado. Je veux vous emprunter de l'argent. Quieropedirle â Yd. prestado algun dlnero. 250 GKAMMAIRE ESPAGNOLE. EMPRUNTER. PEDIR PRESTADO. Je veux vous emprunter cet argent. Quiero pedirle â Yd. prestado ese dinero. Empruntez-le-lui. Je le lui emprunte. Ne le lui dites pas. Ne le lui rendez pas. La patience, l'impatience. Le prochain. La tabatière. Soyez bons. Sachez-le. Pidaselo Yd- prestado â él. Se lo pido prestado â él. No se lo diga Yd. No se lo devuelva Yd. La paciencia, la impaciencia. El prôjimo. La tabaquera. Sean Yds. buenos. Sépanlo Yds. Obéissez à vos maîtres, et ne leur Obedezca Yd. â sus rcaestros, y no donnez jamais de chagrin. les cause jumas ninguna molestia. Payez ce que vous devez, consolez Pague Yd. lo que debe, consuele â les malheureux, et faites du bien à los aflijidos, y haga bien â los que ceux qui vous ont offensé. le hayan ofendido. Aimez le bon Dieu, et le prochain, Ama â Dios, y â tu prôjimo como comme vous même. â tî mismo. Obéir, Obedecer. Consoler, Consolar. Offendre, Ofender. Aimons et pratiquons toujours la Amemos y practiquemos siemprela vertu, et nous serons heureux dans virtud. y serémos felices en esta cette vie et dans l'autre. vida y en la otra. Pratiquer, Practicar. Yoyons qui tirera le mieux. Yeamos cuâl de nosotros tira mejor. Exprimer, S'exprimer, Se faire co^iprkni")ke Avoiii l"ii \iutudk. Espresak. Bspresarse. IÎACERSK EXTF.XDKH O comprender. 'rKNFK I A « ()?7i Sea Yd. industnoso para que sus contents, [que se coloca por afin padres estén contentes. que). Que je lise on que f écrive, on y trouve Que yo lea, ô que escriba, siempre toujours à redire, {que se coloca hallan faltas. por soit que). Je ne puis rien dire que vous ne le No puedo decir nada, sin que Yd. sachiez {que se coloca por sans lo sepa. que). Ne commencez pas que je ne vous No erapieze Yd. ântes que le avise. avertisse {que se coloca por avant que). Attendez que votre père revienne Aguarde Yd. que su padre vuelva. {que se coloca porjwsçw'à ce que). 185. Yous ne serez jamais respecté, à moins que vous n'abandonniez la mauvaise compagnie que vous fréquentez.- — Yous ne pourrez finir votre travail ce soir, à moins que je ne vous aide. — Je vous expliquerai toutes les difficultés, afin que vous nf vous découragiez pas dans votre entre- prise.— Supposé que vous perdiez vos amis, que deviendriez-vous ^ En cds que vous ayez besoin de mon assistance, appelez-moi, je vous aiderai. —Un homme sage et prudent vit avec économie quand il est jeune, afin GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 265 qu'il jouisse du fruit de son travail, quand il sera vieux. — Portez cet ar- gent à M. N. afin qu'il puisse payer ses dettes. — Voulez-vous me prêter cet argent ? — Je ne vous le prêterai pas, à moins que vous ne me pro- mettiez de me le rendre aussitôt que vous pourrez. — Le général est-il arrivé ? — Il arriva hier matin au camp, las et harassé mais très à propos ; il donna de suite ses ordres pour engager l'action, quoiqu'il n'eût pas en- core toutes ses troupes. — Mesdemoiselles vos sœurs sont-elles heureuses? — Elles ne le sont pas, quoique'iles soient riches, parce qu'elles ne sont pas contentes. Bien qu'elles aient bonne mémoire, cela ne suffit pas pour apprendre quelque langue que ce soit ; il faut qu'elles exercent leur jugement. — Youlez-vous me prêter votre violon ? — Je vous le prêterai, pourvu que vous me le rendiez ce soir. Madame votre mère viendra-t- elle me voir ? — Elle viendra, pourvu que vous promettiez de la mener au concert. — Je ne cesserai de l'importuner jusqu'à ce qu'elle m'ait par- donne.— Donnez-moi ce canif. — Je vous le donnerai, pourvu que vous n'en fassiez pas mauvais usage. — Irez-vous à Londres ? — J'irai, pourvu que vous m'accompagniez ; et j'écrirai à Monsieur votre frère, en cas qu'il n'ait pas reçu ma lettre. 185. Où étiez-vous pendant l'affaire ? — J'étais au lit à faire panser mes blessures. Plût à Dieu que j'y eusse été ! J'aurais voulu vaincre ou périr. — On évita la bataille de peur que nous ne fussions pris, leurs for- ces étant supérieures aux nôtres. — A Dieu ne plaise que je blâme votre conduite ; mais vos affaires ne seront jamais faites comme il faut, à moins que vous ne les fassiez-vous même. — Partirez-vous bientôt ? — Je ne partirai pas, que je n'aie diné, — Pourquoi m'avez-vous dit que mon père était arrivé, quoique vous sussiez le contraire ? — Yoas êtes si prompt que, pour peu qu'on vous contrarie, vous vous importez en un instant. Si votre père n'arrive pas aujourd'hui, et que vous ayez besoin d'argent je vous en prêterai. — Je vous suis fort obligé. — Avez-vous fait votre devoir? — Pas tout-à-fait ; si j'avais eu le temps, et que je n'eusse pas été si inquiet de l'arrivée de mon père, je l'aurais fait. — Si vous étu- diez et que vous soyez attentif, je vous assure que vous apprendrez la langue française en très-peu de temps. 266 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. QUARANTE-NEUVIÈME LEÇON— ieecion Cuadrajêsima-nona, SUBJONCTIF {Continuation.) Quelque. Quelque bon que vous soyez. Quelque riches qu'ils soient. Quelque. POK MAS. Por bueno que Yd. sea. Por ricos que sean. j Por MAS QUE. Por mucho que. 1 Cualquiera que. Sea cual fuere. Quelque courage que vous ayez, il en a plus que vous. Quelque patience que nous ayons, nous n'en aurons jamais assez. Quelque richesses qu'il ait, il en verra bientôt la fin. Quelque bouté que 'faie pour lui, je n'en aurai jamais autant qu'il le mérite. Quelques fautes que vous fassiez, j'aurai soin de les corriger. Mas. Quelque, plur. quels que. \ Fem. QUELLE QUE, plur. QUELLES V QUE. ) Por mucho valor que Yd. tenga, él tiene mas que Yd. Por mucha paciencia que tengamos, no tendrémos jamas bastante. Por muchas riquezas que él tenga, pronto verâ el fin de ellas. Por mas afecto que yo le tenga, jamas le tendre tanto como él merece. Cualesquiera faltas que Yd. haga, cuidaré de correjirlas. Cualquiera que. Cualesquiera que. Quel que soit le bonheur que vous a'y€z,2Q suis plus heureux que vous. Quelle que soit, la fortune dont vous jnuissiez, vous pouvez la perdre en un instant. Quels que soient les efforte que vous tassiez, vous ne pouvez jamais réussir. Quelles que soient les peines que vous Cualquiera que sea la felicidad de que Yd. goze, soy mas feliy que Yd. Cualquiera que sea la fortuna de que Yd. goze, Yd. puede perderla en un instante. Cualesquiera que sean los esfuerzos que Yd. haga, no podrâ jamas tener buen éxito. Cualesquiera que sean las molestiaa GRAMMAIKE ESPAGNOl-E. 267 •preniez, on ne vous en aura au- que Yd. se tome, nadie se lo agra- cune obligation. decerâ. Aucun. NiNGUN. Quelque chose que, à quoique ce j Cualquiera cosa que, soit. \ Cualquiera que se a. Quel'que chose que (ô quoique) vous Cualquiera cosa que Yd. haga por fassiez pour mon père, il vous re- mi padre, él le recompensarâ. compensera. Je ne me plains de quoique ce soit. No me quejo de nada absoluta- mente. Qui que ce soit. Quienquiera, Cualquiera. De qui que ce soit, que vous parliez, De quienquiera que Vd. hable, évite évitez la médisance, la calumuia. Je ne connais personne qui soit aussi No conozco a nadie que sea tan bon que vous. bueno como Yd. Je n'en ai rien vu qu'on puisse blâ- No he visto que pudiera tacharse mer dans sa conduite. en su conducta. Yous êtes la dame la plus aimable Yd. es la senora mas amable que que je connaisse. yo conozco. C'est l'homme le plus extraordinaire El es el hombre mas estraordinario que j'aie jamais vu. que yo be visto. Yous êtes les élevés les plus studieux Yds. son los discîpulos mas estudio- que j'aie jamais eu. sos que he tenido. La meilleure garde qu'un roi puisse La mejor guardia que un rey puede avoir c'est le cœur de ses sujets. tener, es el corazon de sus sûb- ditos. C'est le premier homme qui ait osé El es el primer hombre que se ha me le dire. atrevido a decîrmelo. Yous êtes la deuxième dame ai- Yd. es la segunda senora amable mable que j'aie rencontré dans que he encontrado en esta ciudad. cette ville. 268 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. | Yous êtes le seul sur qui je vuisse Vd. es el ûnico en quien yo puedo compter. confiar. C'est la plus belle des femmes qui Ella es la raujer mas hermosa de las étaient à l'opéra. que estuvierou en la opéra. Je ne connais aucune des personnes No conozco a ningunas de las per- qui sont venues chez vous ce sonas que han venido a su casa matin. de Y. esta manana. J'espère que vous ne direz rien de Espero que Yd. no dira nada de lo ce que je vous ai confié. que le hé confiado. J'ai lu le second volume de l'ouvrage He leido el segundo tomo de la obra que vous m'avez prêté. que Yd. me ha prestado. Fasse le ciel que pareil maineur ne ; Cernera el cielo preservar a Y. de vous arrive jamais ! tal desdicha ! Plût à Dieu ! Plût au ciel ! ; Ojalâ ! ô Pluguiera a Dios ! Plût à Dieu qu'il en fût ainsi ! ; Ojalâ que eso luese asi ! Plût à Dieu qu'il l'eût fait! ; Ojalâ que él lo hubiese hecho ! Plût au ciel que nous ne fussions ^a- ; Quiera Dios que nunca seamos mais plus malheureux ! mas desdichados ! Puissiez-vous être heureux ! i Sea Yd. feliz ! Dut-il m'en coûter tout ce que je Aunque me cueste todo lo que po- possède, je saurai me préserver seo, yo sabré preservarme de se- d'un semblable malheur. mejante desdicha. Fussent-ils à cent lieues d'ici, j'irai Aunque estén âcien léguas de aquî, les chercher. iré a buscarlos. Je viens pour vous voir: Yengo a verle. Je ne crois pas pouvoir sortir de- No pienso que pueda salir manana. main. hul. YoUkunUyre que vous pourrez Hé aqui un libro que Yd. puede consulter au besoin. consultar de euaado en cuando. GEAMMAIRE ESPAGNOLE. 269 Subj. Donnez-moi un livre que je Déme Y. un libro que yo pueda puisse consulter au besoin. consultar de cuando en cuando. Lid. Prêtez-moi ce livre dont vous Présteme Yd. ese libro que Yd. no n^avez pas besoin. necesita. Subj. Prêtez-moi un livre dont vous Présteme un libro que Yd. no ne- n'ayez pas besoin. cesite. 187. Il faut que vous ayez patience, quoique voas n'en ayez pas envie, car il faut que j'attende aussi jusqu'à ce que je reçoive mon argent. En cas que je le reçoive aujourd'hui, je vous paierai tout ce que je vous dois. Ne croyez pas que je l'aie oublié, car j'y pense tous les jours. Où croyez-vous peut-être que je l'aie déjà reçu ? — Je ne crois pas que vous l'ayez déjà reçu ; mais je crains que vos antres créanciers ne l'aient déjà reçu. — Yous voudriez avoir plus de temps pour étudier et vos frères voudraient n'avoir pas besoin d'apprendre. — Plût à Dieu que vous eus- siez ce que je vous souhaite, et que j'eusse ce que je désire. Quoique nous n'ayons pas eu ce que nous souhaitons, nous avons presque toujours été contents, et Messieurs B. ont presque toujours été mécontents, quoi- qu'ils aient eu tout ce dont un homme raisonnable peut se contenter. — Ne croyez-pas. Madame, que j'aie eu votre éventail. — Qui vous dit que je le croie? — Mon beau-frère voudrait ne pas avoir eu ce qu'il a eu. — Pourquoi ? — H a toujours eu beaucoup de créanciers et point d'argent. Je désire que vous me parliez toujours français, et il faut que vous m'o béissiez, si vous voulez l'apprendre, et si vous ne voulez pas perdre votre temps inutilement. Je voudrais que vous fussiez plus assidu et plus at- tentif quand je vous parle. Si je n'étais pas votre ami, et que vous ne fussiez pas le mien, je ne vous parlerai pas ainsi. — Méfiez-vous de M. N., car il vous flatte. Pensez-vous qu'un flatteur puisse être un ami? Yous ne le connaissez pas aussi bien que moi, bien que vous le voyiez tous les jours. — Ne croyez pas que je sois fâché contre lui, parce que son père m'a offensé ! — Oh ! le voilà qui vient ; vous pouvez tout lui dire vous- même. Quelles que soient vos intentions vous auriez dû agir différemment. — Quelques raisons que vous m'alléguiez, elles n'excuseront pas votre ac- 270 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. tion, blâmable en elle-même. — Qaelqne chose qni vons arrive dans ce monde, ne mnrmarez jamais contre la divine providence, car quelque chose qu'on souffre, on le mérite. — Quelque chose que je fasse, vous n'êtes jamais content. CINQUANTIÈME LEÇON.— ieccion Qmncuajésima. Doubler. Le double. Votre part. Ce marchand surfait du double. Il faut que vous marchandiez avec lui, il vous rabattra la moitié. Vous avez double part. Vous avez triple part, le toca. DOBLAR, DUPLICAR. El duplo ô el doble. Su parte de Vd. f Aquel comerciante pide el duplo de lo que debe pedir. f Vd. debe ajustarse con él ; él se lo darâ por la mitad. Vd. tiene doble parte. Vd. tiene très vezes mas de lo que Renouveler. Etourdir. Etourdi. Franc — Franche. Serrer la main à quelqu'un. Je lui dis qu'oui. Je lui dis que non. Serrer. Renovar. Aturdir. Aturdido. Franco. Dar la mano a alguno. Le dije que sî. Le dije que no. j Apretar, Guardab, 1 Cerrar. Serrez votre argent. Guarde Vd. su dinero. Aussitôt que j'ai lu mon livre, je le Luego que he leido mi libro, lo serre. cierro. Je ne me soucie pas beaucoup d'aller No tengo mucho deseo de ir a à la comédie ce soir. teatro esta noche. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 271 Se rassasier. II y a une heure que je mange, et je ne puis me rassasier ; 6 je mange depuis une heure, et je ne peux pas me rassasier. |bATISFACEESE CON ALGUNA COSA. Hace una hora que como, y puedo satisfaeer mi apetito. no Etre rassasié. Estar satisfecho. Se désaltérer. f Apagar la sed. Il y a une demi-heure que je bois, Hace média hora que bebo, pero no miiis je ne puis me désaltérer. puedo apaga la sed. Tener sed. Etre altéré. C'est un homme altéré de sang. De part et d'autre. De toutes parts. Este es un hombre sanguinario, Por âmbas partes. Por todas partes. Permettez, Madame, que je vous présente Monsieur de G., comme ancien ami de notre famille. Je suis charmée. Monsieur, de faire votre connaissance. Je ferai tout ce qui sera en mon pouvoir pour me rendre digne de vos bonnes grâces. Mesdames, permettez que je vous présente M. de B., dont le frère a rendu de si éminents services à votre cousin. Ah ! Monsieur, que nous sommes enchantées de vous recevoir chez nous. Permltame Yd. Senora, que le présente al Senor de G., antiguo amigo de nuestra familia. Celebro mucho, caballero, el hacer su conocimiento. Haré todo lo que esté de mi parte para merecer la buena opinion de Y. Senoras, permîtanme Yds. que les présente al Senor de B., cuyo hermano ha hecho importantes servicios al primo de Yds. Caballero, nos alegramos mucho de verle en nuestra casa. 188. Un homme avait deux fils : l'un aimait à dormir la grasse matinée 212 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. et l'autre était très-laborieax, et se levait tonjonrs de très-bonne heure. Celui-ci étant un jour sorti de grand matin, trouva une bourse remplie d'argent. H courut à son frère lai faire part de sa bonne fortune, et lui dit : " Yoyez-vons, Louis, ce qu'on gagne à se lever de bonne heure?" " Ma foi," répondit son frère, " si celui à qui elle appartient ne s'était pas levé de meilleure heure que moi, il ne l'aurait pas perdue,'' On demandait à un jeune fainéant, ce qui le faisait rester au lit si long-temps. " Je suis occupe," dit-il, " à tenir conseil tous les matins. Le travail me conseille de me lever, la paresse de rester couché ; et ils me donnent ainsi vingt raisons pour et contre. C'est à moi d'entendre ce qu'on dit des deux parts ; et à peine la cause est-elle entendue que le dîner est prêt." On raconte un beau trait d'une grande dame : interrogée où était son époux, qui s'était caché, pour avoir trempé dans une conspiration, elle repondit courageusement, qu'elle l'avait caché. Cet aveu l'ayant amenée devant le roi, ce prince lui dit qu'elle ne pouvait échapper à la torture qu'en découvrant la retraite de son époux. "Et celasufifira-t-il?" dit la dame. "Oui," dit le roi, "je vous en donne ma parole." "Eh bien," dit-elle, "je l'ai caché dans mon cœur où vous le trouverez." Cette réponse admirable charma ses ennemis. 189. Cornélie, l'illustre mère des Gracques, après la mort de sou époux, qui lui laissa douze enfants, se voua au soin de sa famille avec une sa- gesse et une prudence qui lui acqairent l'estime universelle. Trois seu- lement d'entre les douze parvinrent à l'âge mûr, une fille Sempronie, qu'elle maria au second Scipion l'Africain, et deux fils, Tibérius et Caius, qu'elle éleva avec un soin particulier ; et bien qu'on sût générale- ment qu'ils étaient nés avec les plus heureuses dispositions, on jageait qu'ils étaient encore plus redevables à l'éducation qu'à la nature. La réponse qu'elle fit à une dame de Campanie à leur sujet est très-fameuse, et renferme de grandes instructions pour les dames et pour les mères. Cette dame, qui était très-riche, et passionée pour le faste et l'éclat, avait étalé ses diamants, ses perles et ses joyaux les pins précieux, et elle engageait sérieusement Corn^^lie à lui faire voir aussi ses joyaux. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 273 Cornélie changea adroitement la conversation, poar attendre le retour de ses fils qui étaient allés anx écoles publiques. Comme ils rentraient et arrivaient dans l'appartement de leur mère, elle dit à la dame de compagnie, en les lui montrant : " Yoici mes joyaux et la seule parure que j'apprécie." Et une telle parure, qui est la force et le soutien de la société, ajoute un plus grand lustre à la beauté que tous les joyaux de l'Orient. CINQTJANTE-ET-UNIÈME L^ÇON .—Leccion Quincuajésima- prima. En espagnol on peut augmenter ou diminuer la signification des noms par l'addition de certaines syllabes appelées augmentatifs et dimi- nutifs. Nous parlerons premièrement DES AUGMENTATIFS. Les augmentatifs ajoutent au positif la signification des mots gros ou grand, et ils sont formés en ajoutant on, aza, onazo ou ote pour le masculin, et ona, azo, onaza ou ota pour le féminin, en supprimant tou- jours la dernière lettre si c'est une voyelle : L'homme. El hombre. i El hombroTi. Le gros ou grand homme. •< El hombrazo. ( El homhvonazo. La femme. La mujer. ( La mujeraza. La grosse ou grande femme. ■< La mujerona. ( La mujeronaza. DES DIMINUTIFS. Il y a deux sortes de noms diminutifs : 1 *^ . Ceux qui expriment la tendresse pour un objet quelconque qui est petit, et leur terminaison est en in, ito, ko pour le masculin, ina, ita, ica pour le féminin, suivant la même règle dont on se sert pour les augmentatifs à l'égard de la terminaison, c'est a dire supprimant la dernière lettre si c'est une voyelle. Exemple : 274 GRAMMAIKE ESPAGNOLE. I L'encrier. El tintero. Le petit ou joli petit encrier. El tiuterito. La maison. La casa. La petite ou jolie petite maison. La casita. La tourterelle. La tôrtola. La petite ou jolie petite tourterelle. La tortolita. La même règle s'applique aux noms propres. Example : Jean. Juan, Le petit Jean. Juanito . Adèle. Adela. La petite Adèle ^ Adelita. 2 *^ . Ceux qui dénotent le mépris ou la pitié, ou qui diminuent l'objet sans y ajouter une idée de beauté, ont leurs terminaisons en zuelo, 'illo ou cillo. 1 Chien. Joli petit chien. Yilain petit chien. Petite femme méprisable. Misérable petit homme. Perro. Perrilo. Perrillo. Mujercilla ou mujerzuella. Hombrecillo ou hombrezuelo. Ces noms qui ont leurs termaisons en co la changent en quito ou quillo. Sac. Saco. Joli petit sac. Saquito. Eventail. Abanico. Joli petit éventail. Abaniquito, Petit. Chico. Plus petit. Chiquito. Bien petit. Chiquitito. Les noms terminées en r, n ou e, prennent ciio ou cillo pour former k' diminutif. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 275 La fourchette. El tenedor. La petite ou vilaine petite four- El tenedorcillo. chette. Le bouton. El boton. Le petit ou joli petit bouton. El botoncito. Ceux-ci sont d'autres diminutifs terminées en guito ou guillo pour les noms qui ont leurs terminaisons en go, comme : amigo, amiguito ou amiguillo, et d'autres en ote, en ejo, quoique ces derniers soient rare- ment usités. On forme le pluriel des augmentatifs, et des diminutifs comme celui des noms. La terminaison azo ajoutée à un nom, après avoir supprimé la der- nière lettre si c'est une voyelle, a quelque fois la signification qui suit. Exemple : Soulier. Zapato. Coup de soulier. Zapatazo. Bâton. Garrote. Coup de bâton. Garrotazo. Canon, Canon. Boulet de canon. Canonazo. Nous avons remarqué dans la seconde leçon que les adjectifs, hueno, malo, uno, alguno, primero, tercero et postrero perdent l'o final pour l'eu- phonie, quand ils sont employés devant un nom masculin singulier : maintenant, nous ajoutons les mots suivants, qui, pour la même raison, exigent un changement dans leur terminaisons. Ce sont : 1 '=' . ciento (cent) perd la syllabe to quand il est immédiatement suivi d'un nom. Exemple : Cent soldats. Cien soldados. Mais quand ciento prend un autre nombre il retient toutes ses lettres. Exemple : Cent et deux soldats. Ciento y dos soldados. 276 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 2 '^ . Santo (saict) perd aussi la syllabe to quand il est suivi d'un nom propre masculin. Exemple : Saint Pierre, San Pedro. Saint Joseph. San José. Cependant Santo Tomas, Santo Tome, Santo Toribio et Santo Do- mingo sont des exceptions à cette règle. 3 '^ . Grande (grand, gros) perd la syllabe de devant gulier. Exemple : La grande bataille. Le grand projet. Un grand homme. Un homme grand ou gros. Un homme pauvre. Un pauvre homme. Un auteur pauvre. Un pauvre auteur. Un petit homme, Un homme petit. Des hommes. un nom sm- La gran batalla. El gran proyecto. Un grande hombre. Un hombre grande. Un hombre pobre. Un pobre hombre. Un escritor pobre. Un pobre escritor. Un hombre pequeno. Un hombre bajo. Hombres. 190. Qui a mon joli petit chien ? — La grosse femme l'a. — Ce malheureux petit homme qu'a-t-il ? — Tl n'a rien. — Avez-vous vu ma jolie petite mai- son ? — Je n'ai pas vu votre jolie petite maison ; mais j'ai vu votre vilain petit chien. — Quel encrier avez-vous? — J'ai le joli petit encrier deomon. petit frère. — Quel cheval avez-vous vu ? — J'ai vu le petit cheval de mon ami. — Qui a votre petit livre ? — Mon petit ami l'a. — Avez-vous reçu quelque chose de ce gros homme ? — Je n'ai rien reçu de ce gros homme, mais mon petit garçon a reçu quelque chose de cette grosse femme. — Cette petite femme méprîsablo qu'a-t-elle ? — Eien. — Avez-vous le biscuit du petit Jean ? — Je n'ai pas son biscuit, mais son joli petit oiseau. — Mon petit âne a-t-il son foin ? — Il ne l'a pas. — Qnel homme grand ! — GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 277 Quelle grande femme ! — Avez-vous mon petit sac ? — Je n'ai pas votre pe- tit sac, mais votre petite assiette d'or. — Quel oiseau a mon fils ? — Il a sa jolie petite tourterelle. — Avez-vous sa petite fourchette ? — Je n'ai pas sa petite fourchette ? — Je n'ai pas sa petite fourchette, mais j'ai son petit canif (ou couteau). — Avez-vous le petit gilet du petit garçon ? — Je ne l'ai pas, mais j'ai son petit bouton d'or. — Avez-vous vu le petit billet que la petite Adèle a reçu de sa petite amie ? — Je n'ai pas vu le petit billet, mais j'ai vu sa petite amie. 191. Quel nombre de soldats anglais avez-vous vu ? — J'ai vu cent sol- dats.— J'ai vu cent-six soldats. — Cet homme pauvre qu'a-t-il? — Il n'a rien. — Avez-vous vu quelques oiseaux ? — Je n'en ai vu aucuns. — Avez-vous quelques grands projets? — Je n'ai aucuns projets. — Le grand capitaine français a-t-il honte ou peur. — Il a honte mais non pas peur, — Avez - vous vu mon grand cheval ? — Je n'ai pas vu notre grand cheval, mais votre gros cheval. — Le grand homme a-t-il soif? — Le grand homme n'a pas soif, mais le gros homme a peur. — Ce pauvre auteur qu'a-t-il ?— Le pauvre écrivain n'a rien, mais l'écrivain pauvre a faim. — Qui a reçu un coup de soulier ? — Mon petit garçon en a reçu de son petit ami. — Ce petit matelot qu'a-t-il reçu ? — Il a reçu un coup de bâton de son capitaine. — Yotre bâtiment a-t-il reçu des coups de canon. — Mon bâtiment n'a pas reçu de coups de canon. SUPPLEMENT. DES PARTIES DU DISCOURS. Les mots espagnols se divisent en neuf espèces, savoir : V article, le nom, la conjonction, le pronom, le verbe, le participe, l'adverbe, la préposi- tion, et l^ interjection. Des genres. H y a trois genres en espagnol : le masculm, le féminin, et le neutre. Le genre neutre ne s'applique qu'à certains adjectifs ou pronoms pris dans un sens indéterminé ou indéfini : lo bueno, le bon, lo malo, le mau- vais ; lo justo, le juste ; lo mio, le mien, ce qui est à moi ; eso, aquello, ceci, cela, etc. Ce genre n'a point de pluriel ; il ne s'applique ni aux personnes, ni aux choses, mais seulement aux adjectifs pris substantive- ment et aux substantifs pris adjectivement : lo blanco y lo verde me agradan mucho, le blanc et le vert me plaisent beaucoup. Des nombres. Il y a deux nombres, le singulier et le pluriel, DE l'article. Uarticle se place devant les noms communs ou devant les mots pris substantivement pour en désigner le genre et le nombre. U article espagnol a des inflexions différentes, selon le nombre et le genre : el, los ; la, las ; lo. On les emploie de la manière sui- vante . 280 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. Singulier. MASCULIN. FÉMININ. NEUTRE. El, le, V La, la, 1' io, le, 1' Bel, du, de V De la, de la, de 1' De lo, de, de 1' Al, ail, à r A la, à la, al' A lo, an, à 1' Los, les Las, les Be los, des Be las, des A los, aux A las, aux. Quoique l'article el ne doive être employé que devant les substantifs masculins, on le place néanmoins, afin d'éviter l'hiatus, et au singulier Beulement, devant certains noms féminins commençant par a ou lia longs, e'est-à-dire sur lesquels on appuie dans la prononciation, lorsque ces mots suivent immédiatement l'article. On dit el agua, las aguas ; el aima, las aimas ; el ala, las alas ; el âguila, las âguilas ; el hacha, las hachas. Lorsqu'un autre mot est interposé entre l'article et ces noms, ceux-ci reprennent l'article féminin la grande aima ; la segunda ala, etc. Pour tous les mots féminins dont le premier a ne forme pas la syllabe longue, ou doit employer l'article la : la aheja, la aldea, la alegrîa, la America, etc. L'article masculin el se place quelquefois devant des verbes à l'infi- nitif présent pris substantivement comme noms d'action, et devant des adverbes et des prépositions pris substantivement aussi : el 5o6er, le savoir; el amar, l'action d'aimer ; el si, le oui : el no, le non ; el como, le comment el cuando, le quand ; el porqué, le pourquoi ; el pro y el contra, le pour et le contre, etc. Les articles el, lo, los, las, se placent devant los mots senor, senora, ou leurs diminutifs, suivis du nom de famille ou d'un nom ou adjectif ; el senor Vasquez, monsieur Vasquez ; la senora Ferez, madame Pérez ; el senor Présidente, monsieur le Président ; la senora Marquesa, madame la Marquise ; el sabio Ulises, le sage Ulysse. (Ce n'est que devant les noms de baptême que don, dona, doivent remplacer l'article et seulement pour les personnes d'un rang élevé.) Mais l'article se supprime lorsqu'on adresse la parole à ces mêmes personnes : huenos dias, senor qficial, bon- jour, monsieur l'officier ; que pieiim Vm, de eso, senor présidente 1 qu'en pensez-vous, monsieur le Présidenl. ? On supprime aussi l'article lorsque I GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 281 le nom est précédé d'un pronom : mi padre ; su hermano ; ningun Jwmbre, etc. Bien que l'article doive être supprime devant les noms propres, on le met cependant devant les noms d'illustres écrivains, peintres, etc. et devant ceux de quelques royaumes ou provinces ; alors on sous-entend CCS qualités : el Ariosto ; el Japon, etc. Lorsque l'article el est suivi d'un verbe, il se rend en français parcZe ou que de : es fàcil el enganar a un nino, il est facile de tromper un en- fant ; no es poco asiinto el ser sahio y jnodesto, ce n'est pas peu de chose que d'être savant et modeste. L'article el perd Va lorsqu'il est précédé des prépositions de et â, et ne forme qu'un mot avec ces prépositions, del, al cielo ; del, al hombre, au lieu de de el, a el cielo ; de el, à el hombre. Cette contraction n'a lieu qu'au singulier. Lorsque les articles français de, du, de la, des sont partitifs, c'est-à- dire lorsqu'ils sont pris dans un sens indéterminé, ils ne s'expriment pas en espagnol : dame pan, 7nanzanas, donne-moi du pain, des pommes ; tiene valor, il a de lu valeur. Mais si au contraire le nom est pris dans un sens détermine, il doit être précédé de l'article : dame del pan, las manzanas que ta lias comprado, donne-moi du pain, des pommes que tu as aclietôes. S'il y a un pronom possessif, on supprime l'article : dame de tu pan, donnemoi de ton pain. Si ce même nom est au pluriel, et que de ou des expriment un nombre indéterminé d'objets de même espèce faisant partie d'un plus grand nombre, de ou des rendent par unos, unas, ou algunos, algunas : comeré unos ou algunos higos, unas ou algunas manzanas ; mais si la quantité est absolument indéterminée, alors de ou des ne s'ex- priment point : tiene amigos, il a des amis. Devant les superlatifs relatifs placés immédiatement après les subs- tantifs, l'article ne se répète pas en espagnol; es la casa mas grande y mas hermosa de la ciudad, c'est la maison la plus grande et la plus belle de la ville. Mais on dit : es la mas hermosa de la ciudad ; es el mas her- moso paseo de Madrid, c'est la plus belle de la ville ; c'est la plus belle promenade de Madrid. Les Espagnols suppriment encore l'article devant casa, palacio, paseo, misa, raza, pcsca, et quelques autres noms semblables lorsqu'ils se trou- vent îqués un verbe de mouvement, et di^ns quelques autres phrases : 282 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. salgo de casa, je sors de la maison ; vâmonos à misa, allons à la messe ; es costumbre en Espana, c'est l'usage en Espagne ; en ausenaa de, en l'absence de. Mais on met l'article si on ajoute quelque mot qui déter- mine l'objet dont on parle : vengo del paseo del Prado, je viens de la pro- menade du Prado ; vâmonos â la misa mayor, allons à la grand'messe, etc. Quelquefois on substitue une préposition : hacer del caballero ; sen- tir se con ânimo para, faire le gentilhomme ; se sentir le courage de. On place l'article el devant le jour de la semaine que l'on cite : nous arriverons mercredi, llegarémos el miércoles. On supprime l'article dans les exclamations, et quelquefois alors on le remplace par que : buen raciocinio ! le beau raisonnement ! que buenas gentes ! les bonnes gens ! Dans presque tous les autres cas l'article est employé en espagnol d'après les mêmes règles qu'en français. Des Noms. On appelle nom tout mot qui exprime uno chose qui existe, qui tombe sous nos sens, ou dont nous concevons l'idée. Les noms se divisent en substantifs et en adjectifs. DES SUBSTANTIFS. Les substantifs expriment le nom des personnes ou des choses. Ils sont masculins ou féminins. De la formation du pluriel. Les noms qui se terminent au singulier par une voyelle brève pren- nent un 6 après cette voyelle pour former leur pluriel : carta, lettre ; llave, clef ; anzuelo, hameçon, etc. font au pluriel : cartas, llaves, anzuelos. On ajoute es pour former le pluriel des noms qui finissent au singu- lier ou par une voyelle longue, ou par une consonne, ou par les diphtongues ay, cy, oy, uy : albalâ, passavant ; aleli, giroflée ; borcegui, brodequin ; verdad, vérité ; razon, raison ; rey, roi, etc. font au pluriel albalâes, ale- lies, borceguies, vcrdades, razoncs, reyes ; en observant que l'on change en c]ç z des mots terminés par cette dernière consonne ; vez, fois ; voz, voix; feliz, liciiir.nx, etc. font au pluriel, vercs, voccs,fd/cc.s. Il faut excepter les GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 283 noms terminés par un é long auxquels on n'ajoute qu'un s pour former le pluriel ; et les mots polysyllabes terminés par un s dont la dernière sy- llabe est brève et ne change pas au pluriel ; café, café ; té, thé, lunes, lundi; hipôtesis, hypothèse, etc. font au pluriel cafés, tés, lunes, hipôtesis. Sofa, papa, marna, font au pluriel, sofas, papas, mamâs. Maravedî a ti-ois pluriels : màravedis, maravedîes, màravedises. Lord fait lores. Relox fait relojes. Beaucoup de noms n'admettent pas le pluriel ; tels sont : sol, luna, Furopà, oro(l), caridâd, etc. Plusieurs, au contraire, n'ont que le pluriel et pas de singulier : àlbricias, étrennes ; vlsperas, vêpres, etc. Les noms composés dont le second mot est un pluriel ne subissent aucun changement : e/, los, coriàplumas; un, unos besamanos. Les noms terminés au singulier par as, es, is, os, as,az, ez, iz, oz, uz, brefs, sont invariables : la, las, crisis ; el, los viérnes ; el caos ; la, las tésis ', un, los Ferez ', un, los Sanchez. Lorsque ces mêmes finales sont longues, on ajoute es pour furmer le pluriel suivant la règle générale. En espagnol, les noms propres prennent aussi la marque du pluriel : los Queuedos, los Yriartes, los César es. Les noms se déclinent à l'aide de l'article et des prépositions, de la manière suivante : MASCULIN, FÉMININ. Sing. El senor, le seigneur. La senora, la dame. Del senor, du seigneur. De la senora, de la dame. Al senor, au seigneur. A la senora, à la dame. Plur. Los senores, les seigneurs. Las senoras, les dames. De les senores, des seigneurs. De las senoras, des dames. A los senores, aux seigneurs. A las senoras, aux dames. Des noms propres. Les noms propres d'hommes, de femmes, de villes, de villages, etc. de mois, etc. ne prennent point d'article, et se déclinent à l'aide des pré- positions de et d. (1) Oro a un pluriel lorsqu'il signifie une des couleurs du jeu de cartes. « 284 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. Francisco, François. De Francisco, de François, A Francisco, à François. Juana, Jeanne. De Juana, de Jeonne. A Juana, à Jeanne. Mais si le nom propre est employé comme nom commun, il prend alors Tarticle. Des genres. Les noms propres et appellatifs d'hommes ou d'animaux mâles, d'emplois, cliarg-es, métiers, professions propres aux hommes sont diimas- cuh'n : hombre, caballo, sombrero, poeta. Les noms propres de rivières et de montagnes, les verbes, les adverbes, les prépositions, les conjonctions et les interjections pris substantivement sont aussi du genre masculin. Cependantj/'aca onhaca, bidet ; Esgueva, et Gue'lva, noms de rivières, sont du féminin. Les noms de femmes et d'animaux femelles, d'emplois, charges, métiers, professions propres aux femmes, sont du féminin, ainsi que tous les noms de sciences, ceux de l'alphabet, ceux des figures de mots et de pensées, à l'exception de metaplasmo, pleonasmo, et hipérbaton, qui sont masculins ; hipérbole est des deux genres. Les mons appellatifs reino, imperio, pucblo, lugar, pais, sont mas- culins. Les noms appellatifs région, nacion, tierra, poblacion, isïa, peninsula, provincia, ciudad, villa, aldea, sont féminins. Souvent en citant les noms propres de nations, villes, etc., on sous- entend le nom appellatif qui leur convient ; mais ils en prennent toutefois le gendre : Paris, Madrid, Londres, etc. sont féminins, parce qu'on sous- entend ciudad. Il est cependant des exceptions dont voici quelques-unes : Ferrol, Vigo, Bonillo, etc. quoique noms de villes, sont masculins. Espana, Francia, Suecia, etc. sont féminins. Les augmentatifs et les diminutifs sont ordinairement du genre des noms dont ils dérivent ; cependant les augmentatifs terminés en on sont du masculin, même lorsqu'ils dérivent de noms féminins. Il est des noms communs aux deux sexes, qui n'ont cependant qu'un genre : raton, souris ; cuervo, corbeau, sont masculins : on indique le féminin a l'aide du mot Jiembra, femelle. Agmla, aigle ; perdiz, perdrix, etc. sont féminins : on emploie le mont macho, ou et macho de la perdiz. à GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 285 D'autre noms communs aux deux sexes changent de genre selon qu'il est question d'homme ou de femme ; virgen, vierge ; mârtir, martyr ; testigo, témoin ; complice, complice ; consorts, conjoint ; homicida, homicide ; sirviente, domestique, etc. sont des deux genres. Le genre des noms se distingue surtout par leurs terminaisons ; voici quelques règles pour les reconnaître : Sont féminins les noms terminés en a, d, z, is, en, ion, ente, be, re, bre, et erte, sauf les nombreuses exceptions suivantes : Exceptions pour les noms terminés en a. Sont masculins : Âdema. Dogma. Nema (2 genres). Albacea. Drama et ses com- Neuma (2 genres). Albalâ (2 genr es). posés. Numisma. Almea. Edema. Paradigma. Anagrama. Emblema (2 genres). Pentâgrama, Anatema (2 genres). Enigma. Picapuerta. Aneurisma. Entimema, Planeta. Antipoda. Epigrama. Poema. Aforisma. Fa. Poeta. Apotegma. Flema.' Prisma. Aroma. Guardacostâ. Problema. Axioma. Gutigamba . Progimnasma. Carisma. Guardavela. Programa. Cisma. Hermafrodita (2 gen- Reuma (2 genres). CUma. res). Sintoma. Coima. Hîbrida. Sistema. Cometa. Idioma. Sofisma. Crisma (2 genres). La. Tapaboca. Dia (jour). Largomira. Tema. Diafragma. Lema. Teorema. JDigama. Leum.a. Zoofita. Dilemà. Manâ. Zoolita. Dipîomà. Mapa. Exceptions pour les noms terminés en d. Adaîid. Alamud. Almiid, GRAMMAIRE ESPAGNOLE. Archilaud, Ataud, Laud, Ardid, Azud, Sud, Asp/d, Césped, Talmud. Exceptions pour \qz noms en en. Sont masculins : Màrgen, ôrden, parabien, reten, sosten ; mârgen est féminin lorsqu'il signifie bord d'un fleuve, d'un ruisseau. Orden est fémiain lorsqu'il indique uj^ ordre de l'autorité. Exceptions pour les noms en ente : Sont masculins : Diente, oropimcyite, puente. Dote, puente, s'emploient dans les deux genres. Arte est masculin au singulier et des deux genres au pluriel. Exceptions pour les noms en z. Sont masculins : Almirez Barniz, Lâpiz, Arroz, Câliz, Maiz, Avestruz, Haz (faisceau, fagot), Rosacruz, Tapiz. Haz est du féminin dans toutes ses autres acceptions. Exceptions pour les noms en bre. Sont masculins ,* Alambre, Enjambre, Nombre, Alumbre, Estambre, Pesebre, Exceptions pour les noms en ion et zon. Sont masculins : Bastion, Embrion, Sarampiorif Corazon, Morrion, Talion. EscEPTioNS pour les noms en is. Sont masculins : Anis, Extasis, Iris, Apocalipsis, Génesis, Pais Cutis, peau, et des deux genres. GRAMMAIRE ESPAGNOLES. 28^ Exceptions pour les noms en e. Pour ceux en ente et en bre, voir plus haut. Les suivants sont féminins : Ave, Frase, Mugre, Sangre, Barbarie, Fuente, Nave, Sede, Base, Hambre, Nieve, Série, Calle, Hipérbole, Noche, Serpiente, Came, Hoste, Nube, Sierpe, Catâstrofe, Indole, Parte, Simiente, Chinche, Ingle, Patente, Sistoîe, Clase, Intempérie, Peste, Suerte, Cohorte. Lèche, Pirâmide, Superficie, Efigie, Lente, Plèbe, Jangente, Enâlage, Liehre, Podre, Tarde, Espccie, Llave, Pringue, Temperie, Estirpe, Menguante, Progénie, Terre, Fase, Mente, Proie, TJbre, Fé, Molicie, Raigambre, Urdiembre, Fiebre, Muerte, Salve, Vacante. Variante. Les suivants peu usités sont aussi féminins : Aguachirle, Crasicie, Hemionite, Quoque, Alache, Crenche, Hemorroide, Sanie, Alarife, Egilope, Hipocîstide, Saudade, Aljarfe, Elatine, Hipocrene, Sécante, Alsine, Elice, Hojaldre, Seleûcide, Amade, Elipse, Isagoge, Siderîide, Amagilde, Elxine, Landre, Sirte, Anate, Enante, Lande, Sistole, Avenate, Epipâctide, Laringe, Teame, Bonde, Eringe. Laude, Teâmide, Cachunde, Esferôide, Liendre, Tilde, Calvicic, E.sfinge, Lite, Tingle, Came, Estât ice, Molacôide, Trabe, Cnpe'ardente, Estrige, Monôstrofe, Tripcdc, 288 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. Cariatide, Etiôpide, Ojalme, Troxe Churre, Pake, Olimpiade, Varice, Cidôide, Galâctite, Onique, Veîambre, Clâmide, Grimalde, Osîride, Veste, Clemàtide, Hélice, Falude, Vorâgine, Compage, Helgine, Phade, Xantoline, Congerie, Hematocele, Quiète, Xiride. Corambre, Dote est masculin lorsqu'il exprime une qualité dont quelqu'un est doué. Exceptions pour les noms en r et en y. Sont féminins : Diesi, Metrôpoîi, Parafrasi, G^cyt Diôcesi, Palmacristi, Perîfrasi, Ley. Graciadei, Exceptions pour les noms en l. Sont féminins : Aguamiel, Col, Miel, Senal, Algazul, Cordai, Pajarel, Vocal, Cal, Décrétai, Fiel, Canal, Cârcel, Hiel, Sal, 2 gen.) Exceptions pour les noms en o et en u. Sont féminins : Mano, Nao, Pinguedo, Sec, Tribu. Exceptions pour les noms en n. Sont féminins : Clin ou Crin, Imâgen, Bazon, Rebellin. Sarten, Sien, Mâr gen, {des àeux genres). Orden (des 2 genres). Tous les noms en ion et presque tous ceux en zoN. Exceptions pour les noms en r, Sont féminins : Bajamar, Coliflor, Lahor, Remater, GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 289 Bezaar, Estrellamar, Pleamar ou pîena- Segur, Bezar, Flor, mai; Zoster. Bezoar, Azûcar et mar sont des deux genres ; mais ce dernier est toujours masculin lorsqu'il est suivi des adjectifs Adriâtico, Câspio, mediterrâneo, océano, negro, etc. ses composés sont tous féminins. Exceptions pour les noms en s. Sont féminins : Venus (planète). Aguaras, Polispatos, Sescuns, Mies, Res, Tos, Ocnas, Cutis est des deux enres. Exceptions pour les noms en x. Sont féminins : Safinx, Salsifrax, Sardônix, Sasafrax, Trax. Lés noms qui ne s'emploient qu'au pluriel sont du genre qu'indi- querait leur terminaison du singulier s'ils en avaient un : ainsi Albricias est féminin ; Vîveres est masculin. Sont exceptés de cette règle : 1 "^ . les suivants qui sont féminins : Avujes, Fauces, Eldres, Roncesvalles, Bedes, Hespérides, Mientes, Trévedesy CreceSf Hiades, Onoquîles, Uretères, Efemérides, Hipocrénide^, Preces, Velambres. Fasces, Adrales est des deux genres. 2 *= . les suivants qui sont masculins : Afieras, Terapeutas. Il est des noms qui changent de genre d 'après leur signifie voici les principaux : MASCUIJN. FÉMININ. Clave, clavezin ; clef en musique. Corte, coupe ; cour de souverain, coi hommage. 290 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. Dohlez, pli ; duplicité, mauvaise foi, Frente, comme terme militaire, fa front de la tête. çade ; Haz, faiseau, fagot ; surface, dessus, endroit, Orden, ordre, arrangement ; ordre, commandement. Orden est des deux genres lorsqu'il signifie ordre religieux, ordre sacré, prêtrise, diaconat. Parte, courrier de la cour; partie, portion, etc. Pez, poisson ; poix, méconium Tema, thème ; entêtement. Des Adjectifs, Le nom adjectif, c'est-à-dire qui se joint au substantif pour en dé- signer ou déterminer la qualité, s'accorde avec ce substantif en genre et en nombre. Le pluriel se forme du singulier, de la même manière que pour les substantifs. La terminaison masculine s'emploie pour rendre le genre neutre qui n'a pas de terminaison spéciale. IjCs adjectifs terminés en o, ete, ote, changent la dernière lettre en a pour former leur féminin : bv£no, corto, regordete, grandote, font au fé minin huena, corta, regordeta, grandota. Les adjectifs terminés en dor, tur, an, on, ajoutant un a sans autre modification pour former le féminin : trabajador, protector, holgazan, haron, gloton, font au féminin : trabajadora, protectora, holgazana, ha- rona, glotona. Les adjectifs dont la terminaison masculine est autre que celles in- diquées ci-dessus ne varient pas ; ces terminaisons sont communes aux deux genres : grande, grave, Fer sa, Escita, baladî, tur qui, maternai, fiel, favil, azul, ruin, comun, familiar, superior, cortés, mentez, capaz, soez, feliz, veloz. Les noms superiora, mayora, ne sont point des adjectifs mais des substantifs féminins. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 291 Exceptions : Les adjectifs qui désignent ou qui se rapportent à un pays, à une ville, etc. ceux qui indiquent une dignité, un métier et qui se terminent par une consonne quelconque, prennent un a après cette consonne pour former le féminin : Espanol, Frances, Cordobes, Catalan, Mallorquin, Andaluz, coronel, albanil, font au féminin espanola, fran- cesa, cordobesa, catalana, mallorquina, andaluza, coronela, albanila. Mais ceux terminés par une voyelle suivent les règles ci-dessus. Remarques, Les adjectifs alguno, bueno, malo, ningimo, postrero, primero, ter- cero, uno, suivis de leur substantif masculin perdent Vo final, même lors- qu'ils ne suivent pas immédiatement le substantif. On dit : buen senor, mal hombre, un pobre autor, etc. Mais on ne supprime pas Vo si l'ad- jectif est placé après le substantif, ou s'il est suivi d'un substantif avec lequel il ne s'accorde pas : el hombre bueno ; el dia postrero ; uno de los autores, etc. Tercero perd ou conserve l'o indifîéremment ; on dit aussi bien el tercero dia ou el tercer dia. Le retranchement ne peut avoir lieu ni au féminin ni au pluriel. L'adjectif santo perd sa dernière syllabe to au masculin singulier de- vant les noms propres : san Pablo, san Pedro, san Juan, san Antonio ; excepté devant Tomas, Tome, Toribio ; El santo Angel de la Guarda On dit cependant la isla de San Tumas. Le retranchement ne peut avoir lieu au féminin. L'adjectif ciento perd sa dernière syllabe to, lorsqu'il précède un substantif masculin ou féminin et devant mil et millones : cien hombres ; cien ovejas, cien mil hombres ; hay cien mil. Mais il ne la perd pas dans les autres cas : un ciento de ducados ; ciento y veinte, etc. Grande, lorsqu'il précède son substantif, perd quelquefois sa der- nière syllabe de, soit au masculin, soit au féminin. Ordinairement il la perd si le substantif commence par une consonne, h excepté, on dit : gran caballo, una gran mujer. Mais il ne perd pas sa dernière syllabe lorsque le substantif commence par une voyelle ou par h : grande amigo ; grande ûlma ; grande hombre. Il la conserve aussi lorsqu'il signifie étendu en dimension, en quantité, et alors on le place ordinairement après le substantif : nna casa, una plazà grande ; un jardin, un palacio grande. 292 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. L'adjectif employé sous la forme substantive prend l'article neutre aux deux nombres et aux deux genres : lo bueno que es Pedro ; lo Buenos que son tus hevmanos ; lo buenas que son tus hermanas. DES DIMINUTIFS ET DES AUGMENTATIFS. Presque tous les substantifs et un grand nombre d'adjectifs ont des diminutifs et des augmentatifs ; le plus souvent ils en ont plusieurs. Les diminutifs servent à diminuer, à adoucir la signification du mot dont ils dérivent ; ils finissent ordinairement en ico, ica; illo, illa; cillo, cilla ; ito, ita ; uelo, uela ; zuelo, zuela ; ejo, ejà, ete, in. Les diminutifs terminés en zuelo expriment toujours le mépris ; hombrecico, homhrecito, hombrezuelo, petit homme ; mujercica, mujercilla, mujercita, mujer- zuela, petite femme ; mozalvete, petit jeune homme ; animalejo, petit animal ; peluquin, petite perruque. Les augmentatifs augmentent la signification des mots dont ils dé- rivent ; ils se forment ordinairement ou en ajoutant, ou en mettant à la place de la dernière voyelle les syllabes suivantes : azo, azit ; achon, achona ; on, ond ; ote ; acho, acha ; ucho, ucha, etc., hombron, hombreton, hombrazo, hombretonazo, hombronazo, gros ou gTand homme ; grandon, grândote, grandazo, grandonazo, de grandeur démesurée ; mujerona, miLJeraza, mujeronaza, grosse ou grande femme. Beaucoup de mots en azo, on, etc. ne sont point des augmentatifs, mais ils expriment un mouvement, une action ;fusilazo, signifie un coup de fusil, et non un gros fusil ; pistoletazo qui vient de pistola, pistolet, signifie un coup de pistolet. Batallon signifie bataillon, etc. Il est aussi quelques mots terminés comme les diminutifs et qni ne sont point cependant des diminutifs ; acerico par exemple ne vient point d'acero, acier, mais il signifie une pelote. Il est utile de faire remarquer en terminant cette étude que les mots exprimant un coup donné avec un instrument, un objet contondant se terminent en azo, comme ceux que nous avons cités ci-dessus ; mais que les mots qui expriment un coup donné avec un instrument coupant, aigu, sont terminés en ada: punaîada, coup de poignard ; lanzada, coup de lance, etc. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 2^3 Lorsque l'adjectif exprime simplement la qualité, il est au positif : buenu, malo, grande, sont au positif. Lorsque l'adjectif exprime cette qualité avec comparaison, il est au comparatif, qui se forme en plaçant l'adverbe mas devant le positif; mas grande, plus grand ; mas dulce, plus doux. Lorsque l'adjectif exprime la qualité au plus liaut degré, il est au superlatif qui se forme en plaçant l'adverbe muy devant le positif ou en ajoutant simo aux positits terminés par une voyelle, qui se change en i, ou en ajoutant isimo à ceux terminés par une consonne : muy dulce ou dulcisimo ; muy sutil ou sutilisimo. Les adjectifs terminés en ble forment leur superlatif en changeant cette syllabe en bilisimo : amahle, amabilîsimo ; afable, afabilisimo. Les adjectifs terminés en co, changent leur dernière syllabe en qui- simo : rico, riquîsmio. Cependant ceux terminés en fico subissent une autre altération, et changent la dernière syllabe en centisimo : benéfico, magnîfico, font beneficentisimo, ma gmficent isimo. Les adjectifs terminés eu go, changent cette dernière syllabe en guîsimo : vago, vaguîsîmo. Les adjectifs terminés en guo changent cette dernière syllabe en quisimo : antiguo, antiquisimo. Les adjectifs terminés en z changent cette dernière lettre en cîsimo : capaz, capacisimo. Les adjectifs terminés en ciente, perdent Vi lorsqu'ils dérivent de verbes latins de la seconde conjugaison : ardiente, valiente, ardentisimo, va/entîsimo : ils conservent Vi s'ils dérivent de verbes latins de la qua- trième conjugaison : obediente, obedientisimo. Les adjectifs en lo, changent ordinairement cette terminaison en isimo: necio, soberbio, etc., nedsimo, soberbisimo. On dit cependant /rz- isimo, agriîsimo, piisimo. Il faut excepter des règles ci-dessus. Bueno, bonisimo. Integro, integérrimo. Fuerte,fortîsimo. Libre, libérrimo. Fiel, fidelisiiJio. Misero, misérrimo. Célèbre, cdebérrimo, Nuevo, novisimo. 294 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. Sagrado, sacratïsimo. Salubre, saluhêrrimo. Sabio, sapientisimo. Inicuo, iniquîsimo, 11 est d'autres comparatifs et superlatifs irréguliers qui ne sont point formés du positif, savoir : Bueno, bon ; mejor, meilleur ; ôptimo, très-bon. Malo, mauvais ; peor, pire ; pésimo, très-mauvais. Grande, grand ; mayor, plus-grand ; mâximo, très-grand. PeçucTio, petit ; menor, moindre; 7nîn'mo, très-'pQtit. Alto, haut ; superior, .supérieur ; supremo, suprême. Bajo, bas ; inferior, inférieure ; infimo, très-bas. Le superlatif de l'adverbe se forme aussi en le faisant précéder de miiy, ou en changeant emente, amente en îsimamente : Dulcemente, dulci- simamente ; sutilmente, sutillsimamente ; mais ou dit cependant : muchi- sima?nente ; poquîsimamente ; minimamente. * Le superlatif en ûimo renchérit dans sa signification, sur le superla- tif ordinaire ; on l'emploie surtont pour exagérer. Dans les cas ordinai- res, il est beaucoup mieux d'employer l'adverbe muy devant le positif, soit pour l'adjectif, soit pour l'adverbe ; il en est même quelques uns dont le comparatif ou le superlatif et quelquofois l'un et l'autre ne peuvent se former qu'a l'aide des adverbos mas et 7nuy : tels sont la plupart des ad- jectifs terminés par i, l, n, r. Remarques. Il y a trois sortes de comparatifs : les comparatifs d'égalité, de pu- périorité et àHnfériorité. Le comparatif d'égalité se rend 1 ® , par ta7i . . . como avec les adjec- tifs, les participes passifs et les adverbes ; 2 '^ . par tanto, adverbe, avec les verbes ; 3 ^ . par tanto, a, os, as, avec les substantifs, sans exprimer le de qui parfois se trouve en français : vous êtes aussi savant que votre cousin, Vm. es tan dodo como su primo. Je l'aime autant que je l'estime, le quiero tanto cuanto, ou como le eslimo. Ainsi que se rendent par como: ainsi que je te l'avais dit, como te lo iLob'" dicho. Lorsque le tant ou le si français signifie à tel point que, cette ex- pression n'est pas une coniparaisson. Si ou tant que se rend en espagnol GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 295 par que ; Jean est si afiFable, que tout le monde l'aime, Juan es tan afahle, que todos le aman ; il a tant de douceur qu'il plait à tous, tiene tanta dul- zura que agrada â todos. Le comparatif de supériorité, s'exprime par mas . . . que et le com- paratif d'iNFÉRioRiTÉ par r/ïénos ...çwe : il est plus prudent que son père, mais il est moins habile que vous, es mas prudente que su hermano, pero es ménos hâhil que usted. Devant le substantif ou l'adverbe, et après le verbe, mas ne prend aucune préposition après lui : Pierre a plus de connaissance et moins d'orgueil que mon frère. Pedro tiene mas conucimientos y ménos orguîlo que su hermano. On supprime aussi de lorsque de plus, de moins se trouvent après le substantif : il me donna ce qu'il me devait, et dix francs de plus, maig dix francs de moins, me diô lo que me debia, y diez francos mas, pero diez francos ménos. Mais s'il n'y a pas comparaison, ou conserve le de en espagnol : Jean a plus de dix ans, mais moins de douze, Juan tiene mas de diez aîios, pero ménos de doce. Plus et autre régissent sans négation, le verbe qui suit le que il est plus riche qu'il ne le dit ; il est autre que vous ne le croyez, es mas rico que dice ; es otro del que Vm, crée. Ils se rendent aussi par de lo que ou que lo que. Ne pas si. .. que, se rendent par no tan . . como : vous n'êtes pas si discret que votre sœur, no es usted tan discreto como su hermana. Moins de . . . que, se rendent par ménos . . . que, sans exprimer la préposition de : il a moins d'orgueil et moins d'ennemis que vous, tiene ménos orgullo y ménos enemigos que usted. On A'oit q\ie ménos est in- variable. Pas tant de.. . que, se traduit no tando . . . como, sans exprimer la préposition de ; il n'a pas tant d'argent, tant de maisons, tant de parents que vous, no tiene tanto dinero, tantas casas, tantos parientes como usted. On voit que tanto s'accorde avec le substantif qui le suit. Maijor, menor, mejor, peor sont aussi des comparatijEs : il est meil- leur que cela, es mejor que eso. Super i or et inferior régissent la préposition â comme en français : son mérite est supérieur à sa réputation, su mérito es superior â su re- putàcion. 296 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. D'autant plus, d'autant moins que, se rendent par tanto màs, tanto ménos cuanto: notre chagrin tut d'autant plus violent que notre espérance avait été plus grande, nuestra pena fué tanto mas vivo, cuanto nuestra espearnza habia sido mas grande. Remarques. Le plus le moins, devant un adverbe ou un verbe, se traduisent lo màs, lo ménos : Le plus généreusement ; le moins que je puis, lo mas ge- nerosamente : lo menas que jniedo. Devant un adjectif précède immédia- tement de son substa.ntif, ou après un verbe, on les rend par mas, ménos, sans article : c'est l'homme le plus vaillant du monde, mais c'est l'homme que j'estime le moins, es el hombre mas valiente del mundo, pero es el hombre que ménos estimo. Lorsque plus ou moins sont répétés dans deux membres de la même phrase, on met cuanto mas ou cuavito ménos s^y&ni le comparatif du second membre. Taiito et cuanto s'accordent avec les substantifs qu'ils modi- fient : plus les hommes sont vertueux, plus ils sont heureux, cuanto mas virtuosos son los hombres, tanto ma . Le participe présent est inusité en espagnol ; on y supplée par le gérondif 3 "^ . Le conditionnel est placé par les Espagnols dans le subjonctif et comme une des terminaisons de l'imparfait. Il y a trois conjugaisons : la première a l'infinitif en ar, amar, aimer; cantar, chanter, etc. la seconde en er, temer, craindre ; querer, vouloir, etc. la troisième eu ir, partir, partager ; dividir, diviser, etc. Toutes les lettres qui précèdent ces trois terminaisons, ar, er, ir, sont appelées ra- dicales et sont conservées dans tous les temps et toutes les personnes sauf puelques altérations dans les verbes irréguliers dont je donnerai les no- menclatures et les variations. 318 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. Remarques. Souvent, en espagnol, le gérondif se rend par l'infinitif présent pré- cédé de al : En venant le voir, al venir a verle. On préfère généralement en espagnol les temps simples aux temps composés : Je l'ai vu ce matin, yo le vi esta manana : j'ai lu dans ...yo lei en ... . Le prétérit antérieur composé du verbe auxiliaire hube et du parti- cipe passé est toujours précédé des adverbes de temps : Après que j'eus vu les fêtes, je partis de Madrid, despues que hube visto lasfiestas, sali de Madrid. Lorsque l'impératif du verbe français est joint à une négation, on le traduit en espagnol par le subjonctif présent : Ne fais pas cela, no hagas eso ; ne viens pas tard, no vengas tarde. Le prétérit imparfait du subjonctif a trois terminaisons ; amara, araaria, amase ; leyera, leeria, leyese, etc. leur emploi n'est point indiffé- rent, voici les règles à suivre : l '^ . Lorsque le verbe n'est précédé d'aucune conjonction condition- nelle, on se sert de la première ou de la seconde terminaison ; et si le se- cond membre qui complète le sens de la phrase est au même temps on fait usage, pour ce second membre, de la troisième terminaison : Il serait heureux qu'il plût, bueno fuera ou se7-ia que lloviese ; je ferais en sOrte qu'ils obéissent, yo hiciera ou haria que obedeciesen, 2 ^ . Si ce temps du verbe est précédé d'une conjonction condition- nelle, telle que sino, aunque, bien que, etc., ou d'une interjection qui mar- que désir, souhait, on se sert de la première ou de la troisième terminai- son : S'il y avait de la bonne foi, si hubiera ou hubiese buenafé; plût à Dieu que cela fût certain ! iqjalâ fuera, onfuese ciertu ! et si dans ce cas le verbe de la seconde terminaison: S'il y avait delà bonne foi, la sûreté des contrats serait plus grande, si hubiera ou hubiese buenafé, séria mayor la solidez de los contratos. 3 '^ . Lorsque le prétérit imparfait du subjonctif est prédédé de l'un des trois prétérits de l'incicatif des verbes qui signifient parler ou penser, on y ajoute la conjonction que de la manière suivante : II GEAMMAIRE ESPAGNOLE. 319 II disait II dit Il avait dit Il pensait Il crut Il avait pensé - qu'il viendrait. decia, "I vifliera. dijo, vendria. habia dicho, viniese. pensaba, \ que viniera. creyô, vendria. habia juzgado J viniese. 4 "^ . On emploie le futur du subjoncstif ou le présent de l'indicatif lorsque le verbe fi'ançais précédé de la conjonction si, se trouve lui-même au présent de l'indicatif, si la phrase exprime une action future : Tu viendras ici si tu peux, vendras acâ si pudieres. Mais on se sert indiffé- remment du présent ou du futur du subjonctif, si le verbe au futur de l'ndicatif a pour antécédent celui qui, celle qui, ce qui, tout ce que ou quand : Choisis de ces deux places celle qui te conviendra le mieux, elige de estos dos puestos el que mds te agrade ou agradare. Lorsque le verbe français est au conditionnel, on le rend toujours par le futur ou le présent du subjonctif : Quand je lui écrirai je le lui dirai, cuando le escriba ou escribiere, se lo dire. 5 ® . Si le prédérit de l'indicatif appartient à un verbe qui signifie vouloir, désirer on se sert de la première et de la seconde terminaison du prétérit imparfait du subjonctif : Il voulait, il avait voulu qu'il vînt, que- ria, quiso, habia querido que viniera ou viniese. Lorsque le participe passé est joint au verbe auxiliaire haber pour former les temps composes, il est invariable : Ils, elles avaient aimé, ellos, ellas habian amado. Souvent, en espagnol, on traduit par le gérondif, le présent et l'im- parfait de l'indicatif et l'infinitif présent du verbe français lorsqu'il ex- prime l'action instantanée ou celle de continuer une chose déjà commen- cée : Il se promène, esta paseando ; il écrit esta escribiendo ; il est à ivù.- YSii\\eY,estatrabajando; il dormait lorsque je suis arrivé, estaba durmiendo cuando llegué. En espagnol on supprime les pronoms personnels devant les verbes, et on dit : he, has, ha, etc., excepté lorsque le sens de la phrase devien drait obscur ou lorsqu'il y a deux pronoms personnels devant le verbe. Conjugaison du verbe auxiliaire Haber, avoir. Présent, INFINITIF. haber, avoir. 320 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. Prétérit parfait et plusque-parfait, haber~habido, avoir eu. •p , j haber de haber, devoir avoir. i habiendo de haber, GéroDdif, habiendo, ayant. Participe du prétérit, habido, eu. Yo he, j'ai. Tu has, tu as. El, ella ha, il, elle a. Yo habia, j'avais. Ta habias, tu avais. El habia, il avait. Yo hube, j'eus. Tû hubiste, tu eus. El hubo, il eut. Yo he habido, j'ai eu. Tû has habido, tu as eu. El ha habido, il a eu. INDICATIF PRESENT. Nosotros lumos, nous avons. Vosotros habeis, vous avez. EUos, ellas han, ils, elles ont. IMPARFAIT. Nosotros hûbîamos, nous avions. Vosotros habîais, vous aviez. Elles habian, ils avaient. PRÉTJÉRIT DÉFINI. Nos.[\) hubîmos, nous eûmes. Vos. hubisteis, vous eûtes. Ellos hubiéron, ils eurent. PRÉTÉRIT INDÉFINI. Nos. hemos habido, nous avons eu. Vos. habeis habido, vous avez eu. Ellos han habido, ils ont eu. PRETERIT ANTERIEUR. Yo hube habido, j'eus eu. Nos. hubîmos habido, nous eûmes eu. Tû hubiste habido, tu eus eu. Vos. hubisteis habido, vous eûtes eu. El hubo habidd, il eut eu. Ellos hubiéron hahido, ils eurent eu. PRÉTÉRIT PLUSQUE-PARFAIT. Yo habia habido, j'avais eu. Tû habias habido, tu avais eu. El habia habido, il avait eu. Nos. habîamos habido, nous avions eu. Vos. habias habido, vous aviez eu. Ellos habian habido, ils avaient eu. (1) Par abréviation Nos. Vos. au lieu de Nosotros et Vosotros. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 321 FUTUR IMPARFAIT. Yo habré, j'aurai. Nos. habrémos, nous aurons. Tu habrâs, tu auras. Vos. habréis, vous aurez. E habrâ, il aura. Ellùs hâbrân, ils auront. FUTUR ParFAIT. Yo Imbré hàbido, j'aurai eu. Nos. habrémos habido, nous aurons Tu habrâs habido, tu auras eu. eu. El habrâ habido, il aura eu. Vos. habréis habido, vous aurez eu. Ellos habrân habido, ils auront eu. IMPÉRATIF. (1) Haya aquél, qu'il ait. Hayan âquellos, qu'ils aient. Hàbed vosotros, ayez. SUBJONCTIF PRESENT. Yo haya, que j'aie. Nos. hayamos, que nous ayons. Tu hayas, que tu aies. Vos. hâyais, que vous ayez. El haya, qu'il ait. Ellof hayan, qu'ils aient. IMPARFAIT, Yo hubiera et habria, hubiese, j'au- Nos. hubiéramos et habrtamos, hu- rais, j'eusse. biésemos, nous aurions, nous eus- Tu hubieras et habrias, hubieses, tu sions. aurais, tu eusses. Vos. hubiéais et habrîais hubiéseis, El hubiéra et habria, hubiese, il au- vous auriez, vous eussiez. rait, il eût. Ellos hubieran et habrian, hubiesen, ils auraient, ils eussent. PRETERIT PARFAIT. Yo haya habido, que j'aie eu. Nos, hayamns habido, que nous ayons Tu hayas habido, que tu aies eu. eu. El haya habido, qu'il ait eu. Vos. hayais habido, que vous ayez eu. Ellos hayan habido, qu'ils aient eu. (1) Ce verbe n'a point d'impératif comme auxiliaire. 322 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. PEJÉTÉRIT PLUSQUE-PARFAIT. Yo hubiera et hah-ia, hubiese ha- semos habido, nous aurions eu, bido, j'aurais eu, j'eusse eu. nous eussions eu. Jû habieras et habrias, hubieses ha- Vos. hubiérais et habriais, hubiéseis bido, tu aurais eu, tu eusses eu. habido, vous auriez eu, vous eus- El hubiera et habria, hubiese habido, siez eu, il aurait eu, il eût eu. Elias hubieran et habrian, hubiesen Nos. hubiéramos et habriamos hubié- habido, ils auraient eu, ils eus- sent eu. FUTUR IMPARFAIT. Yo hubiere, j'aurai. Nos. hubiéremos, nous aurons. Tu hubieres, tu auras. Vos, hubiéreis, vous aurez. El hubiere, il aura. Ellos hubieren, ils auront. FUTUR PARFAIT, Yo hubiere habido, j'aurai eu. Nos. hubiéremos habido, nous aurons Tû hubieres habido, tu auras eu. eu. El hubiere habido, il aura eu. Vos. hubiéreis habido, vous aurez eu. Ellos hubieren habido, ils auront eu. Avoir, lorsqu'il est auxiliaire, c'est-à-dire suivi d'un participe se rend par haber ; et par tener, losqu'il est seul sans participe. Remarques sur le verbe haber. Lorsque ce verbe n'est pas auxiliaire, et qu'il signilBe exister, il est impersonnel : hay, il y a, hâbia, il y avait, etc. Lorsque le verbe français avoir est pris dans un sens impersonnel et qu'il désigne une époque, il se traduit de préférence par hacer : Il y a doux ans qu'il habite Madrid, hace dos anos que vive en Madrid. Dans cette locution : hay gente ou genîes, il y a des gens, le verbe n'est pas auxiliaire. J'ai donné la conjugaison de l'impératif du verbe haber ; mais comme auxiliaire, ce verbe n'a point d'impératif. L'auxiliaire être des verbes pronominaux français, se traduit en es- pagnol par l'auxiliaire haber. On traduit aussi par haber, l'auxiliaire être des verbes français neutres, GRAMMAIKE ESPAGNOLE. 323 aller, arriver, choisir, déchoir, déceler, entrer, mourir, naître, 'partir^ res- ter, sortir, tomber, venir et ses composés. Lorsque le verbe devoir est suivi en français d'un verbe à l'infinitif présent, et qu'on ne veut pas exprimer une obligation à remplir, mais un événement futur, on le rend par le verbe haber suivi de la préposition de : Le roi doit aller demain à Yersailles, et rey ha de ir manana a Ver- salles, vc CoNJGAisoN DU VERBE AUXILIAIRE Tenev, avoir. INFINITIF. Présent et Imparfait, tener, avoir. Prétérit parfait et Plusque-parfait, haber tenido, avoir eu. ■p^^^j. j haber de tener, devoir avoir. ( hahiendo de tener ^ devoir avoir. Gérondif, teniendo, Participe du prétérit, tenido, eu. INDICATIF PRESENT. Yo tengo, j'ai. Nos. tenemos, nous avons. Tû tienes, tu as. Vos. teneis, vous avez. El tiene, il a. Ellos tienen, ils ont. Yo ténia, j'avais. Tû ténias, tu avais. El ténia, il avait. IMPARFAIT. Nos. tenzamos, nous avions. Vos. tentais, vous aviez. Ellos tenian, ils avaient. Yo tuve, j'eus. Tû tuviste, tu eus, El tiwo, il eut. PRETERIT DEFINI. Nos. tuvîmos, nous eûmes. Vos. tuvîsteis, vous eûtes. Ellos taviéron, ils eurent. Yo he tenido, j'ai eu. Tû h as tenido, tu as eu. El ha tenido, il a eu. PRETERIT INDEFINI. Nos. hemos tenido, nous avons eu. Vos. habeis tenido, vous avez eu. Ellos han tenido, ils ont eu. 324 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. PRÉTÉRIT ANTERIEUR. Yo liuoe tenido, j'eus eu. Tu hubiste tenido, tu eus eu. El hubo tenido, il eût eu. Nos. hubimos tenido, nous eûmes eu. Vos. hubisteis tenido, vous eûtes eu. Ellos hubiéron tenido, ils eurent eu. PRETERIT PLUSQUE-PARFAIT. Yo habia tenido, j'avais eu. Nos.habîamos tenido, nous avions eu. Jû habias tenido, tu avais eu. Vos. habiais tenido, vous aviez eu. El habia tenido, il avait eu. Ellos habian tenido, ils avaient eu. Yo tendre, j'aurai. TiL tendras, tu auras. El tendra, il aura. FUTUR IMPARFAIT. Nos. tendrémos, nous aurons. Vos. tendrais, vous aurez. Ellos tendrân, ils auront. Yo habré tenido, j'aurai eu. Tû habrâs tenido, tu auras eu El Jiabrâ tenido, il aura eu. FUTUR PARFAIT. Nos. habrémos tenido, nous aurons eu. Vos. habréis tenido, vous aurez eu. Ellos habran tenido, ils auront eu., Ten tu, aie. Tenga aquel, qu'il ait. Yo tenga, que j'aie. TO. tengas, que tu aies. El tenga, qu'il ait. IMPERATIF. Ihied vosotros, ayez. Tengan aquellos, qu'ils aient. SUBJONCTIF PRÉSENT, Nos. tengamos, que nous ayons. Vos. tengais, que vous ayez. Ellos tengan, qu'ils aient. IMPARFAIT. Yo tuviera et tendria, tuviese, j'au- Nos. tuviéramos et tendrîaynos, tu- rais, j'eusse. Tû tuvieras et tendrias, tuvieses, tu aurais, tu eusses. El tuviera et tendria, tuviese, il au- rait, il eût. viesemos, nous aurions, nous eus- sions. Vos. tuviêrais et tendrîais, tuviéseis, vous auriez, vous eussiez. Elles tuvîérari et tendrian, tuvié'^en, ils auraient, ils eussent. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 325 PRETERIT PARFAIT. Yo haya tenido, que j'aie eu. Nos. hayamos tenido, que nous ayons Tû hàyas tenido, que tu aies eu. eu. El haya tenido, qu'il ait eu. Vos. hayais tenido, que vous ayez eu. Ellos hayan tenido, qu'ils aient eu. PRÉTÉRIT PLUSQITE-PARFAIT, Yo hubiera et habria, Jiubiese tenido Nos. hubiéramos et habriamos, hu- j'aurais eu, j'eusse eu. biésemos tenido, nous aurions eu, Tû hubieras et habrias, hubieses te- nous eussions eu. nido, tu aurais eu, tu eusses eu. Vos. hubiérais et habriais, hubiéseis El hubiera et habria, hubiehe tenido, tenido, vous auriez eu, vous eussiez il aurait eu, il eût eu eu. Ellos hubieran et habrwn, hubiésen tenido, ils auraient eu, ils eussent eu FUTUR IMPARFAIT. Yo tuviere, j'aurai. Nos. tuviéremos, nous aurons. Tii tuviéres, tu auras. Vos. tuviéreis, vous aurez. El tuviere, il aura. Elles tuvjeren, ils auront. FUTUR PARFAIT. Yo hubiere tenido, j'aurai eu. Nos. hubiérevios tenido, nous aurons Tû hubieres tenido, tu auras eu, eu. El hubierc tenido, il aura eu. Vos. hubiérei.i tenidc, vous aurez eu. Elles Liibiereï: tenido, ils aui-ont eu. Les composé- .tener, cuatener, detsu , ei - ■ conjaguen.! •] u même manière. Remarques sur Haber et Tener. Comme auxiliaires ces deux verbes ont la même signification. Tener ajoute à la force de l'expression ; toutefois il est plus rarement employé, il l'est seulement lorsque le verbe français avoir est actif et qu'il marque possession, en ce cas il faut le traduire par tener ; j'ai de l'argent, tengo dinero ; j'avais une maison, ténia una casa. Avoir à, suivi d'un verbe à l'infinitif, se rend par tener que; J'ai à lui parler, tengo que hablarle. 326 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. Lorsque le verbe français devoir, indique un événement futur avec une sorte de nécessité de faire la chose, on le rend par tener que : Il doit payer avant la St. Jean, liene que pagar antes de San Juan. Conjugaison du verbe auxiliaire Ser, Être. INFINITIF. Présent et Imparfait, se?', être. Prétérit parfait et Plusque-parfait, haber sido, avoir été. -p , j haber de ser, devoir être. 1 habiendo de ser, devant être. Gérondif, siendo, étant. Participe du prétérit. sido, été. INDICATIF PRÉSENT, ' Yo soy, je suis. Nos, somos, nous sommes. \ i Tu ères, tu es. Vos. sois, vous êtes. j i El es, il est. \ ; Ellos son, ils sont. IMPARFAIT. Yo era, j'étais. Nos. éramos, nous étions. Tu eras, tu étais. Vos. érais, vous étiez. î El era, il était. Ellos eran, ils étaient, PRÉTÉRIT DÉFINI. Yo fui, je fus. Nos. fuimos, nous fûmes. Tu fuiste, tu fus. Vos.fuîsteis, vous fûtes. Elfué, il fut. Elias fuéron, ils furent. Yo he sido, j'ai été. Tû lias sido, tu as été. El ha sido, il a été. PRETERIT INDEFINI. Nos. hemos sido, nous avons été. Vos. habeis sido, vous avez été. Ellos han sido, ils ont été. PRETERIT ANTERIEUR. Yo hube sido, j'eus été. Nos. hyhîmos sido, nous eûmes été, Tû hubiste sido, tu eus été. Vos. hvbîsteis s'do, vous eûtes été. El hubo sido, il eut été, Elias hubiéron sido, ils eurent été. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 327 PRÉTÉRIT PLUSQUE-PARFAIT. Yo hahia sido, j'avais été. Nos. habiamos sido, nous avions été. Tu habiais sido, tu avais été. Vos. habiais sido, vous aviez été. El habia sido, il avait été. Ellos habian sido, ils avaient été. FUTUR IMPARFAIT. Yo seré, je serai. Nos. serémos, nous serons. Tu seras, tu seras. Vos. serais, vous serez. El sera, il sera. . Ellos serân, ils seront. FUTUR PARFAIT. Yo habrê sido, j'aurai été. Nos. habrémos sido, nous aurons été. Tu habrâs sido, tu auras été. Vos. habréis sido, vous aurez été. El habrâ sido, il aura été. Ellos habran. sido, ils auront été. IMPÉRATIF. Se tu, sois. Sed vosotros, soyez. Sea aquel, qu'il soit. Sean aquellos, qa'ils soient. SUBJONCTIF PRÉSENT Yo sea, que je sois. Nos. seamos, que nous soyons. Tu seas, que tu sois. Vos. seais, que vous soyez. El sea, qu'il soit. Ellos sean, qu'ils soient. IMPARFAIT. Yo fêtera et séria, fuese, je serais, Nos. fuéramos et senamos, fuésemos, je fusse. nous serions, nous fussions. Tu f lieras et sérias, fueses, tu se- Vos.fuérais et sériais, fuéseis, vous rais, tu fusses. seriez, vous fussiez, El fuera et séria, fuese, il serait, Ellos fueran et serian, fuesen, ils il fût. seraient, ils fussent. PRÉTÉRIT PARFAIT. Yo haija sido, que j'aie été. Nos. hayamos sido, que nous ayons Tu hayas sido, que tu aies été. été. El haya sido, qu'il ait été. Vos. hayais sido, que vous ayez été. Ellos Jiayun sido, qu'ils aient été. 328 GRAMMAIRE ESPAG^'OLE. PRETERIT PLUSQUE-PARFAIT. Yo huhiera et habria, hubiese sido, Nos. hubiéramos et habrîamos, hû- j'aurais été, j'eusse été. Tu hubieras et habrîas, hubieses sido, tu aurais été, tu eusses été. El kubiera et habria, hubiese sido, il aurait été, il eût été. Yo fuere, je serai. Tu f lier es, tu seras. El fuere, il sera. bièsemos sido, nous aurions été, nous eussions été. Vos. hubiérais et habrîais, hubiéseis sido, vous auriez été, vous eussiez été. Ellos hubieran et habrian, hubiesen sido, ils auraient été, ils eussent été. FUTUR IMPARFAIT. Nos.fuéremos, nous serons. Vos. fuéreis, vous serez. Ellos fueren, ils seront. FUTUR PARFAIT. 'Il I Yo hubiere si do, j'aurai été. Tu hubieres sido, tu auras été. El hubiere sido, il aura été. Nos. hubiéremos sido, nous aurons éié Vos. hubiéreis sido, vous aurez été. Ellos hubteren sido, ils auront été. Conjugaison du verbe auxiliaire Estar, (1) Être. Présent et Imparfait, estar, être. Prétérit parfait et Plusque-parfait, haber estado, avoir été. •p 4. j haber de estar, devoir être. ' habiendo de estar, devant être. Gérondif, estando, étant. Participe du prétérit, estado, été. (1). Quoique ce verbe appartienne plus particulièrement aux verbes irréguliers, je i'a*i néanmoins placé au rang des auxiliaires, attendu qu'il est employé comme tel devant les gérondifs, et qu'en le rapprochant du verbe ser, avec lequel les Français le confondent si souvent, il m'a paru ping facile d'en faire Hpcrcevoir'lcs différences. GRAMMAIKE ESPAGNOLE, 329 INDICATIF PRKSENT. Yo estoy, je suis. Nos. estamos, nous sommes. Tu estas, tu c-s. Vos. estais, vous êtes. El esta, il est. Ellos estan, ils sont. Vo estaba, j'étais. Tu estabas, tu étais. El estaba, il était. IMPARFAIT. Nos. estâbamos, nous étions. Vos. estàbais, vous étiez. Ellos estaban, ils étaient. JTo estuve, je fus. Tu estaviste, tu fus. El estuvo, il fut. PRETERIT DEFINI. Nos. estuvimos, nous fûmes. Vos. estuvisteis, vous fûtes. Ellos estuviéron, lis furent. PRETERIT INDEFINI. Yo he estado, j'ai été. Nos. hemos estado, nous avons été. Tu hubiste estado, tu as été. Vos. habeis estado, vous avez été. El ha estado, il a été. Ellos han estado, ils ont été. PRETERIT ANTERIEUR. Yo hube estado, j'eus été. Tu hubiste estado, tu eus été El hubo estado, il eut été. Nos. hubimo.^ estado, nous eûmes été. Vos. hubisteis estado, vous eûtes été. Ellos hubiéron estado, ils eurent été. PRETERIT PLUSQUE-PARFAIT. Yo habia estado, j'avais été. Tu habias estado, tu avais été. El habia estado, il avait été. Nos. habîamos estado, nous avioaifi été. Vos. habiais estado, vous aviez été. Ellos habian estado, ils avaient été. Yo estarê, je serai. Tu estarâs, tu seras. El es tara, il sera. FUTUR IMPARFAIT. Nos. estarémos, nous serons. Vos:, estaréis, vous serez. Ellos estardn, ils seront. 330 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. Mil \ FUTUR ParFAIT. Yo habré estado, j'aurai été. Nos. habrémos estado, nous aurons ^ Tu habrâs estado, tu auras été. El habrâ estado, il aura été. été. Vos. habréis estado, vous aurez été. Ellos habrân estado, ils auront été. IMPERATIF. Esta tu, sois. Esté aquel, qu'il soit. Estad vosotros, soyez. Esten ellos, qu'ils soient. Yo esté, que je sois. Tu estes, que tu sois. El esté, qu'il soit. SUBJONCTIF PRESENT. Nos. estemos, que nous soyons. Vos. esteis, qus vous soyez. Ellos esten, qu'ils soient. IMPARFAIT. Yo estuvierâ, estaria estuviese, je se- Nos. estuviéramos, estariamos, estu- rais, je fusse. viésemos, nous serions, nous fus- Jû estuvieras, estarias, estuvieses, sions. tu serais, tu fasses. Vos. estuviérais, estariais, estuviéseis, El estuvierâ, estaria, estuviese, il se- vous seriez, vous fussiez. rait, il fût. Ellos estuvieran, estarian, estuviesen, ils seraient, ils fussent. Yo haya estado, que j'aie été. Tu hayas estado, que tu aies été. El haya estado, qu'il ait été. PRETERIT. Nos. hayamos estado, que nous ayons été. Vos.hayais estado, que vous ayez été. Ellos hayan estado, qu'ils aient été. PRÉTÉRIT PLUSQUE- PARFAIT. Yo hubiera, habria, hubiese, estado. Nos. hubiéramos, habriamos, hubiése- j'aurais, j'eusse été. mos estado, nous aurions, nous eus- Tû hubieras, habrias,hubîescs estado, fions été. tu aurais, tu eusses été. Vos. hubiéraiega,jejoue. Ellosjuegan, ils jouent. IMPÉRATIF. Jueguen elîos, qu'ils jouent. SUBJONCTIF PRÉSENT. Yo juegue, que je joue. El juegue, qu'il joue. Tûjuegues, que tu joues. Ellos jueguen, qu'ils jouent. lê'u qui est entre le y et l'e n'y est placé que par une suite des rè- gles de l'orthographe, ou pour mieux dire de la prononciation. Suite des verbes irréguliers. TERRES IRREGULIERS DE LA PREMIERE CONJUGAISON. Tous les verbes terminés en acer, ecer, et ocer, tels sont nacer, naître; empobrecer, appauvrir ; conocer, connaître, etc., prennent un z devant le c radical de la première personne du singulier du présent de l'indicatif, de toutes celles du présent du subjonctif, et de la troisième personne du eingulier et du pluriel de l'impératif. Il faut excepter de cette règle les verbes mecer, escocer, recocer, qui au lieu de prendre le z avant le c, et attendu la prononciation, changent le c en 2; devant 0 et a ; ainsi on ne dit pas mezco ni mezer ; mais mezo, meza ; cuezo, cueza ; ils appartiennent néanmoins à cette classe-ci en ce qu'ils changent aussi o en mc. (Voyez Absolver, OBÂMMAIBE ESPAGNOLE. 359* Nacer, Naître. INDICATIF PRÉSENT. Yo nazcoj je nais. IMPÉRATIF, Nazca él, qu'il naisse. Nazçan ellos, qu'ils naissent. SUBJONCTIF PRÉSENT. Yo nàzca, que je naisse. Nos. nûzcamos, que nous naissions. Tu nazcas, que tu naisses. Vos, nazcais. que vous naissiez. El nazca, qu'il naisse. Ellos nazcan, qu'ils naissent. Hacer, Faire. L'irrégularité du verbe hacer et de ses composés deshacer, rehacer^ a lieu dans les temps et dans les personnes qui suivent. ^ INDICATIF PRÉSENT. Yo hago. je fais. PRÉTÉRIT I Yo hice, je fis. Nos. hicîmos, nous fîmes, Tû hiciste, tu fis. Vos. hicîsteis, vous fîtes, El hizo, il fit. Ellos hiciéron, ils firent. FUTUR IMPARFAIT. Yo harê, je ferai. Nos. harémos, nous ferons. Tû haras, tu feras. Vos. haréis, vous ferez. El harâ, il fera, Ellos harân, ils feront. IMPÉRATIF. Haz tû, fais. Hagan ellos, qu'ils fassent. Haga el, qu'il fasse. SUBJONCTIF PRÉSENT. Yo haga, que je fasse. Nos. hagamos, que nous fassions 7m hagas, que tu fasses. Vos. hagais, que vous fassiez, El haga, qu'il fasse. Ellos hagan, qu'ils fassent. 360 QBAMMÂIBE ESPAGNOLE. IMPA3FAÏT. Yohiciera,hariaeikiciese,je{eTa\s, Nos. hicieramos, hariamos et kiése- je fisse. mos, nous ferions, nous fissions. Tu hicieras, harias et hicieses, tu fe- Vos. hiciérais, hariais et hiciéseis, vous rais, tu fisses. feriez, vous fissiez. El hiciera, haria et hiciese, il ferait, Eîlos hiciéran, harian et hiciesen, ils il fît. feraient, ils fissent. FUTUR. Yo hiciere, je ferai. Nos. hiciéremos, nous ferons. Tu hicieres, tu feras. Vos. hiciéreis. vous ferez. El hieciere, il fera. EU os hicieren, ils feront. Satisfacer, formé avec le mot latin satis, se conjugue comme hacer, dont on a changé Vh en/. La seule différence est dans la seconde personne du singulier de l'impératif, qui a deux terminaisons et qui fait satisfaz et satisface. Ascender, Monter. Ce verbe, ainsi que ceux de la liste suivante, prennent un i devant leur e radical, dans les mêmes temps et personnes que acertar. ( Voyez page 113.) Liste des verbes gui se conjuguent comme ascender. Atender, considérer, attende. Cerner, bluter, cierne. Condescender, condescendre, condesciende. Contender, disputer, contiende. Defender, défendre, defiende. Desatender, ne pas faire attention. desatiende. Descende)', descendre, desciende. Desentender, feindre d'ignorer, desentiende. Encender, allumer, enciende. Entender, entendre, entiende. Estender, étendre, estiende, Heder, puer. hiede. Hender, fendre. hiende. I GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 36X Perder, perdre, pierde. Reverter, déborder, revierte. Tmder. tendre, tiende. Trascender, pénétrer trisciende. Verter, verser, vierte. Absolver, Absoudre. Ce verbe, ainsi que ceux de la liste suivante, changent leur o radical en «e,dans les mêmes temps et personnes que acostar. {Voyez page 116.) Liste des verbes qui se conjuguent comme Absolver. Cocer, cuire. cuece. Gondoler, compatir, conduele. Conmover, émouvoir, conmueve. Demoler, démolir. demuele. Desenvolver, dérouler, desenvuelve. Destorcer, détorde, destuerce. Bevolver, renvoyer. devuelve. Disoîver dissoudre. disuehe. Doler, faire mal, duele. Envoher, envelopper. envuelve. Escocer, cuire, cscuece. Llover, pleuvoir. llueve. Moler, moudre. muele. Morder, mordre, muerde. Mover, mouvoir. mueve. Oler, sentir. huele. Poder, pouvoir. puede. Promover, promouvoir, promueve. Recocer, recuire, recuece. Remorder, remordre. remuerde. Remover, remuer. remueve. ^Resolver, résoudre. resuelve. Retorcer, retordre. retuerce. "^•Revolver, remuer, revuelve. Saler, avoir coutume, suele. 362 ' GRAMMAIRE ESPAGNOLE. *Solver, résoudre, sueîve. lorcer, tordre, tuerce. *Volver, tourner, vueîve. Les quatre verbes marqués d'un * ont leur participe passé en ueîto : absoîver, adsueîto ; resolver, resuelto ; revolver^ revuelto ; volver, vuelto ; mais tous les autres verbes de cette liste ont le participe passé régulier : cocer, cocido, etc. oler prend Vh devant Vu. Caer, Tomber. Le verbe caer et ses composés deçaer, déchoir ; recaer, retomber, sont irréguliers à la première personne du singulier du présent de l'indi- catif, à la troisième personne du singulier et du pluriel de l'impératif, et dans toutes les personnes du présent du subjonctif. Ils changent i en y devant Vo et Ve dans les mêmes temps et aux mêmes personnes que les verbes en cer. Ainsi l'on écrit cayô cayera, et non caiô, caiera, etc., sans que pour cette variation qui tient à l'ortho- graphe. INDICATIF PRÉSENT. Yo caigo, je tombe. IMPÉRATIF. Caiga él, qu'il tombe. Caigan ellos, qu'ils tombent. SUBJONCTIF PRÉSENT. Yo caiga, que je tombe. Nos. caigamos, que nous tombions. Tu caigas, que tu tombes. Vos. caigais, que vous tombiez. El eaiga, qu'il tombe. EUos caigan, qu'ils tombent. Caber, Contenir lorsqu'il signifie être ou pouvoir être contenu dans. INDICATIF PRÉSENT. Yo quepo, je contiens. PRÉTÉRIT DÉFINI. Yo cûpe, je contins. Nos, cupimos, nous contînmes. Tu cupiste, tu contins, Vos. cupisteis, vous contîntes. El cupo, il contint. EUos cupiéron, ils continrent. GRAMMAIEE ESPAGNOLE. FUTUR IMPARFAIT. Yo cabré, je contiendrai. Nos. cabrémos, nous contiendrons. Tu cabras, tu contiendras. Vos. cabréis, vous contiendrez. El cabra, il contiendra. Eîlos cabrân, ils contiendront. IMPERATIF. Cabe tû, contiens. Cabed vosotros, contenez. Quepa él, qu'il contienne. Quepan ellos, qu'ils contiennent. SUBJONCTIF PRÉSENT. Yo quepa, que je contienne. Nos. quepamos, que nous contenions. Tû quepas, que tu contiennes. Vos. quepais, que vous conteniez. El quepa, qu'il contienne. Ellos quepan, qu'ils contiennen. IMPARFAIT. Yo cupiera, cabria et cupiese, je Nos. cupiéramos, cabrîamos et cupié- contiendrais, je continsse. semos, nous contiendrions, nous Tu cupieras, cabrias et cupieses, tu continssions, contiendrais, tu continsses. Vos. cwpiérais, cabnais et cupiéseis, El cupiera, cabria et cupiese, il con- vous contiendriez, vous continssiez, tiendrait, il contînt. Ellos cupieran, cabrian et cupiesen, ils contiendraient, ils continssent. FUTUR. Yo cupiere, je contiendrai. Nos. cupiéremos, nous contiendrons. Tû cupieres, tu contiendras. Vos. cupiéreis, vous contiendrez. El cupiere, il contiendra. Ellos cupieren, ils contiendront. Poder, Pouvoir. GÉRONDIF : pudiendo. pouvant. INDICATIF PRÉSENT. Yo ;me(Zo, je peux. :El puede, il peut, Tû puedes, tu peux, Ellos puedm, ils peuvent. 364 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. PRETERIT DEFINI. Yo pude, je pus. Tu pidiste, tu pus. El pudo, il put. Yo podré, je pourrai. Tu podrâs, tu pourras. El podrd, il pourra. Nos. pûdimos, nous pûmes. Vos. pudisteis, vous pûtes. Ellos pudiéron, ils purent. FUTUR. Nos. podrémos, nous pourrons. Vos, podréis, vous pourrez. Ellos podrân, ils pourront. SUBJONCTIF PRESFNT. Yo pueda, que je puisse. lu puédas, que tu puisses. El pueda. qu'il puisse. Ellos puedan, qu'ils puissent. PRETERIT IMPARFAIT. Yopudiera, podria, pudiese, je pour- rais, je pusse. Tû pudieras, podrias, pudieses. tu pourrais, tu pusses. El pudier a, podria, pudiese, il pour- rait, il pût. ^05. pudiéramos, podriamos, pudié semos, nous pourrions, nous pus- sions. Vos. pudiérais, podrîais, pudiéseis, vous pourriez, vous pussiez. Ellos pudier an, podrian, pudiesen, ils pourraient, ils pussent. Yo pudiere, je pourrai. Tû pudieres, tu pourras. El pudiere, il pourra. Nos. pudiéremos, nous pourrons. Vos. pudiereis, vous pourrez. Ellos pudiéren, ils pourront. Poner, Mettre. Yopongo, Yo puse, je mis. Tû pusiste tu mis. El puso, il mit. INDICATIF PRESENT. je mets. PRÉTÉRIT DÉFINI. Nos. pusîmos, nous mimes. Vos. pusîsteis, vous mîtes. Ellos pusiér on, ils mirent. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 365 Yo pondre, je mettrai. Tu pondras, tu mettras. El pondra, il mettra. Pon tu, mets. Ponga él, qu'il mette, Yo fonga, que je mette. TiL pongas, que ta mettes. El ponga, qu'il mette. FUTUR IMPARFAIT. Nos. pondrémos, nous mettrons. Vos. pondréis, vous mettrez. Ellos pondrân, ils lûettront. IMPÉRATIF. Pongan ellos, qu'ils mettent. SUBJONCTIF PRÉSENT. Nos. pongamos, que nous mettions. Vos. pongais, que vous mettiez. Ellos pongan, qu'ils mettent. IMPARFAIT. Yo pusiera, pondria et pusiese, je Nos. pusiéramos, pondriàmos et pu- mettrais, je misse. siésemos, nous mettrions, nous mis- Tii pusieras, pondrias et pusieses, tu sions. mettrais, tu misses. Vos. pusiérais, pondrîaù et pusiéseis, El pusiera, pondria et pusiese, il vous mettriez, vous missiez, mettrait, il mît. Ellos pusieran, pondrian et pusiesen ils mettraient, ils missent. FUTUR. Yo pusiere, je mettrai. Nos. pusiéremos, nous mettrons. Tu pusieres, tu mettras. Vos. pusiéreis, vous mettrez. El pusiere, û mettra. Ellos pusieren, ils mettront. Les composés, ont les mêmes irrégularités. Anteponer, componer, deponer, descomponer, disponer, esponer, im- poner, indisponer. oponer, proponer, reponer, sohreponer, suponer, trasponer. Querer, Vouloir. Yo quiero, je veux. Tu qui ères, tu veux. INDICATIF PRESENT. El quiere, il veut. Ellos quieren, ils veulent. 366 Yo quise, je voulus. Tu quisiste, tu voulus. El quiso, il voulut Yo querré, je voudrai. Tu querrâs, tu voudras. El querrâ, il voudra. Quiere tu, veuille; Quiera él, qu'il veuille. GRAMMAIBE ESPAGNOLE. PRÉTÉRIT INDÉFINI. Nos. quisîmos, nous voulûmes. Vos. quisisteis, vous voulûtes. Ellos quisiéron, ils voulurent. FUTUR IMPARFAIT. Nos. querrêmos, nous voudrons. Vos. querréis, vous voudrez. Ellos querrân, ils voudront. IMPÉRATIF. Quieran ellos, qu'ils veuillent. SUBJONCTIF PRESENTr Yo quiera, que je veuille. Tû quieras, que tu veuilles. El quiera, qu'il veuille. Ellos quieran, qu'ils veuillent. IMPARFAIT. Yo quisiera, qîierriâ et quisiese, je Nos. quisiéramôs, querrîûmos et qui- voudrais, je voulusse. siésemos, nous voudrions, nous vou- Tû quisieras, querrias et quisieses, lussions, tu voudrais, tu voulusses. Vos. quisiérais, querriais et quisiéseiSf El quisiera, querria et quisiese, il vous voudriez, vous voulussiez, voudrait, il voulût. Ellos quisieran, querrian et quisiesen^ ils voudraient, ils voulussent. FUTUR. Yo quisiere, je voudrai, Tû quisieres, tu voudras. El quisiere, il voudra. Nos. quisiéremos, nous voudrons. Vos. quisiéreis, vous voudrez. Ellos quisieren, ils voudront. Saber, Savoir. Yo se, INDICATIF PRESENT. je sais. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 367 PRETERIT DÉFINI. Yo supe, je sus. Nos. supîmos, nous sûmes. Tu supiste, tu sus. Vos. supîsieis, vous sûtes. El supo, il sut. Eîlos supiéron, ils surent. FUTUR IMPARFAIT. Yo sabré, je saurai. Nos. sabrémos, nous saurons. Tû sabras, tu sauras. Vos. sabréis, vous saurez. El sabra, il saura. Ellos sabrân, ils sauront. IMPÉRATIF. Sepa él, qu'il sache. Sepan ellos, qu'ils sachent. SUBJONCTIF PRÉSENT. Yo sepa, que je sache. Nos. sepamos, que nous sachions. Tû sepas, que tu saches. Vos. sepais, que vous sachiez. El sepa, qu'il sache. Ellos sepan, qu'ils sachent. RÉTÉRIT IMPARFAIT. Yo supiera, sabria et supiese, je sau- Nos. supiéramos, sabrîamos et su- rais, je susse. piésemos. nous saurions, nous sus- Tû supieras, sabrias et supieses, tu sioDS. saurais, tu susses. Vos. supîérais, sabriais et supiéseis, El supiera, sabria et supiese, il sau- vous sauriez, vous sussiez. rait, il sût. Ellos supieran, sabriayi et supiesen, ils sauraient, ils sussent. FUTUR PARFAIT. Yo supiere, je saurai. Nos. supiéremos, nous saurons. Tû supieres, tu sauras. Vos. supiéreis, vous saurez. El supiere, il saura. Ellos supieren, ils sauront. Tener, Avoir. (Voyez la conjugaison de ce verbe auxiliaires.) Ses composés ûte- ner, contener, detener, entretener, mantener, obtener, retener, iostener, se conjuguent de la mêms manière. 368 GRAMMAIBE ESPAGNOLE. Yo traigo, Yo traje, j'apportai. Tu trajiste, tu apportas. El trajo, il apporta* Traiga êl, qu'il apporte. Traer, Apporter. INDICATIF PRÉSENT. j'apporte. PRÉTÉRIT DÉFINI. Nos. trajimos, nous apportâmes. Vos. trajisteis, vous apportâtes. Ellos trajéron, ils apportèrent. IMPÉRATIF. Traigan ellos, qu'ils apportent. SUBJONCTIF PRÉSENT. Yo traiga, que j'apporte. Tû, traigas, que tu apportes. El traiga, qu'il apporte. IMPARFAIT. Yo trajera et trajese, j'apporterais, Nos. trajéramos et trajésemos, nous j'apportasse, apporterions, nous apportassions. Tû trajera s et trajeses, tu apporte- Vos. trajérais et trajéseis, vous ap- rais, tu apportasses. portiez, vous apportassiez. El trajera et trajese, il apporterait, Ellos trajeran et trasejen, ils appor- il apportât. teraient, ils apportassent. Nos. traigamos, que nous apportions. Vos. traigais, que vous apportiez. Ellos traigan, qu'ils apportent. Yo trajere, j'apporterai. Tû irajeres, tu apporteras. El trajere, il apportera. FUTUR. Nos. trajéremos, nous apporterons. Vos. trajéreis, vous apporterez. Ellos trajeren, ils apporteront. La même irrégularité a lieu dans les composés abstraer, àtraer, con- traer, detraer, distraer, estràer, retraer, retrotraer, sustraer. On dit aussi truje, trujiste, etc. ; trujese, trajera, trujere, etc. ; mais les composés ne prennent pas cette seconde manière. Yaler, Valoir. Yo valgo, INDICATIF PRESENT. je vaux. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 369 Yo valdré, je vaudrai. Tu valdrâs, tu vaudras. El valdrâ, il vaudra. FUTUR, Nos. valdrémos, nous vaudrons. Vos. valdréis, vous vaudrez. Ellos valdrdn, ils vaudront. Volga él, qu'il vaille. IMPERATIF. Valgan ellos, qu'ils vaillent. SUBJONCTIF PRÉSENT. Yo valga, que je vaille. Tu valgas, que tu vailles. El valga, qu'il vaille. Yo valdrJa, je voudrais. Tic valdrias, tu vaudrais. El valdria, il vaudrait. Nos. valgamos, que nous valions, Vos. valgais, que vous valiez. Ellos valgan, qu'ils vaillant. IMPARFAIT. Nos, valdriamos, nous vaudrions. Vos. valdrîais, vous vaudriez. Ellos valdrian, ils vaudraient. Le composé equivaler se conjuge comme valer. Verbes irréguliers de là troisième conjugaison. L'anomalie des verbes terminés en ucir, comme lucir, luire, est sem- blable à celles des verbes de la seconde conjugaison terminés en ecer, et de même que de encarecer on fait encarezca, encarezco, etc. de même de lucir on fait luzco, luzca, etc. Ceux qui sont terminés en rf-raV, comme covducir, conduire ; deducir, déduire ; inducir, induire ; traducir, traduire, etc., ont, en outre de l'irré- gularité ci-dessus, les temps irréguliers. Conducir, Conduire. PRETERIT DEFINI, Yo conduje, je conduisis. Tu condujiste, ta conduisis. El condujo, il conduisit. Nos. condujimos, nous conduisîmes. Vos. condujîsteis, vous conduisîtes. Ellos conduj croit, ils conduisirent. 370 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. IMPARFAIT. Yo condujera et condujese, je con- Nos. condujéramos et condujêsemos, duirais, je conduisisse. nons conduirions, nous conduis- Tû condujeras et condujeses, tu con- sions. duirais, tu conduisisses. Vos. condujéreis et condujéseis, vous El condujera et condujese, il con- conduiriez, vous conduisissiez, duirait, il conduisît. Eïlos condujeran et c(mdujesen, ils conduiraient, ils conduisissent. Yo condujere, je conduirai. Tu condujeres, tu conduiras. El condujere, il conduira. FUTUR. Nos. condujéremos, nous conduirons. Vos. condujéreis, vous conduirez, Ellos condujeren, ife conduiront. Sentir, Sentir. Ce verbe prend un i avant son e radical dans quelques personnes, et dans d'autres Vi prend la place de Ve qui se supprime. INDICATIF PEÉSENT. Yo siento, je sens. Tû sientes, tu sens. El sintiô, il sentit. Siente tû, sens. Sienta él, qu'il sente. Yo sienta, que je sente. Tû sientas, que tu sentes. El sieyita^ qu'il sente. El siente, il sent. Ellos sienten, ils sentent. PRÉTÉRIT DÉFINI. Ellos sintiéron, ils sentirent. IMPÉRATIF. Sientan ellos, qu'ils sentent, SUBJONCTIF PRÉSENT. Nos. sintamos, que nous sentions. Vos, sintais, que vous sentiez. Ellos sientan, qu'ils sentent. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 371 Il IMPARFAIT. 0 sintiera et sintiese, je sentirais, Nos. sintiéramos et sintiésemos, nous je sentisse. sentirions, nous sentissions. Tu sintieras et sintieses, tu sentirais. Vos. sintiérais et sintiéseis, vous sen- tu sentisses. tiriez, vous sentissiez. El sintiera et sintiese, il sentirait, il EUos sintiéran et sintiesen, ils sen- sentît. tiraient, ils sentissent. FUTUR. Yo sintiere, je sentirai. 7û sintieres, tu sentiras. El sintiere, il sentira. Nos, sintiéremos, nous sentirons. Vos. sintiéreis, vous sentirez. EUos sintieren, ils sentiront. Les verbes de la liste suivants ont les mêmes irrégularité sentir. Adherir, adhérer. adhiere, adhiriô. Adquirir, acquérir. adquiere, adquiriô. Advertir, remarquer advierte, advirtiô. Arrepentirse, se repentir. ârrepientese. arrepintiôse. Asenlir, consentir. asiente. asintiô. Concernir, concerner, concierne, concirniô. Conferir, conférer, confiere. confiriô. Consentir, consentir. consiente. consintiô. Controvertir, discuter. controvierte. controvirtiô. Convertir, convertir. convierte. convirtiô. Deferir, déférer, dejîere, difriô. Descmsentir, ne pas consentir. desconsiente. deseonsintiô. Desmentir, démentir, desmiente. desmintiô. Diferir, différer. difiere. dijiriô. Bigerir, digérer. digiere. digiriô. Discernir, discerner. discierne, discirniô. Bisentir, être en dissenti- ment, disiente. disintiô. Divertir, divertir. divierte, divirtiô. Erguir, dresser, lever, yergue, irguiô. Herir^ blesser, hiere, hiriô. 372 GRAMMAIRE ESPAGXOLK. Hervir, bouillir, hierve, hirviô. Inferir, inférer, infiere, mfirïù. Injerïr, enter, infiere, mjiriô. Invertir, intervertir, knvurte, mvirtiô. Mentir, mentir. miente, mintïô. Pervertir, pervertir, pervierte, pervirt'iô. Preverir, préférer, prefiere. prefifiô. Presentïr, pressentir, presiente, presintiô. Proferïr, proférer. prqfiere, profiriô. Referir, référer, refiere, refir'iô. Requérir, requérir. requière, requirïô. Resentirse, se ressentir. resiéntese. resintiôse. Transferir, transférer, transfiere, transfiriô. Vertir, traduire, vierte, virtiô. Zaherir, faire des repro- ches. zahiere, zahiriô. Dormir, Dormir. Ce verbe change quelquefois Vo radical en ue. et d'autrefois en u. Gérondif : durmiendo, dormant. Yo duermo, je dors. Tu duflrmes, tu dors. El durmiô, il dormit. Duerme tu, dors. Duermà, él, qu'il dorme. INDICATIF PRESENT. El duerme, il dort. Ellos duermen, iJs dorment. PRÉTREIT DEFINI. Ellos durmiéron, ils dormirent. IMPERATIF. Duerman s, qu'ils dorment. SUBJONCTIF PRÉSENT. Yo duerma, que je dorme. Nos. durmamos, que nous dormions Tù, duermas, que tu dormes. Vos. durmais, que vous dormiez. El duerma, qu'il dorme. Ellos duerman, qu'ils dorment. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 373 IMPARFAIT. Yo durmiera et durmiese, je dormi- Nos. durmiéramos et durmiésemos, rais, je dormisse. nous dormirions, nous dormissions. Ta durmieras et durmieses, tu dor- Vos. durmiérais et durmiéseis, vous mirais, tu dormisses. dormiriez, vous dormissiez. El durmiera et durmiese, il dormi- Ellos durmieran et durmiesen, ils rait, il dormît. dormiraient, ils dormissent. Yo durmiere, je dormirai. Nos. durmiéremos, nous dormirons. 'lit durmieres, tu dormiras. Vos. durmiéreis, vous dormirez. El durmiere, il dormira. Ellos durmieren, ils dormiront. Morir, mourir, a les mêmes irrégularités que Dormir. Pedir, Demander. Ce verbe change Ve radical en i dans les temps et les personnes qui suivent. GÉRONDIF : pidiendo, demandant. INDICATIF PRÉSENT. Yo pido, je demande. Tu pides, tu demandes. El pidiô, il demanda. Pide tu, demande. Pida él, qu'il demande. El pide, il demande. Ellos piden, ils demandent. PRÉTÉRIT DÉFINI. Ellos pidiéron, ils demandèrent. IMPÉRATIF. Pidan ellos, qu'ils demandent. SUBJONCTIF. PRESENT. Yo pida, que jo demande. Nos. pidamos, que nous demandions Tw fidas, que tu demandes. Vos. pidais, que vous demandiez. El pida, qu'il demande. Ellos pidan, qu'ils demandent^ 374 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. IMPARFAIT. n Yo pidiera et pidiese, je demande- Nos. pidiéramos et pidiésemos, rous rais, je demandasse. demanderions, noua demandassions. Tu pidieras et pidieses, tu deman- Vos. pidiérais et pidiéseis, vous de- derais, tu demandasses. manderiez, vous demandassiez. El pidiera et pidiese, il demandevsiit, Elles pidieran et pidiesen, ils de- il demandât. manderaient, ils demandassent. Yo pidiere, je demanderai. Nos. pidieremos, nous demanderons. Tu pidieres, tu demanderas. Vos. pidiéreis, vous demanderez. El pidiere, il demandera. Ellos pidieren, ils demanderont. Les verbes suivants ont la même irrégularité que pedir. Arrecirse, être transi, se arrice, se arriciô. Cenir. ceindre, cine, ciniô, cinô. Colegir, recueillir, colige. coligiô. Comedirse, se modérer, comidese, comidiôse. Compatir, rivaliser, compite. compitiô. Concebir, concevoir, concibe, concibiô. Conseguir, obtenir, consigne, consiguiô, Constrenir, contraindre, constrine, constriniô, cons- trinô. Corregir, corriger, corrige, corrigiô. Derreiir, liquéfier. derrite, derritiô. Descenir, ôter la ceinture, descine, desciniô, etc. Descomedirse, manquer aux ci- vilités, se descomide, se descomidiô. Deservir, désobliger. desirve, desirviô. Besleir, délayer, desliey desliô. Despedir, congédier, despidcy despidiô. Destenir, déteindre, destine, destiniô. Elegir, choisir, elige. eligiô. Embestir, attaquer, embiste, embistiô. Engreirse, s'enorgueillir, engriese, engriûae. Envestir, investir, enviste, envistiô. GKAMMAIRE ESPAGNOLE. 375 Estrenir, étreindre, estrine, estrinio, etc. Expedir, expédier, expide, expidiô. Freir, frire, fne, friô, participe passé, /nYo. Gémir, gémir. gime, gimiô. Henchir, enfler, remplir, hinche, hinchiô. Henir, pétrir. hine, hinlô, etc. Impedir, empêcher. impide, impidiô. Investir, investir, inviste, invistiô. Medir, mesurer. mide. midiô. Perseguir, persécuter, persigue. persiguiô. Proseguir, poursuivre, prosigue. prosiguiô. Régir, régir. rige, rigiô. Reir, rire, rie. riô. Rendir, soumettre. rinde. rindiô. Renir, disputer. rine, riftiô, etc. Repetir, répéter, repite. repitiô. Retenir, reteindre, rétine, retiniô, etc. Revestir, revêtir. reviste. revistiô. Seguir, suivre, signe. siguiô. Servir, servir, sirve, sirvio. Sofreir, frire légèrement, sofrie, sofrib, participe passé, Sonreir, sourire, sonrie, soni-ià. Tenir, teindre, tine, tinib, etc. Vestir, vêtir, viste. vistib. Les verbes corregir, régir et tous ceux terminés en gir, changent ] g en j devant a et o. Corregir fait corrijo, je corrige ; corrija, que ^ corrige. Yenir, Venir. Venir est irrégulier dans les temps et les personnes suivantes : Yiniendo, GERONDIF. Venant. 376 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. Yn vengo, je viens. Tu vienes, tu viens. INDICATIF PRESENT. El viene, il vient. EUos vienen, ils viennent. Yo vine, je vins. Tu viniste, tu vins. El vino, il vint. PRETERIT DEFINI. Nos. vinîmos, nous vînmes. Vos. vinisteis, vous vintes. EUos viniéron, ils virent. Yu vendre, je viendrai. Tu vendras, tu viendras. El vendra, il viendra. Ven tu, viens. Venga él, qu'il vienne. FUTUR IMPARFAIT. Nos. vendrémos, nous viendrons. Vos. vendrais, vous viendrez. EUos vendrân, ils viendront. IMPÉRATIF. Vengan elles, qu'ils viennent. SUBJONCTIF PRÉSENT. Yo venga, que je vienne. Tu vengas, que tu viennes. El venga, qu'il vienne. Nos. vengamos, que nous venions. Vos. vengais, que vous veniez. EUos vengan, qu'ils viennent. IMPARFAIT. Yoviniera, vendriu et viniesc, je JVo.s'. viméramùs, vendriâmos et ■yt- viendrais, je vinsse. niésemos, nous viendrions, nous Tw vinieras vendrias et vinieses, tu vinssions, viendrais, tu vinsses. Fos, vinierais, vendriais et viniéseis. El viniera, vendria et viniese, il vous viendriez, vous vinssiez, viendrait, il vint. £'//os vinieran, ve7idria7i et viniesen, ils viendraient, ils vinssent. Yo viniere, je viendrai, Tm vinieres, tu viendras. J?Z vienierc, il viendra. iVbs. viniéremos, nous viendrons. Fo.9. viniéreis, vous viendrez. E'/Zos- vimeren ils viendront. 377 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. On conjugue de même les composés de venir. Avenir, survenir, aviene, avino. Contravenir, contrevenir, contravime, contravino. Convenir, convenir. conviene, convino. Desavenir, discorder, desaviene. desavino. Intervenir, intervenir, interviene. hitervino. Prévenir, prévenir, préviene, previno. Provenir, provenir, proviene, provino. Revenir, revenir. reviene. revino. Sobrevenir, survenir. sobreviene, Asir, saisir. sobrevino. Ce verbe est irrégulier à la première personne du singulier du pré- sent de l'indicatif, à la troisième personne du singulier et du pluriel de l'impératif, en prenant un y après son s radical et au présent du sub- jonctif. INDICATIF PRJÉSENT. Yo asgo, je saisis. IjVTPERATIF. Asga, qu'il saisisse. Asgân eîlos, qu'ils saisissent. SUBJONCTIF PRÉSFNT. Yo asga, que je saisisse. Nos. asgamos, que nous saisissions. Tu asgas, que tu saisisses. Vos. asgais, que. vous saisissiez. El asga, qu'il saisisse. Ellos asgan, qu'ils saisissent. Tous ces temps irréguliers sont peu usités dans le langage actuel. Decir, Dire. Ce verbe est irrégulier dans les temps et les personnes suivantes : Diciendo, Dicho, GERONDIF. PARTICIPE PASSE. Disant. dit. 378 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. INDICATIF PRÉSENT. Yo digo, je dis. El dice, il dit. Tu dices, tu dis. Ellos dicen, ils disent. PRÉTÉRIT DÉFINI. Yo dije, je dis. Nos. dijimos, nous dîmes. Ta dijiste, tu dis. Vos. dijisteis, vous dîtes. El dijo, il dit. Ellos dijéron, ils dirent. FUTUR IMPARFAIT. Yo dire, je dirai. Nos. dirémos, nous dirons. Tu diras, tu diras. Vos. diréis, vous direz. El dira, il dira. Ellos dirân, ils diront. IMPÉRATIF. Di tu, dis. .Digan ellos, qu'ils disent. Diga el, qu'il dise. SUBJONCTIF PRÉSENT. Yo diga, que je dise. Nos. digamos, que nous disions. Tu digas, que tu dises. Vos. digais, que vous disiez. El diga, qu'il dise. Ellos digan, qu'ils disent. IMPARFAIT. Yo dijera, diria et dijese, je dirais. Nos. dijéramos, diriamos et dijésemos, je disse. > nous dirions, nous dissions. Tu dijeras, dirias et dijeses, tu di- Vos. dijérais, diriais et dijéseis, vous rais, tu disses. diriez, vous dissiez. El dijera, dtria et dijese, il dirait, Ellos dijeran, dirian et dijesen, ils il. dît. diraient, ils dissent. FUTUR. Yo dijere, je dirai. Nos. dijéremos, nous dirons. Tu dijeres, tu diras. Vos. dijérais, vous direz. El dijere, il dira. Ellos dijeren, ils diront. Son composé predecir a les mêmes irré^'ularités. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 379 Les composés coniradecir, contredire, et desdecir, dédire, ont toutes les irrégularités de decir, à l'exception de la seconde personne du singulier de l'impératif, qui fait contradice et desdice, Bendecir, Bénir ; Maledecir, Maudire. Quoique composés de decir, ces verbes sont réguliers dans la pre- mière et la seconde personne du pluriel du présent de l'indicatif, dans toutes celles du prétérit imparfait et du futur, dans la seconde terminaison des trois personnes du prétérit imparfait du subjonctif, et de la seconde du pluriel de l'impératif. Dans les autres temps ils suivent l'anomalie du verbe decir, à la différence cependant de la seconde personne du sin- gulier de l'impératif, qui fait bendice, et non bendi. Pour faciliter le lecteur, je donne ici la conjugaison de Bendecir à l'exception des temps composés. GÉRONDIF. Bendeciendo, bénissant. PARTICIPE PASSÉ. Bendiciendo, bendîto ; autrefois bendicho. INDICATIF PRESENT. Yo bendigo, je bénis. Nos. bendecimos, nous bénissons. Tû bendices, tu bénis. Vos. bendecis, vous bénissez. El bendice, il bénit. EUos bendicen, ils bénissent. IMPARFAIT. îo bendecia, je bénissais. Nos. bendecîamos, nous bénissions. Tû bendecias, tu bénissais. Vos. bendecîais, vous bénissiez. El bendecia, il bénissait. EUos bendecian, ils bénissaient. PRÉTÉRIT INDÉFINI. Yo bendije, je bénis. ^05. bendijîmos, nous bénîmes. 7û bendijiste, tu bénis. Vos. bendijisteis, vous bénîtes. El bendijo, il bénit. Elles bendijéron, ils bemirent. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. FUTUR PARFAIT, Yo bmdeciré, je béuirai. Tû bendecirâs, tu béniras. El bcîidecirâ, '1 bénira. Bendice tii, bénis. Bendiga él, qu'il bénisse. Nos. bendec'rémos, nous bénirons. Vos. bendeciréis, vous bénirez. Ellos bendeciran, ils béniront. IMPERATIF. Bendecid vosotros, bénissez. Bendigan ellos, qu'ils bénissent. SUBJONCTIF PRESENT Yo bendiga, que je bénisse. Tu bendigas, que tu bénisses. El bendiga, qu'il bénisse. Nos.bendigamôs, que nous bénissions. Vos. bendigais, que vous bénissiez Ellos bendigan, qu'ils bénissent. IMPARFAIT. Yo bendijera, bendedria et bendijese, Nos. bendijéramos, bendecirîamos et je bénirais, je bénisse. bendijésemos, nous bénirions, nous Ta bendijeras, bendecirîas et ben- bénissions. dijeses, tu bénirais, tu bénisses. Vos. bendijérais, bendecirîais et ben- El bendijera, bendiciria et bendijese, dijéseis, yous béniriez, vous bénis- il bénirait, il bénît. siez. Ellos bendijeran, bendecirian et ben- dijesen, ils béniraient, ils bénissent. FUTUR. Yo bendijere, je bénirai. lu bendijeres, tu béniras. El bendijere, il bénira. Nos. bendijeremos, nous bénirons. Vos. bendijéreis, vous bénirez. Ellos bendijeren, ils béniront. Oir, Entendre. Ce verbe prend un g après i dans les temps et les personnes sui- vantes : Yo oygo, INDICATIF PRESENT. j'entends. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. M IMPERATIF. Oyga él, qu'il entende. Oygan eîlos, qu'ils entendent. SUBJONCTIF PRÉSENT. Yo (yyga, que j'entende. Nos. oygamos, que nous entendions. Tu oygas, que tu entendes. Vos. oygais, que vous entendiez, El oyga, qu'il entende. Ellos oygan, qu'ils entendent. Son composé entreoir, entr'ouir, a les mêmes irrégularités. Le verbe oir et son composé entreoir, d'après les règles de l'ortho- graphe, changent aussi i en y dans la troisième personne du singulier et du pluriel du prétérit défini de l'indicatif, oyô, oyéron ; dans les six per- sonnes du premier et du troisième imparfait du subjonctif, oyera, etc., oyese, etc. ; dans toutes celles du futur, oyere, etc., et dans le gérondif oyendo. Salir, Sortir. Ce verbe prend un g après son l radical, dans les mêmes temps où oir prend un g après Vi : en outre il change i en d au futur de l'indicatif et au prétérit imparfait du subjonctif, et il perd Ve final dans la seconds personne du singulier de limpératif. INDICATIF PRESENT. Yo salgo, je sors. FUTUR IMPARFAIT. Yo saîdré, je sortirai. Nos. saldrémos, nous sortirons. Tu saldrâs, tu sortiras. Vos. saldréis, vous sortirez. El saldrâ, il sortira. Ellos saldrân, ils sortiront. IMPÉRATIF, Sal tu, sors, Salgan ellos, qu'ils sortent. Saïga él, qu'il sorte. SUBJONCTIF PRESENT. Yo saïga, que je sorte. Nos. salgamos, que nous sortions. Tû saïgas, que tu sortes. Vos. salgais, que vous sortinz. El saïga, qu'il sorte. Ellos saignn, qu'ils sortent. 382 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. PRETERIT IMPARFAIT. Yo salaria, je sortirais. Nos. saldrîamos, nous sortirions. Tu salarias, tu sortirais, Vos. salariais, vous sortiriez. El salaria, il sortirait. Ellus saldrian, ils sortiraient. Son composé sobresalir, exceller, a lés mêmes irrégularités. Ir, Aller, Ce verbe est l'un des plus irréguliers de la langue esqagnole, car à peine conserve-t-il, dans certains temps, quelques traces de son infinitif. Voici sa conjugaison, à l'exception des temps composés. GERONDIF. Yendo, allant. PARTICIPE PASSÉ. Mo, allé. INDICATIF PRÉSENT. Yo voy, je vais. Tu vas, tu vas. El va, il va. Nos. vamos, nous allons. Vos. vais, vous allez. Ellos van, ils vont. IMPARFAIT. Yo iba, j'allais. Tu ibas, tu allais. El iba, il allait. Nos. ibamos, nous allions. Vos. îbais, vous alliez. Ellos iban, ils allaient. PRÉTÉRIT DÉFINI. Yo/uf, j'allai. Tûfuîste, tu allas. Elfué, il alla. Nos.fuîmos, nous allâmes. Vos. fuîstèis, vous allâtes. Ellos fuéron, ils allèrent. FUTUR IMPARFAIT. Yo iré, j'irai. Tu iras, tu iras. El ira, il ira. Nos. irémos, nous irons. Vos. iréis, vous irez. Ellos iran, ils iront. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 38^ IMPÉRATIF. Ve tu, va. Id vosotros, allez. Vaya él, qu'il aille. Vayan ellos, qu'ils aillent, SUBJONCTIF PRÉSENT. Yo vaya, que j'aille. Nos. vayamos, que nous allions. Tu vayas, que tu ailles. Vos. vayais, que vous alliez. El vaya, qu'il aille. Ellos vayan, qu'ils aillent. IMPARFAIT. Yofuera, iria etfuese, j'irais, j'ai- Nos. fuéramos, irîamos Qi fuésemos, la&se. nous irions, nous allassions. Tiifueras, iriasetfueses, tu irais. Vos. fuérais, irîais et fuéseis, vous tu allasses. iriez, vous allassiez. JEJ^ /wera, ma et /wes'e, il irait, il al- Ellos fueran, irian ^t fuesen, ils lât. iraient, ils allassent. FUTUR. Yo fuere, y irsii. Nos. fuéremos, nous ivQW. Tûfueres, tu iras. Vos.fuéreis, vous irez, Elfuere, il ira. Ellos fueren, ils iront. Du Participe. Cette partie de Poraison est ainsi appelée parce qu'elle tient au par, ticipe du verbe et de l'adjectif. Elle tient du verbe, puisque, compie lui elle marque l'existence, l'action, et puisque avec les aiuxiUaires elle forme quelques temps du verbe. Il y a deux participes : le participe présent, et le participe du pré- térit ou passé. Le participe présent est si peu en usage en espagnol, que les gram- mairiens ne le placent même pas dans les conjugaisons ; et de fait il est plutôt adjectif verbal, car il n'a pas de régime comme le verbe dont il dérive, he participe présent de la première conjugaison se termine en ante : amante, aimant ; celui de la seconde et de la troisième conjugaison en ente : obediente, obéissant ; oyente, écoutant. Le participe présent est souvent employé substantivement: un amante ciego ; un escrihiente f.el, un amant aveugle ; un écrivain fidèle. 384 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. Les participes présents des verbes français de la troisième conjugai- son et quelques-uns de la seconde sont ordinairement remplacés en espag- nol par le gérondif : j'ai vu mon frère lisant un livre, lie visto à mi lier- mano leyendo un libro. Le participe présent, employé en français sans régime, se rend ordi- nairement en espagnol par un adjectif verbal. On dit : arena movediza, arènemonyante-jf. esta ru /dosa, fête bruyante, etc. ; et si on ne trouve pas un adjectif verbal qui exprime bien l'idée du participe, on emploie le pronom relatif que et le verbe : couleur éblouissante, etc., cohr que des- lumhra, etc. mais il faut éviter ces tournures de phrase qui ôtent presque toujours de la force et de la grâce. Les participes du prétérit ou passés de la première conjugaison se terminent en ado: amado, aimé ; ceux de la seconde et de la troisième en ido: temido, craint ; partido, partagé ; tous ceux qui ont une autre terminaison sont irréffuliers, en voici la liste : Participes. Abierto, ouvert, Absuelto, absous, Antepuesto, préféré. Antevisto, prévu. Compuesto, composé. Contradicho, contredit, Contraheçho, contrefait. Cubierto, couvert. Depuesto, déposé, Descompuesto, dérangé. Descubierto, découvert, Desdicho, dédit, DevueltOf rendu, Dicho, dit, Dispuesto, disposé. Disuelto, dissous. Encubierto, couvert, Envuelto, enveloppé, Escrito, écrit, Infinitifs. abrir. absolvei'. anteponer, antever. comporter^ contradecir. contrahacer. cubrtr. deponer, descomponer. descubrir. desdecir. devolver, decir, disponer, disoher, encubrir, envolver, escribir, GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 385 Espuesto, exposé, esponer. Hecho, fait, hacer. ImpuestOf imposé. imponer. Indispuesto, indisposé. indisponer. Muerto, mort, morir. Opuesto, opposé. oponer. Predicho, prédit. predecir. Presupuesto, présupposé. presuponer. Previsto, prévu. prever. Propuesto, proposé, proponer. Puesto, mis. poner. Rehecho, refait, rehacer. Repuesto, remis. repmer. Resueîto, résolu. resolver. Revisto, revu. rêver. Revuelto, remué. revolver. Satisfecho, satisfait. satisfacer Sobrepuesto, mis dessus. sobreponer. Sueîto, détaché. solver. Supuesio, supposé. suponer. Traspuesto, transposé. trasponer. Vùto, vu. ver. Vuelto, revenu. volver. En un mot, tous les verbes composés de quelqu'un des, précédents. Quelques verbes ont deux participes passés, l*un régulier et l'autre irrégulier, en voici la liste : INFINITIFS. PART. REGULIER. PART. IRREGULIER. Absortarse, être absorbé. absortado, absorto. Abstraer, abstraire. abstraido, abstractot Aceptar, accepter, aceptado, acepto. Aficionarse, s'attacher à. aficionado, afecto. Afigir, ficher, afigido. afijo. Afligir, affliger, afiigido, afiicto. Aguzar, aiguiser, aguzado, agudo. 386 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. ^ AÂitar, surcharger l'esto mac, - aUtado, ahito. Alertarse, se hâter, alertado. alerto. Angostar, rétrécir, angostado angosto. Astringir, astreindre, astringido (a.) astricto. Atender, faire attention. atendido. atento. Bendecir, bénir, bendecido, bendito. Circunceidar, circoncire. circuncidado. circunciso. Colmar, combler, colmado, colmo. Combarse, se combler, combado. combo. Compaginar, assembler des feuillets, compaginado, compado. Compeler, forcer. compelido, compuho. Completar, compléter, completado. cdmpleto. Comprender, comprendre, comprendido. comprenso. Comprimir, comprimer, comprimido, compreso. Conduir, conclure, conduido. conduso. Concretar, s'attacher à. concretado, concreto. Confesar, avouer. confesado, confeso. Confundir, confondre, confundido, confuso. Consumirse, se consumer, consumido, consunto. Contentarse, se contenter, contentado, contento. Coniraer, contraindre, contraido, contrado. Contundir, faire des confu- sions, ■ contundido, contuso. Convelerse, se contracter, conveUdo, convvlso. Convencer, convaincre. convencido, convido. Convertir, convertir. convertido, converso. Convulsarse, se convulsionner. convulsado, convulso. Corregir, corriger, corregido, corredo. Corromper, corrompre. corrompido. corrupto. Corvar, courber. corvado. corvo. Cr espar, crêper, crespado. crespo. Cruentar, ensanglanter. cruentado, (anc.) cruento. Cuadrar, quadrer, cuadrado, cuadro. Cultivar, cultiver. cultivado culto. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 387 condenser, densado, denso. déchausser, descalzado, descalzo. déserter, desertado, desierto. déshabiller, desnudado, desnudo. réveiller, despertado, despicrto. répandre. difundido, difuso. diriger, dirigido, directo. disperser. dispersado, dispersa. distinguer, distinguido, distinto. diviser, dividido, diviso. choisir, elegido, electo. essuyer. enjugàdo, enjuto. ériger. erigido, erecto. excepter, esceptuado, escepto. exclure, esduido, ésduso. rétrécir. escretado, escreto. exempter, esentado, esmto. expulser. espelido, espuîso. épaissir, espesado, espeso. exprimer, espresado, espreso. étendre. estendido, estenso. éteindre. estinguido, estinto. extraire, estraido, estracto. rétrécir. estrechado. estrecho. constiper. estrenido. estricto. exempter, eximido, exento. manquer. faltado, falto. favoriser. favorecido, favorito. dater. fechado, fecho. fixer. fijàdo, fijo- feindre. fingido, fcto. frire. freido, frito. rassasier, hartado, harto. éluder. iludido, iluso. imprimer, imprimido, impreso. improviser, improvisado, improviw. 388 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. Incluir, inclure, induido, iTUÎuso. incurrir, encourir, incurrido, incurso. Infartar, engorger, infartado, infarto. Infedar, infecter. infectado, i infecta. Lificionar, corrompre. inficionado, Infundir, infuser, infundido, infusa. Injerir, enter. injerido, [• injerto. Injertar, greffer, injertado, Inscribir, inscrire, inscribido, inscrito.t Inserir, insérer. inserido, > inserto. Insertar. insérer. insertado, Interrumpir, interrompre. interrumpido, interroto. Intrusarse, être intrus, intrusadu, intruso. Invertir, intervertir. knvertido, inverso. Juntar, joindre, juntado, junto. Limpiar, nettoyer, limpiado, limpio. Maldecir, maudire. maldecido, maldito. Malquistar, brouiller. malquistado, malquisto. Manifestar, manifester, manifestado, manifesto. Marchitar, flétrir. marchitado, marchito. Nacer, naître. nacido, nato. Ocultar, cacher, ocuîtado, ocvlto. Omitir, omettre. omitîdo, omiso. Oprimir, opprimer, oprimidOf opreso. Oscurecer, obscurcir. oscûrecido, oscuro. Pasar, passer, pasado, paso. Perfeccionar, perfectionner. perfeccionado, perfecto. Pervertir, pervertir, pervertido, perverso. Polucionar, souiller. polucionado, poluto. Poseer, posséder. poseido, poseso. Prender, prendre. prendido, preso. Prescribir, prescrire. prescribido, prescrito. Presumir, présumer, presumido, presunto. Pretender, prétendre, pretendido, pretenso. Profesar, professer. profesado, profeso. Propender, pencher, propendido propenso. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 389 proscrihido, proscrito. prostituido, prostituto. proveido, provisto. raido, raso. rancmdo, rancio. rarefacido, rarefacto. reduido, recluso. reflejado, rejiejo. refringido, refracto. repletado, repleto. restringido, restricto. rizado, rizo. rompido, roto. salpresado, salpreso. salvado, salvo. secado, seco. selegido, selecto. sepultado, sepulto. situado, sito. soltado, sueîto. sujet ado, sujeto. suprimido, supreso. surgido, surto. suspendido, suspenso. sustituido, sustituto. tendido, tenso. tenido, tinto. torcido, tuerto. vaciado, vacio. zafado, zafo. Les participes passés réguliers s'emploient toujours avec hdber, pour former les temps composés : has confundido los papeles, tu as confondu les papiers ; se han hartado defruio, ils se sont rassasiés de fruit. Les participes irréguliers s'emploient comme ad'jectifs verbaux et absolus, et on ne peut jamais les joindre au verbe haber, pour en former les temps composés, à l'exception de. preso, prescrito, provisto, roto, injeito, Proscribir, proscrire, Prostituirse, se prostituer, Proveer, pourvoir. Raer, racler, Ranciarse, rancir, Rarefacer, se raréfier. Rccluir, enfermer, Rejlejar, rafleter. Refringir, réfracter. Repletàr, remplir, Restringir, restreindre, Rizar, friser. Ramper, rompre. Salpresar, saler, Salvar. sauver, Secar, sécher. Selegir, choisir. Sepultar, ensevelir. Situar, situer, Soltar, délier, Sujetar, assujettir, Suprimir, upprimer. Surgir, surgir, Suspender, suspendre. SustituiVf substituer. Tender, tendre, Tenir, teindre, Torcer, tordre. Vaciar, vider. Zafarse, s'esquiver. 390 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. opreso et supreso; et l'on peut dire : ha prendido ou hapresOjhaprescri- bido ou ha prescrito, etc. on dit même plutôt ha roto, impreso, prescrito, que ha rompido, etù. Il y a d'autres participes dont la terminaison est passive, et dont la signification est active ; ils deviennent alors adjectifs verbaux. Acostumbrado, accoutumé, I Agradecido, reconnaissant. Atrevido, hardi. Bien cenado, celui qui a bien soupe. Bien comido, celui qui a bien dîné. Bien habîado, qui parle bien. Callado, qui sait se taire, discret. Cansado, ennuyeux, fâcheux, importun. Comedido, prudent, réfléchi. Desesperado, désespéré. Disimulado, dissimulé. Entendido, entendu, qui a de l'intelligence. Esfûrzado, brave, courageux. Fingido, dissimulé celui qui feint. Leido, qui a beaucoup lu. Medido, mesuré, qui agit avec mesure. Mirado, prudent, circonspect. Moderado, modéré. Negado, dépourvu d'intelligence. Ocasionado, querelleur. Osado, osé, qui a de l'audace. Parado, lent, tardif. Parecido, ressemblant. Pàrtido, généreux, libéral. Pausado, posé, qui agit posément. Pesndo, ennuyeux. Porfiado, obstiné. Precavido, qui a de la précaution. Preciado, vain, présomptueux. Presumido, présomptueux. Recatado, prudent, avisé, etc. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 391 RecOnocido, reconnaissant. Sabido, savant, docte. Sacudido, indocile, difficile. Sentido, sensible, susceptible. Sufrido, endurant. TrascendidOf transcendant. Valido, favori. Tous ces participes ont aussi une signification passive dans d'autres acceptions : par exemple, quand on dit homhre leido, homme qui a beau- coup lu : muger leida, femme qui a beaucoup lu ; libro leido, livre lu ; carta leida, lettre lue ; il est aisé de s'apercevoir que leido et leida ont une signification active lorsqu'ils se rapportent à homhre et à muger, et qu'elle est passive lorsqu'ils se rapportent à hbro et à carta. Si je dis, Pedro es hombre cansado, Pierre est un homme fatigant, le participe a ici une signification active ; mais si je dis. Pedro esta cansado, Pierre est fa tigué, la signification est passive, parce que c'est le sujet qui reçoit l'ac- tion du verbe. Ainsi que les participes actifs, les participes passifs sont aussi em- ployés quelquefois comme adjectifs verbaux et comme substantifs ; ainsi sembrado, et tejido sont participes quand ils sont joints au verbe haber pour former les temps composés, he sembrado garbanzos, j'ai semé des pois ; he tejido pano, j'ai tissu du drap. Il en est de même dans ces phrases, sembrados los garbanzos, mé retiré d casa, lorsque les pois furent semés, je me retirai à la maison ; tejido el pano, saqué là cuenta de su coste, lorsque le drap fut tissu, je fis le compte de ce qu'il coûtait. Ils sont adjectifs verbaux dans terreno sembrado, terrain semé ; pano tejido, drap tissé. Ils sont substantifs dans hay buenos sembrados, il y a des terrains bien semés; se venden malos tejidos, on vend de mauvais tissus. De l'emploi du participe passif. Le premier et le principal office du participe passif, est, ainsi que je l'ai dit déjà, de servir à former les temps composés en les joignant au verbe haber. Ex. : he sido, j'ai été ; hds estado, tu as été ; habrds ama- do, tu auras aimé ; hubiera venido, il serait venu ; et alors il n'a ni ter- minaison masculine, ni pluriel, quel que soit le genre et le nombre du su- 392 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. jet OU de l'object de l'action du verbe ; od dit él, ou ella ha escrito uy\a carta, ou varias cartas, il, ou elle a écrit une lettre, ou diverses lettres ; eltos ou ellas han pretendido empleo ou empleos, ils ou elles ont prétendu à un emploi, ou à des emplois (1). Il en est de même lorsque le participe passif est joint au verbe fe/jer, et que celui-ci est employé comme verbe auxiliaire. Ex.: Tengo escrito âfulano ou âfulana, j'ai écrit à un tel, ou à une telle ; tengo hablado a losjueces, j'ai parlé aux juges, etc. Mais si le verbe tener est employé comme verbe actif, alors le participe n'est plus qu'un adjectif qui s'accorde avec le substantif. Ex. : Tengo escrito un papcl, j'ai écrit un papier ; tengo escrita una carta, j'ai écrit une lettre; los padres tenian consentida la ven da de su hijo, les parents avaient con- senti à la venue de leur fils. Le participe passif se joint au verbe ser pour former la signification passive des verbes, et il s'accorde avec le sujet de la phrase. Ex. El di- nero es buscado, l'argent est recherché ; la riqueza es apetecida, la richesse est désirée ; los empleos son deseados, les emplois sont désirés ; las honras son aniadas, les honneurs sont aimés. Lorsque le participe passif se joint à un substantif, il s'accorde avec ce dernier comme adjectif. Ex.; Hombre perdido, homme perdu ; cosa acabada, chose finie ; caudales heredados, capitaux hérités, etc. Enfin l'usage le plus convenable du participe passif est d'être em- ployé absolument ; c'est l'ablatif absolu des latins, il s'accorde avec le substantif. Ex. Tomado el gusto al estudio, no hay cosa que mas deleite; logradas estas ventajas, se facilita la sabiduria, etc. De Vadverbe. U Adverbe est invariable ; il se joint au verbe et aux adjectifs pour y ajouter quelque circonstance, pour en modifier la signification. Les adverbes se divisent en simples et en composés. Ainsi les ad- verbes simples sont ceux qui sont exprimés par un seul mot sans aucune adjonction de syllabe ou de mot. Mas, plus ; menos, moins ; lejos, loin ; cerca, près ; dentro, dans ; aquî, ici ; sî, oui ; no, non ; peor, pire ; mejor, (1) Dans l'ancien style, on faisait accorder le participe avec le sub- stantif sur lequel retombait l'action du verbe. 393 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. meilleur, etc., sont des adverbes simples. Les composés sont formés d'un adverbe et d'une syllabe, ou d'un mot qu'on leur a joint. Amas, demcs, ademas, en outre ; asimismo, même ; adonde, où ; en fin enfin ; huena- mente, bonnement ; malamente, méchamment, et tous les adverbes termi- nés en mente, sont des adverbes composés. On met aussi au rang des adverbes les expressions ou phrases em- ployées adverbialement, EIx. De repcîite, de suite; de veras, en vérité ; por delante, par devant ; à sabiendas, le sachant ; a diestro y siniestro, à droite et à gauche, etc. Les adverbes se subdivisent en plusieurs classes : les adverbes de lieu, qui indiquent une circonstance de lieu : tels sont aqui, ici : alla, là ;fuera, dehors ; arriha, en haut, etc. Les adverbes de temps, qui ajoutent à l'action une circonstance de temps, comme ho-y, aujourd'hui ; luego, de suite ; tarde, tard ; presto, vite; jamas, jamais, etc. Les abverbes de manière, qui indiquent de quelle manière l'action se fait. Ex.: Bien, hien-, mal, mal; asi, ainsi; quedo, doucement, pas à pas ; recio, fortement; despacio, lentement, etc. Les adverbes de quantité, qui ajoutent à l'action une idée de quantité, comme mucho, beaucoup; poco, peu ; muy, très; bastante, assez; tanto, autant; hartô, assez, etc. Les adverbes de Comparaison : comme mas, plus; menos, moins; me- jor, meilleur; peor, pire, etc. Les adverbes d'ordre : comme primeramente, premièrement; sucesi- vamente, successivement; aîites, avant; despues, après, etc. Les adverbes affirmatlfs : comme si, oui; cierto, certainement; verda- deramente, vraiment, etc. Les adverbes de négation : comme no, non, etc. Les adverbes de doute : comme acaso, par hasard ; quizâ, peut-être. Liste des adverbes les plus usités. Adverbes de lieu. Cerca, près. Delante, devant Léjos, loin. Encima, dessus. Detras, derrière. Debajo^ dessous. 394 GRAMMAIEE ESPAGNOLE. Dentro, dedans. F liera, dehors. Donde, adonde, ou. Arriba, en haut. Abajo, en bas. Aquî, aca, ici. Ahî, là (où vous êtes). AIH, alla, acullâ, là (loin). Adverbes de temps. Hoy, aujourd'hui. Ayer, hier. Anteayer, antes de ayer, avant-hier. Manana, demain. Parada manana. Despuefi de manana, après demain, Ahora, maintenant. Luego, bientôt, après. Temprano, de bonne heure. Tarde, tard. Presto, bientôt, vite. Prnnto, promptement, vîté. Siempre, toujours. Jamas, nunca, jamais. Entonces, alors. Mientras, \ tandis qae, durant, Entretanto, j cependant. Todavîa, aun, encore. Cuando, quand. Ya, déjà. En el înterin, en attendant Mientras tanto, tandis que, cepen- dant. Adverbes d'ordre. Ante, avant, auparavant. Despues, après, ensuite. Luego, ensuite. Mucho, beaucoup. Puce, peu. Postant c, ] Harto, ) Demasiado, trop. Èîen, bien. Mal, mal. Primeramente, etc., premièrement, etc. Ultimamente, en dernier lieu. Sucesivamente, successivement. Adverbes de quantité. Muy, très, fort, bien. Tambien, aussi. Casi, presque. Apenas, a peine. Ademas, en outre. Adverbes de manière. Adrede, à dessein. Aposta, exprès. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 395 Asî, ainsi. Quedo, doucement. Alto, haut. Bajo, bas. Mas, plus. Menos, moins, Mejor, mieux. Peor, pire. Como, comme, que. Recio, fortement. Despacio, lentement. Buenamente, bonnement; et presque tous les adverbes en mente. Adverbes de comparaison. ^^ ^' !■ tant, autant, si, aussi. Tan, \ Cudnto, \ Cuan, J Que, que. Adverbes d^ affirmation. combien, que. Si, oui. Cierto, Cierîamente, certainement. Adverbes de nép:ation. Verdaderamente, véritablement. Indubitablemente, indubitablement . No, non, ne, ne point. Nada, rien. Tainpoco, non plus. Adverbes de doute. Acaso. par hasard. ^"^■^^' |peut>être. ^«^^'^' l par hasard. Por Ventura, ) Quizas, i ^ Sino, sinon. Plusieurs de ces adverbes sont aussi employés comme substantifs, d'autres comme adjectifs, et quelques-uns comme conjonctions. L'emploi des adverbes suit ordinairement, en espagnol, les mêmes règles qu'en français ; voici cependant quelques remarques utiles : Jamas, Jamais. Cet adverbe s'emploie souvent pour nuncâ. Ex.: Jamas vî tal cosa, jamais je n'ai rien vu de pareil. Il se joint souvent à nunca, por siempre para siempre. et par-là il donne plus de fbrcfc à l'expression : nunca jamas, 396 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. ■'•ii; ):i Mm a tout jamais. Lorsqu'il se joint à por ou para siempre, il signifie tou- jours. Example : Por ou para siempre jamas me acordaré, je m'en sou- viendrai toujours, à jamais. Lorsque jamas précède le verbe, on sup- prime la négation ; mais on la conserve si le verbe précède. Nunca, Jamais. Cet adverbe qui se joint à tous les temps des verbes employés né- gativement, donne encore plus de force à la négation lorsqu'il est joint a jamas, comme nous l'avons dit dans l'article précédent. No, non, ne pas. Cette particule négative correspond a notre non ou ne pas. Ex- ample : Yo le respondi que no, je lui répondis que non ; tu no la amas, tu ne l'aimes pas. No sert quelquefois à donner plus de force à l'affirmation. Ex- ample : Mejor es el trabajo que no la ociosidad, le travail vaut mieux que l'oisiveté ; mas vale àyunar que no enfermàr, il vaut mieux jeûner que de tomber malade. On pourrait retrancher le no, et le sens serait tou- jours le même. Deux négations, ou deux mots qui expriment négation, donnent plus de force à l'expression : no quiero nadà, je ne veux rien ; no saïga nin- guno, que personne ne sorte ; no sabe nadie, personne ne sait. On pour- rait supprimer le no, placer la négation devant le verbe, et dire nada quiero, ninguno hay, nadie sabe ; mais cette manière serait moins ex- pressive. Sino précédé de la négation no équivaut à seulement, ne . . . que. No espero sino que te vayas, j'attends seulement que tu t'en ailles. No veo sino a ti, je ne vois que toi. Sauf les exceptions établies dans les articles qui précèdent, deux négations ne peuvent jamais se trouver réunies, et dans aucun cas on ne peut dire, no nada, no nunca, no nadie, etc. Des adverbes terminés en mente. Les adverbf-s terminés en mente indiquent ordinairement de quelle manière l'action a lieu : toca diestramentp, il touche adroitement ; habla I I GRAMMAIRE ESPAGNOLK. 397 discretamente, il parle discrètement. Ils marquent quelquefois l'ordre, le temps, etc. pr imeramente, ûltimamente, etc. Tous ces adverbes se forment en ajoutant mente à l'adjectif et au féminin lorsqu'il a deux terminaisons : ainsi donc de fuerte,fâcil, huena, etc. on Mt fuertemente,fdcilmente, buena- mente, etc. Lorsque la phrase exige plusieurs adverbes de ce genre, la terminaison mente n'est ajoutée qu'au dernier ; ainsi on dit, Ciceron hahlô sahia y elocuentemente, Cicéron parla sagement et éioquemment ; César escrihiô clara, concisa y elegantemente, César écrivit avec clarté, concision et élégance, et non pas Ciceron hahlô sahiamente y elocuentemente, etc. Lorsqu'il y a affirmation ou négation, l'adverbe se place en espagnol après le verbe ou le participe des temps composés ; mais jamais dans ce dernier cas après l'auxiliaire. Les adverbes monosyllabes placés en français avant l'infinitif, se placent après cet infinitif en espagnol : bien parler, mal agir, hablar bien, obrar mal. Les adverbes français de quantité suivis de la préposition de, se rendent ordinairement en espagnol par un adjectif : peu d'hommes, pocos howJjres ; assez de richesses, hartas, bastantes riquezas ; trop d'indulgence, demasiada indulgencia. Tanto et cuanto joints aux adjectifs et à d'autres adverbes perdent la dernière syllabe ; combien il est méchant ! cuan malo es ! tu viens si tard, tan tarde vienes. Tan, tanto, cuan, cudnto, que, se placent immédiatement devant les verbes, substantifs, adjectifs ou antres adverbes auxquels ils se rapportent. DE LA PRÉPOSITION. La préposition est un mot invariable qui iodique lés rapports qu'ont ensemble les deux idées énoncées ; elle sert en quelque sorte à réaliser les substantifs. Example : Este lihro es de Pedro^ ce livre est à Pierre. La préposition de marque le rapport de propriété existant entre libre et Pedro. Il y a deux sortes de prépositions, celles qui entrent dans la com- position d'autres mots, et celles qm, par elles-mêmes, ont une signifi- cation. 398 QRAMMAIBE ESPAGNOLE. Les prépositions suivantes sont les plus usitées A, à. Ante, devant. Bajo, sous. Con, avec. Contra, contre. De, de. Desde, dès, depuis. Durante, mientras, pen- Ménos, moins. dant. Para, pour. En, en, sur, à, dans. Por, par, pour. Entre, entre. Sin, sans. Escepto, excepté. Sobre, sur. Hâcia, vers. Tras, après. Hasta, jusque. Salvo, sauf. Segun, selon, suivant. Elles ont, généralement en espagnol, le même usage qu'en français, sauf quelques-unes dont il est question dans les remarques suivantes : Por, para. Par, se traduit toujours par por. Pour, se traduit par por ou para, lorsqu'il désigne le but d'une chose ou d'une action : J'irai à Paris, pour vous voir, iré a Paris por ou para veros. II se traduit par por: 1 "^ . Lorsqu'il désigne la durée d'un voyage, d'un object : je viens pour quinze jours, vengo por quince dias. 2 ® . Lorsqu'il désigne la valeur d'une chose : il cédera la maison pour cent doublons, darâ la casa por cien doblones. 3 ° . Lorsqu'il désigne l'équivalent : un seul compte pour plusieurs, uno vale por muchos. 4 '^ . Lorsqu'il signifie en faveur de, au lieu de, à la place de : par- ler pour quelqu'un, hahlar por uno; j'assiste pour mon camarade, asisto por mi companero 5 '^ . Lorsqu'il exprime un échange, un troc : je donne mon habit pour le tien, doy mi vestido por el tuyo. 6 ° . Lorsqu'il indique une opinion bonne ou mouvaise sur quel- qu'un : il passe pour sage, esta tenido pqr sabio. 7 ^ . Lorsqu'il indique celui qui a fait ce dont on parle : l'ou- vrage a été écrit par ton frère, la cbrafué heclia por lu hcrmano. GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 399 8 ® . Lorsqu'il marque le lieu : il passe par la rue, pasa por la colle. 9 ° . Lorsqu'il indique la manière . il le fait par force, par crainte, lo hace porfuerza, por temor. 10 ® . On emploie aussi por dans les manières de parler suivantes : dans la matinée, l'après-midi, etc., por la manana, por la tarde. La maison est à balayer, la casa esta por barrer. Pierre va chercher du bois, du pain, etc., Pedro va por lena, por pan, etc. Pour se rend par para, lorsque : 1 ° . Il indique la personne ou la chose sur laquelle l'action se di rige : cette lettre est pour Jean, esta carta es para Juan. 2 ® . Il marque la cause finale, le but de l'action, l'usage de l'ob- ject : je travaille pour gagner, trabajo para ganar. 3 ^ . Il marque mouvement : le lieu où l'on va : je pars pour la Galice, salgo para Galicia. 4® . Il marque le temps, l'époque pour une action, etc. : nous lais- serons cela pour demain, lo dejarémos para manana. 6^ . Il indique rapport, relation, etc. ; pour être si riche, ce qu'il dépense est peu de chose, para ser tan rico, es poco lo que gasta. Para s'emploie aussi : 1 ® . Lorsque on veut désigner qu'on est prêt à dire ou à faire, et alors on fait précéder cette préposition du verbe estar : Je suis sur le point de partir, estoy para partir. 2 '^ . Pour exprimer auprès de, en comparaison de, qu'on traduit par para con : Qu'est-ce que la créature auprès du Créateur? i Que es la criatura para con el criador ? 3 ° . Dans les phrases du genre des suivantes : Je le veux maintenant, para ahora lo quiero. Quand il viendra, para cuàndo venga. Bans un mois, para dentro de un mes. 400 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. A, â. L'emploie de cette préposition est le plus souvent conforme à celui qu'on lui donne en français ; il est cependant des dififérenses que je vais faire connaître. On l'emploie en espagnol : 1 ^ . Pour indiquer le terme de l'action du verbe qui précède : Je vais lire, voy â leer. J'aime Pierre, âmo â Pedro. 2 '^ . Pour indiquer la conformité a quelque règle : Suivant les lois de Castille, â ley de Ca'itilla ; foi d'homme d'honneur âfé de hombre de bien. 3 ° . Pour déterminer le mobile, le terme, le but, le prix d'une ac- tion ou d'une chose : Pour quel motif? lâ que propôsito ? Yingt francs le mètre, â veinte francos la vara; le cinq juin, â cinco de junio. 4 ® . Pour indiquer la connexion, le rapport des choses entr'elles : Il y a une grande différence du bien au mal, va mucho de bueno â malo. 5 ® . Quelquefois on l'emploie pour hasta, hâcia, contra : Il passa la rivière avec de l'eau j'usqu'à la ceinture, pasô el rio con el agua a la cin- tura; il tourna la tête vers vous, volviô la cara â Vm. 6 "^ , On s'en sert quelquefois à la place de la conjonction si : Si j'avais su cela, d saber yo eso. 7 '^ . Elle sert à former plusieurs adverbes ou manières de parler adverbiales : Exprès, â sabiendas ; en cachette, â hurtadillas ; malgré que, â pesar de- 8'^ . La préposition française à se rend toujours en espagnol par en dans les cas suivants : Lorsqu'on veut marquer le temps, l'endroit où l'on fait une chose : au mois d'août, en el mes de agosto : rester à Madrid, à la maison, aux Indes, qaedarse en Madrid, en la casa, en las Indias, etc. Pour marquer l'occupation, l'état, de la disposition, etc. : il passe sa vie à l'étude, pasa la vida en los estudios. Si l'on veut marquer l'entroit vers lequel on va, on emploie en es- pagnol la préposition à ou para : Aller en Espagne, retourner en France, GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 401 dans les Pays Bas, etc., ir à ou 'para Espana, volver a Francia, a los Paises Bajos, etc. ; arriver en Espagne, llegar a Espana. 9 ® . On remplace la préposition française à, par la prénosition espagnole de : Pour indiquer l'âge de quelqu'un, ou l'usage habituel des choses ; à l'âge de vingt ans, de edad veinte anos; un pot à eau, un jarro de agua. Avec le verbe être pour marquer la propriété : c'est à Paul, es de Pablo. Dans les phrases suivantes, et quelques autres que l'usage fera con- naître : c'est à craindre, es de temer, donner à manger, dar de corner, etc. 10 ® . Devant un infinitif présent, on traduit quelquefois la préposi- tion française à par en : Il n'y a pas d'inconvénient à dire cela, no hay inconveniente en decir esta. Les prépositions suivantes doivent être suivies de a en Espagnol : En ôrden, en cuanto, à l'égard de, quant à- * Junto, près. Tocante, touchant. Ckez, se traduit par en casa de, lorsqu'on désigne une habitation particulière, la maison de quelqu'un ; on emploie la préposition entre, lorsqu'on parle en général des individus d'une nation, d'une profession : c'est l'usage chez les Turcs, chez les cordonniers, es la costumbre entre los Turcos, entre los zapateros. Hasta, jusque. En espagnol cette préposition n'est jamais suivie de a, comme en français : Jusqu'à aujourd'hui,Aas^a hoy, jusqu'au revoir, hasta mas ver. Sobre, sur. , Cette préposition sert à marquer : 1 ® . La position : La ville est sur une montagne, la ciudad esta sobre un monte. 402 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 2 "^ • La supériorité d'une chose sur une autre : La charité l'em- porte sur toutes les vertus, la çaridad es sobre todas las virtudes. 3 ^ . Le sujet dont on traite : Ce livre traite de l'agriculture, este libro es sobre la agricultura ; nous parlons des affaires du tenips, hablamos sobre las cosas del tiempo. 4 ® . Le temps : Arriver tard, etc., llegar sobre tarde, etc. 5 '^ . Une sûreté, une caution : Prêter sur gages, prestar sobre ■prendas. Sobre, aussi, environ, à peu près : Un tel a environ cinquante ans, fuîano tendra sobre cincuenta anos ; il y a ici à peu près cent messures de blé, habrâ aqui sobre cienfanegas de trigo. Sobre signifie quelquefois outre, en outre : Outre qu'il est coupable, il veut que . . ., sobre ser reo, quiere que. Tras, après, derrière. En espagnol, cette préposition s'emploie aussi quelquefois pour outre, en outre : Outre qu'il vient tard, il gronde tras de venir tarde, regana. De, de. On supprime souvent, en espagnol, cette préposition jointe au pré- sent de l'indicatif, en français. D'autres fois on la remplace par la con- jonction que et le subjonctif. On supprime toujours cette préposition après les mots nada, al- guno : Rien de bon, nada bueno ; quelque chose de beau, alguna cosa hermosa. En espagnol, on place la préposition de entre le quantième et le nom du mois et de l'année : le quatre janvier mil huit cent trente, el cuatro de enero de mil ûchocientos treinta, etc. Voici la liste des prépositions qui doivent être suivies de de : Ademas, outre. Detras, derrière. A espaldas, derrière. En casa, chez. Antes, avant. Encima, sur. GRAMMAIRE ESPAGNOLE; 403 A pesar, màigvé, En f rente, \is-k-Yis. Debajo, sous dessous. Fuera, hormis. Bêlante, devant. For el medio, à travers. Bentro, dans. Respecta, relativemet à. Bespues, après. A trueque, afin de. Con, avec. Lorsqu'en français on sous-entend cette préposition, il faut l'expri- mer eu espagnol : Il priait les larmes aux yeux, oraba con las lâgrimas en los ojos. Je donnerai plus loin la liste des verbes et des mots suivis des pré- positions qu'ils demandent; cette liste étant fort longue, interroraperait ici l'ordre des matières. DE LA CONJONCTION ET DE l'iNTERJECTION. Be la Conjonction. La conjonction est un mot invariable qui sert à lier une proposition à une autre. Elles sont simples ou composées. Les simples sont : y, ou é (lorsque le mot qui suit commence par i ou par hi), ô ovlÛ (lorsque le mot qui suit commence par o ou par ho) , m, que, mas, pero, cuando, si pues. Les com- posés sont formées de plusieurs mots que l'usage quel-quefois a réunis, comme porçMC, parce que ; sino, si non ; aunque, quoique ; âjîn de que, à fin que ; aun cuando, quand même ; d menos que, à moins que ; con tal que, pourvu que ; entre tanto que, pendant que, etc. Les conjonctions se divisent en copulatives, disjonctives, adversatives, conditionnelles, causatives, continuatives, comparatives, finales. Les copulatives lient les propositions, unissent les phrases entr 'elles ; elles sont ou affirmatives, telles que y, é, et ; que, que, tambien, aussi ; ou négatives : ni, ni tampoco, non plus. Les disjonctives marquent alternative ou division, désunion, telles sont : 6, û, ou. Les adversatives marquent oppositon, contrariété entre ce qui vient d'être exprimé et ce qui reste à dire : mas, mais ; pero, mais ; cuando, 404 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. quand ; aunque, quoique ; bien que, bien que ; dado que, supposé que ; sino, sinon, mais, etc. Les conditionnelles expriment à quelle condition une chose peut avoir lieu, une proposition peut se joindre à une autre : si, si ; como, comme ; çon tal que, pourvu que. Les causatives expliquent la cause, le motif: porque, parce que ; pues, pues que, ya que, puisque. Les conti.nuatives marquent la continuation d'un discours : pues, donc; asi que, ainsi donc ; puesto, supuesto que, supposé que. Les comparatives établissent une comparaison un rapport : como, comme ; asi, ainsi, de même ; asi como, de même que, ainsi que. Les finales marquent le but, l'objet de la proposition : para que, porque, pour que ; a fin de que, afin que. REMARQUES La conjonction conditionnelle si demande le verbe au subjonctif lors- qu'il est à l'imparfait ou plus-que-parfait; mais on traduit avec plus d'élé- gance en mettant le verbe qui suit à linfînitif, précédé de la préposition qui remplace la conjonction : Si cela était ainsi j'y consentirais, d ser esta asi, yo lo consentir ia. Les conjonctions adversatives, cuando, quand, aunque, quoique, ré- gissent le verbe à l'indicatif, lors qu'elles ne présentent aucun doute : Quoique je ne l'aie pas vu, je le sais, aunque no lo he visto, lo se. Mais s'il ya doute, incertitude, le verbe doit se mètre au subjonctif: Je veux le voir demain, quoiqu'il soit malade, quiero verle manana aunque esté enfermo. Lorsque la conjonction copulative négative ni est répétée dans la même phrase, on peut la supprimer dans le premier membre : Ni les chefs, ni les soldats ne vinrent, no viniéron los gefes, ni los soldados. La conjonction copulative que, employée en français pour lier les di- vers membres des phrases régies par les conjonctions si, quand même, lors- que, parce que, etc. est supprimée en espagnol : Si tu l'as fait et que tu ne veuilles pas l'avouer, tu seras puni, si lo lias hecho y no quier&s confe- GRAMMAIRE ESPAGNOLE. md sarlo, seras castigado. On la supprime dans quelques antres cas, par élé- gance. Quelquefois, au contraire, pour réunir deux phrasee, dont l'une ex- plique le motif de l'autre, on ajoute en espagnol la conjonction que non exprimée en français : Ne lui parlez pas, il est fâché, no le hables, que esta enfadado. Que pour comme se traduit en espagnol par co7no ou se supprime : C'est ainsi que je le veux, asi es como lo quiero ou asî loquiero. Que pour quand se traduit par cuando : A peine eut il parlé que tout le monde se leva, apénas hablô, cuando todos se kvantâron. Que pour sans que, jusqu'à ce que, se rend en espagnol par sin que, hasta que : Elle ne viendra pas que vous ne le permettiez, no vendra sin que, hasta que usted lopermita. Que pour à ce que, de ce que, en ce que, parce que, etc. se rend en es- pagnol par de que, porque : Afin que tout s'arrange, afin de que todo se arregle; il ne cédera pas, non qu'il craigne, mais. . . . no cédera, 7io por- que tema, sino. . . Que, pour pourquoi, se traduit en espagnol porqué : Que ne parliez- vous? i porqué no hablaba Vm.7 Que pour combien, se rend par que ou cuan : Imprudents que vous êtes ! que ou cuan imprudentes sois ! Que employé comme exclamation de désir, se rend par qûien ou si yo, si Vm., etc. Que ne puis je y aller, quien pudiera, ou si yo pudiera ir alla ! Que précédé de ne, et signifiant nulle autre chose que, se rend de dififérentes manières : Il ne veut que parler, 710 quiere sino hablar ou solo quiere hablar; je ne puis que vous aimer, no puedo menos de, ou no puedo dejar de amaros. Des Interjections. L'interjection sert à exprimer un sentiment de l'âme produit par la douleur, la joie, la surprise, le mépris, etc., ou à réveiller l'attention. Yoici la liste des plus usitées : Ah \ ' I expriment indifféremment la tristesse, la joie, l'indignation, y* r le mépris, l'admiration, etc. 406 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. Ha, He, 0/a, lo, Ckito, Ea, Ta, Tate, Vaya, servent à réveiller l'attention, he, quand [on n'a pas bien en- . tendu ce qui a été dit, ola, par admiration, étonnement, to, pour appeler un chien. chut, pour imposer silence. or, çà, courage. arrêtez, ta, ta, marque la surprise. or sus : allons ; courasre : très-bien. lECTECR ET TRADCCTEDR ESPAGNOL 408 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 1 INTRODUCTION A L'HISTOIRE DE LA 2 Révolution de France, par M. A. Thiers. 3 Je me propose (^'écrire | l'histoire | d'une révo- 4 lution mémorable, | qui a profondément agité 5 les hommes, | et qui les divise encore aujourd'hui. 6 Je ne me dissimule pas | les difficultés de ï l'entreprise, | car | des passions | que l'on croyait 8 étouffés I sous j'influence | du despotisme militaire, 9 viennent de se réveiller. \ Tout-â-coup des hommes 10 acablés ^'ans et de trayaux | ont senti renaître 11 en eux ] des ressentiments | que paraissent 12 apaisés, | et nous les ont communiqués, | à nous, 13 leurs fils | et leur héritiers. | Mais si nous avons 14 à soutenir | la même cause, | nous ne sommes pas obligés 15 à défendre | leur conduite, | et nous pouvons 16 séparer | la liberté | de ceux qui | l'ont It bien ou mal servie, \ tandis que | nous avons 18 l'avantage | d'avoir entendu | et observé 1 9 ces vieillards, | qui, | tout pleins encore | de leur 20 souvenirs, | tout agités | de leurs impressions, 21 nous révèlent | l'esprit | et le caractère des 22 partis, | et nous apprennent | à les comprendre. 23 Peut-être | le moment | où les acteurs | vont expirer 24 est il I le plus propre | à écrire l'histoire : 25 on peut | recueillir | leur témoignage | sans 26 partager | toutes | leurs passions. 27 Quoi qu'il en soit, \ j'ai tâché | d'apaiser 28 en moi | tout sentiment de haine ; je me suis 29 tour à tour figuré | que | né | sous le chaume, GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 409; 1 INTRODUCCION A LA HISTORIA DE LA 2 Revolucion de Francia, por m. A. Thiers. 3 Me propongo escribir ] la historia | de una revo- 4 lucion mémorable, | que ha ajitado jprofundamente 5 a los hombres, [ y que aun los conserva divididos. 6 No disimulo | las dificultades de 7 la empresa, [ pues | las pasiones | que se creian 8 sufocadas | jpor el influjo | del despotismo militar, 9 se suUevaib de nuevo. \ De repente algunos hombres 10 agoviados^or los anos y los trabajos | han sentido renacer 1 1 en ^5 corazones \ resentimientos | que parecian 12 apaciguados, | y nos los han comunicado | a nosotros, 13 sus hijos I y herederos. | Mas si tenemos 14 que sostener | la misma causa, | no estâmes obligados 15 a defender | su conducta, | y podemos 16 separar | la libertad | de los que | la hayan It servido bien o mal, \ miéntras que | tenemos 18 la ventaja | de haber oido | y observado 19 a estos ancianos, | que | llenos todavia | de los 20 recuerdos, | y ajitados | de sus impresiones, 21 nos revelan | el espiritu | y el carâcter | de 22 los partidos, | y nos ensenan | a comprenderlos, 23 Quizâ I el momento | en que los actores van â espirar 24 sea \ el mas propio | para escribir la historia ; 25 se pueden | recojer | sus | testimonios | sin 26 participar | de todas | sus pasiones. 2t Mas sea de esto lo que fiiese, \ yo he procurado | alejar 28 de mi | toda aniinosidad ; \ me he 29 figurado alternativaraente, | que, | nacido | en una cabana 410 GRAMMAIStS ESPAGNOLE. 1 animé | d'une juste ambition, | je voulais acquérir 2 ce que l'orgueil | des hautes classes \ m'avait 3 injustement refusé ; | ou bien, | qu'élevé | dans les 4 palais, | héritier d'antiques privilèges, | il m'était 5 douloureux | de renoncer | à une possession | que 6 je prenais \ pour une propriété | légitime. | Dès lors *î je n'ai pu m'irriter ; j'ai plaint les combattants, 8 et je me sais dédommagé en adorant les âmes généreuses.. FRAGMENT DU Discours de Mr. Thiers dans sa réception comme membre de V Académie Française. 1 Quel temps, | quelles choses, | quels hommes, 2 depuis cette | mémorable année 1^89, ] jusqu'à 3 cette autre année \ non moins mémorable 1 de 1830 I La vieille société française | du 18e. siècle, si polie, I mais si mal ordonnée, | finit dans un orage épouvantable. [ Une couronne | tombe avec fracas, | entraînant la tête auguste | qui la portait, \ Aussitôt, | et sans intervalle, 9 sont prêdjpitées les têtes les plus précieuses, 10 et les plus illustres . . . | génie, héroïsme, jeunesse, 11 succombent ] sous la fureur | des factions, qui 12 s'irritent | de tout ce qui | charme les hommes. 13 Les partis se suivent, | se poussent à l'échafaud, 14 jusqu'au terme | que Dieu a marqué | aux passions 15 humaines ; | et de ce chaos | sanglant | sort 16 tout-à-coup I un génie extraordinaire, | qui saisit cette lï société agitée, l'arrête, lui donne à la fois l'ordre 18 et la gloire ; réalise le plus vrai de ses besoins, 19 l'égalité civile, ajourne la liberté qui l'eût gêné dans a GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 411 1 animado | de una justa ambicion, | queria adquirir 2 lo que el orgullo | de los noUes \ me habia 3 rehusado injusfamente ; \ 6 bien, | que educado | en los 4 palacios, | heredero de antiguos privilejios, | me era 5 doloroso | renunciar | a una posesion | que 6 ténia j por una propiedad | lejitima. | Desde entonces T no he podido irritarme ; he compadecido a los combatientes, 8 y me he indemnizado adorando a las aimas jenerosas. FRAGMENTO DEL DISCURSO DE Mr. ThIERS EN SU RECEPOION como miembro de la Academia Francesa. 1 Que tiempos, | que cosas | y que hombres, 2 desde aquel | celebrado ano de 1789, | basta 3 este otro | no ménos mémorable | de 1830 ! 4 La antigua sociedad francesa | del siglo XYIIT, 5 tan culta | como mal organizada, | perecio en medio 6 de una espantosa tempestad. | Una corona | se derroco *l con estruendo, | arrastrando la cabeza augusta | que 8 la cenia. | Inmediatamente, | y sin eZ me^ior intervalo, 9 caen las cabezas mas preciosas 10 y las mas ilustres . . . | jenio, heroismo, juventud . . . 11 todo sucumbe [ bajo el furor | de las facclones, que 12 se irritan [ contra todo lo que [ tiens valor entre los bombres. 13 Los partidos se suceden, | se empujan hâcia el cadalso, 14 basta el término | que Dios ha senalado | a las pasiones 15 humanas , | y de en medio de este caos | sangriento | surje 16 de repente [ un jenio estraordinario, | que se ajpodera de esta It sociedad ajitada, la detiene, la dota a la vez con el orden 18 y la gloria, realiza la mas verdadera de sus necesidades, 19 la igualdad civil, le rekusa la libertad que le hubiera 412 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 1 sa marche, et court [ jporter a travers le monde 2 les vérités puissantes de la révolution française. 3 Sa bannière à trois couleurs éclate un jour | sur les hauteurs 4 du Mont Thabor, | un jour sur le Tage. | un dernier jour sur 6 le Borysthène. | Il tomle, enfin, | laissant le monde 6 rempli de ses œuvres, | Vespit humain t ;plein de so7i image ; \ et le plus actif 8 des mortels [ va mourir, | mourir d'inaction 9 dans un île du grand Océan ! 10 Après tant | et de si magiques \ événements, 11 il semble que le monde épuisé \ doive s'arrêter ; mais i^ 12 marche et marche encore | Une vieille dynastie, 13 préoccupée | de chimériques regrets, [ lutte avec 14 la France, | et déchaîne de nouveau | les imaginations 15 s'ébranlent, | mille souvenirs effrayants | se réveillent, 16 lorsque tout-à-coup, | cette destinée mystérieuse | qui lï conduit la France | à travers les écueils depuis 18 quarante années, | cherche, | trouve, élève 19 un prince, | qui a été à la fois | spectateur et acteur 20 dans ces luttes, | et qui les a conservé en sa mémoire ; 21 qui fut soldat, | proscript, instituteur. | La destinée 22 le place | sur | ce trône | entouré de tant d'orages, 23 et aussitôt | le calme renaît, | l'espérance 24 rentre | dans les cœurs, 25 eila vraie liberté commence. 26 Yoilà j les grandeurs auxquelles nous avons assisté. 2t Quand \ on nous enseignait, dans notre enfance, 28 les annales du monde, | on nous parlait 29 des orages | de l'antique Forum, 30 des proscriptions de Sylla, de la mort tragique 31 de Cicéron ; | on noViS parlait \ des infortunes des rois, 32 des malheurs de Charles 1er., | de l'aveuglement GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 413 1 servido de estorbo, y corre | a esparcir por todo el mundo 2 las grandes verdades de la revolucion francesa. 3 Su bandera tricolor brilla un dia | sobre las cumbres 4 del Tabor, | otro sobre las aguas del Tajo, j y el ùltimo 5 a orillas del Borîstenes. | Sucumhe, al fin, | dejando el mundo 6 lleno de sus obras, | y grahada profundamenle su 1 imâjen en la memoria de los homhres : | y el mas activo 8 de los mortaîes | va à morir, | a morir de inaccion, 9 en una isla | del grande oceano ! 10 Despues de tantos \ y de tan magnîficos | acontecimientos 1 1 parec-e | que el mundo fatigado | deberia descansar ; | pero el 1 2 mundo marcha y marcha todavia. | Una antigua dinastia 13 preocupada | con quiméricos recuerdos | lucha contra 14 la Francia, | y la hace sublevar de nuevo ; | las imaginaciones 15 se conmueven, | miles recuerdos terribles | se despiertan 16 cuando | de repente, | ese destino misterioso | que 1 ï conduce a la Francia | al traves de los escoUos de 18 cuarenta anos a esta parte, \ busca, |.encuentra y éleva 19 à un principe, | que ha sido à la vez | espectador y actor 20 en aquellas luchas, | y las ha conservado en su memoria ; 21 que fué soldado, | proscrito, y maestro. | El destino 22 le coloca | en | este trono [ rodeado de tantas tormentas, 23 y al instante | renace la calma ; | la esperanza 24 vuelve a entrar | en los corazones, 25 y principia la verdadera libertad. 26 Hé aqui | los grandes sucesos que hemos presendado. . 2t Cuando | en nuestra infancia nos instruian 1 28 en los anales del mundo, | nos hablaban ■ 29 de las tempestades | del antiguo foro, 30 de las proscriciones de Sila, [ y de la muerte trâjica 31 de Ciceron ; | nos imponian \ en los infortunios de los reyes, 32 en las desgracias de Corlos T, | en la obstinacion 414 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 1 de Jacques II, | de la prudence de Guillaume III ; 2 on nous entretenait aussi \ du génie des grands 3 capitaines, | on nous entretenait d'Alexandre, 4 de César, on nous charmait du récit de leur 5 grandeur, des séductions attacchées à leur génie, 6 et nous aurions désiré [ connaître de nos propres 7 yeux, C(îs hommes | ^puissants et immortels. 8 Eh bien ! | nous avons rencontré, vu, touché 9 nous-mêmes en realité toutes ces choses, et ces hommes ; 10 nous avons vu un Forum aussi sanglant que celui de Rome, 11 nous avons vu la tète des orateurs | portée à la tribune 12 aux harangues ; | nous avons vu des rois plus 13 malheureux que Charles 1er, | plus tristement aveuglés 14 que Jacques II, nous voyons tous les jours, \ la prudence 15 de Guillaume, | et nous avons vu César, | César lui-même. EXTRAIT DE LA CONCLUSION DE l'hISTOIRE DE LA RÉVOLUTION FRANÇAISE, PAR M. A. Thiers. 1 Telle fut I la révolution du 18 brumaire, | jugée 2 si diversement \ par les hommes | regardée 3 par les uns | comme /'attentat | qui anéantit l'essaie 4 de notre liberté | par les autres | comme un acte hardi 5 mais nécessaire, \ qui termina \ l'anarchie. | Ce qu'on 6 en peut dire, \ c'est que la révolution, \ après *î avoir [ jpris tous les caractères, \ monarchique, 8 répubhcain, démocratique, | prenait | enfin 9 le caractère militaire ; | parce qu'au milieu de cette 1 0 lutte perpétuelle avec l'Europe, 11 il fallait | qu'elle se constiuât | d'une 12 manière solide | et forte Ce n'était pas GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 415 1 de Jacobs II, | ^ en la prudencia | de Guillermo III ; 2 Nos hablaban tambien | del jenio de los grandes 3 capitanes, | de Alejandro y de César ; 4 y nos deleitaban con la relacion de su gloria y su poner ; 6 y nosotros habriamos deseado | conocer por nosotros mismos 6 a aquellos hombres | famosos é inmortales. 7 Pues bien, | nosotros hemos visto y tocado 8 en realidad | estas cosas | y estos hombres ; 9 hemos tenido \ un foro tan ensangrentado | como el de Roma ; 10 hemos visto las cabezas de los oradores | conducidas a las 11 tribunas de larf arengas ; | hemos conocido reyes mas mm 12 desgraciados que Carlos I, | mas obsecados mmi 13 que Jaeobo II ; | somos diariamente testigos de la prudencia 14' de Guillermo, y hemos visto a César, | al mismo César. ESTRACTO DE LA CONCLUSION DE LA HISTORIA DE LA ReVOLUCION FrANCESA, POR M. A. Thiers. 1 Tal fué I la revolucion de 18 brumario, | tan 2 diversamente juzgada \ por los hombres, | considerada 3 por unos | como un atentado [ que anonadô el eusayo 4 de nuestra libertad, | por otros | como un acto neœsario 5 de vigor j que puso fin | a la anarquia. j Lo que 6 puede anadirse, \ es que la revolucion, | despues de 1 haber recorrido todas sus fases, \ monârquica, 8 republicana y democrâtica, | tomaba | por ùltimo 9 el carâcter militar ; | porque en medio de la 10 perpétua lucha que sostenia œntra la Europa, 11 era indispensable | que se constituyese | de una 12 manera sôlida | y fuerte Bonaparte 416 GEAMMAIRE ESPAGNOLE. 1 la liberté que Bonaparte venait continuer, | car die 2 ne 'pouvait pas exister encore ; \ il venait, 3 sous les formes monarchiques, continuer la révolution 4 dans le monde ; [ il venait la continuer en se plaçant 5 lui plébéien^ sur un trône; 6 en conduisant le pontife à Paris | pour verser Vhuïle sacrée t sur an front plébéien ; | en créant une aristocratie 8 avec des pléhéiens, | en obligeant j les vieilles aristocraties 9 à s^ associer a son aristocratie pléhéiene ; en mêlant enfin 10 tous les peuples, | en répandant | les lois françaises, 11 en Allemagne, en Italie, en Espagne ; | en donnant des 12 démentis à tant de prestiges, | en ébranlant, en confondant 1 3 tant de choses. | Voila quelle tâche profonde il allait 14 remplir; \ et pendant ce temps \ la nouvelle 15 société I allait se consolider \ à Fabri de son épée, 16 et la liberté | devait venir un jour. 1 ï Elle n^est pas venue, elle viendra. 18 J'ai décrit la première crise | qui en a préparé 19 les éléments en Europe ; | je l'ai fait j sans haine, 20 plaignant Verreur, \ révérant la vertu, | admirant 21 la grandeur, \ tâchant de saisir les profonds desseins 22 de la Providence ] dans ces grands | événements 23 et les respectant | dès que je croyais | les avoir saisis. 3RAMMATRE ESPAGNOLE. 417 1 no vino a conhnuar la libertad, \ pues aun 2 no habia llegado la época de esta, si7io 3 a continuar la revolucion jeneral bajo 4 las formas monârquicas, \ colocândose sohre 5 un trono à jiesar de su humilde estirpe ; 6 conduciendo al pontifice a Paris | para unjir 7 una frente plebeya ; | creatido una nobleza 8 popular, \ y forzando | a las antignas familias 9 a emparentar con ella ; mezclando, en fin, 10 todos los pueblos, | esparciendo [ las leyes francesas, 11 por Alemania, Italia y Espana ; [ desmintiendo 12 tantos prestijios, | conmoviendo | y confundiendo 13 tantas cosas. { Tal era la ohra que debia 14 ejecufar, \ y miéntras se realizaba, | la nueva 15 sociedad | adquiria consistenda \ al abrigo de su espada, 16 y la libertad | vendria de^jpues, 1 7 Es verdad que aun no ha venido ; pero vendra. 18 Yo he descrito | la primera crisis | que ha preparado 19 sus elementos en Europa ; | lo he hecho | sin acrimonia, 20 compadeciendo los errores, \ reverenciando la virtud, mirando 21 la magnanimidad, \ procurando desentranar los profundos designios 22 de la Providencia j en estos grandes acontecimientos 23 y respetândoles J cuando he creido | haberlos penetrado 418 GRAMMAIEE ESPAGNOLE. SONNET EPIGRAMMATIQUE. (Argensola.) Chez les femmes d'autrui que va cherclir Damon? Nous savons qu'il en possède une La sienne serait-elle ou trop blonde ou trop brune ? — Non ; Est-elle trop maigre ou trop forte? — Encore non Est-elle gauche ? — Un modèle de grâce. Méchante ? — Un ange de bonté. Est-elle sotte, laide ? — Aucune ne surpasse Ni son esprit, ni sa beauté. Lui dit-on que dans telle ou dans telle autre place Il pourra trouver mieux ? — Ce serait le fâcher. Eh bien, que lui faut-il ? — Le tourment de chercher. L'ENFANT DE CONFIANCE. Deux baisers que j'ai promis, Maman, quand j'étais petite Il faut que je m'en acquitte Maintenant que je grandis. EPIGRAPHE. Ancien ou non (il parait Qu'un de nos savans le dit) L'inventeur du cabaret Fut un homme de génie. — Avez-vous soif? C'est fort bien Tous entrez, on vous en tire, Yous buvez, sans dire rien, Vous payez ; rien à tous dire, GRAMMAIRE ESPAGNOLE. 419 SONETO EPIGRAMÂTICO. (argensola.) El que tiene mùger moza y hermosa, l Que busca en casa de muger agena ? i La suya es ménos blanca ? i es mas morena ? i Es fria, floja, flaca ? No hay tal cosa. l Es desgraciada ? No, sino graciosa. l Es mala ? No por cierto, sino buena : Es una Yénus, es una Sirena. Un fresco lirio y una blanca rosa. l Pues que busca ? ^ do va ? i de donde viene ? l Mejor que la que tiene piensa hallarla ? l Ha de ser su buscar en infinito ? No busca él mujer, que ya la tiene : Busca el trabajo dulce de buscarla Que es el que enciende al ]i ombre el apetito. LA NINA DE EIAR. A aquel caballero, madré, Très besitos le mandé. Creceré y dârselos he. EPIGRAEE. Si es 6 no invencion moderna Yive Dios que no lo se ; Pero delicada fué La invencion de la taberna ; Porque alli llego sediento, Pido vino de lo nuevo, Midenlo, d.iumelo, bebo, Pagolo, y voime contento. 420 GRAMMAIRE ESPAGNOLE. LETRILLA. (Del Marques de Santillana,) Moza tan fermosa Non vi en la frontera Como una vaquera De la Finojosa. Faciendo la via De Calateveno A Santa Maria, Yencido del sueno, Por tierra fragosa Perdi la carrera, Do vi la vaquera De la Finojosa. En un verde prado De rosas é flores Guardaba ganado Con otros pastores : La dige "donosa" Por saber quién era Aquella vaquera De la Finojosa. Non tauto mirara Su mucha beldad, Por que me dejara Con mi libertad. La vi tan fermosa Que apénas creyera Que fuese vaquera De la Finojosa. LETRILLE (Du Marquis de Santillane. ) Plus belle, je crois, Ne voit la frontière Que jeune vachère De Fenouil-aux-Bois. De Sainte Marie Allant à Caveil, Fût pris de sommeil Dans une prairie. Ce fût cette fois Qu'ouvrant la paupière, Je vis la vachère De Fenouil-aux-Bois. Dans cette prairie Gardait ses troupeaux Assise en repos Sur l'herbe fleurie. "Ecoute ma voix," Lui dis, "nymphe belle ;" "Vachère," dit-elle, De Fenouil-aux-Bois." De partir, sans doute, Devais me presser Pour ne pas laisser Mon cœur sur ma route ; A peine conçois. Tant elle m'est chère. Qu'elle soit vachère De Fenouil-aux-Bois. TABLE. Page. Préface III Des lettres et de la pronuDciation V Article défini 1 Déclinaison de l'article défini, masculin pluriel .... 32 Formation du Pluriel 32 Article indéfini 50 Numbres Cardinaux 61 Des Infinitifs 76 Pronoms Personels . . 97 Le Présent de l'Indicatif ; 119 Comparaison des Adjetifâ 148 Des Yerbes Neutres .... '"^^ . . , , . 164 Des Yerbes Passifs ...,.,,.. 176 Des Yerbes Réfléchis : " , . 183 Article partitif féminin 209 Article indéfini féminin . '. , 210 Des pronoms possessifs 218 Participe présent ou Gérondif ....... 223 Futur Antérieur ......... 228 Imparfait (continuation) . , 239 Le Conditionnel présent » 240 Le Conditionnel passé , , 241 Prétérit Défini . , * , 246 Prétérit Antérieur . . , 247 L'Impératif . . . , , , , . . . 249 Imparfait subjonctif , , , . . . . . . 261 422 TABLE. Subjonctif (continuation) 266 Des Augmentatifs 273 Des Diminutifs SUPPLEMENT. Des genres 277 et 284 Des nombres „ „ 282 De l'article 277 Des Substantifs 282 De la formation du pluriel . . , . . . - . . „ Des noms propres 283 Des Adjectifs 290 Des Diminutifs et des Augmentatife 292 Des noms des nombres ..:..... 296 Nombres ordinaux 299 Nombres collectifs, distributifs, et multiplicatifs . . . . 301 Des Fractions „ Des I*ronoms . . . „ ■ Des Pronoms personnels . . 302 Des Pronoms possessifs 304 Pronoms possessifs conjonctifs ..'..*..'[„ Pronoms possessife relatifs 305 Des Pronoms dénominatifs . 306 Des Pronoms relatifs et des Pronoms interrogatifs . . . 308 Des Pronoms indéterniinés . . . "r . . . . 311 Des Pronoms y et en, . * . . . ; . , 315 DuYerbe 316 Conjugaisons . . ... • • • • ; .317 1 423 Conjugaison du Yerbe auxiliare Haher, avoir Conjugaison du Yerbe auxiliare Tener avoir Remarque sur Haher et Tener . Conjugaison du Yerbe auxiliare Ser, être Conjugaison du Yerbe auxiliare Estar, être Eemarque sur Ser et Estar Des verbes réguliers .... Modèle pour la première conjugaison en ar Modèle pour la seconde conjugaison en er Modèle pour la troisème conjugaison en ir Remarques générales Remarques sur quelques verbes séguliers Des verbes neutres, réfléchis, réciproques ou pronominaux imper- sonnels et défectueux . Des verbes réciproques . . . Des verbes impersonnels"' . Des verbes défectueux . . , Des verbes reitératifs . . . Des verbes irréguliers Yerbes irréguliere de la première conjugaison Yerbes irréguliers de la seconde conjugaison Yerbes irréguliers de la troisième conjugaison Du participe De l'emploi du participe passif . De l'Adverbe ....;. Liste des adverbes les plus usités Adverbes de temps . . . , , Adverbes d'ordre 424 TABLE. Adverbes de quantité Adverbes de manière Adverbes de comparaison . Adverbes d'affirmation^ Adverbes de négation Adverbes de doute . Des Adverbes terminés en mente De la Préposition . . Pot, para A, a .... Hasta, jusque . . , Sobre, sur Tras, après, derrière Con, avec De la Conjouction, et l'interjection Bemarques . . Des Interjections Page. 395 306 397 398 400 401 j> 402 403 )) 404 405 LECTEUR ET TRADUCTEUR ESPAGNOL. Introduction a l'Histoire de la Révolution de France, par M. A. Thiers . 408 Fragment du Discours de Mr. Thiers dans sa réception comme membre de l'Académie Française ..... 410 Extrait de la conclusion de l'Histoires de la Eévolution Française par Mr. Thiers , . . , 414 Sonnet Epigrammatique. . , . . . . . . 418 L'Enfant de Confiance „ Epigraphie . . . , . . s . . • i, Letrilla , . 420 E. L. & Son hâve also issued sepaeate Catalogues of their FRENCH, ITAIilAN, AND PORTUGUESE BOOKS, WniCH KAY BE HAD OK APPLICATION. €aîalo0ite OF SPANISH BOOKS, IMPORTED BY ROE LOCKWOOD & SON, AMERICAN AND POREIGN BOOKSELLERS 411 BROADWAY, NEW YORK JULY, 1854. KEW YORK SCHOOL-BOOK DEPOSITORY, 411 BROADWAY. 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Thirlwall. Jameson. Magoon. Thomson. Jay. Manuing. RobertsoM. Tuckerman. Jeffrey. Marryat. Robinsou. Tupper. Jerrold. Marsh. Rogers. Tuthill. Johnson. Martineau. Russell. Tytler. Jonson. Maunder Mills. Scott. Upham. Keats. Milman. Sedgwick. Ure. Keber. Miltou. Sewell. Kel>le. Keightley. Mitchell. Moutagu. Shakspeare. Shelley. Wainwright. Walpole. Walton- Keith. Montgomery. Sherwood. Kirke White. Moore. Sigourney. t¥ allvlll. Warburton. Kirkland. More. Simms. Mosheîm. Sinclair. Washington. Wayland. Webster. Ki amh. Motherwell. Southey. ïiandon. Liandor. Napier. Sparks- Spencer. Whateley. Whewell. liardner. ILieighton. Neal. Newton. Spenser. Spring. Whipple. Whittier. ïiongfellow. Nicholls. Stephens. Wilberforce. L/oudon. Sterne. . Wilkes, ïiowth. Ôpie. Stewart. Willis. ïiyell. Ossian. Strickland. ïiynch. Owen. Swift. Wilson. Sydney Smith. Wordsworth. M'Cheyne. Paley. M'Ghee. Poe. Talfourd. Youug. Macaulay. Pope* Taylor. MaccuUoch. Prescott. Tennyson. Zimmermaik Mackintosïi. Prideaux. 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Maury — Ramon de 3Ieso- nero — S. de Minano — Marques de Miraflores— J.-J. Mora — Morales Santiste- ban — L.-F. Moratin — Masso y Valiente, &c, Ascargorta.. Compendio de la Historia de Espana, desde el tiempo mas remoto, continuado hasta la agresion de Napoléon en 1808, para servir de introduccion â la obra de Toreno. 1 vol. en-8. $1.88. Breton de los Herreros. Obras escogidas, con su vida. 2 vol. en-S. $5. L.IBKOS ESPANOIiEg. Cervantes. Don Qiajote, con la vida de Cervantes por IS'avarrete. 1 vol. en-8. |1.88. ; con 12 laminas. " " $2.50. IS^ovelas Ejemplares. " " $1.88. 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Sanchez, con notas, una introducciou j uu vocabulario de voces anticuadas, y con un suplemento que contiens très poemas nuevamente descubiertos. 1 vol. en-8. $3- Introduccion. — Proemio al condestable de Portugal. — Prùlogo al Poema del Cid. — Poema del Cid. — Prùlogo à las Poesias de don Gonzalo de Berceo. — Prô logo à la Vida de santo Domingo de Silos. — Noticias de don Gonzalo de Berceo. — Vida de santo Domingo de Silos. — Variantes que se notan en el côdice de Monserrate. — Prologo â la Vida de san Millan. — Vida de san Millan. — De como san BHllan ganô los votos. — Prùlogo al Sacrificio de la Misa. — Del Sacrificio de la Misa. — Prùlogo al Martirio de San Lorenzo. — Martirîo de san Lorenzo. — Loores de Nuestra Seîîora. — De los signos que apareceràn ante del juiciio. — Prologo â los Milagros de Nuestra Senora. — Introduccion â los MilagrCs de Nuestra Seîiora. — Milagros de Nuestra Senora. — Prùlogo al Duelo de la Virgeu Maria. — Duelo de la Virgen Maria. — Prùlogo â la vida de santa Oria virgen. — Vida de santa Oria virgen. — Versos de la lapida del sepukro de santa Oria virgen. — FJimnos. — Prùlogo al Loor de don Gonzalo de Berceo. — Loor de don Gonzalo de Berceo. — Prù- logo al Poema de Alejandro Magno. — Poema de Alejandro Magno. — Carta de Alejandro Magno â su madré. — Otra Carta de Alejandro Magno à su madré. — Prùlogo à las Poesias del Arcipreste de Hita. — Advertencia. — Oracion del Arcipreste de Hita. — Prùlogo del poeta. — Poesias del Arcipreste de Hita. — Apendice. Introduccion. — Libre d'Apolonio. — Vida de santa Maria Egipciaca. — Adoracion de los santos Reyes. — Vocabulario de voces anticuadas. Coleccion de Piezas escogidasde Lope de Vega, Caldehon de la Bakca, Tikso de Molina, Moreto, Rojas, Alarcon, La Hoz, Solis, Canizares, Quintana, sacadas del " Tesoro del Teatro espanol." 1 vol. en-8. $2.50. Lope de Vega : Los Milagros del desprecio ; Por la Puente, Juana ; El Perro del hortelano ; Si no vieran las mngeres ! — Calderon de la Barca : La Vida es Sueîio ; Casa con dos paertas mala es de guardar ; La Devocioa de la Cru z ; El raayor monstruo los zelos; La Cena de Baltasar. — Tirso DE Molina : El Burlador de Sevilla ; Marta la Piadosa. — Moreto : El Desden con el desden ; Et valiente Justiciero. — Rojas : De Rey abajo, D'ngnno ; Donde hay agravios no hay zelos. — Alarcon : La Verdad sos- «>eciiosa. — La Hoz Mota : El Castigo de la miseria. — SoLis : El Amor al vso. — Canizares : El Domine Lucas. — ûuintana • Pelayo ; con una In» tfodaccioa por D. E. de Ochoa. ■ 6 I^IBROS ESPANOIiES. Conde. Historia de la Dominacion de los Arabes en Espana, sacada de varios manuscrites y memorias arâbigaa 1 vol, en-8. $2.50. Ercilla. La Araucana. " " $1.50. Esprouceda. Obras pôeticas. " " " Ordenadas y anotadas por J.-E. Hartzenbusch. Clne contienen : El Pelayo, Poesias varias, complétas, etc., ««te, y el poemo del Diablo Mundo. Figaro (Don Mariano de Larra). Obras complétas. 2 vol. en-8. $5, Vida de Larra por C. Cortés. — El pobrecito hablador, revista satirica, etc., etc. — El Doncel de Don Enrique el Doliente. — Coleccion de articulos dramâti- cos, literarios, politicos y de costumbres. — El Dogma de los hombres libres. Teatro : No mas Mostrador. — Roberto Dillon. — Don Juan de Austria. — El arte de conspirar. — El desafio. — Macias. — Felipe. — Partir à tiempo. — Tu amor 6 la muerte, — On vend séparément, El Doncel de Don Enrique el Doliente. 1 vol. en-8. $1.50 Gil y Zarate. Obras escogidas. " " $2.50. Con su vida y retrato : que contienen : Cuidado con las "Novias ! 6 la Escuela de los Jùvenes, Un Afio despues de la Boda, El Entremetido, Blanca de Borbon, Rodrigo, Carlos II el Hechizado, Rosmunda, D. Alvaro de Lnna, El Gran Capitan, Guzman el Bueno, Un Amigo en Candelero, Cecilia la Cieguecita, La Familia de Falkland, Masanielo, Don Trifon, Matilde, Un Monarca y su Privado. — Historia de la Literatura espanola. 1 vol. en-8. Hartzenbusch. Obras escogidas. " " $2.50. Que contienen su vida por D. E, de Ochoa ; Teatro : Los Amantes de Teruel, Dona Mencia, Alfonso el Casto, Primero Yo, El Bachiller Men- darias, La Jura en Santa Gadea, La Madré de Pelayo, Honoria, La Visiona- ria, La Coja y el Encogido, Juan de las Viîîas. — Opuscules varios en Prosa. — Poesias sueltas. — Fabulas puestas en verso castellano. Hyta (Ferez de). Guerras civiles de Granada. 1 vol. en-8. $1.88. Lesage. Gil Blas de Santillane, completo en un tomo. 1 vol. en-8. $1.50. ; Con 12 laminas. $2.25. -~— — — El Bachiller de Salaraanca; El observador nocturno con El Diablo cojuelo, de Guevara, y otras novelas por varios autores. 1 vol. en-8. $1.88. Martinez de la Rosa. Obras complétas. 5 vol. en-8. $11.25. Tomo primero. — Las Poesias varias, complétas ; Zaragoza, Poema, etc. — Po6- tica espanola, con anotaciones. — Apéndices historicos sobre la poesia di- dactica, la tragedia, y la comedia espaiîola. 1 vol. en-8. $3.50. Tomo segundo. — Obras dramaticas : Lo que puede un empleo, la Viuda de Padilla, la Niîia en casa, los Zelos infundados, Morayma, Edipo, Aben Humeya, en espagnol et en français, la Conjuracion de Venecia, la Boda y el Duelo, el Espaiïol en Venecia. 1 vol. en-8. $2.50. Tomo tercero. — Hernan Perez del Pulgar, Bosquejo histôrico, con las hazanas del gran Capitan. — Dona Isabel de Solis, Reina de Granada, novela histô- rica. 1 vol. en-8. $2 25. Tomo cuarto y quînto. — Espirito del Siglo. 2 vol. en-8. $4.50. Ce dernier ouvrage est un tableau historique des événements qui se sont passés en Europe, et particulièrement en France, depuis \12Q jusqu'à nos jours. On vend séparément Doôa Isabel de Solis, novela historica. 1 vol. en-8. $1.50 lilBKOS ESPANOLES. Moratin. Comedias complétas. 1 vol. en-8. |1.60. El Viejo y la Nina ; La Comedia nueva ô el Café; El Baron ; La Mojigata ; El si de las Niîïas ; La Escuela de los Maridos ; El Médico à jialos ; con el Prùlogo y las noticias de la real Academia de la Historia. Origines del Teatro espaiiol. (Vol. 1 " Tesoro del Teatro espanol.") 1 vol en-8. |2.50. Prùlogo. — Discurso historico. — Catâlogo histôrico y critico.^ — Piezas Dramaticas Anteriores à Lope de Vega. — Rodrigo de Cota : Diàlogo. — Juan de la Encina : Egloga. — Anonimo : Egloga. — Bartolome de ToauEs Na- HARRo : Comedia himenea. — LoPE de Rdeda : La Caràtula ; El Rufian çobarde ; Eufemia ; El Convidado ; Las Aceitunas ; Los Enganos ; Cor- nudo y contento ; Pagar y no pagar; Prendas de amor. — Alonso de la Vega : Amor vengado. — Juan de Timoneda : Los Ciegos y el Moz* ; Los Menemnos. — Rodrigo Cota y Fernando Rojas : Celestina. — Gïl Vicente ; Escena primera de la comedia de Rnbena ; El vindo ; Auto pastoril del Nacimiento. — Juan de la Cueva : El Saco de Roma ; El In- famador. — Joaquin Romero de Cepeda: Comedia Salvage ; Comedia llamada Metamorfosea. — Jeronimo Bermudez, conoeido por el nombre de Antonio de Silva : Nise lastimosa ; Nise laureada. — Tarraga : La Enemiga favorable. — Aguilar ; El Mercader amante. — Guillen de Cas- tro : Los Mal Casados de Valencia. — Miguel de Cervantes : Numan- cia ; La Enlretenida ; La Guarda cnidadosa ; Los dos Habladores. — Lu- PERcio Leonardo de Argensola : Isabela. — Don Alfonso Vêlas QUEZ DE Velasco : El Zeloso. Quevedo. Obras selectas en prosa y verso. 1 vol. en-8. $2.50 Q.ue contiens en Prosa : Obras sérias de varios géneros ; Obras jocosas : El sueno de las calaveras ; El Alguacil alguacilado ; Las zahurdas de Pluton : El Mundo por dedentro ; El gran Tacano, etc., etc. — En Poesia : Las nueve Musas, etc., recogidas y ordenadas por D. E. de Ochoa, con la vida del autor. Quintana. Vidas de Espanoles célèbres. 1 vol. en-8. $2.50. On vend séparément la première partie contenant: Vidas del Cid carapeador — Guzman el bueno — Roger de Laurai — El principe de Viana — El gran Capitan. 1 vol. en-8. $1.00. Solis. Historia de la Conquista de Méjico. Kuova edicion aumentada con un resûmen histôrico, desde la rendicion de Méjico Lasta el falleci- miento de Hernan Cortes, ilustrada con nuevas notas por Don José DE LA Revilla, y precedida de la vida de Solis por G. Mayans y SiscAE y de un juicio de esta obra. 1 vol. en-8. $1.88. Toreno. 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Mejia — P. de Rua — Cervantes de Salazar— F. de Villa- lobos — A. Venegas — Avilay Zuniga — P. Mejia — Florian de Ocampo — J. de Avila — Hurtado de Mendoza — L. de Granada — J. de la Cruz — Santa Te- resa de Jésus — D. de Estella — L. de Léon — Malon de Chaide — F. de Zarate —A. Perez — J. de Siguenza — A, Fuenmayor — D. de Yepes — J. Marquez — M. de Roa — J. de Mariana — M. Aleman — L. de Argensola — Cervantes Saavedra — F. de ft'oncada — V. de Guevara — duevedo Villegas — C. Colotna — M. de Melo — Saavedra Fajardo — B. Gracian — E. Nieremberg — A. de Solis ■ — el P. Isla — Mayans y Siscar — J. Cadahalso— el P. Calatayud — J. Vargas y Ponce — J. Viera y Clavijo — Clavijo y Fajardo — Capmani — G. de Jovellanos — J. B. Munoz — Campomanes. Tesoro de los Romanceros y Canoioneros espaîioles, histôn- cos, caballerescos, morescos y otros. 1 vol. en-8. $2.50, due contiene intègre el poema del Cid. 388 Romances caballerescos é histùri- COS. — 280 Copias y canciones de arte menor. — 190 Romances moriscos. — 140 Romances varies de diferentes génères ; heche bajo la direccion de D. E, DE OcHOA. Tesoro de Novelistas espaîioles, antiguos y modernos ; hecho bajo la direccion j con una introduccion y noticias, de D. Eugenio de OcHOA. 3 vol. en-8. |6. Tomopriviero. — El Abencerraje, de Antonio de Villegas (1565). — El Pa« tranuelo, de Juan de Timoneda (1576). — El Lazarillo de Tormes, y sus fortunas y adversidades, por D. Diego Hurtado de Mendoza (1530), edicion aumentada con la S^a parte por de Luna. — La Picara Justina, por Fray Andres Perez (1598). — Los Très Maridos Burlados, de TiRso de MOLINA (1621). Tomo scffundo. — La Villana de Pinte, los Primes amantes, dos novelas por J. Perez de Montalvan. — El Donado Hablador, por el doctor Gerùnimo DE Alcala (1624). — El Curioso y Sabio Alejandro, por Alonso Gerù- nimo de Salas Barbadillo. — El Castigo de la Miseria, la Fuerza del Amer, el Juez de su Causa, Tarde llega el desengano, novelas de D» MarIa DE Zayas. — La Gardnîîa de Sevilla, la Inclinacion espaîïela, el Disfrazado, très novelas, por Alonso de Castillo Solorzano. Tomo tercero. — Vida de D. Gregorio Guadana, por Antonio Enriquez Go- mez.— Vida y hechos de Estebanille Gonzalez, hombre de buen humer (1646). — El Diable Cejuelo, de Luis Vêlez de Guevara. — Novela de los Très Hermanos, por Francisco Nav arrête v Ribera. — Novela del Ca- ballero Invisible (Anonima). — Dia y Noche de Madrid, por Francisco Santos. — Virtud al use y Misticaà la Mjda, por D. F. Afan de Ribera. — La Vengada à su pesar, Ardid de la pebreza, dos novelas por Andres DE Prado. — El Hermano indiscrète, Eduarde de Inglaterra, dos novelas por D. Diego de Agreda. — Nadie créa de ligero, por D» B. Mateo Ve- LASQUEz. — La Muerte del avariento, por D. Andres del Castillo. — No hay desdicha que no acabe, por un Anonimo. — On vend séparément : Vida de Lazarillo de Tormes, sus fortunas y adversidades, por Diego Hurtado DE Mendoza. Nueva edicion aumentada con la S''» parte por H. de Luna. l>ol. en-8. $1. ta Picara Justina, novela por Fray Andres Lofez. 1 vol. en-8. $L25. :*l I 1.IBR0S ESPANOIiES. El Donado Hablador, Vida y Aventuras de Alonso, mozo de muchos amos, pof D. Geronimo de Alcala. 1 vol. en-8. f 1.25. La Gardunade Sevilla, y Anzuelo de las boisas, por D. Alonso de Castili.o SoLORZANO. 1 vol. en-8. $1 Vida y Hechos de Estebanillo Gonzalez, Hombre de buen humer. 1 vol. en-8. ^1.2 >. Dia y Noche de Madrid, discursos de lo mas notable que en él pasa. 1 vol. en-8. 75 cls. Coleccion de Novelas escogidas, compuestas por los mejores ingénies espancû». 1 vol. en-8. ^l.'z.u Tesoro de Escritores misticos espaiioles, liecho bajo la direccion y con una introduccion y noticias, de D. Eugenio de Ochoa. 3 vol. en-8. $8. Tomo primera. — Santa Teresa de Jésus: Camino de Perfeceion — A.d=oï para sus monjas. — Castillo interiorô las Moradas. — Las dos séries de Cai.éis, etc., con la Vida delà Santa por Fray Diego DE Yepes. 1 vol. en-8. ^3. Tomo segundo. — El Maestro Alejo de Venegas : Agonia del trânsito de la muerte. — El V. Maestro Juan de Avila : Exposicion del vjrso, Audi, filia, et Vide. — Fray Luis de Granada : Las Meditacione? y la Guia de pecadores. — San Juan de la Cruz : Cartas ; Sentencias espiri- tuales ; Llama de Amor viva ; Poesias. 1 vol. en-8. ^2.50. Tomo tercero. — Fray Diego de Estklla : De la Vanidad del Mundo: Me- ditaciones. — Fray Luis de Léon : La Perfecta casada ; Poesias. — Fray Pedro Malon de Ciiaide : Tratado de la Magdalena ; Sermon de Ori- genes, — El Padre Juan Eusebio Nieremberg : Diferencia entre lo temporal y eterno. — Poesias Espirituales de varios autores. 1 vol. en-8. $2.50. On vend séparément, Obras escogidas de Santa Teresa de Jésus. *' " $2.25. La Vida de Santa Teresa de Jésus, por Yepes *' " $J.50 Tesoro del Teatro espanol, desde su origen (ano de 1356) lasta nuestros dias, arreglado y dividido en cuatro partes, por don Eugenio Dï- Ochoa. 5 vol. en-8. $12.50. Tomo primera. — Origenes del Teatro espanol, por Don L. F. de Moratin. — • Noticia de su vida y escritos. — Prologo. — Discurso historico, — Catàlogo historico y cvitico. — Piezas dramaticas anteriores â Lope de Vega. — Rodrx GO DE Cota. — Diàlogo. — Juan de la Encina. — Egloga. — Anônimo. — Egloga. — Bartolome de Torres Naharro. — Comedia himer.ea.— Lope DE RuEDA. — La Caràtula. — El Rufian cobarde. — Eufemia. — El Convi- dado. — J-jas Aceitunas. — Los Enganos. — Cornudo y contento. — Pagar y no pagar. — Prendas de amor. — Alonso de la Vega. — Amor vengado.— Juan DE TiMONEDA. — Los Ciegos y el Mozo. — Los Menemnos. — Rodrigo Cota Y Fernando Rojas. — Celestina. — Gil Vicente. — Escena primera de la comedia de Rubena. — El Viudo. — Auto pastoril del Nacimiento. — Juan de LA CuEVA. — El Saco de Roma.— El Infamador. — Joaquin Romero de Cepeda. — Comedia Salvage. — Comedia llamada Metamorfosea. — Jeroni- MO Bermudez, conocido porel nombre de Antonio de Silva. — Nise lasti- mosa. — Nise laureada. — Tarraga. — La Enemiga favorable. — Aguilar. — El Mercader amante. — Guillen de Castro. — Los Mal Casados de Valen- cia. — Miguel de Cervantes. — Numancia. — LaEntretenida. — La Guarda cuidadosa. — Los dos Habladores. — Lupercio Leonardo de Argensola, — Isabela. — Don Alfonso Velasquez de Velasco. — El Zeloso. 1vol. en-8. $2.50. 1 >mo segundo. — Lope Félix de Vega Carpio. — Advertencia del editor.- Xoticia de su vida. — Los Milagros del desprecio. — La Esclava de su ^alaiv— 10 lilBROS ESPANOIiES. El premio del bien hablar. — El Mayor Imposible. — La Hermosa fea. — Por la puente, Juana. — Al Pasar del arroyo. — El Perro del hortelano. — Las Flores de D. Juan, y Rico y Pobre trocados. — ; Si no vieran las mugeres ! — La Boba para los otros, y discreta para si. — Las Bizarrias de Belisa. — Lo que ha de ser. — El Molino. — La Dama melindrosa. — Los Locos de Valencia. — El Honrado Hermano. — El Acero de Madrid. — El Nuevo Mundo, deseubi- erto por Cristùval Colon. — Los Enredos de Celauro. 1 vol. en-8. ^2.50. Tomo tercero. — Calperon. — Resûmen de su vida y examen de los diferentes géneros de sus eomposiciones. — La Vida es Sueno. — Casa con dos puertas. — La Devocion de la Cruz. — El Médico de su honra. — A secreto agruvio, sécréta venganza. — Maîïanas de Abril y Mayo. — El mayor monstruo los zelos. — El Alcalde de Zalamea. — La Cisma de Inglaterra. — No siempre lo peor es cierto. — Las Armas de la Hermosura. — Duelosde Amor y Lealtad. — Fieras afemina amor. — Dicha y desdicha del nombre. — El Jardin de Falerina. ' — El Josef de las mugeres. — El Màgico prodigioso. — Agradecer y no amar. — Hado y divisa. — Los dos Amantes del cielo. — La Niiia de Gomez Arias.— Los autos sacramentales de — La Cena de Baltasar. — La Nave del Merca- der. — La Primer Flor del Carmelo. — La Vina del Senor. 1 vol. en-8. $3. Tomo ctiarto. — Discurso preliminar. — Tirso de MoLtNA. — La Prndencia en la muger. — Don Gil de las Calzas verdes. — El Burlador de Sevilla. — Marta la Piadosa. — Mira de Mescua. — Galan, valiente y discreto, — Montalvan.— No hay vida como la honra. — La Toquera vizcâina. — Guevara, — Reinar despues de morir. — Moreto. — El Desden con el desden, — El Ricohombro de Alcalà. — El Lindo Don Diego. — Rojas. — Garcia del Castailar. — Donde hay agravios no hay zelos. — Entre bobos anda el juego. — AiiARCON. — La Verdad sospechosa. — Ganar amigos. — Las Paredes oyen. — El Tejedor de Segovia, 1» y 2» parte. — Matos Fragoso. — Lorenzo me llamo. — La Dicha por el desprecio. 1 vol. en-8. $2,50. Tomo quinto. — Discurso preliminar. — Diamante. — El Honrador de su padre. — La Hoz. — El Castigo de la miseria, — Belmonte. — El Diablo predicador — Felipe IV. — El Conde de Sex. — Leiba. — Cuando no se aguarda y Principe tonto. — Cubillo. — Las Municas de Marcela, — Fiqueroa. — Po- breza, Amor y Fortuna. — Zarate. — Mudarse por mejorarse. — Candamo Por su Rey y por su Dama. — SoLis. — El Amor al uso. — Zamora. — El He- chizado por fuerza. — Canizaîies. — El Domine Lucas. — El Picarillo er Espana. — Jovellanos. — El Delincnente honrado. — Huerta. — La Raquel. — Don Ramon de la Cruz. — El Manolo. — Cienfuegos. — Zoraida. — MoRATiN. — El Si de las Ninas. — Q,uintana. — Pelayo. — Martinez de la RosA. — La Nina en casa. — Gorostiza. — Indulgencia para todos. — Bre- ton DE LOS Herreros. — Muércte y veràs. 1 vol. en-8. $2.50. Tesoro del Parnaso espaiiol. — Poesias selectas castellanas desde el tiempo de J. de Mena hasta nuestros dias, recogidas y ordenadas por M. J. QuiNTANA. 1 vol. en-8. $2.50. A saber : J. de Mena — el marques de Santillana — J. Manrique — Luis de Léon — F, de la Torre— F. de Herrera— F. de Rioja— B. de Balbuena— P. D. Ces. pedes — D. de Mendoza — J. de la Cruz — F. de Figueroa — J. de Montemayor — Gil Polo — P. de Espinosa, L. B. Arahona de Soto — V. Espinel — J. Arv guijo — B. de Alcazar — G. de Cetina — L. Martin — L. de Argensola — B. de Argensola — E. M, de Villegas — Lope de Vega — J. de Jauregui, L. de Gon- gora — F. de Quevedo— L. Ulloa y Pereira — el principe de Esquilache — F. Manuel— Dueîias — D. Mejia — A. de Tejada — A. Mira de Amescua — J. Luzan — el conde de Torrepalma, &c. Tesoro de los Foemas espauoles epicos, sagrados y burles COS. 1 vol. en-8. $2.50. ûue contiene intégra La Araucana de Don Alonso de Ercilla, y la coieo lilBROS ESPANOIiES. 11 cion tîtulada I^a Musa épica de Don M. J. Q.uintana. La Bética conquis- tada de Juan de la Cijeva, la Jerusalen conquistada de Lopk de Vega, el Bernardo de Balbuena, el Monserrate de Virues, la Cristiada del Padra HojEDA, la Invencion de la Cruz, por Zarate ; la Caida de Luzbel, por Melendez Valdes ; la Inocencia perdidade Reinoso ; el Poema herôico de las Necedades y Locuras de Orlando el Enamorado ; la Mosquea de J. ViLLAViciosA ; Preeedido de una introduccion en que se da una noticl* d& todos los poemas espanoles, por Don Eugenio de Ochoa. Zayas y Sotomayor (Dona Maria de). Novelas Ejemplares y amorosas. 1 vol. en-8. $1.88. Introduccion ; Aventurarse perdiendo ; La Burlada Aminta, y venganza del honor ; El Castigo de la miseria ; El Prevenido enganado ; La Fuerza del amor ; El Desengaiîado amado, y premio de la virtud ; Al fin se paga todo ; ^ El imposible vencido ; El Juez de su causa ; El Jardin enganoso ; La Es- clava de su amante ; La mas infâme venganza ; La Inocencia castigada ; El Verdugo de su esposa ; Tarde llega el desengaîïo ; Amar solo por vencer ; Mal presagio casar lejos ; El Traidor contra sa sangre ; La Perseguida triunfante ; Estragos que causa el vicio. Zorrilla. Obras completas,precedidasde su biografia por Ildefonso OvEJAS. 2 voL en-8. $5. Vol. L — PoESIAS COMPLETAS HASTA EL PRESENTE DIA : Biografia de Don José Zorrilla. — Prôlogo. — Composiciones diversas : A la memoria desgraciada del joven literato D. Mariano José de Larra. — A Cal- deron. — Toledo. — El reloj. — La luna de enero. — A una muger. — Oriental. — A Venecia. — Un recuerdo y un suspiro. — A Don Jacinto de Salas y Q,uiroga. — A***. — Oriental. — A la estatua de Cervantes. — Elvira. — La tarde de otdno. — Indécision. — Oriental. — Romance, — A un torreon. — La noche de invierno. — Recuerdos de Toledo. — A mis amigos Don Juan Donoso Cortés y Don Nicomedes Pastor Diaz. — El dia sin sol. — Inconse- cuencia. — La torre de Fuensaldana. — La duda. — Para verdades el tiempo y para justicias Dios. — La Virgen al pié de la Cruz. — Napoléon. — La sorpresa dé Zahara, romance de 1841. — A los individuos artistas del liceo. — El amor y el agua. — A la muerte de ***. — La orgia. — El canto de los piratas, traduccion de Victor Hugo. — Oriental. — La plegaria. — La juventud. — La amapola. — La noche y la inspiracion. — Un recuerdo del Arlanza. — A buen juez mejor testigo, tradicion de Toledo. — A Roma. — La noche inquiéta, fantasia. — Soledad del campo. — Soneto, etc. — Recuerdos y fantasIas : Introduccion.-^Los borceguies de Enrique segnndo, romance. — Oriental. — Uua aventura de 1360, romance. — Las estocadas de noche, romance. — El caballero de la buena memoria, leyenda tradicional. — A Maria, ptlegaria. — Poco me importa, cancion. — Himno à S. M. la reina Doiïa Isabel II en sus dias. — A Don Wenceslao Ayguals de Izco, epistola. Vol. II. — Obras dramaticas : — Vivir loco y morir mas, drama. — Mas vale llegar â tiempo que rondar un afio, comedia. — Ganar perdiendo, comedia. — Cada cual con su razon, comedia. — I>ealtad de una muger, comedia. — El zapatero y el rey, drama. — Apoteosis de Calderon de la Barca. — El zapatero y el rey, 2» parte, drama. — El eco del torrente, drama. — Los dos Vireyes, drama. — El molino de Guadalajara, drama. — Sancho Garcia, composicion trâgica. — Cain, pirata. — Introduc- cion al drama, Un ano y un dia. — Un aiîo y un dia, drama. — El Caballo del rey don Sancho. — La mejor razon la espada, comedia. — Don Juan Tenorio, drama. — El punal del Godo, drama. — Sofronia, tragedia. — La oliva y el laurel. — La Copa de mârfil. — El Alcalde Ronquillo, drama. Vol. III. — Obras poeticas y dramaticas : — Ofrenda poétioa al Liceo artislico y literario de Madrid. — El Bantismo de Jésus (cuadro original del Albano). — Recuerdos. Al escelentisimo senor Don Angel de Saavedra. — Hossanna. — ; Allah Akbâr ! — En la muerte J2 I.IBROS ESPANOIiES. (]e ***. — A Adelaida, despedida. — A la senorita Dolia Luisa Larios, se- renata. — A Teresa, serenata. — En un album, oriental. — La Guirnalda, se- renata oriental, â la Guy-Stephen. — El Wals. — Desde el Mirador de la Sultana. — Al renacimiento del Llceo, liimno. — Cancion camavalesca. — Jerez y Borgoîïa, vais coreado. — Epitafio en el sepulcro de un niiio. — En el album de la seîïora Doîia Adelaida O-Dena. — A rai ranger. — A mademoi- selle de N***. — La viuda de Manases, fragmente de una leyenda bîbliea. — PoESiAS ITALIANAS, traducidas en castellano. El Peregrino, el Caballero y el Trovador, — Sonetos. A la muerte del Redentor. La muerte de Judas. Del Petrarca. — Un cuento de amores. — Ira de Dios, poeraa biblico. — Maria, corona poétiea de la Virgen, poema religioso. los signientes estan todos en- cuadernados del modo mas >ello y primordoso, ejecuta- do en Paris. The following are ail in hand- some and substantial Paris bindings. Almaceu de los Ninos, dialogas de una sabia directora con sus disci- pulos, por Madama Leprince de Beaumont. 1 vol. en-12, enriquecido con 150 Mminas. $2. Almacen de fnitos literarios, inédites de los mejores autores. 2 vol. en-18. $1.50. Amigo (el) de los Ninos, traducido del Frances, con laminas. 1 vol. en-12=' $1.12. Anales de la Juventud, coleccion de cuentos y novelas compuestos en frances, por Bouillt, Azais, etc. 1 vol. en-12, laminas. $1.50. Anatomia, fisiologia, zoologia, y botanica, por Almeida; para instruccion de personas curiosas que no han frecuentado las aulas, con muchas laminas en el testo. 2 vol. en-12. $3. Apuntes romance, que contienen varios hechos, anecdotas y observa- ciones sobre los usos, costumbres, ceremonias y el gobierno de Roma. 2 vol. en-12. $2.25. Aritmética, traducida de la liltima edicion francesa, por Lacroix. 1 vol. en-8. $1.15. Aritmética comercial (catecismo de), por D. J. Urcullu. 1 vol. en-18. 63 cts. Aritmética segun los mejores autores, Lacroix, Lagrange, Bour- bon, etc. 1 vol. en-12. $1.50. Aritmética, algebra, geometna, trigonometria y estatica, por Almeida, para instruccion de personas curiosas que no han frecuen- tado las aulas, con muchas laminas en el testo. 1 vol. en-12. $1.50, Aritmética (elementos de), por Bourdon. 1 vol. en-8. $2.25. Arte poétiea facil, diâlogos familiares en que se ensena la poesia â cualç^uiera de mediano talento, por F. D. Masden. 1 vol. en-12. §1.38 LIBROS ESPANOIiES. 13 Astronomia, por Almeida ; para instruccion de personas curiosas que no han frecuentado las aulas, con muchas laminas en el testo, 1 vol. en-12. $1.50. Astronomia (elementos de), al uso de la juventud. 1 vol. en- 18. V5 cts. Astronomia (lecciones de), por Akago, traducidas por Bermudez de Castro. 1 vol. en-12. $1.50. Arte novisimo de Cocina, 6 escelente coleccion de las mejores re- cetas. 1vol. en-18. $1.25 Aventuras de Telemaco, por Fenelon. 1 vol. en-12. $1.50 en frances y espanol. 2 vol. en-12. $3.00. en ingles y espanol. " " " Aventuras de Gil Blas, por Le Sage. 1 vol. en-12. $1.'75. Aventuras de Robinson Cmsoe, por De Foe. 2 voL en-18. 12 laminas. $2.50 Belisarîo, novela historico-politica, por Maemoxtel. 1 vol. en-18. TS cts. Biblia de la Juventud (Ia\ redactada en castellano por D. Luis Bor- das ; segun la que escribiô un eclesiâstico de Paris. 1 vol. en-8, con muchas laminas. $3. Biblioteca de Predicadores, 6 Sermonario escogido de las obras pre- dicables de Cochin, Chevassu, Eguileta, Fleceier, Garcia, Gonza- lez, Massillon, Sanchez Sobrino, Santanda, Trento, Troncoso, y otros ; por Don Vigente Canos, presbîtero. 14 vol. en-8. $32. Cartas provinciales (las), por Pascal, traducido por D. E. de Ochoa, 1 vol. en-12. $1.50. Cartas de Eloisa y Abelardo, en prosa y en verso, con la vida de estes desafortunados amantes. 1 vol. en-18. 75 cts. Cartas Marruecas, por Cadalso. 1 vol. en-12. $1. Cartilla, 6 Silabario al uso de las escuelas. 1 vol. en-18. 13 cts. Chateaubriand. Atala, seguida de René. " " 15 cts. Las Aventuras del ûltimo Abencerrage. " " $1. Genio del cristianismo, 6 Bellezas de la religion cristiana, adorna- dos con laminas muy hermosas. 4 vol. en-12. $4.50 Los Mârtires, 6 el Triunfo de la religion cristiana. 2 vol. en-12. $2.50. ■ • Los Watchez, novela americana. 2 vol. en-12® $3.50 Viage a la America. 1 vol. en-]2° $1.50.. Ciceron. Oraciones escogidas en latin y castellano. 2 vol. en-12. $3.50. Consejos a mi hija, por Bouilly, coleccion de cuentos, y novelas morales. 2 vol. en-12, con laminas finas. $3. Cooper (Fenimore). El Bravo, novela veneciana. 4 vol. en-18. $3. El Espia, novela americana. " " « Los Plantadores de America. « a « ■ La Pradera. a « a El Ultimo Mohicano, bistoria americana, « « « 14 lilBROS ESP ANGLES. Diccionario de Artes, oficios y economia industrial y mer- cantil, por Bermudez de Castro. 4 vol, en-12. $6. Diccionario geografico universal, que contiene la descripcion de todos los paises de las cinco partes del mundo, coordinado con arreglo a la geografja universal de M. Maltebrun; con siete mapas geo- grâficos por una Sociedad de Liïeratos. 2 vol. en-8. |6. Diccionario de las invenciones y de los descubrimientos utiles en ciencias, artes y oficios, estractado de los autores mas célèbres para instruccion j pasatiempo de la juventud, por Eyalieta, con laminas. 1 vol. en-12. $1.38. Diccionario biografico universal de mujeres célèbres, ô Cora- pendio de la vida de todas las mujeres que han adquirido celebridad en las naciones antiguas y modernas, desde los tiempos mas remotos hasta nuestros dias, por D. Vicente Diez Canseco. 3 vol. en-8. $18. Don Quijote de la Mancha, por Cervantes. 1 vol. en-12. $1.15. Educacion de las hijas, por Fenelon. 1 vol.-en-18. S8 cts. El Almirante de Castilla, por la duquesa de Aérantes, traducido por Eyalieta. 4 vol. en-12. $4. El Nuevo Robinson, historia moral reducida a diâlogos ; traducida al castellano por D. Tomas de Yriarte. 1 vol. en-12. 32 laminas. $1.'75. El Tesoro de los Ninos, dividido en très partes: 1» La Moral, 2» La Virtud, 3a La Urbanidad, por P. Blanchard. 1 vol. en-12, con laminas. $1.25. Enciclopedia de la juventud, 6 compendio de las ciencias y arte», por Hautpoul. 1 vol. en-12, con 6 laminas. $1.25. Ensayos literarios, por Don Javier de Coloma, con laminas. 1vol. en-12. $2.50. Escuela de costumbres, 6 reflexiones morales é historicas sobre las maximas de la sabidurîa, obra util é. los jôvenes y â toda clase de personas para conducirse en el mundo, por el abate Blanchard. 2 vol. en-12, con laminas, $3,25. Espana geografica, historica, estatistica y pintoresca, descrip- cion de los pueblos, situacion, historia, costumbres, etc. 1 vol, en-4, grueso, con laminas y vinetas. $9.00. Eusebio, historia sacada de las memorias que dejô el mismo, por Pedro MoNTENGNON. 4 vol. en-18, $4, Fabulas de Fedro, en latin y castellano, con notas para el uso de loâf priucipiantes en las escuelas de gramàtica. 1 vol, en-18. 88 cts. Fabulas literarias de Iriarte. 1 vol, en-18. 62 cts. 1 vol. en-4. $4.50. Fabulas de Samaniego, en verso castellano, con muchas laminas. 1vol. en-16. $1.25. Fabulas de Esopo, en griego j castellano, 1 voL en-12. $1,25. Filosofia (curso de), antigua y moderna al uso de los colegios ameri- canos, 1vol. en-12. ($2.5(X LIBROS ESPANOIiES. 15 Filosofia (elementos de), por Almeida ; para instruccion de personas curiosas que no han frecuentado las aulas, con muchas laminas en el testo. 1 vol. en-12. $1 75. Filosofia (curso de), sobre el fundamento de las ideas absolutas de lo verdadero, lo bello y lo bueno, por Cousin ; traduccion literal, au- mentada con notas biogrâficas. 1 vol. en-l'i. $1.75. Fisiologia (conipendio de), por Muller, ilustrado con laminas inter- caladas en el testo. 1 vol. en-8.$3.50 Fîsica (elementos de), por Almeida, para instruccion de personas eu riosas que no ban frecuentado las aulas. 3 vol. en-12. $4.50. Fisica (tratado de), por Despeetz ; nueva edicion, aumentada con los descubrimientos de los SS. Arago, Gay-Lussac, Pouillet, Laine, Person, etc. 2 vol. en-8, muchas laminas. $5.50. Florian, Estela. 1 vol. en-18. 60 cts. Gonzalo de Côrdoba, 6 la Conquista de Granada. 1 vol. en-18. 75 cts. Guillermo Tell, 6 la Suiza libertada. " " 63 cts. Numa Pompilio, segundo rey de Roma. " " $1.25. Galatea. " " 75 cts. Geografia universal (compendio de), nueva edicion, arreglada y ex tendida considerablemente, con especialidad en las nociones prelimi nares y descripcion de las Américas, por Don Juan B. Guim. 1 vol. en-18. $1.25. Geografia (lecciones de), por el abate Gaultier ; traducidas al cas- tellano para la educacion de los ninos en Espana y en los estados americanos. 1 vol. en-18. $1.50. Geografia j' la historia (lecciones instructivas sobre), por Yriarte. J!^ueva edicion, con un mapa de Espana y Portugal. 1 vol. en-12. $1.63. Geografia antigna y moderna, por Letronne ; ô Descripcion de la tierra considerada bajo las relaciones astronômica, fîsica, polîtica é histôrica ; nueva edicion, aumentada considerablemente, muy grueso, con 24 mapas. 1 vol. en-12. $3.50. Geografia universal, fîsica, histôrica, comercial, industrial y militar, con un resumen preliminar de geografia, antigua y sagrada, para use de los estados americanos, por Balbi, Maltebrun, etc. 2 vol. en-8, con mapas. $6.50. Geografico universal (diccionario), por Maltebrun ; que contiene la descripcion de todos los paises de las cinco partes del mundo. 2 vol. en-8. $6. Geologia y Mineralogia, por Almeida ; para instruccion de personas curiosas que no han frecuentado las aulas con muchas laminas en el testo. 1 vol. en-12. $1.75. 4a-eometna elemental (catecismo de), dispuesto por Nunez de Are- nas. 1 vol. en-18. 75 cta 16 lilBROS ESPAT^OLES. Geometria y de Trigonometria (elementos de), por Legendre. 1 vol. eii-8, con laminas. $2.25. Gramatica latina, escrita con nuevo método j nuevas observaciones, en verso castellano, con su explicacion en prosa, por Don Juan dk Yriarte. 1 vol. en-12. $1.75. Gramatica giiega, compuesta con presencia de las que ban publicado los mas célèbres helenistas de Europa. 1 vol. en-4, $4. Guerra de Granada, becba por el rey D. Felipe II contra los moriscoa de aquel reino, sus rebeldes por Hurtado de Mendoza. 1 vol. en-12. $1.38. Historia antigua (compendio de la), y particularmente de la histo- ria griega, seguido de un compendio de mitologia, para uso de los alumnos de las escuelas militares de Francia. 1 vol. en-12. $1.38 Historia romana (compendio de la), para uso de los alumnos de las escuelas militares de Francia. 1 vol. en-12. $1.25 Historia de las Cruzadas, (compendio de la), traducido al espanoi por Guerrero. 2 vol. en-12. $2. Historia de los Estados-Unidos de Norte- America, puesto en castellano. 1 vol. en-18.$1.37 Historia moderna (compendio de la), por Piquot, desde el ano 1476 hasta 1818. 2 vol. en-12. $3. Historia de Espana, desde la conquista de los Romanes hasta la re- volucion de la Isla de Léon, por Rabbe. 2 vol. en-12. $2.50 Historia de Portugal, desde el principio de su monarquia, hasta el ano de 1823, por Rabbe. 2 vol. en-12. $2. Historia de la revolucion de Francia, por Thiers, traducida por Moro de Fuentes; mayor, 100 laminas finas, y un mapa del teatro de la guerra en Italia. 6 vol. en-12® $14. Historia y la Geografia (lecciones instructives sobre). Nueva edicîon con un mapa de Espana y Portugal. 1 vol. en-12. $1.50. Historia de la America, por Robertson ; traducida del ingles al castellano, precidida de una brève noticia de la vida del autor. 4 vol. en-12.$6.00 Historia, Cronologia y Geografia (altas de), por Le Sage : tradu- cido y aumentado por un Espanol-Americano. 1 vol. en-folio. $16. Historia de la revolucion francesa, por Mignet. 2 vol. en- 8, con 50 laminas. $10. Historia, gênerai de la civilizacion europea, 6 curso de historia moderna desde la caida del imperio romano hasta la revolucion francesa ; por M. Guizot. 12 vol. en-12° adornado con un bello retrato del autor. $2. Historia del emperador Napoléon, por Laurent ; puesta al caste- llano por Ed. Henry. Edicion magnifica, adornada con 500 dibujos de Iloracio Yernet. 1 vol. en 4, mayor de 800 paginas. $10. Historia universal (discurso sobre), para expliquar la continuacion liîÛROl^ ESPANOtiËS. 17 perpétua de la religion y las varias mutaciones de los imperios, por BossuET. 2 vol. en- 12. $3. Historia del emperador Carlomagno, y de los doce pares de Fran- cia. 1 vol. en-18. 15 cts. Historia del descubrimiénto de la America, por Lamé Fleury ; para la instruccion de los jovenes. 1 vol. en-18. 88 cts. Historia (catecismo de), por Fleury; que contiene en compendio la historia sagrada y la doctrina cristiana. 1 vol. en-lS.locts Historia natural (elementos de), que contienen la zoologia, botânica, mineralogfa y geologîa, por A. Bouchardat; SIS grabados intercala- dos en el testo. 1 vol. en-8. $5.00. Historia natural (compendio de la), ô ElBuffon de los Ninos. Obra ilustrada con magnificos grabados y una lamina fina. 1 vol. en-18. $2.25. Historia natural, por M. Salacroux : coutcniendo la Zoologia, la Bo- tanica, la Mineralogia, y la Geologia, aplicadas a la medicina, â la farmacia, â las ciencias, y artes comunes, etc. Adornada con 50 laminas grabadas en cobre, conteniendo 450 fîguradas colôradas. 5 vol. en-8. $18. Horace en latin y castellano, edicion ilustrada con argumentes, epitomes y notas, por Campos. 1 v. en-12 $2.00. iïugo. Nuestra senora de Paris. 2 v. en-12. $5. Ideas primarias, que deben darse â los ninos en las escuelas acerca de Instruccion de un Padre a su hija, sobre las materias mas impor- tantes de la religion, costumbres, y modo de portarse en el mundo, por Du PuY. 1 vol. en-12. $2.25. Isabel, o los Desterrados de Siberia, por Madama Cottin. 1 vol. en-18. 16 cts. Lamartine. Viage â Oriente en 1832-1833, traducido por Ochoa. 4 vol. en-12. $5.50 Las Madrés de Familia, por Bouilly ; con 12 laminas finas. $2 vol. en-12. $3.25 Las Vidas de Plutarco, traducidas de su original griego, por D. An- tonio Rauz Romanillos, con retratos. 4 vol. en-12. $9. Lecciones de moral, virtud, y urbanidad, por Urcullu. 1 vol. en-8. $1. Los Incas, 6 la Destruccion del imperio del Perû, por Marmontei-. 2 vol. en-12, con laminas. $3.00. Los Novios, historia milanesa del siglo XVIo, por Manzoni, traducida delitaliano. 2 vol. en-12°. $3.50. Logica (elementos de), para instruccion de personas curiosas que no han frecuentado las auïas, con muchas laminas en el testo, por Al- meida. 1 vol. en-12. $1.75. Las Confidencias y Rafaël, por A. De Lamartine. 1 vol. en-3. $1. Mitologîa (manual de), ô compendio de la historia de los Dioses.|3.50 1 vol. en-12, con 150 laminas. 18 lilBROS ES> ANOIiES. Mitologia (curso de), para el uso de la juventud, estractado de laa majores obras. 1 vol. en-1 8, laminas. 88 cts. Mitologia — Diccionario manual de la Fabula en forma de historja. 1 vol. en-18. $1.25. Matematicas puras y mixtas, por Vallejo ; 4a edicion, hecha en Paris bajo la direccion del autor, corregida con el mayor esmero. 2 vol. en-1 2" con laminas. |5.00. Masâmas y Reflexiones morales, por La Rochefocauld. 1 vol. en-18. 75 cts. Mis Prisiones, memorias de Silvio Pellico, traducido del italiano, por RoTONDO. 1 vol. en-1 2° $1.25. Moral en accion, obra util para la educacion de ninos y jovenes de ambos sexos. 2 vol. en-18, con finas laminas. $2.00. Metalurgia (principios de), por A. Gueniveau, profesor en la escuela real de minas de Francia ; traducidos j aumentados considerable- mente, por D. A. Vallejo. 1 vol. en-12, laminas. $1.50. Moral universal, ô Deberes del hombre fundados, en su naturaleza ; obra escrita en frances por el baron De Holbach y traducida al cas- tellano,por Manuel Diaz Moeeno. 2 vol. en-12. $3. Orlando Furioso de Ludovico Abiosto, traducido en verso castellano, por D. A. Augusto de Burgos, con 90 laminas. 2 vol. en-8. $6. Orâculo Noviisimo, 6 sea El libro de los destines. 1 vol. en-18. $1.12. Pabloy Virginia, por Bernardin de Saint Pierre. '* " 75 cts. Pensamientos de Pascal, sobre la religion. 1 vol. en-12° $1.50. Pequena Cuaresma, 6 los Sermones, por Massillon. 1vol. en 12 $1.37. Poesias selectas mejicanas. 1 voL en-12, con laminas. $1.76. Quimica (catecismo de), traducido del ingles. 1 vol. en-18, 75 cts. Quimica (elementos de), para instruccion de personas curiosas que no han frecuentado las aulas, con muchas laminas en el testo. 1 vol. en-12. $1.75. Quimica (elementos de), con sus principales aplicaciones a la medi- cina, a las artes y â la industria, adornado con 63 figuras intercaladas en el testo por A. Bourchardat. 1 vol. en-8. $5.00. Quimica elemental é industrial (curso de), dedicado â toda clase de personas, explicado por M. Payen. 1 vol. en-8. $4.00. Retorica y bellas letras, por Blair, traducidas por Munarriz. 1vol. en-12. $1.50. Retorica (catecismo de), por Urcdllu. 1 vol. en-18. 63 cts. Resumen de las creencias y ceremonias religiosas de la mayor parte de los pueblos del mundo. 1 vol. en-12. $1. Rousseau. Emilio, ô De la Educacion. 3 vol. en-r2.$3.37 Julia, 6 la Nueva Heloysa. 4 vol. en-18, con 12 laminas muy lindas. $3.50. -^ Pensamientos, ô sea el Espiritu de este gran hombre en sus obraa filos6ficas. 1 vol. en-12. $2.26. lilBROS ESPANOIiES. 19 Silabario ©nciclopédico, 6 el nino instruido en la religion, etc. 1 vol, en-12, con muchas laminas en el testo. 50 cts. Salustio, con notas para uso de las escuelas. 1 vol. en-18. $1.00. Staël (Mma. de). Corina, 6 la Italie. 4 vol, en-18, con laminas. $3. Teneduria de libres (la), 6 nuevo raétodo de enseiianza de la tene- durîa de los libros en partida sencilla j doble, por Degkange. 1 vol. en-8. |2.2o. Universo Pintoresco, que comprende las historias siguientes : — Alemania. 2 vol. en-8, Austria, Bohemia, etc. 1 " " Belgica y Holauda. " " China. " " Ciudades anséaticas. " " Dinamarca. " " Espana. " " Estados Unidos de America. " " Francia. 2 " " India. 1 " « Inglaterra. 4 " " Malta y el Gozo. 1 " " Mejico, Tejas, Guatemala, 1 " " Oceania. 4 " " Persia. 1 " " Portugal. " «* Suecia y Noruega. " " Tierra Santa. « « Viaga del joven Anacarsis a la Grecia, compendiado para uso de losjôvenes. 2 vol. en-18. $3. Viages cientificos en todo el mundo, desde 1822 hasta 1842. 1 voL en-4, con laminas. $7. Virgilio (obras de), en latin con notas castellanas. 1 vol. en-12. $1.50. 200 laminas. $8.00. 76 « $5.00. 60 " $3.75. 73 « « 50 " « 65 « « 52 « $5.00. ^^ " $4.00. 200 « $8.00. 100 <( $4.00. 175 " $15.00. 36 « $3.76. 88 « $4.50. 200 " $15.00. 88 " $3.75. 76 « « 56 » « 70 " $1.50. SUPLEMENTO. Abecedarios. Un extenso surtido de Abecedarios espanoles ; espa- noles-ingleses y espaiioles-franceses. Algebra (catecismo de), por De Arenas. 1 voL en-18. 63 cts. Analisis del juego de Ajedrez, por A. D. Filidor, con una nueva anotacion compendiada y laminas. 1 vol. en-12. $1.75. Animales parlantes (los), poema de J. B. Casti. 1 vol. en-8. $2.25. Architecte practico (el), civil, militar, y agrimensor. 1 vol. en-12. $1.76. 20 I.IIÎRÔS ESPANOLES. Buffon (obras complétas de) aumentadas eon articules sr.piémenta* rios sobre diverses animales no conocidos de Buffon por Cuvier. Obra ilustrada con lâminab estoradas. 30 vol. en-18. $50. Bufifon (el nuevo). Historia natural de les cuadrupedos y de las aves extractada de las obras de Buffon j Cuviee por Don A. Hor- JALES. Linda edicion, adornada con 220 laminas finas coloradas. 3 vol. en-18. S7.50. Catecismo de Perseverancia (compendio del), 6 Exposicion histôrica, moral y liturgica de la religion desde el orîgen del mundo hasta nuestros dias ; por el abate J, Gatime. 1 vol. en-18. $1.25. Catecismo de la Doctrina cristiaua esplicado ; por el licencido D. Santiago José Garcia Mazo. Edicion aumentada con el Diane de la Piedad, obrita del mismo autor, ilustrada con su biografia, y adornada con diez y ocho laminas finas. 1 vol. en-12. $2. Catecismo historico del Sefior Abad C. Fleury. 1 vol. en-18. $1. Cartas sobre la Educacion del bello sexo por un a senora ameri- . cana. 1 vol. en-18. $1. Cartas (estilo gênerai de) 6 Novisima Retorica epistolar ; por Marques y EsPEJO. ÎS^ueva edicion, aumentada en las Cartas de todo género, pi'incipalmente en las amorosas conocidas con el nombre de Secreta- rio de los Amantes. Se ha alargado tambien la Correspondencia mercantil agregando a ella una Teneduria de Libros muy clara y muy sucinta, Cuentas de intereses, Tabla de divisores fijos. Tabla de la cantidad de dias que hay entre dos épocas, Cambios de America sobre las capitales Paris y Londres. 1 vol. en-12. $1.50. Cartas persianas, escritas en francés por Montesquieu; puestas en castellano por Marchena. 1 vol. en-12. $1.50. Codigo complète de Urbanidad y Buenas maneras, seguu los usos y costumbres de las naciones mas eultas. 1 vol. en-12. $2.25. Compendio de las vidas de los Filosofos antiguos; por Fenelon. 1 vol. en-12. $1.50. Compendio del Orîgen de todos los cultes ; por Dupuis. 2 vol. en-18. $2. Consideraciones sobre las causas de la Grandeza de los Roma- nes y de su decadencia ; por Montesquieu. 1 vol. en-12. $1.12, Correspondencia comercial (arte de) 6 Modèles de Cartas para toda especia de operacienes mercantiles ; para el uso de los que se destinant al cemercie. 1 vol. en-18. $1. De Viris illustribus urbis Romae, a Romulo ad Augustum, notis hispanicis et diccionario latino-hispanico. 1 vol. en-18. $1. Diccionario de la Rima de la Lengua castellana por D. Juan Penalon. 1 vol. en-8. $2.50. Economia politica (diccionario analitico de). 3 vol. en-12. $3.50. Economia, Politica y Moral (miscelanea de) extraetado de las obras de Benjamin Franklin. 2 vol. en-18. $1.50. H I.IBROS espanoi.es. 21 £ducacion de las Madrés de familia 6 De la civilizacion del linage humano por medio de las mugeres por Aimé Martin. 1 vol. en-12. ^2.25. Educaciou fîsica de los Ninos ô Consejos a las madrés por A. Donné. 1vol. en-12. $1.38. Educacion de la Infancia, dividida en très partes, la moral, la virtud y la buena Crianza; con el manual instructive y curioso para los ninos. 1 vol. en-18. $1. Eusayo politico sobre la isia de Cuba, por el baron A. de Hum- BOLDT, con un mapa, 1 vol. en- 8. |2.25. Ensayo politico sobre la Nueva Espaûa por el Baron A de HuMBOLDT. 5 vol. en-8. $12. Emblema de las Flores, 6 Jardin de Flora, conteniendo el sîmbolo y lenguage de las flores, su historia y orîgen mitologico, cultivo, y modo de escribir y hablar por medio de ellas. 1 vol. en-24, ^1. El Hombre felix independiente del mundo y de la fortuna 6 arte de vivir contento en cualesquier trabajos de la vida ; obra adornada con 25 estampas ferias. 2 vol. en-12. $4.50. Evangelio (el) en triumfo 6 Historio de un filosofo desenganado. 4 vol. en-12. $6. Floresta de Rimas modernas castellanas 6 Poesias selectas cas- tellanas desde el tiempo de Ignacio de Luzan hasta nuestros dias. 2 vol. en-8. $5. Fragmentos escogidos del ingenioso hidalgo Don Quijote de la Mancha ; GuEKRA DE Granada, historia escrita por De Mendoza. 1 vol. en-12. $1.12. Geografia del Peru, Bolivia y Chili por Sanchez de Bustamante. 1 vol. enl8. $1.37. Geografia universal (Atlas de), eompuesto y gravado por D. Am- Buosio Tardieu, 23 cartas. $3. Geografia universal (nuevo curso completo de), fisica, historica, eomercial, industrial y militar, segun Balbi, Malte-Brun, Meissas y Michelet, Cortambert, Letronne, etc., dispuesto con arreglo d, las actuales divisiones politicas a las ultimas transaeciones y a los descu- brimientos mas recientes para uso de los ISTueva Estados americanos por A. Sanchez de Bustamente. 2 vol. en-8. $7.50, Galeria industrial 6 Aplicacion de los productos dé la naturaleza â los artes y oficios. 1 vol. en-4, con muchas laminas. $3. Historia de la Revolucion de Inglaterra desde la subida de Carlos I al trono hasta su muerte ; por M. Guizot. 1 vol. en-12. $2.25. Historia de Napoléon y del Ejercito grande durante el ano 1812 ; por el gênerai Conde de Segur. 4 vol, en-12. $4.50, Historia de Napoléon por De ISTorrins. 4 vol. en-8. $10. Historia de Napoléon en Italia, Egipto y Siria, célèbres y mémora- bles compaiias de 1796 â 1800; por Noriega. 1 vol. en-18. $1.25. Historia critica de la Inquisicion de Espana. Obra original 22 lilBROS ESPANOIiES. . 9-r conforme à lo que résulta de îos Archives del real Consejo de la Suprema, y de Ios tribunales del Santo-Oficio de las provincias; por Llorente. 10 vol. en-18. $10.50. Histoiia de Ios Girondinos ; por Lamartine. Edicion adornada cou una hermosa coleceioa de 30 laminas grabadas en acero. 4 vol. en-8. $16. Historia (lecciones de); por M. Volney. 1 vol. en 18. ^1.12. Historia sagrada (conipendio de la) y de la doctrina cristiana para instruccion de Ios ninos; por el abad Fleuri. 1 vol. en-18. 50 cts. Historia de la Religion, sacado de les Libros Santos, çon 120 laminas; por el Lie. D. Santiago José Garcia Mazo. 2 voL en-12. $4.50. Historia antigua (curso de) por Guay. 5 vol. en-8, |12. Historia de las Republicas de Italia 6 del origan, progresos y ruina de la libertad italiana. 2 voL en-12. |2.75. Instruccion de lui Padre a su hija, sobre las materias mas impor- tantes de la religion, costumbres, y modo de portarse en el mundo, por Do Pur. 1 vol. en-12. $2.25. La Iladia de Homero, traducido del griego por D. Ignacio Garcîa Malo. 3 vol. en-12. $4.50. Las Mil y ima Noches, cuentos arabes, edicion ilustrada cou 1600 di- bujos de Ios mejores artistas europeos. 4 voL gr. en-8. $16. Libro de Ios Niflos ; por Martinez de la Rosa. 1 voL en-18, con laminas. 63 cts. Logica (lecciones elementales de), dispuestas con método sencillo y facil para la primera ensenanza. 1 vol. en-18. 88 cts. Luisa de Clermont, novela historica ; por Mma. de Genlis. 1 vol. en-18. 88 cts. Manual complète de Juegos de Sociedad, 6 Tertulia, y de prendas. 1 Yol. en-18. $1, Manual del Cocinero, Cocinera, repostero, pastelero, confitero y botillero con el método para trinchar y servir toda clase de viandas, y la cortesania y urbanidad que se deben usar en la mesa. 1 vol. en-18. $1.13. Memorias de un Médico ; por Aleiandro Dumas, 4 vol. en-8, laminas. $10. Modèles para las Jovenes 6 acciones virtuosas y ejemplos de buena conducta. 1 vol, en-18. 88 cts. Obras de Don José Antonio Saco, compiladas por primera vez. 2 vol. en-12. |4. Obras de Jovellanos, illustradas con nuraerosas notas, y dispuestas por orden de materias en un plan claro. 8 vol. en-12. $15. Palabras (las) de im Creyente por F. de La Mennais, 1 vol, en-18. 16 cts. Poesias de Don José Maria Heredia. 1 vol. en-18. $1. Poesias eutresacadas de las obras de A. Lamartine. 1vol. en-18. $1.25. Quimica (curso elementad de) para el uso de las universidadei^ I.IBROS espanoi.es. 23 colegios y escuelas especiales escrito en francés por Regnault ; tra- dueido por Don Gregorio Verdu. 3 vol. en-12. $9. Quimica teorico y practico (curso elemental de) por R. Kaeppe- LiNO. 1 vol. en-8. |4.60. Recieaciones fisicas 6 La Fisica al alcance de todos. 4 vol. en.l8. $4.50. Recreacion iilosofica 6 Dialogo Sobre la Filosofia natural, para in- struccion de personas curiosas que no han frecuentado las aulas por Teodoro de Almeida. 11 vol. en-12. $16. Recuerdos de la Monarquia peruana 6 Bosquejo de la historia de los Incas, con 16 retratos de la dinastîa impérial. 1 vol. en-8. $4. Romances historicos de D. Angel de Saavedra. 1 vol. en-12, laminas. $1.50. Santos IBvangelios (los), con notas saeadas de los santos padres y expositores sagrados ; nueva edicion, con laminas. 1 vol. en-12. |2.25. Salterio espanol 6 Version parafrâstica de los salmos de David, dé los cânticos de Moises, de otros canticos y algunas oraciones de la iglesia en verso castellano, a fin de que se puedan cantai\ 1vol. en-12. $1.75. Sermones abreviados para todas las dominicas del ano de S. Alfonso M. De Ligorio. 2 vol. en-12. $8.75. Sinonimos (ensayo sobre la distincion de los) de la lengua cas- tellana ; por D. S. JoNAMA. 1 vol. en- 24. $1.12. Sinonimos (diccionario de) de la lengua casteUana por Don Pedro Maria de Olive. 1 vol. en-8. $3.50. Tablas de Logaritmos para los numéros y los senos. 1 vol. en-18. $1.25. Viage del Joven Anacharsis é la Grecia, é. mediados del siglo cuarto antes de la era vulgar; por J. J. Barthélémy; edicion revista y corregida con esraero; adornada con 16 laminas, varies planes y un mapa gênerai de la Grecia y aumentada con un indice alfabetieo de geografia comparada. 4 vol. en-8, y Atlas. $15. ; compendiado para uso de los jovenes. 2 vol. en-18. $3. Viajes cientifîcos a los Andes ecuatoriales 6 colleecion de memorias sobre fisica, quîmiea é historia natural de la Nueva Granada, Ecua- dor y Venezuela. 1 vol. en-8. $2.50. Vidas de Espanoles célèbres por Don Manuel Josef Quintana. 1 vol. en-12. $1.25. 24: T.IBROS ESP ANGLES. LIBROS DE DBRBCHO. El Litigante iustruido, 6 el derecho puesto al aîcance de todos, por D. T. Sala. 1 vol. en-12. $1.50. Ilustracion del Derecho real de Espana, ordenada y adicionada por Don Juan Sala, con las citas de leyes arregladas â la Kovisima Recopilacion. 2 vol. en-12. $3. Codigo de Comercio, decretado, sancionado y promulgado en 80 de mayo de 1829 nueva edicion aumentada con la ley de enjuiciamento sobre los negocios y causas de comereio : edicion oficial. 1 vol. en-12. U.15. Derecho de Gentes 6 Principios de la ley natural, aplicados â la con- dacta y negocios de las naciones y de los soberanos por E. De Vattel. 2 vol. en- 18. $3. Leyendas espanoles ; por José Joaquim. 1 vol. en-12, laminas. $2.25. Teoria de las Recompensas, por Bentham. 1 vol. en-18. $1.25. Teoria de las Penas légales por Bentham. 1 vol. en-18. $1.25. Tratados de Legislacion civil y pénal de Bentham. 4 vol. en-18. $5. Elementos de Practica forense con un Formulario arreglado à elles ; por Don Lucas Gomez y Negro. en-8. $2.50. Diccionario razonado de Legislacion y Jurisprudencia por Don Joaquin Esoriche. Nueva edicion corregida notablemente, y aumen- tada con nuevos articules, notas y adiciones sobre el derecho ameri- cano, por Don Juan B. Guim. 1 vol. en-4, 1543 p. $16. Manual del Derecho parlamentario 6 Resumen de las reglas que se observan en el pai-lamento de Inglaterra y en el congreso de los Estados Unidos para la proposicion, discursion y décision de los ne- gocios, recopilado por Tomas Jeffeeson. 1 vol. en-12. $j lilBROS ESPANOIiES. 25 LIBROS DE MEDECIN A. Nuevos Elementos de Patologia Medico — Quirurgica â Tratado teorico y practico de Medicina y Cirujia, por Eocpie, Sanson y Lenoir. 6 vol. en-8. $18. Tratado elemental de Terapéutica médica, con un Formulario, por L. Martinet. 1 vol. en-8. $4. Novisimo Manual de Anatomia gênerai y descriptiva, redactado de las obras de Bayle, Bichat, Blandin, Boscasa, Broc, Bourgery, Chassaignac, Cloquet, Cruveilhiee, Lacaba, Lauth, Vavasseur, etc. 1 vol. en-18, y Atlas. $4.50. Tratado de las Enfèrmedades de los Ninos hasta la Pupertad, por J. Capuron ; traducida por D. Higinio Antonio Lorente. 2 vol. en-18. $3. Semeyotica o Tratado de las Senales de las Enfèrmedades por A. J. Landré-Beauvais ; edicion traducida del frances con varias adiciones por Gonzalez y Kecio. 2 vol. en-18. $3. Instituciones metodicas de Cinigia, escritas en latin, por J. Ca- puron ; traducidas al castellano por D. Antonio de Frutos Tegero. 4 vol. en-18. $5.50. Manual de Medicina practica, fundada en la esperenencia de cin cuenta anos, por Crist. Guillermo Hufeland ; traducido y anotado por Don Ignacio Vidal. 2 vol. en-12. $5. Tratado completo de Enfèrmedades Niiios por A. Schnitzer y B. WoLFF ; traducido del aleman por Don Santiago de Palacios y ViLLALBA. 3 vol. CU-S. $8.50. Tratado completo de Patologia gênerai, por A. F. Chombl ; nue va traduccion por Don Antonio Sanchez de Bustamente. 1 vol. en-8. $3.50. Tratado de Patologia externa y Medicina operatoria, por Aug. Vidal; traducido por Don Mariano Vêla. 7 vol. en-8. $20. Nuevo Tratado de la Fisiologia del Hombre, por Brachet y FouiLHOux ; traducido al castellano por Don Antonio Sanchez de Bustamente. 2 vol. en-8. $4.50 Medicina Doméstica, 6 Tratado completo del Método de precaver y curar las enfèrmedades con el régimen y medicinas simples y un Apéndice que contiene la farmacopea necesaria para el uso de un particular; obra traducida del doctor Buchan. 1 vol. en-8. $2.75. Principios générales de Patologia, deducidos de las causas, natu- raleza y variedades de las lesiones organicas, por G. Andral ; tra- duîido al castellano por Don Justo Acenero. 3 vol. en-8. $12 Tratado completo de Enfèrmedades venéreas, por A. J. L. Jourdan ; traducido por Don Frutos Flores. 2 vol. en-8. $5 26 lilBROS ESPANOIiES, Nue VOS elementos de Fisiologia, por Richekand. 6 vol. en- 12. . $6. Tratado de Fisiologia, por J. Muller. 7 vol. en-8. $17. Compendio de Higiene, publica y privada, 6 Tratado elemental de los conocimientos relativos a la conservacion de la salud, y la per- feceion fîsica y moral de los hombres, por M. L. Deslandes. 4 vol. en-18. $3.50. Manual de la Salud à Medicina y Farmacia domesticas, por F. V. Raspail. 1 vol. en-12. $1.38. lilBROS ESP ANGLES. 2T LIBROS DE DEVOCIOIV EN ESPANOL. Nuestro surtido de libres de de- Tocion no tieue igual, no solo con respecto a la variedad de las edi- ciones, «ino tambien por ci estilo de la eucuadernacion. lia mayor parte de estas obras esta embellecida con hermosos grabados, y algunas estan împre- sas con colores y Iiermosamente adornadas. IjOs precîos son segnn la calidad de la edicion y gastos de la pasta. Esta es de varias clases, desde niarroquin llano Iiasta el estilo nias rico y magnifico de tercio- pelo, con adornos de plata y oro* SPAIVÏSH DEVOTÏONAL AND FRAYER BOOKS. Our assortment of DEVOTION- Ali and FRAYER BOOKS is nn- equalled, botli în respect to tbe variety of éditions and styles of binding. Tliey are generally embellisbed vrith fine engravings, and some are printed in colors and beauti- fully illiiminated. Their Priées are regulated by the quality of tlie édition and the expense of binding. The Bindings vary from the plain niorocco to the richest and uiost magnificent styles of velvet, vrith silver and gold ornaineuts. Amor del Aima (el), 6 reflexiones afectos y prâcticas devotas sobre la Pasion de Jesucristo, por Ligoeio. * 1 vol. en- 18. Ano Cristiano compendiado, 6 Vidas de santos para todos los diaa del ano y las fiestas movibles. 4 vol. en-18. Avisos para tranquilizar en sus dudas las aimas timidas. 1 vol. en-18. Breviamm romanum, ex decreto sacrosanti concilii tridentini restitu- tum, etc. Con los santos propios de Espana, rubricas coloradas. 4 voL en-12, con laminas. Cam.ino del Cielo, 6 Consideraciones sobre las mâximas eternas, y sobre los sagrados misterios de la Pasion de Cristo. 1 vol. en-18, con 16 laminas. Catecismo de la Doctrina crîstiana. 1 vol. en-18; 1 vol. en-12. Comulgador gênerai, ô Recopilacion de oraciones para recibir los santos sacramentos de la penitencia y eucarista. 1 vol. en-18 con laminas. Delicias de la religion cristiana, 6 del poder del Evangelio para hacernos felices, por Lamourette. 1 voL en-18. Devocionario (pequeno), arreglado y compuesto conforme al Misai, Breviario y Ritual Romaho para el uso de los ninos americanos, por D. A. HoRJALES. 1 vol. en-18. Doble Ordinario delà santa misa, en latin y casteUano, y varias oraciones para unii-se con el Sacerdote. 1 vol. en-18, con laminas. 28 JLIBROS ESPANOÏiES. Ejercicio cotidiano de diferentes oraciones para la confesion y cornu- nion, a la santïsima Vîrgen y santos de particular devocion, Con vm ejercicion de la santa misa. 1 vol. en-18, con muchas lamina» El Diamaute. Librito de misa delos ninos, con estuche. 1 vol. en-12S Elevacion âel aima a Dios para cada dîa del mes. 1 vol. en-18, con laminai Eucologio Romano, devocionario çompleto del piadoso feligrés con forme al breviario y misai, por el D. Pedro M. Torrecilla. 1 vol, en-12, con laminas El Feligrés instruido en la asistencia â los oficios divinos. Arre- glado y compuesto conforme al misai, breviario y ritual romano. 1 vol. en-18, fuerte, con 9 laminas finas. Horse diurnas breviarii romani, ex decreto sacrosancti concilii Tri dentini Pii V pontificio masimi jussu editi, Clementio VIII et Urbam VIII anctoritate recogniti. 1 vol. en-12, con Idminas. Horas de las Senoritas, 6 iN'ovisimo oficio divine en latin y caste- llano. 1 vol. en-32, con 6 laminas finas, una portada y algunas preces en or a y colores. Imdtacion de Jesucristo. 1 vol. en-18. Bellîsima edicion con laminas. Introduccion à la Vida devota, traducida por Don Pedeo de Silva, y amnentada con la declaracion del Cântico de los Cânticos y el Di- rectorio de Religiosas, obras del mismo autor. 1 vol. en-12, con laminas finas. Jornada cristiana, santificada por la oracion y meditacion. 1 vol. en-18, con laminas Libro de misa de los Ninos. 1 vol. con laminas finas con estuche. Itibro de al oracion y meditacion, por Luis de Granada, en el cual se trata de la consideracion de los principales misterios de nuestra fe. 1 vol. en-12. Manual de Ejercicios espirituales para desagraviar û. Cristo. 1 vol. en-18, con laminas. Meditaciones para todos los dias de la Semana Santa. 1 vol. en-1 8, con laminas. Missale Romannm. Edicion magnffica, con los oficios propios de Espana é Indias, rûbicas coloradas y 1 1 laminas. 1 vol. en-4. Novisimo devocionario, que comprende cuantas oraciones forman el mas çompleto ejercicio cotidiano para la manana, entre dia y para la noche, y ademas las principales misas de las grandes fiestas del ano, segun el Misai romano, con el ordinario, prefacios y colectas de ellas ; todo en latin y casteîlano. 1 vol. en-18, con 20 laminas finas. Novîsimo ejercicio cotidiano, con el oficio de la Semana Santa. 1 vol. en-18, con laminas. Nuevo ejercicio cotidiano, para la manana y la noche, y para la con- fesion y comunion. 1 vol. en-32, con laminas. Nuevo Semana Santa, contiene el reso eclesiâstico complète tanto de las boras canônicas como de las misas y oficios de toda esta semana y I L.IBKOS ESPANOIiES. 29 de la Pascua ; puesto en latin y castellano anadidas algunas oracionea para la confesion j comunion. 3 vol. en-18, con 12 Idminas muy finas. Oficio de la Semana Santa y semana de Pascua, en latin y caste • llano, por el doctor D. José Rigual, presbîtero. Seguido de la De- vocion â las Siete Palabras, Método para Comulgar. Bellîsima edicion, adornada con 8 laminas finas, grabadas en acero, y con una portada de oro y color. 1 vol. en-18. Oficio parvo (el), de Nuestra Senora, ilustrado con notas. 1 vol. en-32. Oraciones y Meditaciones para asistir al santo sacrificio de la misa y para recibir los santos sacramentos de la penitencia y sagrada comunion, por Lavalle. 1 vol. en-32, con 6 laminas. Ordinario de la Santa Misa (doble), el uno en latin y castellano, y el otro para unirse con el sacerdote, etc., con 3Y laminas ; hermo- sîsima edicion. 1 vol. en-32. 1 vol. en-32, papel grande, adornado de 36 laminas sobre lefio, tiradas al mismo tiempo que el texto, y con 36 otras laminas sobre cobre, tiradas separadamentCj iluminadas y cuidadosamente retocadaa al pincel. Porque (el) de todas las ceremonias de la Iglesia y sus misterios. Cartilla de prelados y sacerdotes, que ensena las ordenanzas eclesi- àsticas que deben saber todos los ministres de Dios, y en forma de diâlogo simbôlico entre un vicario instruido y un estudiante curioso, por D. Antonio Lobera y Abio. 1 vol en 8, con una hermosa estam- pa de N. S. de los Dolores. Ramillete de divinas flores, escogidas en el delicioso jardin de la Iglesia para recreo del cristiano lector. 1 vol. en-18, con 16 Idminas. Reflesdones piadosas sobre diferentes puntos espirituales dispuestas para las aimas que desean crecer en el amor divino, por Ligorio. 1 vol. en-18, con laminas. Rituale romamim, cum tanto Toletano et appendice ex manuali itidem Toletano, edicion hermosa con rûbricas coloradas. 1 vol. en-4. Selectas sagradas (las) en latin y castellano, con el Compendio de la vida de K S. Jesucristo, y de la bienaventurada vîrgen Maria, y santos Apôstoles, con notas. 1 voL en-12, Semana Santa V. Oficio de la Semana Santa. V. Nuevo Semana Santa. Vida y doctrinas de Jesu-Cristo, sacadas de los Actes de los Apôs- toles. 1 voL en-12, con lâminaa. GRAMATICAS Y DICCIONARIOS. Araujo. Nueva Gramâtica latina. 1 v. en-12. {Bound.) %\. Arnao. Diccionario de la Academia espanola. 2 tom. en-8°. {Bound.) $6, B erbreugger. Curso de temas franceaes, ô gramâtica practica al uso de los Espanoles. 1 torii. en-8°. $1.25. ■ ■ Nouveau Dictionnaire français-espagnol et espagnol français. 1 V. in-18. {Bound.) $1.50. Blanc. ^Nouveau Dictionnaire français-espagnol et espagnol-français. 1 V. in-18. {Bound.) $2.50. Bordas. Gramâtica italiana para el uso de los Espanoles. 1 tom. en-4. $2.75. Compendio de la Gramâtica italiana, formado sobre los mejores autores. 1 tom. en-18. {Bound.) $1.25. Chalumeau de Verneuil. Grammaire espagnole, d'après l'Académie espagnole. 2 v. in-8°. $3.50. Cliantreau. Arte de hablar bien frances, 6 Gramâtica compléta de la lengua francesa. 1 tom. en-8°. {Bound.) $1.38. Cormon. Le Maitre espagnol, ou Eléments de la langue espagnole à l'usage des Français. 1 v. in-12. 88cts. Cormon y Manni. Diccionairo espanol-italiano j italiano-espanol. 1 tom. en-18. {Bound.) $2.50. Cubi y Soler. A Spanish Grammar. {American édition.) 1 y. in-12. The Spanish Translator. {American édition.) " " Diccionario portatil de las lenguas espanola y alemana por Fran- CESON, 1 V. en-18. {Bound.) $2.25. Diccionario de la lengua castellana, por la real Academia espanola ; nueva edicion hecha, segun la ûltima de Madrid. 1 tom. en-4. {Bound.) $5. ; abreviado. (Pla y Tokres.) 1 v. en-12. $2.25. Diccionario de Sinonimos de la lengua castellana por Don Pedro Maeia de Olive. I v. en-8°. {Bound.) $3.50. Gomez Hermosilla. Arte de hablar en prosa y verso. 1 tom. en-12. {Bound.) $2.25. Gramâtica de la lengua castellana, compuesta por la real Acade- ni»a espanola. 1 tom. en-12. (Bound.) $1.26. lilBROS ESPANOLES. gl Gramatica italiana esplicada en espanol por Blanc. 1 v. en-12. SScts. Gramatica délia lingua spagnuola ail' uso degli italiani da S. H. Blanc. 1 v. en-12. SScts. Josse. Spanish Grammar and Exercises, edited by F. Sales. {American édition.) 1 v. m-12. $1.25. Girard. Elementary Book in Spanish. (American édition.) 1 v. in-12. Mallefille. Leçons élémentaires de langue espagnole, d'après la méthode-RoBERTsoN. 1 v. in-12. {JBound.) lôcts. Martinez. Le Nouveau Sobrino, ou Grammaire de la langue espagnole. 1 V. in-8°. (Bound.) $2. Martinez Iiopez. Principios de la lengua castellana 6 prueba contra todos los que asienta D. Vicknte Salva en su gramatica. 1 V. en-8°. (Bound.) Marsh. Book-Keeping in Spanish. (American édition.) 1 V. in-8°. (Bound.) $1.50, Martinez Lopez y Maurel. Dictionnaire espagnol-français et fran- çais-espagnol, d'après les dernières éditions du Dictionnaire de l'Aca- démie française et de celui de l'Académie espagnole dont on a adopté l'orthographe. 1 fort v. in-8°. (Bound.) $4. Meado'ws. Spanish and English Dictionary. (London Edition.) 1 V. in-18. (Bound.) $1.50. Nebrija. Gramatica latina. 1 v. en-12. (Bound.) $L Neuman y Baretti. Spanish-English and English-Spanish Dictionary. (American édition.) 2 v. in-8°. $3.'75. ■ — — ■ — - — ; abridged. (American édition.) Iv. in-18. $1.25. Noriega. Nouvelle méthode pour apprendre la langue espagnole en très peu de temps. 1 v. in-12. %Zcts. Nunez de Taboada. Dictionnaire français-espagnol et espagnol-fran- çais. 2 V. in-8°. (Bound.) $6, OUendorfif. Ne-w Method of learning to Read, "Write, and Speak the Spanish Language. (American édition.) 1 v. in-12. $1. — _ Key to the Exercises. " " " " *lbcts. NewMethodof learning English applied to the Spanish. (American édition.) 1 v. in-12. (Bound.) $2. — - Key to the Exercises. " " "75 ctS' Kew Method of learning French applied to the Spanish. (American édition.) 1 v. in-12. (Bound.) $2. Key to the Exercises. " " " " 75 cts. Orrit (Fils). Nouveau Dictionnaire français-espagnol et espagnol-fran- çais, abrégé de celui de Maetinez-Lopez, précédé d'un précis de la grammaire espagnole par M. Ochoa ; édition diamant. 1 V. in-32. (Bound.) $1.38. Pla y Torres. Diccionario de la lengua castellana por la real Acade- mia espanola, compendiado. 1 tom. en-12. $2.25. Rabadan. Spanish Course, on the plan of Manesca's Oral System of s 2 lilUliOS ÊSPAlVOIiSS» teacbing Living Languages. (American édition,) 1 v. in-12. $3. Salkeld. First Book in Spanish. " " " " 60 cts. Salva. Diccionario de la lengua castellana, que comprende la ûltima edicion intégra, muy rectificada y rnejorada del publicado por la Academia espanola. 1 tom. en-4. {Bomid.) $7.50. — Gramâtica de la lengua castellana segun ahora se habla. 1 tom. en-12. (Sound.) $1.50. Gramâtica para los Espanoles que desean aprender la lengua fran- cesa sin olvidar la propriedad j el giro de la suya. 1 v. 12°. $1.25. Compendio de su Gramâtica castellana arreglado por el mismo para el uso de las escuelas. 1 tom. en-18. (Sound.) 4icts. Nuevo Valbuena 6 Diccionario Latino-Espanol formado sobre el de Don Manuel Valbuena. 1 tom. gr. en-8. (Sound.) $4. Seoane. Spanish and English and English and Spanish Dictionary, by Velasquez. (American édition.) 1 v. 8°. (Sound.) $5. abridged. (American édition.) 1 v. 12°. (Sound.) $1.75. Tolon. Spanish Reader. " " " " (Sound.) 6Zcts. Trapani Dictionnaire espagnol'français et français espagnol ; édition diamant. 1 vol. in-32. (Sound.) $1.25. ÎJrcullu. Gramâtica Inglesa, por RoBiNsoN. (Amer, éd.) Iv. in-12. $1. Spanish Grammar, edited by Robinson. " " " $1. Velasquez. New Spanish Reader. {Amer, éd.) 1 v. 12°. (Sound) $1.25. Vingut's Ollendorff. El Maestro de Inglés, método prâctico, para aprender é. leer, escribir y hablar la Lengua Inglesa, dandose una demonstracion practica del modo de ascribir y pronunciar cada una de las palabras contenidas en las lecciones ; por F. J. Vingut. (American édition.) 1 v. in-12. $2. Clave del Maestro de Inglés. " " , " $1. A Ne-w Method of Learning to Read, Write and Speak the Spanish Language ; giviog a figured pkonunciation of the Spanish Words, by F. J. Vingut. (Amer, éd.) 1 v. in-12. $1.50. Key to the New Method. " " « nbcts. Gramâtica Francesa, método prâctico para aprender a leer, escrbir y hablar la lengua francesa, dandose una demonstracion practica del modo de escribir y pronunciar cada una de las palabras contenidas en las lecciones ; por F. J. Vingut. (Americati édition.) 1 vol. in-12, (Sound.) $2, Clave de los ejercicios. (American édition.) 1 vol. in-12. (Sound.) $1. — Sclf-teaohing Spanish Reader, with a complète treatise on Spanish pronunciation, por F. J, Vingut. (American édition.) 1 vol. in-12. (Sound.) $1.25 — El Lector de Inglés. (Sound.) $1.25 I I.IBROS ESPANOIiES. 33 MANUALBS DE CONVERSACIONB3. (Bound.) Ochoa. Espagnol- Anglais. 1 tom. en-S2. 63 cts. « Italien. " Français. " " " " " Anglais-Italien. " " ^1. '• " " " Allem.-Portug. ltQm.en-16. §2. Fardai. Espagnol-Français. 1 v. in-24. 50 cts. " " Italien-Portugais. " " " " " " " Allem-Angl. 1 v. in-16. 75 cts. PizaiTO. Spanish and English. {American édition.) 1 v. in-18. " Velasquez. " « " " " " " 38 cts. Butler. « " « " " " " 50 " Del Mars. " * " " '• " " 75 « Guia para la conversacion en espafiol é inglés, 1 v. en-12. 75 " EL MAESTRO DE INGLES, METODO PRACTICO PARA APRENDER A LEER, ESCRIBIR Y HABLAR LA LEÏÏGUA INGLESAi SEGUxN EL SISTEMA DE OLLENDORFF, DANDOSE UNA DEMOSTRACION PRACTTCA DEL MODO DE ESCRIBIR Y PRONTTNCTAR CADA UNA DE LA8 PALABRAS CONTENIDAS EN LAS LECCIONES, Y UNA CLAVE DE LOS EJE-^ririOS, LA CUAL SE PUBLICA EN UN TO:,ÎITO SEPARADO. CON LECCIONE>S A^DICIONALES Y UN APENBICE, QUE CONTIENEN, AqVEIAAS, rOS MODISMOS DE I,A tSIKGUA INGLïSA, Y ESTE, LA SSAMATICA DE VTiCVlJl,V, 00?uesto en letra bastardilla para que el discipulo forme una lista de ellas y aprenda su pronunciacion de un maestro 6 de un Inglés inteligente." EL MAESTRO DE EMNCES, MÉTODO PRACTICO PAKA APEENDEE A LEER, ESCRIBIR Y HABLAR LA LENGUA FRANCESA, SEGUN EL SISTEMA DE OLLENDORFF. DANDOSE UNA DEMOSTRACION PRACTICA DEL MODO DE ESCRIBIR Y PRONUNCIAR CADA UNA DE LAS PALABRAS CONTENIDAS EN LAS LECCIONES, PARA QUE SIRVA COMO UNA ILTJSTRACION DE LAS REGLAS DADAS PARA LA PRO- NUNCIACION ; Y UNA CLAVE DE LOS EJERCICIOS, LA CUAL SE PUBLICA EN UN TOMITO SEPARADO. COX LECCIONES ADICIOXALES Y UN APENDICE, QUE CONTIENEN AQUELLAS, LOS MODISMOS DE LA LENGUA FRANCESA, Y ESTE, UN COMPENDIO DE LAS REGLAS GRAMATICALES DE DICHA LENGUA; UN TRATACO DE LA PROPIEDAD DE LAS YOZES, Y ALGUNOS MODELOS DE TRADUCOIONES DEL FRANGES AL ESPANOL, Y VICE VERSA. POR FRANCISCO JAVIER VINGUT, OATEDEATICO VITALICIO DE LA UNIVERSIDAB DE NUEVA YORK, ATJTOR DE "EL MAESTRO DE INGLÉS," SEGCTN EL SISTEMA DE OIXENDORFF, DE "EL LECTOB T TKADUCTOR INGLÉS," ETC. NEW YORK: ROE LOCKWOOD & SON, LIBRERÎA AMERICANA Y ESTRANJERA, No. 4U BEOADWAY. 1854. PROLOGO. Nada mas comun que un método para eusenar los idiomas es- tranos , y nada mas raro que uno bueno. OllendorfF, ô mas bien Manesca , ( pues aquel no es mas que un imitador de este ) , nos ha proporcionado esta prenda inestimable , y câbenos la honra de darla â conocer a los Espanoles que deseen aprender ei frances. Con imparcialidad podemos asegurar que el inventor del método ha pasado felizmente entre Sila y Caribdis ; pues que ha evitado la rutina fastidiosa de la mayor parte de las gramâticas, ( pues en el método se interpolan las reglas de esta), y el afectado filosofismo de otras, cuyos autores , consultando una naturaleza idéal , parece que cerraron los ojos para no observar la obra del Eterno , cuyaa lecciones los hubieran conducido a resultados mas sencillos y pla- nes mas luminosos. Confesamos con placer que la simple lectura de algunas de las mâximas difundidas en el prôlogo del primer método publicado por Ollendorff, adaptado para la ensenanza de la lengua alemana , nos previno en su favor , pues desde luego anticipamos que el juicio mas que la imajinacion , la esperiencia mas que la teoria , y la utilidad mas que la brillantez , habian combinado un método consagrado a nno de los ramos de educacion mas utiles y necesarios, — cual es el estudio de las lenguas. En la inyencion de este método se dénota uno de esos pasos que marcan una éra en la civilizacion y el progreso humano, y se- ra todavia mas admirable y mas util en razon del tiempo y àa las mejoras que reciba, de que es tan susceptible. La aceptacion v .ïxito PËÔLOGO. él \Me yâ, ha obtenido este sistema de ensenan^a en Francia, Ingla- terra y los Estados-Unidos han sido sumamente estraordinarios, en .a suerte de las obras elementales , habiendo dejado tan atrâs à cuantos metodos le habian precedido como un jigante déjà en su carrera â un pigraeo. Y no podia ser de otro modo , pues son muchas las dotes ventajosas que este reune: 1.® Se trata en él de todos ios objetos mas comunes de la naturaleza y de todas las cosas mas usuales, asi rusticas como urbanas; y todas ellas dichaa del modo mas familiar. i Que mejor escuela para aprender â hablar una lengua? Porque es de advertir que hasta ahora los métodoS casi no han pasado de ensenarlas â traducir. 2. ® Se repite â oca- siones la misma palabra en la misma llana cinco ô seis vezes , y en distintas combinaciones : ventaja para la intelijencia y ventaja para la pronunciacion , que solo se adquiere â fuerza de repeticion, pues en jeneral una lengua estrana bajo cierto aspecto esta en cir- cunstancias anàlogas â las de un nino respecto de la suya. 3. '^ En fin , y para no dilatarnos demasiado , por abundar en ejemplos pre- ciosos para la précision del lenguaje, y ésto con la mayor simpli- cidad, encubriendo perfectamente el plan. En esta segunda edicion se notarâ que el método orijinal ha sido aumentado con una série de lecciones adicionales que contiene los modismos y espresiones mas usuales en la conversacion, y que constituyen la parte mas interesante de las lenguas. Igualmente se le ha anadido un Apéndice que contiene un compendio brève pero comprensivo de todas las reglas de la Gramâtica francesa ; un Tra- tado de la propiedad de las vozes castellanas que tienen en fran- ces varias significaciones ; varios fragmentos de las obras francesas mas célèbres, traducidos al espanol , para que el discipulo pueda ejer- citarse en esta clase de trabajo , para cuya ayuda se pone la tra- duccion al frente del testo , à fin de que le sirva de Clave com- parando con ella la que haga por si; y por ûltimo, considerando i^ue hay muchas personas que por circunstancias particulares se ven fibligadas â estudiar sin la asistencia de un profesor , hemos dado ia pronunciacion de las palabras francesas, y en cuanto â aquellas 42 PRÔLOGO. que no se han podido representar con alguna exactitud, se han pues- to en letra bastardilla para que el discipulo forme una lista de ellas y aprenda su pronunciacion de un maestro, ô de un frances inte- iijente. Las ventajas que ofrece el estudio de la lengua francesa son harto conocidas para que nos detengamos a enumerarlas ; pero si anadirémos a ellas , en conclusion , una observacion jeneral , y es , que en este siglo de mejoras y progresos, la teoria de las lenguas esta intimamente enlazada con la parte mas sublime de las cien- cias metafisicas, y el arte de hablar con claridad y précision ha venido â ser la base del arte de pensar con exactitud y solidez;, Universidad de Niœva-York, Diciembre de 1854. lE MAITRE D'ESPAGNOL JN^OUYELLE METHODE POUE APPRENDEE A LIRE ECRIRE, ET PARLER LA ( LANGUE ESPAGNOLE, D'APRÈS LE SYSTÈME D'OLLENDORFF. UN SUPPLEMENT, CONTENANT LES EEGLES GRAMMATICALES, LES PÂRADIO- MES DES VERBES RÉGULIERS, IRRÉGULIERS, AUXILIAIRES, RÉFLÉCHIS ET IMPERSONNELS. PAR FRANCISCO JAYIER YINGUT, \ PROFESSEUR DE LA LANGUE ESPAGNOLE A L'UNIVERSITE DK NEW-YORK, AUTEUR DE "EL MAESTRO DE INGLÉS," ET "EL MAESTRO DE FRANCES," ETC. NEW-YORK, KOE LOCKWOOD & SON, LIBRAIRIE AMERICAINE ET ETRANGERE, BEOADWAY No. 411. VINGUT'S OLLEK"DORFF'S NEW METHOD OK LEARisriisra to eead, write, and speak THE SPAIISH LANGUAGE: GIVING A FIGUEED PRONm^-CIATION OF THE SPANISH WOEBS. WITH AN APPENDIÏ, EMBRACING A EEOAPITTTLATION OF THE EULES GIVEN IN THE PEECEDIÎfG LESS0N8, A TEEATISE ON THE 8PANI8H VEEBS, AND OTHEE VALTTABLE INFOEMATION ; A READER AND TRANSLATOR, CONTAININO 8ELECTED PIECES, MODELS OF LETTEE8 FOE A MEEOANTILE OOB- EE8P0NDENCE, AND A COLLECTION OF THE MOST POPULAE SPANISH PE0VEBB8. BY FRANCISCO JAYIER VLXGUT, PBOFESSOB OF THE SPANISH LAN&TTAGE IN THE FNIVKESITY OF NEW TOBK, AMD ATTTHOR OF "EL MAE8TE0 DE INGLES" AND "GKAMÂtICA FBAN0K8A" 8EQUN EL 8ISTE5IA DE OLLENDOEFF. SIXTH EDITION. Î^EW YOEK: ROE LOCKWOOD & SON, AMERICAN AND FOEEIGN BOOKSTORE, 411 BROA,DWAY. 1853. LECTOR Y TRADUCTOR INGLÉS, Ô SEA NUEVO MÉTODO, PAEA APKENDEE Â TRADUCIR DEL INGLÉS AL ESPASOL, Y VICE VERSA, OOMPEENDIENDO UN TEATADO COMPLETO DE LA PEONTJNCIAOION mGLESA ; TJKA SEEIE DE ANEODOTAS ESCOJIDAS ; LA CONSTITTJCION DE LOS ESTAD03 TJNIDOS, T ALGTJNAS CAETAS SOCIALES Y MEECAN- TILES, ETC. POR FRANCISCO JAYIER YINGUT, OATEDEATICO TITALICIO DE LA LENGUA ESPANOLA Y LITERATITRA BE LA TJNIVEESIPAD DE NXTEVA YORK; AT7TOK DEL "MAESTKO DE INGLÉs" Y DEL "MAESTRO DE FRANGES," Y DE UNA GRAMATICA ESPANOLA PARA LOS INGLESES Y OTEA PARA LOS FEAN0E8ES, SEGUN EL SISTEMA DE OLLENDOEFF. NUEYA-YORK: KOE LOCKWOOD & SON, LIBRERiA AMERICANA Y ESTRANJERA, BROADWAY, No. 411. 1854. A SPANISH READER AND TRAISLATOR ; BEIX& A NEW METHOD or LEAEXIXG TO TRANSLATE FROM SPANISH INTO ENGLISH, AîTD feom: ENGLISH INTO SPANISH: CONTAIXING A COMPLETE TEEATISE ON SPAXISH PPONtHS^CIATION ; A SEEIE3 OF SELECT AXECDOTES; THE CONSTITUTION" OF THE UNITED STATES; AND SOME SOCIAL AND MEECAN- TILE LETTEES, ETC. BY FRAÎfCISCO JAVIER YIXGUT, PEOFESSOE OF THE SPANISH LANGTJAGE AND LITEEATFEE IN THE NEW YOEK UNIVEESITY; AUTHOE OF "EL MAESTEO de INGLÉS" and "EL MAESTEO DE FEANCES," OF A SPANISH GEAMJIAE FOE AMEEICANS AND ANOTHEE FOE THE FEENCH, ON OLLENDOEFF'S PLAN, NEW YOPvK: ROE LOCKWOOD & SON, AMERICAN AND FOREIGN BOOKSTORE, 411 BROADWAY. 1854. A GUIDE TO SPANISÏÏ AID EIGLISH CONVERSATION, CONTAININÛ VARIOUS LISTS OF WOKDS IN MOST GENERAL USE, PEOPERLY CLASSED ; COLLECTIONS OP COMPLIMENTARY DIALOGUES AND CONVERSATIONAL PHRASES ON THE MOST GENERAL SUBJECTS OF LIFE; PROVERBS AND IDIOMS ; ALSO COMPARATIVE TABLES OF COINS, WEIGHTS, AND MEASURES. BY EMANUEL DEL MAR. TO WHICH HAS BEEN ADDED A TEKATISE ON SPANISH PEONTJNCIATION AND OETHOGEAPHY, AND THE WHOLE WOEK CAEEFtTLLT EEVISED, BY FRANCISCO JAVIER VINGUT, PBOFESSOE OP THE SPANISH LAN6TIA6E AND LITEEATURE IN THE tmiTEESITT OB' NEW YOBK ; AITTHGE OP " EL MAESTKO DE IN6LÉ8," OF " EL MAESTBO DE FBAN0E8," A NEW SPANISH KEADEE, ETO. NEW YORK: ROE LOCKWOOD & SON, AMERICAN AND FOREIGN BOOKSELLERS, 411 BEOADWAY. 1854. GUIA PARA LA CONVERSACION EN ESPAIOL É IIGLÉS, QTTE CONTIENE TAEIAS LISTAS DE LAS YOCES MAS USUALES, DEBIDAMENTE CLASIFICADAS ; COLECCIONES DE DIÀLOGOS DE ETIQUETA Y FRASES DE CONVERSACION SOBRE LOS ASUNTOS MAS GENERALES DE LA VIDA ; REFRANES Y MODOS DE DECIR ; Y TABLAS COMPARATIVAS DE MONEDAS, PESOS, Y MEDIDA8. POR EMANUEL DEL MAR. habiÉndose anadido "UN TRATADO COMPLETO DE LA PRONTJNCIACIOISr Y ORTOGEAFIA INGLESA, Y CORREGIDO CUIDADOSAMENTE TODA LA OBEA, POR FRAî(CISCO JAVIER YIKGUT, CATEDKATICO VITALICIO DE LA LENGTTA T LITERATUEA E8PAN0LA, ATTTOR DB »BL MAESTRO DE INGLÉ8," DK "EL MAESTRO DE FRANGES," DB "EL LECTOE T TRADTTCTOB INGLÈS," ETO. NEW YORK: ROE LOCKWOOD & SON, LIBRERIA AMERIOANA Y ESTRANJBRA, BPvOADWAY, No. 411. 1854. VALUABLE TEXT-BOOKS. CHOUQTJET'S First Lessons in French. Enlarged Edition. 16mo $0 45 Easy Conversations in French. l6mo 63 VANNIER' S French Pronunciation and Spelling. l6mo 45 Mrs. BARBATJLD' S Lessons for Children, in French ' 45 liE LIVRE des Petits Enfants. (A Reader for Little Children.) ISma. .. 50 Paris Editions. DE L'ALLEMAGNE. (Germany.) Par Mme. de Staël. 12mo 1 00 SIECLE DE LOUIS XIV. Par Voltaire. l2mo 100 CORINNE. Par Mme. de Staël. l2mo l 00 LETTRES DE MME. DE SEVIGNE. 12mo 1 00 CORNEILLE. " " " ^ 100 GIL BLAS DE SANTILLANE. Par le Sage. l2mo 1 00 MOLIERE'S Complète Works. 2 vols. l2mo 2 00 RACINE'S Complète Works. l2mo i 00 SPANISH. DEL MAR' S Spanish and English Conversations 75 VINGUT'S Ollendorff's Method of Learning Spanish. With a fîgured PKONUJSrCIATION of the Spanish words 1 50 Key to do 75 VINGTJT' S Spanish Reader and Translater. 12mo 1 25 MEADOWS' Spanish and English Dictionary. London Edition l 50 For Spaniards learning English or French, or French learning Spanish. OLLENDORFF. El Maestro de Ingles. (The English Teacher.) With a figured PEONUNCIATION of the English words. By F. J. Vingut 2 00 Clave del Maestro de Ingles. (Key to the English Teacher.) .... 1 00 El Maestro de Frances. (Erench Grammar for the use of the Span- ish, with a figured pronunciation of the French words.) By F. J. Yingut. 2 00 Clave. (Key to the French Teacher.) j 00 Le Maitre d'Espagnol. (Spanish Grammar for the use of the French.) By F. J. Vingtjt. 1vol. 12mo 2 00 ROBERTSON. Nuevo Curso de Idioma Ingles. (Eobertsonian System.) Edited by P. J. Eojas. "With a Key 3 oo DEL MAR. La Guia para la Conversacion en Espagnol e Ingles. Par F. J. YiNGUT. 12mo 1 QQ LECTOR Y TRADTJCTOR INGLES. (English Eeader for the use of Span- iards.) By F. J. YiNGTJT. 12mo i 50 A libéral discount from the for eg oing prices allowed to schools. PeESONS WISniNG ANT BOOK PEOM THE ABOVE LIST, BY SENDING TTS THE ADVER- TISED PKICE IN BILL3 OK POST-OFFICE STAMPS, POST-PAID, WILL KECEIVE IT FEOM US BY MAIL. FEEE OF EXPENSB. AT BèzoTJt JTHOES' NAMES.— (CoNTK niED.) Poppleton. De Laporte. Laveaux. Biot De Bouillon. Le Bréthon. Porney. Boiste. Despretz. Le Clerc. Quételet Bolmar. Destouits. Lefèvre. Quicherat Boniface. Euclide. Légendre. Easpail. Bonnaire. Euler. Lemare. Raymond. Bonnechose. Filon. Lévi (A) Eegnault Bossuet. Tlem.andTibbins . Lévizac. Eoemer. Bouchardat. Fowle. Lhomond. Eoret. Boucharlat. Gaultier. Longfellow. Eowebotham. Bouchitté. Gay-Lussac. Mabire. Sacy (de) Bourdon. Geruzez. MacCarthy. Sadler. Boyer. Girard. Magendie. Saint-Ouen. Bugard. Girardin. Maltebrun. Sardon. Cauchy. Giraudet. Manesca, Siret. Chapsal. Girault. Meadows. Smith. Cheppeet Powell. Gombault (Mlle.) Meissas. Sommer. Chouquet Goyer-Linguet. Michelet. Sort net. Chrodde. Guizot. Noël et ChapsaL Sp:ers. Church. flerbet Nodier. . Btone. Cloquet. Herbert. Nugent. Surault. Cobbett. Hoffet. Ollendorff. Surenne. Cortambert. Lacroix. Payen. Théry. Contan. Ladreyt. Peclet. Tibbins. Cumberworth. Lamé Fleury. Perrin. Vernier. Dam. Lamotte. Picot. Wailly (de) De Fivas. Lamouroux. Pinney. Wanostrocht. De La Bêche. Landais. Poitevin, Witcomb. Delafosse. La Place. SPANISH. LITEKATiniE, HISTORT, EDUCATIOU-, &C., nfCLUDING BPASISH TEAîTSLATIONi Alarcon. Cousin. Le Sage. Plutarco. Aleman. • Cubi. Leti-onne. Quintana, Almeida. De Foé. Lope de Yega. Malte Brun. Eabadan. Alvarado (S. de) De Hyta. Eabbe. Araujo. Despretz. Manzoni. Eojas. Arnao. Ercilla. Maria de Zayas. Eousseau. Ascargorta. Espronceda (de) Marmontel. Salacroux. Balbi. Eyalieta. Martinez. Sabattie. Balzac. Fénélon. Martinez Lopez. Salkeld. Barca (C. de la) Barthélémy. Figaro. M. de la Eosa. Salvas. Florian. Massillon. Samaniego. Berbreugger. Galland. Melo. Sanchez. Blair. Gaultier. Mendoza (H. de) Solis. Blanc. Girard. Mignet. Staël (Mme. de) Bordas. Guevara. Moncada. Taboada (N. de) Bouilly. Guizot. Moratln, Thiers. Buffon. Hartzenbusch. Moreto. Tirso de Molina. Cadalso. Hautpoul. Moralejo. Toreno. Capmany, Hermosilla (G.) Muller. Torrecilla. Campe. Horacio. Neuman. Trapani. Canos. Hugo. Noriega. Urcullu. Canizares. Iriarte. Ochoa. Vallejo. Castro (B. de) Josse. OllendorflF. Yelazqnez. Cervantes. Lacroix. Orrit. Verneuil (C. de) Chantrean. Lamartine. Payen. Villegas. Chateaubriand. T